Petit témoignage......
 
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Petit témoignage... un peu d'aide serait pas mal 🙂

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Mado
 Mado
(@mado)
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Bonjour à tous,

Je vais raconter un peu mon cheminement dans la maladie bipolaire. J'ai eu une vie assez morose et les moments de joies que j'ai pu avoir c'est dans les excès, alcool, drogue, sexe et rock and roll... Mais franchement j'y étais bien!

Il y a 6 ans, un trop plein de boulot, de stress et d'angoisse me pousse à prendre un long arrêt maladie. Mon medecin traitant de l'époque (assez bizarre soit dit en passant, surement un vieux des années 68) me dit vous faites un burn out. sur ma fiche d'arrêt, il avait mis toutes les maladies psychiques possibles et inimaginables. Je pensais que je pouvais me retrouver et souffler un peu sans travailler mais j'ai sombrer dans une grave dépression, où même le fait d'aller manger avec mes colocs étaient devenu très difficile à gérer. Pour la première fois de ma vie, je fais la démarche d'aller consulter un psychiatre, et me donne des antidépresseurs, sans anxiolitique. J'avoue qu'à chaque fois que je prenais le médicaments il me faisait l'effet d'une montée d'extasy mais sans les effets sympas. Vu que mon état ne s'arrangeait pas et qu'il m'avait proposé l'hospitalisation, j'ai décidé de franchir un nouveau cap et suis aller en clinique. Les débuts étaient assez compliqué, mais petit à petit de toute façon on suit le mouvement. en arrivant à un mois de traitement antidepresseur j'allais super bien, mais alors j'étais la reine du monde, j'allais voir les infirmière en chantant, j'étais hyper créative, vraiment à fond. Et un jour je dis à mon psy, bon là j'ai l'impression d'être sous taz 24/24 . Du jour au lendemain, régulateur d'humeur (depakote) sans explication. Je continue mon chemin, à la sortie de clinique ça va beaucoup mieux. Je rejoins ma chérie qui elle était alcoolique et très dépréssive ( j'ai appris depuis peu qu'elle aussi ést bipolaire et qu'elle a mal était diagnostiqué, mais ça voilà, bref), je pars en Normandie suivre une formation toujours sous traitement suivi dans un CMP et gérant au mieux ma copine de l'époque. J'ai décidé de me sauver, c'est à dire que, soit je restais avec elle et ressombrer encore une fois, soit je tourner une page (je vais pas tout expliquer ce serait trop long). Du coup passons, je reviens vivre dans mon berceau familial, en ayant arrêté les traitements car je pensais être guéri et comme on ne m'a jamais réellement expliqué je me suis dis que c'était bon.

ça fait maintenant 2 ans que je suis revenu sur Grenoble, j'avoue n'avoir jamais réellement était très heureuse, une petite morosité ambiante mais qui était complètement gérable, que c'était aussi le temps que mon corps avait besoin pour éliminer les effets toxiques des médocs.

Depuis quelques mois, Novembre-Février j'ai des temps de petites dépressions, où je me lève en pleurant, des fois je vais me mettre en colère pour rien, ça part comme ça. Alors qu'à la base je suis une personne assez calme et non colérique car les gens en colère me font pleurer, je ne gère pas ce genre d'humeur. et puis le travail qui commence à me stresser, à m'angoisser, mes épisodes de petites depressions deviennent un peu plus importante mais sans réellement m'inquiéter. en Mai, je décide quand même de prendre les devants et vais voir un psychiatre en lui disant que l'on m'avait diagnostiquer une bipolarité, sa réaction a été très déconcertante, limite il me rigole au nez. J'ai fait 3 séances avec lui et me barre sans payer, bien fait pour lui !!

Mon état s'empire petit à petit, je perds un peu le sourire, avec ma conjointe qui ne sait pas trop quoi penser car moi même je ne sais pas vraiment.

