Marre de cette mala...
 
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Marre de cette maladie, découragée...

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LaurieM
(@lauriem)
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Inscription: Il y a 8 ans
Posts: 8
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Bonjour,

Je suis heureuse de trouver ce forum,je m'appelle Laurie, j'ai 25 ans et je vis actuellement près de nantes.

Depuis que mon psy m'a diagnostiquée bipolaire, je suis perdue.

POur faire court, étant petite j'ai subit des  violence sexuelles pendant plusieurs années par mon beau-père et je n'arrive pas à oublier, j'en ai peur aujourd'hui...

J'étais depuis le mois de juillet en dépression et là depuis debut octobre je suis en phase maniaque. J'en ai marre,j'ai l'impression que mon psychiatre n'arrive pas à bien me soigner, je pense changer de médecin depuis pas mal de temp mais là je vais vraiment le faire je pense.

J'ai la ferme impression d'être isolée, je me sent seule dans mon combat, je ne sais pas à qui en parler, me confier. Desfois je me compare à un ovni!

Courage j'en ai presque plus...

 

Les nuits sont extremement longue desfois... Mon traitement actuel est le lamotrigine + xeroquel. Je prend aussi de la melatonine pour dormir .Vous pensez que c'est suffisant??

 


   
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Anniemenonville
(@anniemenonville)
New Member
Inscription: Il y a 8 ans
Posts: 2
 

Bonjour Laurie,

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Je ne suis pas médecin mais n'hésite pas à changer de psychiatre. Il faut trouver en effet le bon traitement et il est vrai que ce n'est pas facile.

Je suis bipolaire depuis l'age de mes 30 ans, jai connu l'enfer dans la maladie mais aujourd'hui à 49 ans, je gère...

Donc ne te décourage pas. tu vas lire et apprendre sur la maladie et apprendre sur ton corps aussi en faisant parallèlement une thérapie sur ton vécu qui t'a pourri et petit à petit tu arriveras à gérer. j'en suis convaincue.

Bats toi ! la maladie ne doit pas vaincre mais je comprends O combien car c'est très difficile.

Bon courage


   
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MarieJ
(@mariej)
New Member
Inscription: Il y a 8 ans
Posts: 2
 

C'est vrai qu'il fait du bien ce forum ... Ça permet de se sentir moins seule et moins bizarre du coup. 

Ne te décourage pas Laurie !! Ce n'est pas évident de trouver le bon thérapeute et le bon traitement, il peut y avoir de longues années d'errance thérapeutique avant d'enfin trouver ce dont on a besoin, cela fait partie malheureusement de cette foutue maladie. 

N'hésite pas à envisager des changements, des accompagnements complémentaires, vu ton vécu tu en auras besoin (je peux comprendre pour avoir un vécu similaire) mais il faut te battre pour te reconstruire... Oublier non il ne faut pas se leurrer mais apprendre à vivre avec et à en faire une force un jour, il faut renaître. Ce n'est pas de ta faute, tu n'es pas coupable ... tu vas t'en sortir accroche toi, tu n'es pas seule ! 

MarieJ


   
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Apocalypse
(@dav)
New Member
Inscription: Il y a 8 ans
Posts: 1
 

Moi,je vis aujourd'hui autrement.j'ai 43 ans et je pense que je vis avec cette maladie depuis mon adolescence.Suite à une tentative de suicide à l'age de 16 ans.A 19 ans j'ai connu la prison.En 1999,un accident grave de voiture ou j'ai perdu 2 enfants de 9 mois.j'ai fait une depression de 8 ans,connu toutes les drogues et alcool.En 2007,j'ai changer ma vie.Boxe et 12 heures de sport/semaine,pompier volontaire et y'a 2 ans ma grande fille est atteinte du symdrome du borderline suite a une agression sexuel à l'age de 9 ans et là pour moi,la catastrophe.Impossible de gerer mes émotions et on me découvre pour l'un une bipolarité pour l'autre une état nerveux hors normes.Je suis sous depakote (2000mgrs/jrs) depuis 4 mois et n'ai plus norcette et anxiolitique.Je suis plus serein,moi nerveux mais je me sens pas bien.Grossis et me sens mal dans ma peau.J'ai perdu ma vie à 100hrs et je pense arreter ce traitement.Mais je ne sais pas quoi penser...si je suis bipolaire comme mon psy me la dis,j'ai construit ma vie autour de cette maladie et la gerait tres bien avec des haut et des bas avant ce traitement.Je n'ai pas de vrai diagnostique.Je suis paumé.


