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[Épinglé] les éléments en faveur d un trouble bipolaire

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jeanpierre
(@jeanpierre-com)
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@noon 

bonjour il n'y a pas de honte à parler de soi moi je me suis inscrit le 5 et depuis plusieurs lectures je ne vois que des gens qui souffre ou se pense expert en la matière ! Je pense que la meilleurs thérapie est de parler je trouve qu'il manque dendroit reel pour dire tout ce qu'on a en nous. Moi aussi je j'arrêterai jamais de parler je dis quil me faudrait un psy de poches ! Mais je n'ai pas d'ami et de personnes qui me comprennes ! Alors mon ordinateur mental fait les questions et les réponses je dors peut. Et mes rêves ou mes cauchemars si je me le rappelait en détail même spilberg pourrait s'accrocher ! Enfin je te laisse et si tu veut parler saches que j'aurais le plaisir de te lire et de te répondre. jeanpierre


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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@jeanpierre-com 

Tout d'abord, salut à toi et bienvenue ici,

Je suis surpris que tu reprennes (je me permet le tu si ça te conviens et inversement) un de mes vieux posts sur ce sujet. Comme quoi, ce que l'on écrit reste et les paroles s'envolent.

Il n'y a absolument aucun "reproche", simplement de la surprise de ma part, pensant que mes dires étaient enterrés par les suivants.

Posté par: @jeanpierre-com

Moi aussi je j'arrêterai jamais de parler je dis quil me faudrait un psy de poches ! Mais je n'ai pas d'ami et de personnes qui me comprennes ! Alors mon ordinateur mental fait les questions et les réponses je dors peut.

Et tu as bien raison. Garder tout ça en soi est, pour moi, délétère. En groupe de parole, une femme a "avoué" avoir gardé le fait que sa sœur en était atteinte, pendant 20 ans. Aujourd'hui, elle nous en parle plutôt ouvertement, au sein de ce groupe, mieux, elle y revient à chaque session. Elle l'a accepté dorénavant, elle a réussi à faire tomber un mur, un de ceux dans sa tête.

La stigmatisation que nous imaginons est le meilleur outil de notre auto-censure.

 

En parlant de moi, justement, sujet facile car sous la main. Un marketeux y collerait même un sticker Nouveauté ! Car il y a du nouveau.

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Je suis allé aujourd'hui dans une assos gérant l'insertion professionnelle en milieu ordinaire. Première partie, administrative, avec pour rappel régulier la potentielle prise en charge ou non de mon cas. Le stress monte, la gorge sèche, mon flot s'accélère.

Deuxième phase, passage devant un psy. 10mn. Pour lui, c'est bon. Bon pour acceptation ou suffisant en information ? Il me dit bon, j'aurais la réponse au max jeudi. J'ai passé assez d'entretiens d'embauche pour ne plus rien croire dur comme fer. 10mn, j'ai l'impression d'avoir été "mauvais", comme faire une dissert' en 1h au lieu de 4.

Cerise sur le gâteau, je me mets à pleurer devant le psy, alors que la dernière fois c'était il y a 4 mois, devant mon chef. Pourtant, je pensais être stable, tout en sachant tout de même être dans un milieu protégé qu'est l'arrêt maladie. Je me sentais un peu fragile mais bon, t'es un mec non ?! Fragile, mais pas au point de me secouer la pulpe moi-même et de déborder comme une vulgaire bouteille de soda tombée au sol. Depuis la maladie, je sais bien que j'ai du mal à discuter longtemps avec quelqu'un, moi qui ai été commercial, parlant de tout et de rien. J'ai encore du chemin jusqu'à la stabilité érigée en Dieu par tous. J'en ai les larmes aux yeux rien qu'en l'écrivant. Fais chier...


   
Kenshindo reacted
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Mily
 Mily
(@mily)
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@noon les hommes aussi ont le droit de pleurer 😉 on est tous des humains avant tout. Il y a nous, notre personnalité, puis la maladie. Cette dernière n'est qu'une partie de nous et ne nous définit pas.

