Alors moi à la base me sentais pas up. Mais à priori d’après ma psy j’en prends le chemin. Mais ça c’est un autre débat.
jee sens bien pour l’instant sauf qu’avec la baisse de la quetiapine bah je dors plus bcp.
j’ai hâte que le sevrage se finissent. J’en ai marre de dormir 4h par nuit…
mais merci de demander.
ca va toi?
Désolée j'avais mal lu, je pensais que tu étais d'accord avec elle. Du coup tu baisses la quétiapine ? Ça ne risque pas de te poser de problème de dormir si peu ?
De mon côté j'ai l'impression que ça commence à aller mieux. Je ne sais pas trop comment qualifier mon état actuel, je ne me souviens pas si c'est déjà arrivé. Mais je le ressens comme du positif en tout cas, c'est l'essentiel. Je me sens sereine malgré l'anxiété encore présente par moment. En tout cas mon cerveau travaille moins mais mieux.
Pas de syndrome de l'imposteur pour moi, juste une certaine perplexité durant très longtemps, en comparant mon parcours et mon traitement à ceux des autres bp que je croisais, en particulier lors du diagnostic, il y a 15 ans, dans un groupe de parole que je fréquentais alors. Avec le recul, et quinze d'évolution, je comprends maintenant que la bipolarité ne touche pas tout le monde de la même façon. Il me revient maintenant que ma toute première psy m'avait dit que les bipolarités n'étaient pas les mêmes selon que la maladie se déclenche à l'adolescence ou à l'âge adulte et je regrette qu'elle n'ait pas approfondi le sujet à ce moment là.
Merci pour ton retour.
Ma psy m'avait laissé développer mon propre avis sur le sujet de la gravité. Le tout agrémenté de quelques sous-entendus glissés par ci, par là.
Par contre comme beaucoup d'autres "tardifs", je me posais la question encore il y a peu du "et si je n'avais pas fumé, eu peur, stress chronique, etc". Aurais-je déclenché encore plus tard, ou peut-être jamais ? Il faut du temps pour se détacher de cette interrogation me semble t-il.
Les groupes de parole sont vraiment importants. Ce forum en serait-il un, virtuel ?
Bonne journée
Par contre comme beaucoup d'autres "tardifs", je me posais la question encore il y a peu du "et si je n'avais pas fumé, eu peur, stress chronique, etc". Aurais-je déclenché encore plus tard, ou peut-être jamais ? Il faut du temps pour se détacher de cette interrogation me semble t-il.
C'est une question que je ne me suis pas posée figure-toi. Et puis après tout, fumer, avoir peur, être stressé, ça fait partie de la vie, non ?
Par contre, je serai très attentive si un jour on prescrit des AD à mes gamins, vu que c'est ce qui a déclenché le trouble, chez moi.
Au delà de ma question initiale je constate qu'on ne trouve, finalement, que les mêmes généralités lorsqu'on se renseigne sur la bipolarité sur les sites médicaux ou institutionnels, et j'apprécie donc tout particulièrement ce forum qui me permet d'en apprendre un peu plus 🙂
@lyleith & @mily et celles/ceux qui suivaient. Gosh ! Doit y avoir foule !
Chapitre Médecine du travail.
J'ai cette sale habitude de vouloir retourner au charbon, c-à-d au travail. J'ai vraiment un souci avec ça. Le médecin me dit qu'il ne faut pas brûler les étapes. Ça me chiffonne car je vois le temps passer, je me désocialise et la case maladie n'est pas éternelle.
Edit spécial "je ne veux pas que cela soit lu en dehors".
Il faut donc que mon arrêt se prolonge pour que les pièces du puzzle se mettent en place gentiment. Pour cela, il faut que je rencontre une assistante sociale et que je commence mon process de réinsertion par l'organisme qui me prend en charge. On discutera de tout ça. Va y a voir une batterie de tests cognitifs pour évaluer mes fonctions "hautes". Depuis que je suis à l'arrêt, j'ai une mémoire de piaf ou de poisson rouge, ça ne vole pas bien haut (quel humour, mon Dieu). Quitte à choisir, j'ai un penchant pour les piafs, sauf si c'est un pigeon de centre-ville 🙃
C'est normal de vouloir absolument reprendre le boulot. On se sent inutile, on se désociabilise et on a moins d'argent. Mais reprendre trop tôt ça peut te faire replonger, et ça risque d'être plus bas / plus haut que la dernière fois.