   
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Anniemenonville
(@anniemenonville)
New Member
Inscription: Il y a 8 ans
Posts: 2
 

j'ai subi moi même un violence sexuelle ! mais grâce à un thérapie que je suis depuis 19 ans j'arrive à vivre avec mes maux.... on n'a pas d'autres choix...

Pour celles et ceux qui vont encore très mal, je les invite à consulter plusieurs psychiatres jusqu'à trouver le bon et essayer plusieurs traitements car c'est difficile de trouver le bon aussi...

Ne vous découragez pas, on apprenant sur soi, on peut arriver à maîtriser la maladie. Personnellement j'écoute mon corps, je me connais par cœur et j'y arrive plus ou moins, alors pourquoi pas vous ?

Je suis pleine d'espoir et je positive tout de la vie . n'hésitez pas à lire l'article qui a été fait sur moi car j'en fais des spectacles aujourd'hui.

Mes premiers conseils sont de dire : acceptez votre pathologie car ce n'est pas de NOTRE FAUTE, c'est comme ça, c'est la faute à la vie....

Bonne journée à tous


   
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Leravi
(@leravi)
New Member
Inscription: Il y a 8 ans
Posts: 1
 

Bonjour.

Comme certains te l'ont dit, il faut malheureusement beaucoup de temps généralement avant d'atteindre un traitement adapté.

Si ton psychiatre ne veut pas changer ton traitement au bout de temps qu'il faut lui laisser agir, alors oui, il serait peut-être bon d'en changer. Mais saches qu'un traitement puisse mettre plusieurs semaines à agir. Je t'envoie plein de courage venu d'ailleurs et te souhaite un bon Dimanche.


   
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nath
 nath
(@nath)
New Member
Inscription: Il y a 8 ans
Posts: 1
 

je suis bipolaire diagnostiquée depuis 2008.

j ai un traitement qui me convient bien mais malheureusement ça ne fait pas tout...

mais j ai appris à gérer la maladie et je trouve que je ne m en sort pas trop mal?

il y a tjrs des jours avec et des jours sans.

courage a toi..tu vas y arrivé 


   
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Lefilou75008
(@lefilou75008)
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Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 4
 

Moi j'ai jamais changer de psychiatre en 4 ans.

et je ne sait pas comment je réagirai si je devais être dansla même situation que toi.

courage


   
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Caro44
(@caro44)
New Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2
 

Hello Laurie!

Moi aussi je vis prés de Nantes j'ai 35 ans sous traitement et diagnostiquée depuis qq mois. Arrives tu à travailler? Moi je joue le jeu sans avoir envie mais c'est très dur d'assumer cette maladie sans faire peur ou prise pour une folle je crois que tout dépend de l'entourage de chacun..Moi j'ai perdu mon père à 8 ans dans un accident puis 2 ans après ma grand-mère que j'adorais et idem 1 an après mon grand père...bref opérée 4 fois du sein et très peu entourée par ma famille...je pense peut-être aller à une réunion dans une asso avec gpe de parole besoin de lâcher ce que je pense et rencontrer des gens comme moi si ça te dit 😉

 

 


   
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LaurieM
(@lauriem)
Active Member
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Posts: 8
Début du sujet  

Re 

merci pour vos encouragement. Je refait surface petit à petit.je n'ai toujours pas changer de psy mais je l'ai eu au téléphone.nous avons discuter de ce que je ne trouvais pas normal et il m'a cônseiller sur ma façon de voir la vie et adopter une vie un peu plus calme afin d'éviter toute reprise de crise intense,des fois ça fait du bien de parler. Je pense qu'on s'isole trop,trop facilement...

Il faut donc que j'arrive à en faire une force de cette maladie bipolaire si je comprend bien. Je pense aussi assister à des groupe de parole auprès d'association,faut que je réfléchisse.