Merci pour ta sincérité, merci de partager tes émotions, cela me touche. Merci d'être qui tu es et pour tous les postes que tu partagent et qui m'aident à oser prendre la parole. Merci Noon 😊


   
Kenshindo and Gabi reacted
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 Anonyme
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Posté par: @noon

La stigmatisation que nous imaginons est le meilleur outil de notre auto-censure.

Ca me parle plus que plus. Doit je ou non parler, discuter, avec le risque de me sentir ridicule, ou m'exprimer? 


   
Kenshindo reacted
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Serleena
(@choupie)
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Posts: 261
 

@noon

Je suis également touchée par tes mots et rejoins les précédentes réponses.

On confond trop souvent faiblesse et vulnérabilité. Et on se fabrique quasiment tous une façade.

Je me reconnais bien dans le fait de se sentir protégé en arrêt de travail. On est forcément moins exposés.

Courage et prends soin de toi. 


   
Kenshindo reacted
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CleaDaria
(@cleadaria)
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@noon 

Ne te blâme pas. Cette idée sur les hommes qui ne doivent pas pleurer est tellement stupide.

Ta bienveillance sur ce forum nous avait déjà appris que tu étais quelqu'un de sensible ; et ces rendez-vous pour le travail et tout ce qui t'a amené dans ta situation actuelle n'est pas des plus faciles. Tu réagis comme tu réagis, l'important c'est d'avancer petit à petit, d'essayer.

Si ça peut te rassurer j'ai passé la journée d'hier à pleurer, et vendredi dernier j'ai fondu en larmes devant ma nouvelle généraliste, je voulais pourtant pas lui donner cette image de moi mais voilà c'est comme ça.

Prends soin de toi


   
Kenshindo and Mily reacted
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NooN
 NooN
(@noon)
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Posts: 895
 

@mily 

Merci à toi pour ta relativisation car oui, les hommes ont le droit de pleurer. Par contre, on n'est pas habitué à les voir le faire. Ce qui "m'attriste" dans ce qui m'est arrivé, c'est que je n'ai plus la résilience d'avant. Comment puis-je mettre sous cape certaines émotions dans un monde professionnel de plus en plus con ? C'est là que réside mon souci. Je n'arrive plus à sentir jusqu'où je peux aller quand je parle à quelqu'un, entre le risque de trop me livrer et celui de trop absorber. Je me sens nu.

Posté par: @mily

qui m'aident à oser prendre la parole.

Je ne peux pas espérer meilleur compliment. Sincèrement...

Il ne faut pas garder ça pour soi. La difficulté est de trouver la bonne oreille. Continue d'écrire !

 

@lilith39

Posté par: @lilith39

Ca me parle plus que plus. Doit je ou non parler, discuter, avec le risque de me sentir ridicule, ou m'exprimer? 

Quand je dis

Posté par: @noon

La stigmatisation que nous imaginons

C'est la limite que nous construisons en nous-même. Nous ne pouvons pas savoir ce que pensent les autres, alors nous leur prêtons ce que nous imaginons, en forçant le trait. Après, il est vrai que certaines personnes ont des œillères vissées à gauche et à droite. La peur les fait parler, sous couvert de supériorité feinte.

Pour le ridicule, ceux qui ne parlent pas n'en prennent pas de risque. No pain, no gain.

 

@choupie

Ce n'est pas le but en soi, ravi que ça semble faire écho en toi. Comme quoi sommes tous uniques, mais pas si différents que ça...

 

NooN


   
Kenshindo reacted
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NooN
 NooN
(@noon)
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@vdaria 

"je voulais pourtant pas lui donner cette image de moi mais voilà c'est comme ça."

Tu as tout à fait raison, on ne vit qu'une fois et tant pis pour les autres. Je me demande surtout jusqu'où cette sensibilité se verra. Pas que j'en ai honte, mais tant que le monde est monde, il faudra bien continuer à jouer la comédie humaine.