Tu connais mon histoire, à chaque fois que j'ai repris, j'ai fait une hospi plus longue que la précédente. Il m'a fallu du temps pour comprendre que je devais changer de voie, et que ce n'était pas un échec. Mon train n'a pas déraillé, il a juste changé de direction.
Bon courage pour les démarches à venir.
Ps: l'autre jour j'ai vu un pigeon de centre-ville monter sur une table de fast-food, ouvrir une boite de nuggets et les distribuer à ses copains. C'est pas si c*n ces machins-là!
@noon je partage pleinement l'avis de @lyleith même pour le pigeon (la fille qui n'arrive à s'en remettre 😅) le travail c'est important mais pour moi la santé passe avant tout. Elle apporte la stabilité dans la vie sur tous les plans.
C'est tellement important de prendre soin de soi. Je le sais maintenant et je pense à moi avant tout maintenant. Je ne suis pas égoïste pour autant simplement la maladie m'a apprise à prioriser. Pas le choix en fait !
L'important est que tu prennes soin de toi, que tu retrouves la forme et tes facultés comme tu dis 👍😊 ça peut prendre du temps. Pour ma part ça revient doucement alors pour toi j'y crois aussi 🌞
Ps: l'autre jour j'ai vu un pigeon de centre-ville monter sur une table de fast-food, ouvrir une boite de nuggets et les distribuer à ses copains. C'est pas si c*n ces machins-là!
T'es sûre qu'il avait l'intention à les partager ? A la limite est-il membre d'une ONG, communiste, séducteur, mais c**, c'est une option de choix.
Pour le boulot, vous avez clairement raison, il y a eu un avant. C'est le moment de prendre du temps pour soi afin de bien négocier le virage.
@noon ,
Je n'ai rien de mieux à dire que @mily et @lyleith. Il n'y a rien de plus important que la santé, même si je comprends les raisons pour lesquelles tu voudrais reprendre.
Mais dis-toi qu'y retourner avant de retrouver tes "pleines capacités" pourrait te faire perdre confiance. Le temps partiel aurait été une bonne option mais ils te l'ont refusé. Donc à eux d'en assumer les conséquences.
Prend bien soin de toi, le reste coulera de source.
La médecine du travail peut pas faire pression justement pour mettre en place ce mi temps?
Prend bien soin de toi, le reste coulera de source.
C'est ce que je commence à comprendre. Pour les "pleines capacités", là n'est pas le problème. "Il" m'attend avec un fusil à canon scié. Je suis en milieu hostile donc il faut voir ailleurs. Il ne doit pas savoir quoi faire avec moi. D'un autre côté, on a toujours eu du mal à se voir en peinture.
@malette Melo, il ne peuvent pas faire autant pression qu'on pourrait le croire. Avec le handicap c'est un peu différent mais ils restent maitre de ceux qu'ils emploient. Au pire, c'est une question de thune.
Je te souhaite vraiment une issue positive qui te permette de prendre un nouveau départ dans les meilleures conditions possibles.
Pour rebondir sur le sujet, j'ai une collègue diagnostiquée bp il y a une vingtaine d'année et qui semble elle aussi atteinte d'une forme atténuée et qui vit aujourd'hui de façon stable et avec un traitement très minime.
Pour autant, je constate que la forme atténuée de la maladie ne nous épargne pas les comorbidités généralement associées, telles que les crises d'angoisse.
Bon, en tout cas, je progresse dans ma connaissance de la maladie.
@Noon : ton rdv, ça a donné quoi ?
Salut à toi,
Je reponds tard car pas chez moi et sur tablette.
@Noon : ton rdv, ça a donné quoi
Je rencontre l'asso mi-août. Je fais mon chemin et je ne vois que la sortie par rupture puis chômage. Mes alloc maladie ont encore baissé, je ne peux pas rester dans cet entre-deux éternellement.
La médecine du travail me dit de continuer mon arrêt à contrario. Quoiqu'il arrive, faut que ça bouge en septembre. Voilà.
Merci de t'en être soucié. Sans sous-entendre que les autres ne l'on pas fait. On peut laisser trainer tellement de mal entendus quand on écrit.
Bonne fin de journée à toutes et tous