Merci encore pour vos conseils

amicalement,


   
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Violette
(@violette)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 5
 

Bonjour, 

J'ai été diagnostiquée bipolaire il y a bientôt 3 ans, après une longue "dépression " et une rechute en 2012. Après avoir rencontré plusieurs psychiatres, connu 2 hospitalisations à ma demande (j'étais au bout du rouleau et en train de plonger), j'ai rencontré un nouveau psychiatre qui m'a diagnostiquée bipolaire. J'ai énormément de mal à accepter cette pathologie, qui fait souffrir mon entourage autant que moi même. Je suis sous lamictal et prends du lexomil. J'ai tant besoin d'échanger et de rencontrer quelqu'un de ma région  (je suis vendéenne, saint Gilles Croix de Vie). Malgré le soutien de mon psy que je vois régulièrement, je me sens très seule et désespérée face cette maladie. Je la ressens comme un combat qu'il va me falloir livrer à vie. Je l'aimais pourtant tellement cette vie... S'il vous plaît, aidez-moi à accepter et ainsi à vivre plus sereinement. MERCI !


   
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Violette
(@violette)
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Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 5
 

Bonjour  Nath je viens de lire ton post. Qu'entends-tu lorsque tu dis que tu ne vis pas trop mal avec ta bipolarité  ? comment gères tu les moments difficiles ? Pour le moment je n'arrive pas à "tromper l'ennemi " (!) qui a décidé que le terrain était favorable à un bon et long emplacement chez moi ! Quel est ton traitement, sachant bien sûr que ce qui convient à l'une ne conviendra pas forcément à l'autre. Je suis sous lamictal  (100mg matin et soir) et je prends également à la demande du lexomil  (2 à 4 quarts par jour). Je suis vendéenne mais j'ai tellement perdu confiance en moi que je n'ose même plus m'aventurer jusqu'à Nantes. Dommage, en période de soldes ! Oui, j'essaye de garder un peu de cet humour qui fait ma "légende " lorsque je sors la tête de l'eau  (de moins en moins souvent ces temps-ci. ..). Merci d'avoir pris le temps de me lire et de me venir en aide. Amitiés. Violette


   
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nadege
(@nadege)
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Posts: 3
 

salut, je ne suis pas de ta région mais je sais qu accepter la maladie est difficile moi j ai mis du temps presque 4 ans avant d en parler non pas a mes proches mais professionnellement je prends le risque de me confier au recruteur sur ma maladie et ca me fait avancer cela me permet de mieux apprivoiser cette maladie et au finale elle fait partie integrante de moi ... Sans faire peur, j explique et ca passe enfin pour l instant j ai pas de travail mais je garde espoire !!! courage  a toi


   
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Stephane
(@bistef)
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Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 14
 

Bah c'est sûr que si vous dites au recruteur que vous êtes bipo, en un tour de forums il se sera vite forgé un jugement.
Si vous pensez être apte, inutile de vous en excuser en vous sabordant dés le départ. Faire vos preuves suffira à décider votre patron de vous garder ou non.
A moins que ce soit un moyen de vous épargner la rudesse du marché du travail que de vous faire plaindre par vos interlocuteurs. La seule chose qui peut éventuellement les intéresser est la qualité de travailleur handicapé mais là encore ils n'ont pas à en connaitre les raisons, à manier avec prudence donc.
Vivons cachés ou alors le moindre de nos faits et gestes sera mis sur le compte de la maladie et nous serons muselés à jamais.


   
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Violette
(@violette)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 5
 

Bon, c'est vrai que c'est un peu risqué de faire état de sa bipolarité dans le monde "impitoyable" du travail  ! Il vaut en effet mieux faire  ses preuves. On évite sans doute ainsi la compassion mais le plus souvent la peur liée aux pathologies psy. Pas contagieux pourtant !

Pour autant, Stephane, je n'ai pas envie de vivre cachée parce que je suis bipolaire. J'ai déjà bien assez de culpabilité face à ce fléau qui me mine. Mais je porte cette culpabilité vis à vis de mes proches, surtout mes enfants, qui subissent mon mal être  (difficile de toujours cacher ces angoisses et cet anéantissement qui nous gagnent régulièrement). 

