Bonjour à tous,
Je sais d’avance que l’arrêt du traitement après stabilisation est un leurre, un gros piège, mais depuis quelque temps, je ne sais pas pourquoi, le sujet de l’arrêt des médicaments est tapi dans un coin de ma tête.
Je pense être stabilisé. C’est probablement un peu faux aussi, il me reste encore des résidus d’impulsivité ou d’agitation qui, bien que feutrés, sont probablement encore un peu pathologiques. Même si je vois bien que des personnes dans mon entourage qui n’ont aucune pathologie particulière me semblent parfois beaucoup plus instables que moi. La question de la « normalité » est toujours très subjectif…
J’ai fréquenté ces dernières années une femme que j’aime bien qui est résolument anti médicaments. S’il ne se passe rien de sérieux avec elle, c’est aussi parce qu’elle a une méfiance extrême par rapport à mon traitement.
Diagnostiqué BPII en 2015, je pense avoir un traitement assez efficace (Lamictal + Abilify) ainsi qu’une psychothérapeute super (j’ai mis du temps à la trouver !).
Et surtout, ce qu’il me manquait parmi les trois piliers fondamentaux que je vois pour une bonne stabilisation c’est l’hygiène de vie. J’ai arrêté le tabac il y a quelques mois, drastiquement réduit l’alcool et arrêté la drogue (j’en prenais pas beaucoup mais c’était évidemment pas très malin). Je pense que je pourrais consolider cela en faisant plus de sport.
J’en arrive à ma question ouverte (désolé pour le pavé): est-ce que certains d’entre vous ont arrêté le traitement et si oui, est-ce qu’une hygiène de vie stricte vous semble suffisante pour vous garantir la stabilité ?
Merci pour vos retours et bonne journée !
La réponse est non. Malgré une bon hygiène de vie pas d’alcool ni drogue, j’ai arrêté le zyprexa que j’avais avec la quetiapine et le lamictal. J’ai passé 2 jours dans mon lit recroquevillé sur moi même avec une douleur morale intense. J’ai compris ma douleur et j’ai augmenté la quetiapine. Tout est rentré dans l’ordre.
mon approche de l’arret de traitement
Je suis sous olanzapine
depakote
lepticur
xeroquel
lamotrigine
effexor
Je me laisse 2 ou 3 ans pour sortir des traitements
Mon approche ; ne surtout pas faire un arret de traitement brutal c extremement risqué et même je vais aller au bout et être un peu plus brutal tu vas te mettre en danger.
Mon plan d’action
-un psychiatre qui me soutient dans la démarche
-idem psychologue
-1 nutritionniste
-1 acuponcteur
-1 thérapeute en soins énergétiques
-1 médecin traitant ouvert d’esprit
-1 homéopathe
JE VAIS TOUT INITIER SOUS CONTROLE MEDICAL / PAS DE CONNERIES
Au plaisir de te lire
Vincent
@vincent garde au moins un régulateur d’humeur type abilify. Conseil d’un psychiatre. Le mien n’est pas pro médicament mais il ma dit kil le fallait même à petite dose c déjà ça. Vois pour réduire ton traitement uniquement. C’est déjà un bon compromis. 😊
Je pense qu’il ne faut pas se laisser influencer, elle est aussi anti médicament pour soigner le cancer ?
Puis c’est une maladie chronique donc les médicaments devront revenir un jour ou l’autre. Le problème pour les autres dans ces pathologies c’est pas les médicaments, c’est la maladie et ses effets.
Bonjour
Je suis les témoignages concernant l arrêt des traitements sur ce forum depuis 3 ans. Je suis sans traitement depuis 6 ans.
Je pense que pour que cela marche il faudrait arrêter dans les deux premières années ce qui est complètement contraire aux recommandations médicales, donc on ne peut pas le conseiller… . Les témoignages concernant l arrêt après plusieurs années de traitement décrivent des échecs.
Après sans traitement, cela veut dire sans thérapeute, sans aide, sans rqth, ald, avantage social, etc. On ne peut pas être sans traitement et aller demander du soutien ou des aides, on vous répondra de d abord prendre un traitement…
C est un choix que l on fait seul, que l on assume seul, soit on tient seul, soit on ne tient pas.
Ce sont des pathologies complexes, il n est pas impossible de s en sortir sans traitement dans certains cas particuliers, ce n est pas non plus le cancer…
Je te remercie pour ton retour qui respire le bon sens …
Mais je t’assure, à moyen terme et peu importe la durée; j’ai une volonté profonde concernant l’élagage des molécules puis ne plus en avoir dans le corps.
Tant pis si c’est 3;5;10 ans…
Je suis a un age ou je peux avoir des enfants et je m’interroge sur le facteur risque associé aux traitements par rapport à cette dynamique la.
E tout cas tu vas etre un peu surprise, je ne me résignerais pas a un traitement a vie.
Je sais que les exemples de personnes ayant fait ce chemin de transformation est très marginal mais d’autres pays sont plus ouverts que ça…
J’insiste je ferai tout par avis médical.
Au plaisir de te lire
Vincent