Alors je prends rendez vous avec un autre psy, et là je ramène ma feuille de sortie de clinique. Et tout deviens clair, je suis bipolaire de type 3/4, c'est à dire que j'ai des phases de depressions et que les phases maniques se déclenche sous antidepresseur. Il me donne a ce moment là des anxiolitiques et me dit qu'il pourrait gérer mes changements d'humeur par acuponcture, moi trop contente je rentres chez moi. Ma copine pas très à l'aise avec le monde de la psychiatrie, des medocs, pour elle c'est une déprime ça passera tout seule. J'ai pas besoin de medoc, ni de psychiatre... Mais je sais au fond de moi que c'est le début, car je l'ai déjà vécu.J'essaie donc de lui expliquer, de communiquer.

Je pars 3 semaines en vacances seule, et là c'est le début de la grosse dépression qui commence. Je me retrouve face à moi même... Ma copine prenant de la distance, je ne comprends pas, en grande souffrance affective et à 1000 km d'elle je me sens sombrer dans les tourments de mon âme. J'ai beaucoup essayé de venir vers elle, rien. à mon retour c'est le silence, je rentre dans un mutisme car je ne sais pas comment lui parler, je suis perdu et je tombe encore plus. Je retourne voir le psy et me dit, bon et bien on va recommencer un traitement à base de lithium et peut être qu'il faudrait réfléchir à l'hospitalisation, sur le coup je ne veux pas car j'ai peur de perdre mon amour.

J'ai besoin d'elle, qu'elle me prennes dans ses bras et qu'elle me dise qu'elle m'aime. Mais elle ne peut pas, elle a besoin de respirer, la maladie lui fait peur, elle se protège.

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Depuis, les réveils sont horribles, mon esprit est en réflexion sans arrêt, colère, tristesse, désolation face à la maladie, tout y passe, je me suis même donné des coups de poings sur le front afin de faire cesser toutes ces réflexions.

Ce matin je me réveilles en gambergeant, 4h30-5h, en pleure, je pense à l'inquiétude de mes parents, à la colère des gens qui ne comprennes pas ce que je vis, à la colère que j'ai envers ma copine qui me laisse tomber (je sais qu'elle a besoin d'air, je respecte) car elle ne fait rien pour me rassurer ou juste me prendre dans mes bras pour me dire que je vais aller mieux.

Bref, c'est la grosse chute, ma patronne m'a forcé de prendre un arrêt maladie en me disant qu'il fallait que je prennes soins de moi et que je reviennes quand ça ira mieux.J'ai décidé alors de me faire hospitaliser, j'ai trouver une clinique qui a l'air pas mal. J'appelle mon psy, aucune réponse, 3 sms, aucune réponse. Au bout d'un quatrième message pour lui demander si il avait une petite place il me réponds que non, je lui demande si il a reçu mes sms de début de semaine, il me dit que non. alors je lui demande son avis pour l'hospitalisation car j'ai besoin au fond de moi que ça se fasse vite, oui je suis une vrai impatiente. Il me dit que en gros que si je le sens pas, il y avait toujours les urgences. Et là, je reçois un coup de marteau sur la tête, même mon psy m'abandonne, alors bon et bien j'ai pleuré... j'ai les yeux de merde en ce moment, on dirait ma grand-mère...

Alors aujourd'hui, je suis seule chez moi, demain ma copine part en vacances et tant mieux pour elle car ça va lui faire du bien. mais j'ai peur, j'ai peur car je ne veux pas la perdre, alors il faut que j’aille dans cette clinique pour reprendre le sourire, arrêter les anxiolytiques, et trouver le bon dosage pour le lithium et vivre normalement.

Je ne sais plus comment faire pour parler à ma copine, elle croit que je fait la gueule mais non, j'ai juste peur de lui parler car je ne sais pas ce qu'elle veut et comment elle veut que je sois. Elle me dit que le plus important c'est de penser à moi, mais c'est dur car toutes mes relations ont été qu'echec, c'est souvent moi qui partait. mais quand c'est l'autre c'est aussi dur. j'essaie de lui expliquer ce qu'est la bipolarité, de lui soumettre qu'elle peut venir sur ce site si elle veut trouver des réponses pour comprendre. Je sais que j'ai besoin d'affection et ça été un peu le déclencheur de la descente aux enfers, après le stress et l'angoisse du boulot.

Une petite parenthèse, on entend souvent parler des type 1 et 2 de la bipolarité, et c'est bien dommage qu'on ne parle pas des autres types, car nous sommes aussi en souffrance et aimerait comprendre ce qu'il se passe dans notre cerveau.