Alors oui, j'en parle. Je ne le clame pas, ça fait partie de moi, comme si j'avais une autre maladie, plus reconnue certes,  mais c'est, du moins je le pense, en la cachant qu'elle restera incompréhensible. Je ne suis pas "folle", et qu'on me juge plutôt excentrique me convient davantage ! Même si cette excentricité est tellement douloureuse à vivre au quotidien, entre l'angoisse et les larmes. Alors, lorsqu'on m'en parle je l'évoque comme une particularité, qui fera toujours partie de moi. 

Il faudrait des émissions de vulgarisation expliquant la bipolarité, afin qu'elle fasse moins peur, mais pas du bla bla de pseudo psy ! on en est pas encore là.

En attendant, il faut souvent serrer les dents en se disant que les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! Petite consolation. ..

Amicalement. Violette 


   
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nadege
(@nadege)
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Posts: 3
 

Violette, Stephane, bonjour !!! Merci de réagir a mon poste !! Alors je cherche réellment du travail et sans me faire plaindre ... Je souhaite juste faire part d une réalité de ma personne sans pour autant remettre en cause mes compétences professionnelles il est vrai que c est assez difficile a faire mais j ai de bonnes pistes pour retrouver une stabilité professionnelle et me former afin de trouver un poste adapté a mon profil .... J ai également fait une demande RQTH mais c est assez long a obtenir ici .... Je suis comme toi Violette je ne souhaite pas vivre cachée ! Je reste optimiste dans mes démarches et je vous tiendrais informer de l 'évolution (enfin si vous le souhaitez !!!)

bye


   
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Violette
(@violette)
Active Member
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Posts: 5
 

Bien sûr Nadège, on est je pense sur ce forum pour se soutenir et s'entraider, et sans jugement de valeur j'espère. Garde ton optimisme, c'est une des clés pour apaiser notre mal être, et serre les dents dans les moments les plus difficiles. Dis toi qu'ils passeront. Il nous faut souvent vivre au jour le jour, mais c'est comme ça. Alors surtout profite au maximum des bons moments quand ils sont là  (mais sans excès hein, parce que ça ne nous convient pas !). Goûte simplement aux petits bonheurs,tranquillement, en respirant et en les engrangeant pour mieux affronter la tempête  ! Et bien sûr, n'oublié pas de me donner des nouvelles concernant tes démarches.  Courage à toi. Violette ☘


   
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Stephane
(@bistef)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 14
 

Sans vouloir me contredire, ma famille et mes amis savent car je le leur est dit. C'est pourquoi je n'ai plus de famille ni d'amis.

Je m'en suis également ouvert à mon supérieur hiérarchique car je trouvais loyal qu'il comprenne pourquoi je lui faisais tant de difficultés. En même temps, je lui demandai de garder le secret... J'ai toujours mon emploi mais il ne me parle plus, ni mes collègues non plus, peu importe je ne suis toujours pas à la rue à ce jour.

Mes voisins ne savent pas mais ils ne me parlent pas non plus à cause des problèmes que je ne manque pas de poser, ils m'ont d'ailleurs dit que j'étais fou ce que je n'ai pas démenti, ça me fournit une couverture.

Je l'ai annoncé à ma compagne, avant de débuter toute relation sérieuse, pour qu'elle puisse savoir dans quoi elle s'engageait. Nous sommes toujours ensembles, pas heureux mais pas seuls.

Je le sens bien, les gens que je côtoie dans mes clubs de sport me trouvent bizarre, personne ne vient me taper sur l'épaule : "C'est normal les gars, je suis bipolaire !". Pas trop envie de leur dévoiler mon intimité non plus.

Au fil des années, en accumulant ces expériences humaines négatives, je me suis forgé une carapace sur laquelle le regard des autres rebondit pour se fracasser sur mon dédain à peine voilé d'amertume. Mieux vaut être fort, méchant et détesté que faible et broyé.

Hum, ne serais-je pas un peu bipolaire moi ?