Comme le dit @choupie :

Posté par: @choupie

On confond trop souvent faiblesse et vulnérabilité. Et on se fabrique quasiment tous une façade.

Je ne dirais pas quasiment, mais tous.


   
Kenshindo reacted
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NooN
 NooN
(@noon)
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Merci encore pour vos interventions, ça fait vraiment plaisir 😍 

Prenez soin de vous !


   
Kenshindo and Serleena reacted
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CleaDaria
(@cleadaria)
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Je me demande surtout jusqu'où cette sensibilité se verra

À mon nouveau taf j'ai choisi de jouer semi-cartes sur table : j'ai d'abord fait mes preuves et là je ne parlais pas de ma personnalité (et à l'époque j'étais déprimée et angoissée, c'était chaud). Mais après petit à petit j'ai fait comprendre que j'étais quelqu'un de très sensible et d'angoissée. Par exemple par  le covid. Et maintenant voilà, c'est comme ça, ça ne fait bondir personne lorsque je prononce le mot angoisse. Et la sensibilité, ça donne des qualités dans certains domaines. Le côté positif de l'angoissée c'est que je suis très minutieuse et organisée. Et je sais comment parler aux gens parce que j'ai vécu des trucs un peu particuliers et parce que j'ai fait 15 ans d'analyse alors j'ai appris à analyser l'âme humaine...
Tu as certainement appris aussi beaucoup de choses avec ce que tu as traversé.


   
Kenshindo and NooN reacted
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NooN
 NooN
(@noon)
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@vdaria 

Salut !

Posté par: @vdaria

Le côté positif de l'angoissée c'est que je suis très minutieuse et organisée.

Je suis aussi un angoissé. Après, très ou pas trop, je n'en  sais rien. Depuis la maladie, j'essaie d'apprendre à ne plus jouer aux échecs, c'est à dire à anticiper sans arrêt. J'essaie de laisser couler la vie et à éliminer ce que je ne maitrise pas de mes pensées. Il faut que je laisse tomber la pluie , car je n'arriverai évidemment jamais à rattraper toutes les gouttes d'eau. Mais il ne faut simplement que j'y crois, il faut que je le fasse. Modifier mon logiciel, mon ADN comme les politiciens le disent.

 


   
Kenshindo reacted
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CleaDaria
(@cleadaria)
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@noon 

salut Noon,

C'est ce que j'essaie de faire aussi en ce moment : arrêter toutes ces pensées sur des possibles scénarios catastrophe ; ça me bouffe une énergie de malade, tout comme le fait d'inventer des stratégies d'évitement pour essayer d'atteindre le 0 risque qu'un problème survienne... 

Et les Tocs, tout ce bazar qui m'encombre ; tout à l'heure je me suis dit que je pourrais faire une sorte de pari : je laisse la vie s'écouler sans me soucier de ci ou de ça, et je vois si un problème survient, au lieu de toujours être dans le souci et l'anticipation.

Ma question alors : en suis-je capable ?


   
Kenshindo reacted
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Melo
 Melo
(@malette)
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@vdaria 

ça ressemble bcp à la philosophie du moment présent ce que tu fais. C’est bien!


   
Kenshindo reacted
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Profil supprimé
(@profil-supprime)
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Salut les amis,

 

Pour répondre au thread, moi les éléments en faveur de ma bipolarité sont :

- Un virage maniaque de ouf sous 40 mg de deroxat en 2010 (deux semaines d'insomnie, énergie à fond, hospi, idées de grandeur, je suis batman et vais sauver tout le monde etc)

- Un oncle dont on ne sait pas très bien ce dont il souffre (je tape mot pour mot les dires de ma grand mère, il est sous traitement depuis 90) , le " on ne sait pas très bien ce qu'il a" , m'a rapidement convaincu vu les comorbidités.