J'espère n'avoir pas été trop longue, désolé

bonne journée à tous

 


   
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Nath
 Nath
(@nath8)
Membre Moderator
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Bonjour Amandine, 

Mon  coeur se serre à la lecture de ton témoignage 🙁

Déjà tu m'apprends quelque chose de nouveau. Malgré toutes mes lectures, je n'ai jamais entendu parler de type 3 ou 4.

Je comprends que tu tiennes beaucoup à ta copine, mais ta santé passe avant tout. Si tu dois prendre du lithium pour aller mieux, il faut vraiment que tu le fasses.

Ton amie doit s'informer sur ta maladie pour t'épauler au mieux. Conseilles lui des lectures, trouves lui des témoignages vidéos sur internet si elle n'aime pas lire, emmènes la assister à des groupes de paroles ou chez ton psy. Il faut qu'elle comprenne ce que tu vis au quotidien et ne plus minimiser ta maladie.

Courage à toi.


   
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Mado
 Mado
(@mado)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 14
Début du sujet  

Merci pour ta réponse, ma copine prend beaucoup de distance, en a besoin. Mais j'ai besoin de tout l'inverse. Je sais que l'hospitalisation va me faire du bien car je vais réapprendre à penser à moi Et non à "nous".

Je ne sais pas trop si elle a envie de se renseigner en toucans j'essaie de l'inviter à faire ces démarches, mais la communication n'est pas trop son truc, elle préfère communiquer par SMS, et on vit ensemble... Et oui !

Bonne journée à toi et à tous


   
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Nath
 Nath
(@nath8)
Membre Moderator
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 901
 

Alors on est dans des situations opposée 😉

Mon ami reste dans sa coquille alors que j'ai envie de l'aider.

C'est peut-être difficile pour elle de parler de ta maladie ? Il faut lui laisser un peu de temps, qu'elle s'habitue à l'idée.

Bonne journée à toi 🙂


   
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David
(@alien)
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Bonjour

Merci pour ta témoignage ,c'est bouleversant surtout relation avec ton psy.A mon avis tu es bipolaire type 2,mais je ne suis pas le médecin.

bon courage!! 


   
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Mado
 Mado
(@mado)
Active Member
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Posts: 14
Début du sujet  

Salut David, Merci !

je ne pense pas être de type 2 puisque je n'ai jamais eu enfin je pense de phase maniaque même si des fois je me demande si l'époque de tous les excès où j'ai une période de folie festive à dormir 2 à 3 h par nuit et qui à duré 6 mois, j'étais vraiment super en forme et pouvait parler avec tout le monde et sortie seule ce qui est réellement impossible pour moi... mais je verrais avec mon psy ... en même temps je ne sais pas trop la différence entre le type 1 et le type 2....

bonne journée


   
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Nath
 Nath
(@nath8)
Membre Moderator
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 901
 

Je ne suis pas experte. Je n'apprends qu'avec mes lectures. Mais si j'ai bien compris, les bipo de type 2 sont ceux qui ont des phases maniaques rares et pas du tout spectaculaires, mais par contre des phases dépressives plutôt graves ?

C'est comme ça que j'en ai déduis que la maladie de mon ami est de type 2, car il ne sait pas lui-même. Je me suis souvenue d'un we où il ne faisait que parler, quitte à me couper la parole, ce qui n'est pas du tout son genre. A passer du coq à l'âne. A ne pas avoir envie de dormir, de manger, être surexcité... Lui, bien sûr, ça ne l'a pas marqué puisqu'il était dans son monde.