   
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Calou Jah
(@caloucal)
Eminent Member
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Posts: 33
 

Bonjour à tous, alors moi aussi j'ai eu des événements passé traumatisants, toujours mis a l'écart dès mon plus jeune age, agression sexuelle à l'age de 11 ans, suivis des années collèges... ou j'étais le souffre douleur. C'était invivable, je me sentais un moins que rien mais je n'en ai parler a personne a cette époque, c'est comme ca qu'avec le temps je me suis forgé ma carapace, maintenant qui est difficile de percer. Les signes de la bipo ( couplés au trouble borderline ) sont apparus vers mes 16 ans. J'ai commencer a consommer fortement du cannabis et de l'alcool a partir de 14 ans. J'ai rejoins le monde du travail a ce moment la, donc contrat d'apprentissage ( en mécanique ), mon patron me trouver lunatique... Mais pour moi j'était comment dire, "normal" on va dire, car je me suis former en "homme" avec ce "handicap". C'est vrai que les bipo sont brillants, enfin je pense, vu que j'ai eu mon CAP sans écrire un seul cours en 2 ans et en étant défoncé tout les jours du matin au soir, même au moment des examens. Après j'ai décrocher en 2007 un CDI, que j'ai garder jusqu’à mon licenciement en 2014. C'est vrai que je trouver mon comportement bizarre, j'était souvent au plus bas, puis y a eu une phase maniaque qui a duré 8 mois en 2010 ( Mais je ne me douter pas de ce que c'était ! Je ne connaissais même pas cette maladie ! ) c'est ma fiancée ( que j'ai connu en 2008 ) qui me disait mais comment tu fait ? Je travailler 40 - 45 h au boulot, j'étais hyper rentable, on sortais voir nos amis tout les soirs et biensur j'était vraiment défoncer a chaque retour a la maison ( heureusement c'était mon amie qui conduisait et elle ne buvais ou fumais pas ) je dormais 2 - 3h et hop on réattaquer le boulot. puis arrive l'été 2010, ou je me suis effondrer littéralement. J'ai été aretter pour la première fois 3 semaine, c'était un choc, j'étais devenu une larve, comme quand j'étais ado, je rester sur le canapé, a boire, a fumer, ruminer, écouter des musiques triste, a me scarifier... Ma fiancée ne l'a pas supporter, on c'est séparer a la fin de l'année. La j'ai fait ma premiere TS sur mon lieu de travail, j'en pouvais plus, j'ai fais un gros burn out. C'était le 21 janvier 2011. Cette date marquera a jamais mon esprit, j'avais depuis mes 14 ans des idées suicidaires mais jamais de passage a l'acte, apart les scarifications, et mon évasion par l'alcool et le cannabis. Du coup hospitalisation de 3 mois, ou l'ont ma expliquer que j'était bipolaire de type 2 a tendance Borderline. Le psychiatre de la clinique était pas top mais il ma fait un "topo". Je suis donc sorti, toujours en arret maladie je ne me sentais pas de reprendre le boulot, la pression qu'on me mettais était ingérable, je faisais parfois 3 voitures en même temps, + les devis/factures ect car on était en sous effectif, ce qui explique mon burn out que j'ai eu. Mon traitement a ma sortie était léger, dépamide, seresta, tercian deroxat. Je me suis alors renseigner beaucoup sur le net, j'ai était dans des groupes qui avait la même pathologie que moi sur FB et ca ma procurer une enorme connaissance de "moi même" et des pathologies en elles même. Mais pendant 3 ans c'était l'enfer, le traitement faisait pas effet... Mon psy ne voulait pas changer sauf si je retourner a la clinique, mais je ne voulais plus être enfermer.. Jusqu'a mes TS suivantes ou l'a je n'ai pas eu le choix. Malgré ca toujours le même traitement, jusqu'en septembre 2012. Je m'était mis en couple avec une amie qui elle était Borderline, ca a tenu 2 mois et en septembre j'ai décider de tout aretter avec elle. Puis étant très dépendant affectivement, je me suis effondrer... jusqu’à refaire une autre TS, mais qui ma conduit 6 jours dans le coma cette fois si. J'ai été hospitaliser mais en libre car de mon plein grès. Je suis rester une semaine, puis j'ai signé une décharge et je suis sorti. Sauf que ce n'était pas suffisant.... 