- Un état mixte à coloration anxieuse et douloureuse chronique même sans traitement, c'est à dire une sévère dépression sur laquelle se calque un foisonnement de pensées et une agitation psychomotrice, lissé dans le temps, sans intervalles libres et pas de définition claire de début et de fin d'épisode

- Une intolérance aux antidépresseurs même à faible dose

- Une grand mère avec un historique de plusieurs EDC

- Une mère avec une Hashimoto

- Un grand père ayant développé un parkinson en fin de vie


   
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NooN
 NooN
(@noon)
Membre Moderator
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Posts: 895
 

Salut @vdaria 

Posté par: @vdaria

arrêter toutes ces pensées sur des possibles scénarios catastrophe

Il n'y a aucune morale ou je-sais-que dans ce que tu vas lire ci-dessous, je parle comme ça vient.

Pose toi la question de l'orientation de tes pensées uniquement vers des scénarios catastrophes. C'est ce qu'un collègue qui me connait plutôt bien me reprochait. En réalité, si on parle statistiques, il n'y aucune possibilité que tout ce que l'on redoute arrive. J'avais même entendu il y a moult années, selon une étude (bon, une seule), que soi-disant 13% de ce que l'on redoutait le plus dans la vie arrivait vraiment.

Je ne dis pas pour autant qu'il faut pencher sur le versant bisounours rose, par excès inverse. Il y a un juste milieu et c'est la que se pêche notre modèle de pensée, pour toi comme pour moi.

J'avais un rdv avec un angiologue hier et je l'ai zappé, alors que j'y avais repensé en début de semaine. Je rappelle, il l'avait zappé aussi. Je me suis rendu compte il y a longtemps que ma psy a un mal de chien à imprimer certaines choses, dont le nom de mon médecin par exemple. C'est con mais ça doit faire juste 50 fois ou plus que je lui répète. Perso, je l'aurais noté, elle doit se dire que cette info n'est pas essentielle et que je suis là pour lui remémorer la chose à chaque fois. Je me serais déjà coupé une phalange si j'avais du le demander autant de fois qu'elle. Mais dans le fond, est-ce important ? Où dois-je placer le curseur de ce qui l'est ou pas ? Plus précisément, qu'est ce qui est vraiment important ?

 

Posté par: @vdaria

tout comme le fait d'inventer des stratégies d'évitement pour essayer d'atteindre le 0 risque qu'un problème survienne... 

En effet, c'est une énergie folle que te coûte ce genre de process. Qui dit évitement dit analyse de la situation initiale, puis tu la passes dans le filtre de ta vision "noire", dans ton entonnoir, quitte à élaguer certaines parties de la réalité. Quand j'avais de grosses migraines récurrentes, il y a plus de 10 ans, je m'enfermais dans ce genre de situation. Malgré cet allègement des risques, tu en trouveras d'autres qui feront que tu t'enfermeras encore plus. Et tu commences à entrer dans une spirale qui ne peut te guider que vers son centre.

 

Posté par: @vdaria

Et les Tocs, tout ce bazar qui m'encombre ; tout à l'heure je me suis dit que je pourrais faire une sorte de pari : je laisse la vie s'écouler sans me soucier de ci ou de ça, et je vois si un problème survient, au lieu de toujours être dans le souci et l'anticipation.

Je  n'ai qu'un petit TOC ridicule. Je vérifie toujours la fermeture de ma Dacia pourrie. Ce TOC, je me le suis construit. J'étais commercial, et des portes de voiture, j'en ai fermé des milliers. Pour autant, il a suffit d'une ou deux fois où j'avais oublié de le faire sur ma caisse perso, en ville. Depuis, je peux dire à ma mie de m'attendre à tel endroit, le temps que je fasse l'aller retour. J'ai un besoin irrépressible de vérifier quand un doute m'assaille, même si on me dit que je l'ai fait. J'ai usé la commande et les servomoteurs à force de vérifier la fermeture.

