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Face aux diagnostics

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Nanatalie
(@nanatalie)
Trusted Member
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Posts: 68
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Bonjour tout le monde,

J'ai été diagnostiquée il y a 4 ans en tant que cyclothymique puis bipolaire.
Je ferais des cycles ultra-courts, je suis classée en type 2 parfois type 3 (je n'ai jamais pris d'anti-dépresseur).
Je me retrouve nettement en tant que borderline. Je suis très anxieuse et pas toujours adaptée socialement.
Trop de stimuli me font monter l'humeur qui peut devenir ingérable. Une remarque négative peut me faire plonger dans les eaux froides de l'océan. Le plus difficile, ce sont les changements. Lorsque ma vie est bien régulière et sans surprise, je fonctionne nettement mieux que lorsque je dois faire affaire à des aléas.
Je suis suivie par un psychiatre, un thérapeute, un psychologue EMDR car je souffre aussi de stress post-traumatiques. Mon thérapeute ne peut plus me suivre car il refuse d'être vacciné. Il arrête ses activités (il est à l'âge de la retraite et très militant). Je suis bouleversée par ce changement de situation. Aussi, je suis percussionniste dans une batucada qui ne reprendra pas cette année car le président de l'association refuse de faire des contrôles pass-sanitaires. Bref, beaucoup de changements qui perturbent ma vie.
Un jour, j'ai dit à mon psychiatre que je me sentais borderline. Il m'a dit que ce n'était pas un vrai diagnostic pour lui et qu'il préférait parler de bipolarité à cycles ultra-rapides. Je reste un petit peu sur ma faim...
Est-ce que quelqu'un peut m'éclairer sur ces dires ?

Aussi, je voudrais insister sur le fait que je me suis bien habituée à vivre à côté du virus qui nous pollue la vie.
Ayant été ''contaminée'' par une hépatite C, par une dilatation des bronches (bronchectasie), par un asthme de fond et par diverses troubles psychiques, je me suis adaptée au fait que je pouvais être contaminée, puis guérie ou équilibrée. Ma dilatation des bronches ne se soigne pas et me pourrira jusqu'à la fin de ma vie.
Mais ce qui me pourrit vraiment, ce sont ces mesures gouvernementales qui empêchent le bon déroulement des événements. Des soigneurs qui ne peuvent plus soigner... des activités supprimées... La dictature qui nous entoure est bien plus pesante que le virus lui-même. Nous avons perdu notre libre arbitre. Petit à petit, c'est la dictature qui s'impose.
Le premier confinement a été chaotique pour moi car j'ai été privée de la majorité de mes soins mais aussi de mes droits.
Je me sens encore fragile. Déstabilisée face aux directives gouvernementales qui créent de l'instabilité dans ma vie (et que je vis très injustement).
Pour le moment, il m'est difficile de sortir la tête hors de l'eau et de calmer mes angoisses et mes nombreux questionnements


   
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kust
 kust
(@kust)
Famed Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 3055
 

Premier conseil qui tombe sous le sens c est d aller dans un pays avec une dictature effective installée pour pouvoir voir ce que ce terme signifie vraiment et réussir à mettre un peu de perspective 

 

Le trouble borderline dans sa définition n a rien à voir avec la bipolarité, si tu as le temps (entre le doctorat de santé publique que tu suis sans aucun doute vu comme tu as l air calée sur le sujet) je t invite à revoir les critères dsm qui sont un bon début 

 

À partir de là 2 options:

 

Si le rejet que tu ressents dans ce message t es insupportable alors que tu ne me connais pas il est probbale qu il y ait entre autres une sensibilité au rejet dans les interactions sociales et qu il faille se diriger vers une thérapie efficace dans le trouble borderline

Si ça ne t a rien fait prends une 2ème avis psychiatrique


   
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Nanatalie
(@nanatalie)
Trusted Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 68
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@kust 

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J'avoue que je suis sensible au rejet et que ton message m'a donné froid dans le dos... 