6 jours après je refaisait une TS, la même, pareil, 6 jours de coma... Et la hospitaliser en HDT par ma soeur ( car mes parents avait déménager a 600 km ) j'y suis rester 3 mois. Je suis sorti de la avec un nouveau traitement : zyprexa 20 mg, toujours mes 3 seresta 50 et mes 3 tercian 25. J'ai changer a ce moment la de psy, mais je suis tomber sur une "pas compétente". Pourtant je continuer a aller la voir, mais juste pour l'ordonnance, j'avais des infirmiers a domiciles matin et soir car plus le droit d'avoir aucuns médocs chez moi. Donc pendant un an j'ai vu cette psy, qui me faisait mes arret de travail, mais ne voulais pas changer mon traitement malgré que ca ne faisait casiment rien ( a part me faire grossir ). La seule chose de bien qu'elle a fait, c'est ma demande d'invalidité catégorie 2. Donc toujours en étant dans le fond, a boire, fumer, me scarifier... Je savais que j'allais être licencier vu que j'ai était déclarer inapte a mon poste de mécanicien en octobre 2013. J'ai donc tenter le tout pour le tout, déménager rejoindre mes parents, a 600 km de la ( j'ai de la chance d'avoir des parents en or, qui se sont renseigner, mon accepter tel que j'étais ). Repartir a zero, de toute facon, plus d'amis ( ils m'ont tous lachés ) ma famille que j'avais sur place m'avait tourner le dos ... Alors j'ai tenter. Sur l'année 2014 j'ai fait beaucoup de progré, aretter le cannabis ( conso 10 par jour depuis mes 14 ans ) passé mon permis en 2 mois et demi ( alors que j'étais inscrit depuis mes 18 ans, pfff quel temps perdu ! ) puis je suis tomber sur un psychiatre en OR. une perle ! Si je suis encore la c'est grâce a lui, j'avais confiance, on dialogué super bien, il était a l'écoute. J'ai juste refait une TS en mars 2015, après mon premier jour de "travail" ( a temps partiel, dans un tout autre domaine ). J'ai eu une phase d'hypo pendant une semaine avant de commencer, et la la première journée ma fait l'effet du yoyo extreme, descente fulgurante. J'avais alors accès a mes médocs car mes parents me faisait confiance. Et voila dernière TS en date... 10 jours de coma... puis séjour de 15 jours en HP. Je n'est vraiment pas accrocher avec le psy de l'HP donc j'ai préférer sortir et continuer le boulot avec mon psy a moi. En 2 ans on a du tester une 15 ene de combinaison, j'ai du tout tester, zyprexa abilify, depakote, lamictal, lithium, risperdal, et je dois en oublier... je crois qu'il manquais que le Tegretol... biensur les anxio... seresta, valium, lysanxia... biensur le tercian.... qu'on ma même prescrit 3 fois par jour ( 25 mg ) + 30 gouttes le soir pendant 2 mois ( janvier fevrier 2016 ou j'était en arret maladie suite a un pétage de plomb, j'ai réveler a mon psy et mes parents mon agression et mes harcellement a l'école, ca ma fait du bien sur le moment mais après tout est remonter en moment en force... donc il fallait me canaliser. ) les AD.... seroplex, prozac, deroxat, surmontil... Mais biensur qui me donnais des phases hypomaniaques... Somnifères aussi car insomnie chroniques, stylnox et zolpidem noctamide... Bref aujourd'hui on a trouver un traitement qui me correspond et n'est pas trop lourd ( Xeroquel 400mg ( vraiment un miracle ce médicament !! ) prozac 20 mg ( qui me donne pas d'hypomanie grace au xeroquel qui tempère tout ca d'après mon psy ) seresta 50 midi et soir, et noctamide 2mg au coucher ) ce qui est léger comparait a une époque ou j'était charger comme une mule... ( 3 thymo en même temps + le reste .. ) Bien sur a tout ca s'ajoute les 15 baclofene par jour. Aujourd'hui, avec le travail accomplis avec mon psy, le