Alors Mado, je ne suis pas sûre que tu puisses savoir si tu fais des crises d'hypomanies, à moins que quelqu'un y assiste et te le signale 😉

J'ai tout bien compris ou pas ? 😛


   
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Karla
(@moonlightshewolf)
Active Member
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Posts: 13
 

Coucou Mado. Ce qui est sûr, c'est que vue la lucidité avec laquelle tu écris, on voit que tu gères de ton mieux et que tu es parfaitement consciente de ce qui est bon pour toi. Maintenant je vais être franche: un psy qui te zappe comme ça, c'est pas une bonne personne et  pas un professionnel (j'ai eu des expériences de ce genre et je pense que c'est inadmissible). Si tu penses qu'un séjour dans cette clinique te ferait du bien, c'est que c'est sûrement le cas. Tu dois bien connaître le "psy d'un ami d'un ami" qui a une bonne réputation. Mon médecin traitant de l'époque, qui me connaissait depuis ma naissance, a très bien sûr me diriger et j'ai eu de la chance. Peut être que tu devrais demander à un médecin en qui tu as confiance de te diriger vers un bon psy. La seule preuve qu'il est bon, c'est qu'il t'écoutera et t'aidera à te faire hospitaliser dans un bon établissement. Tu en as besoin et c'est faisable. SINON, renseigne toi, peut être que tu peux te faire admettre sans ordonnance. Ça doit être plus compliquée et tu serais sans doute sur liste d'attente mais en dernier recours, tant pis. Bon courage, n'hésite pas à nous tenir au courant, on est là pour t'épauler! 


   
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br4dy
(@modjo)
Eminent Member
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Posts: 23
 

salut Mado,

je suis d'accord avec Karla : as tu la possibilité de chercher un autre psychiatre ?

sinon je suis bipo type 2 et je ne fais jamais de manie; que des depressions ! 😀

mais ne t'inquietes pas, avec un peu de medoc et une bonne hygiene de vie, il est possible de s'en sortir et d'avoir une vie heureuse.

bon courage !!


   
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Mado
 Mado
(@mado)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 14
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Bonjour à tous,

Je n'avais pas vu vos réponses :/

Merci en tout cas pour vos commentaires. Concernant mon Psy même si sur le coup je me suis senti abandonné, c'est le seul qui m'a réellement expliqué pédagogiquement les choses, ça reste un bon Psy tout de même donc je n'en changerai pas car il discute, il ne fait pas que t'écouter... Puis il a pris la décision d'appeler la clinique, j'y suis rentré aujourd'hui. J'appréhende un peu surtout de rencontrer demain un nouveau psy. Mais je sais que c'est la meilleure solution pour que je reprennes goût en la vie. Donc mes objectifs c'est d'arrêter le seresta de comprendre plus ma maladie et troiver le bon dosage du lithium... Et sortir pleine de vie 🙂

Sinon ma copine fait un déni complet... Elle m'a appris 2 jours avant son départ en vacances que son ex était bipolaire, elle n'était pas suivie ni traitée... J'ai toujours entendu qu'elle était folle et qu'elle lui tapait des crises... Maintenant je comprends un peu car si j'étais tombé sur quelqu'un de très dépressif et alcoolique je ne sais pas comment réagir. Mais là où j'ai dû mal, c'est que j'ai tout de suite pris les devant quand j'ai senti la chose arrivé, et elle me sors qu'elle fatigué de gérer... En fait elle ne me laisse aucune chance, elle balance toute sa colère qu'elle a accumuler pendant 10 ans avec son ex sur moi, en tout cas c'est comme ça que je le vois...

Il y a aucun encouragement je le demande aujourd'hui si c'est une personne qui me convient, je verrais à son retour.

 

P.s: sinon la bouffe de la clinique a l'air vraiment dégueulasse :))

Merci encore


   
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alice
(@al64)
Eminent Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 32
 

Salut Mado!

Quel témoignage! Tout le début, j'ai cru que tu racontais mon histoire!

Ce qui me frappe le plus dans ton récit, c'est que tu dis que tu ne fais pas de crises de manie, mais en même temps tu racontes qu'à un moment tu étais "comme sous exta 24h/24", et bien figure toi que c'est ça (entre autre) une crise de manie, avoir l'impression d'être sous coke, exta, speed, md...tu vois ce que je veux dire!  Tu parles aussi de la période où tu parlais à tout le monde et que tu pouvais sortir toute seule... rebelote: manie! Et oui les symptômes les plus communs sont débordement d'énergie avec souvent perte du sommeil, hypersociabilité, envie de sortir et de faire la fête 24h/24, sentiment de toute puissance et de grand bien-être, colères, hypersexualité, dépenses excessives, etc etc. Je pense donc que si tu relis ton témoignage, tu devrais y trouver des symptômes de manie. 