J'ai déjà vu 2 psychiatres. L'un m'a diagnostiquée cyclothymique et l'autre bipolaire à cycles ultra-circadiens.

Je me retrouve en partie dans différents DSM (bipo, borderline et ESPT). J'ai l'impression d'être toujours à limite...

 


   
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Mosis
(@mosis)
Reputable Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 495
 
Posté par: @nanatalie

Je me retrouve nettement en tant que borderline. Je suis très anxieuse et pas toujours adaptée socialement.
Trop de stimuli me font monter l'humeur qui peut devenir ingérable. Une remarque négative peut me faire plonger dans les eaux froides de l'océan. Le plus difficile, ce sont les changements. Lorsque ma vie est bien régulière et sans surprise, je fonctionne nettement mieux que lorsque je dois faire affaire à des aléas.

Bonjour, 

C'était déjà le cas avant que tu déclares un trouble bipolaire ? 


   
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Nanatalie
(@nanatalie)
Trusted Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 68
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@m 

J'ai consulté parce que j'avais l'impression qu'un jour, je n'allais plus être capable de sortir de chez moi. Les angoisses, mon anxiété prenaient de plus en plus de place. 

Lorsque j'ai été diagnostiquée, j'ai pris conscience qu'une partie de ma personnalité (celle très extravagante, à prendre toujours toute la place, à avoir besoin d'exister aux yeux des autres, ...) n'était pas réellement moi mais était causée par une maladie qui me ravage.

Depuis que je prends de l'Olanzapine et que je suis une thérapie par EMDR, je me sens nettement plus apaisée, je suis plus calme.

Mon psychiatre dit : on traite les traumatismes, on fait un gros balayage et on voit ce qui reste. 

J'en suis là. Je vais mieux mais je ne vais pas encore bien. Je suis handicapée par mes angoisses car je vis dans un climat d'anxiété constant et je fais une angoisse presque chaque jour au moment où je me pose, après une journée active.

Pour répondre plus clairement à ta question, je pense que depuis toujours je suis très réactive aux différents stimuli (négatifs ou positifs) mais je ne me rendais pas compte qu'en fait, j'étais victime de ma maladie.


   
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Mily
 Mily
(@mily)
Reputable Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 383
 
Posté par: @nanatalie

Lorsque j'ai été diagnostiquée, j'ai pris conscience qu'une partie de ma personnalité (celle très extravagante, à prendre toujours toute la place, à avoir besoin d'exister aux yeux des autres, ...) n'était pas réellement moi mais était causée par une maladie qui me ravage.

Pour répondre plus clairement à ta question, je pense que depuis toujours je suis très réactive aux différents stimuli (négatifs ou positifs) mais je ne me rendais pas compte qu'en fait, j'étais victime de ma maladie.

Wouah ça raisonne en moi merci. C'est difficile pour moi de faire le deuil de cette partie de moi (,malade) exubérante et ultrasensible. Avec les médicaments j'ai eu l'impression de perdre une part de moi alors qu'en fait ce n'est que les symptômes de la maladie qui se taisent ...


   
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Nanatalie
(@nanatalie)
Trusted Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 68
Début du sujet  

@mily 

Il est vrai que le deuil n'est pas facile. Cette partie de moi me manque aussi.

Posté par: @mily

j'ai eu l'impression de perdre une part de moi alors qu'en fait ce n'est que les symptômes de la maladie qui se taisent ...

C'est tout à fait ça. On ne s'éteint pas, on s'apaise. Malgré tout, il y a quand même une étincelle de vie qui disparait... 


   
Mily reacted
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Zorglub
(@zorglub)
Reputable Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 310
 

Mon point de vue tout à fait personnel c'est que je me fous un peu du diagnostic, pourvu que le toubib me trouve le traitement qui fonctionne et me permette d'avoir une vie la plus normale possible et je dirais même, la plus confortable possible, parce qu'être stable, c'est confortable et apaisant.


   
kust reacted
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