soutiens de mes parents, de mes contacts FB, des divers groupes et échange que j'ai eu sur FB, j'accepte 100% mon handicap, j'en parle ouvertement, et le faite que je connaisse très bien mes 2 pathologies fait que je peux les décrire d'une façon ou les gens ne me considère pas fou, mais comme malade. C'est plus dur car c'est psychique, ça se voit pas. Mais les gens comprennent que se soit dans mon nouveau boulot et le relationnel que je me fais petit a petit. J'ai donc mon invalidité 2, ma RQTH qui ma permis d'avoir un contrat aidé de 3 ans, je suis tranquille jusqu’à 2018 et on envisage même de me refaire un contrat après, ( bien sur a temps partiel 17.30h . ) Je pense avoir trouver un équilibre a peu prêt. Dans mon boulot je parle aux gens toutes la journée, a mon collegue car on est 2 et avec qui ca passe super bien malgré qu'il soit agé, si j'ai le moindre soucis je peux appeler mon psy, il me répond même le dimanche et si besoin d'un RDV rapide 2 jours après je l'ai. Je suis en état mixte en se moment, donc j'alterne toujours ses variations, mais dieu merci ce n'est plus aussi puissant et long qu'avant. Même si j'avoue que je me sens "bridé", limité, quand on a connu l'exaltation forte et qu'on ne la vie plus, on se savoure par la vie pareil, mais il faut l'accepter, d’ailler les phases de mélancolie extrème ne me manque pas par contre ! Faire son deuil sur notre vie d'avant le diagnostique, sur ce qu'on pouvais faire et qu'on ne peux plus, et accepter le handicap. Ça ma pris des années, mais aujourd'hui de ce coté la c'est ok. Je ne suis pas stable, mais je ne suis plus un ouragan non plus comme j'était avant, je suis entre les 2, et j'accepte la personne avec qui je doit vivre maintenant, c'est a dire moi. Même ma psychologue était surprise ( que je consulte depuis septembre ) vous vous connaissez extrêmement bien et le faite que vous connaissiez vos maladie a se point va nous faire gagner beaucoup de temps, mais je vais justement devoir vous "freiner", pour pas aller trop vite, monter marche après marche et pas l'escalier d'un coup pour pas retomber tout en bas. Désolé pour le pavé, tout ça pour dire, que même en aillant notre maladie, notre handicap, peu important comment on le nomme, on peut revenir de loin, aujourd'hui j'ai mon appartement, ma voiture, un boulot que j'arrive a gérer a peu prêt même si c'est épuisant même en temps partiel, si jamais gros besoin un petit arret maladie pour se "reposer" et je repart, je rends fiers mes parents pour la première fois de ma vie et leurs cause beaucoup moins de soucis, mes dernières scarification date d'il y a 2 mois, j'ai enfin un traitement qui me correspond a peu près bien, j'ai un super psy ! Que demander de plus quand je me vois encore en 2011 ? Je m'en rends pas compte réellement moi même, c'est mes parents qui me disent mais tu a vu d'ou tu reviens ?? Même si la vie est difficile, y a un mois j'ai eu 2 semaines d'hypomanie et une de dépression mais grâce a mon traitement j'ai surmonter ça, puis je connais exactement tout les signes qui annonce les changements de phases maintenant, donc je gère comme je peux. Maintenant il reste toujours le soucis de l'alcool et des insomnies.... Quelle belle merde l'alcool ! Dire que je bois depuis la moitié de ma vie... mais j'y arriverai un jour. Tout ça pour vous dire qu'il faut d'abord accepter le diagnostic, faire le deuil de "qui" on était avant ce diagnostic, avoir un bon suivis médical, trouver le bon traitement même si c'est long et qu'on peux désespérer je sais 🙁 Mais on peut arriver  a avoir une vie, non pas normal ( enfin qu'est-ce que la normalité après tout ? ) mais une vie, avec des hauts et des bas moins destructeurs, et arriver a s'aimer a nouveau, comme on est, a l'instant présent. Et surtout, un jour à la fois. Courage a toutes et a tous.