Pour connaître la différence entre type 1 et 2 de la maladie, tu as plein d'articles sur le site que tu peux lire. Personnellement je trouve les articles du site très mal écris et parfois mauvais, mais ils restent une source de renseignements. Mais si en effet tes crises sont déclenchées par la prise d'anti-dépresseurs, je crois bien que c de type 3/4 qu'il s'agit.  Je ne vois pas sur quoi s'appuie David pour donner un avis... de toute façon comme toujours, nos avis ne valent jamais ceux de ton médecin! 

 

En tout cas tu as l'air trés sérieuse et réfléchie, c'est agréable de te lire. Je pense que ça t'aidera à mieux appréhender la maladie et à éviter trop d’écueils. Enfin, je te le souhaite en tous cas!

J'espère que ton séjour en clinique va bien se passer. Profites-en pour te reposer et faire le point. 

Cordialement

Alice. 


   
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Mado
 Mado
(@mado)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 14
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 Merci Alice... Le docteur m'a Confirmé ce matin bipo de type 3. Il veut me changer de traitement car le lithium ne va pas m'aider à sortir de la dépression car ça me fatigue. Il veut essayer le lami... Je ne sait plus quoi qui aurait l'effet de faire remonter au lieu de descendre comme le lithium... À suivre donc. 

Bonne après midi à tous 


   
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David
(@alien)
Noble Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2099
 

Bonsoir

Quelle témoignage j'ai vécu une cas similaire .Qu'es qui concerne arête Seresta ça vais être dure,c'est fort dépendent,tu arrête et des angoisse revient !!

bon courage!! 

 


   
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Mado
 Mado
(@mado)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 14
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Salut David, l'Idée est tout d'abord de baisser, en même temps je ne suis à un faible dosage car mon corps n'a pas besoin de plus il réagi très bien au substance à toute d'ailleurs... L'idée c'est d'arriver à vivre avec le régulateur et baisser petit à petit le seresta, en effet il me fait du bien pour les angoisses mais trop dépendant donc on verra. Mais demain je demanderais pourquoi ne pas arrêter complètement le lithium et me passer directement au Lamictal si ça a un effet plutôt vers le haut.

Bonne soirée, nuit ou insomnie 🙂 


   
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Luc
 Luc
(@lucbenoit)
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Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 12
 

Euh
Bonjour
Je ne connais pô bien les modalités de ce forum. C'est nouveau pour moi.
J'ai lu votre message et votre demande d'aide.
Je vais vous répondre à ma façon.
Si vous étiez dans la jungle et qu'un lion courrait après vous, il faudrait courir plus vite que lui. Ou être mangé.
Mais vous n'êtes pas dans la jungle. Il n'y a pas de lion. Et vous trouvez facilement à manger.
Vous captez l'image? le sens?
Luc Benoit


   
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Mado
 Mado
(@mado)
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Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 14
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Euh je crois que vous m'avez perdu 🙂


   
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Unknow
(@l-outsider)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 10
 

De ce que j'ai entendu, le Lamictal est plutôt utile pour les Bipo de type 2.

 Ensuite, pour l'analogie de Luc... Hum...

Je vois deux interprétations :

1 : Il existe des situations pires que la tienne, relative sur ta souffrance. (espérons que ce ne soit pas celle-là)

 

2 : Tu n'a pas besoin de te presser, prends ton temps pour te soigner. Le mieux, c'est de trouver le bon diagnostique et les bons médicaments, même si cela prends du temps, courage.

 

(Je préfère la deuxième)

 

 

Sinon, je ne vois pas. u_u


   
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Mado
 Mado
(@mado)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 14
Début du sujet  

Oui... c'est exactement ce que je veux prendre le temps de trouver le bon traitement, quitte à rester un moment en clinique. Je ne veux pas sortir qu'à moitié d'ici, je veux y sortir grandi 🙂

Pour l'image, la première est possible mais un peu forte, effectivement bipo de type 3 n'est rien en comparaison aux type 1 et 2... Même si en ce moment l'envie de se taper la tête contre les murs pour arrêter ces ruminations est assez constante, mon cerveau me met en rage... (bref un peu tendu ce matin...)

Ou alors ce n'est qu'un Ô rage, tout va bien 😉


   
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