Il m'est arrivé d'avoir ce sentiment à plusieurs Km de distance. Là arrive le choix de la vérif° ou du lâcher-prise. J'ai réussi à plus souvent lâcher-prise car justement, ma caisse ne vaut rien. On revient sur ce fameux curseur. Au final, ce n'est que partie remise, la relativisation aidant. Beaucoup de choses sont question de conditionnement propre.

 

Posté par: @malette

ça ressemble bcp à la philosophie du moment présent ce que tu fais. C’est bien!

Carpe Diem comme dirait feu Robin Williams. On se projette trop dans l'avenir, alors que tout peut s'arrêter de suite sous un bus. Il n'y a pas que les bipo qui ont cette tendance. Il faut préparer sa semaine de travail le week-end car tu n'auras pas le temps pendant la semaine. Optimisation et efficacité sont les mamelles de la société d'aujourd'hui.

 

Posté par: @vdaria

Ma question alors : en suis-je capable ?

Dis-toi oui. Si déjà tu te poses cette question, tu commences à douter de toi. Si tu réponds par la négative, c'est mort. Comme le disent les pilotes de rallye, quand la voiture dérape, il faut regarder vers une issue favorable. Si tu regardes l'arbre, c'est lui que tu te taperas.

Je ne pense pas "guérir" genre on/off à de ce genre de truc, c'est un peu comme les traitements, on stabilise. C'est pour cela que je cherche à me connaitre à fond, pour regarder la route plutôt que l'arbre...


   
CleaDaria reacted
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NooN
 NooN
(@noon)
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Oh merde, je suis complétement hors topic !

Zéro à la dissert', hors sujet !


   
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Mily
 Mily
(@mily)
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@noon 😂


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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@mily 

J'avais une prof qui me faisais penser à Sheila.

[img/]

Des fois, faut pas chercher à comprendre...

Elle mettait des GROS "Oh !" avec le rouge spécial prof, interdit aux élèves (que du bleu kwâ). Puis "Hors sujet".

Keskelle écrivait bien quand même.

J'suis marqué faut croire.

Cool si ça t'a fait rigoler !

 


   
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(@profil-supprime)
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Posté par: @adil2250

Salut les amis,

 

Pour répondre au thread, moi les éléments en faveur de ma bipolarité sont :

- Un virage maniaque de ouf sous 40 mg de deroxat en 2010 (deux semaines d'insomnie, énergie à fond, hospi, idées de grandeur, je suis batman et vais sauver tout le monde etc)

- Un oncle dont on ne sait pas très bien ce dont il souffre (je tape mot pour mot les dires de ma grand mère, il est sous traitement depuis 90) , le " on ne sait pas très bien ce qu'il a" , m'a rapidement convaincu vu les comorbidités.

- Un état mixte à coloration anxieuse et douloureuse chronique même sans traitement, c'est à dire une sévère dépression sur laquelle se calque un foisonnement de pensées et une agitation psychomotrice, lissé dans le temps, sans intervalles libres et pas de définition claire de début et de fin d'épisode

- Une intolérance aux antidépresseurs même à faible dose

- Une grand mère avec un historique de plusieurs EDC

- Une mère avec une Hashimoto

- Un grand père ayant développé un parkinson en fin de vie

Plutôt très bipo tout ca non ?


   
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MmeKingKong
(@mmekingkong)
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Posts: 121
 

@adil2250 C ouf tout ça... je me reconnais un peu ds la description de ta bipolarité... toi Batman moi King Kong... dou le pseudonyme. Et kan on redescend de son piédestal c pas à moitié... G parfois très envie dy retourner... de re déménager et revenir à cet état mais on s'accroche,  et sans anti depresseur c showtime. Mais heureusement il ya "findus"(merci la bipo?), ce forum je  voulais dire.


   
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Mily
 Mily
(@mily)
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Posts: 383
 

@noon oui ça fait du bien tout cet humour et cette légèreté.

😂 J'adore l'histoire de ta prof ! Il y en a qui nous marquent en effet, ça me remémore plein de souvenirs. Merci


   
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