   
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HippocampeCalcine
(@hippocampecalcine)
Trusted Member
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Posts: 69
 

Salut Caloucal,

Je voulais te remercier pour t'être livré et je te tire mon chapeau avec le plus grand respect. ton témoignage a probablement dû décourager plus d'une lecture c'est peut être pourquoi il n'y a pas encore de réponse à ton témoignage édifiant.

C'est selon moi une note d'espoir importante pour les bipolaires qui ont encore du mal à assumer ce qui pour moi n'est pas une maladie mais un challenge qui ne peut que nous rendre plus fort.

J'ai 27 ans, cela fait 6 ans que je vis conscient de ma cyclothymie, pour moi il y a une différence avec la bipolarité, bien que je ne l'explique pas. En 6 ans j'ai connu 4 phases hypo plus ou moins longues; La dernière date de janvier 2016, suite à un burn out, après 3 semaines d'HP ou l'on m'a prescrit xeroquel et depakote que j'ai pris pendant plusieurs moi j'ai décidé de me sevrer car j'étais incapable de réfléchir assez rapidement pour assurer mon métier. J'en ai profiter pour arrêter de fumer dans la foulée; j'ai passer une année particulièrement difficile et je sens que je sors enfin de cet état qui n'est pas moi. J'en profite pour venir poser moi aussi une note d'espoir sur ce forum.

Comme à chaque sortie de dépression, je me dis que maintenant je suis quelqu'un de plus fort, de plus ouvert, de plus intelligent, je suis persuadé d'avoir la clef pour ne pas rechuter. Je suis sûr d'avoir raison dans le sens ou il faut se convaincre qu'on est belle et bien comme tout le monde, qu'on est juste un peu plus renfermé, que notre carapace est épaisse, qu'on se pose trop de questions et qu'on angoisse trop facilement.

Encore une fois en début de nuit, j'ai commencé sans m'en rendre compte une introspection, de celle qui nous rendent un grand service. elle m'a amené à me dire que cette sensibilité extrême est plus un don qu'une tare; en effet à l'heure où j'écris, je suis dans un état de bien être tout à fait particulier et que je souhaite sincèrement à chacun. Cet état me permet de m'extirper de ce mal être qui a été le miens pendant plus d'un an; j'ai appris cette année que le plus handicapant est cette angoisse insensé qui nous ronge et nous transforme; cet état n'est pas nous, on peut effectivement s'en extraire. ce n'est pas la bipolarité la maladie, nous ne sommes pas malade... nous sommes particulièrement sensible au stress, aux angoisses, aux mauvaises ambiances, aux mauvaises nouvelles. Les appréhensions des difficultés quotidiennes nous privent d'humanité.

Mon contrat c'est terminé le 31 déc et depuis j'ai décidé de me reposer avant de chercher un nouveau job. En passant un mois entier isolé de tout stress je me retrouve enfin, je sais que cela durera, pourquoi ? tout simplement parce que j'en suis persuadé.

Je suis enfin putain de MOI cela me donne envie de rire et pleurer en même temps, je suis enfin à nouveau capable de palper toute la beauté de la vie, j'ai à nouveau une vision saine de moi de mon présent de mon passé, je peux à nouveau rêver, faire des projets, vivre.

Je viens ici pour dire qu'il faut être capable de se libérer de l'image que l'on veux renvoyer aux autres. Chacun à un parcours de vie qui lui est propre, et bien que la majorité s'accorde à dire et à penser qu'il faut un bon niveau d'étude, un métier qui rapporte, passer ses vacances au soleil à l'étranger, un mari ou une femme aimante, des rapports sexuels hebdomadaires, un salaire confortable, un foyer spacieux et confortable, une belle voiture, des passions, une pratique sportive, manger 5 fruits et légumes , dormir 8h par nuit...NAN STOP ceux qui ont tout ceci ne sont pas forcément heureux loin de là. Selon moi et je le sais aujourd'hui pour être heureux il faut être libre, et commencer par se libérer des schémas cités précédemment. le plus important est de se libérer du désir d'être ou d'avoir, et se concentrer sur la joie d'être ce que l'on est, d'avoir ce que l'on a, d'aimer ceux qui nous aiment.

Vous n'êtes pas si laid, si bête, si inintéressant, si faible, si pauvre;  dans l'état où vous vous trouvez lorsque ça va mal, votre vision de vous même de vos compétences, de votre physique... cette vision que vous avez de votre état général est totalement biaisé, ne vous fiez pas à vous pour vous juger apte ou inapte à telle ou telle chose, demandez aux personnes qui vous ont connu lorsque vous alliez bien vous verrez que vous êtes formidable quand le spleen est loin.

Soyez Sage


   
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Calou Jah
(@caloucal)
Eminent Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 33
 

Bonjour, tu as tout à fait raison, le début du bien être c'est d'être libre, enfin surtout de se "sentir" libre ! Bonne journée 🙂 Et continue sur ta lancée 😉


   
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