merci de ce cadeau Ver00! Je vais illico visiter ton blog car vraiment tes poèmes ont de la classe, beaucoup d'allant et de tenue...ça me parle comme on dit et je ne dois pas être le seul! Bonne chance pour ton futur livre. 😊
Merci bcp rafiot ! C'est super motivant !
Voyage ( 8/11/2020 )
Je voyage au fil de mes pensées dynamiques,
Certaines rêvassent à l'heure ou je trépasse,
Les plus solides brodent un esprit critique,
Autour de la toile lourde de mes angoisses.
Mes tendres pensées s'envolent vers mon passé,
Dans les bras d'une mère qui n'est plus, hélas!
Elles se posent sur la douceur d'un baiser,
Se meurent dans la froideur d'une mer de glace.
Mes pensées sont rigolotes, sans équivoque.
Elles me tirent tous les meilleurs vers du nez !
Ne les trouvez vous même pas un peu loufoques ?
Ces petites idées qui cherchent à régner ?
L'araignée n'est pas uniquement au plafond,
La répartie est revenue autour de nous .
L'art est né de ce qu'il y a de plus profond,
Dans nos retranchements nous pousse jusqu'au bout !
Je voyage au fil de mes pensées érotiques,
Ou les corps s'entremêlent, recherchant l'extase ;
Imprégnés d'effluves aux airs diaboliques,
Dans une communion de feux qui s'embrasent !
Mes pensées s'affolent vers des lieux éloignés,
Mes idées rigolent, font mine de rougir,
Parfois drôles et parfois mal orientées
Elles ne désirent que de mots vous servir !
Merci marlasinger,
En ce moment, je ne trouve rien de mieux pour me soulager ; Je suis dans une passe de transition difficile , j'ai besoin de littérature pour pallier à mon désir de manger ...
Et oui, j'ai un gros appétit ! Et tout ce qui va avec !
C'est très beau.
Merci petite cuillère !
Je vous emmène (10/11/2020 )Je vous emmène dans la forêt de mon cœur,Étincelante de mille feuilles de joie,On y marche sur une mousse de douceur,Appréhendant la venue des oiseaux de proie.Je vous emmène au pied du gouffre de ma peur .Il y règne une odeur de morts horripilantes !Qui nous entraine, pétrifié de terreur,Dans une bataille d'angoisses déferlantes.Je vous emmène dans la prairie de mon âme,Le temps s'y nourrit de ma changeante humeur .Parfois s'y déroule la tempête d'un drame,D'autres fois, la brise y souffle un air de chaleur .Je vous emmène sur les monts de mes désirs,S'étalant à perte de vue dans la vallée .A l'endroit ou viennent murmurer les soupirs,De mon insatiable et magique pensée .Je vous emmène ou s’emmêle ma déraison,Sur le fleuve de l'ensemble de mes chimères,Dans un endroit ou il n'y a plus de saison,Ou les pâquerettes ne sont plus éphémères .
J'ai fait des fautes .
Il y règne des odeurs de morts horripilantes,
Qui nous entrainent, pétrifiés de terreur....
Aurais je dû ? (15/11/2020 )
J'aurais dû préférer le sac en paille offert
Par ma tante, au lieu de la glace à la vanille.
Petite, je n'avais pas encore souffert
De la perte d'un souvenir de pacotille !
J'aurais dû profiter de mon adolescence,
Au lieu de regarder la télévision ;
Savourer les bienfaits de son effervescence,
Saisir le sens de la moindre occasion !
J'aurais dû sortir avec des garçons, sous cape,
Au lieu d'écouter les ordres d'un père aigri.
J'aurais pleinement profité d'une soupape,
Pour moi, pauvre cocotte relookée de gris !
J'aurais dû apprendre mieux mes leçons en classe,
Au lieu de rêvasser à un homme idéal ;
Lire scrupuleusement même la préface,
Pour juger combien l'univers est génial !
J'aurais dû prendre plus soin de ma douce mère ;
Savoir que le corps et l'esprit sont alliés,
Qu'il ne faut pas se battre comme des vipères,
Quand il suffirait de se réconcilier !
J'aurais dû dire que je n'aurais jamais dû,
Dire aussi des tas de fois, dans ma vie brillante !
Dire que je t'aime avant d'avoir tout perdu,
Avant que ne t'emporte une mort foudroyante !
J'aurais dû moins dire, pour davantage le faire,
Mais j'avais peur de mal faire sans oser le dire.
C'est de ma petite vie, le moindre calvaire,
Le contrat que je n'aurais jamais dû souscrire !
Alcoolique
Je ne sais maintenant pourquoi j'ai peur.
Comme si, il allait m'arriver un malheur.
C'est bizarre comme j'ai l'oreille tendue
Vers la moindre petite rumeur entendue !
Je porte ma vie comme on porte une croix ;
Je n'ai jamais vraiment eu confiance en moi .
Ma peur est grandissante avec le temps qui passe,
Comme si je craignais l'instant ou je trépasse !
Aidez moi, je vous en prie, à me sentir mieux .
Je prends tout ce qu'on donne, même les vœux pieux.
Je me sens tellement seule et mélancolique,
Que j'ai vraiment peur de devenir alcoolique !
Ne vous inquiétez pas, c'est surtout une poésie, en fait ....Même si il y a un fond de vérité .
Dans une victoire qui sans cesse s'exclame !
Plus ou moins
Plus je vois l'âge, plus je voyage
Tant plus je m'écrie ,tant plus j'écris,
Plus je surnage et plus je dégage
Le mépris de ma vie qui s'inscrit.
Plus je tempère moins je tempête,
Je digère dans mon état gris.
Moins je repère, plus je répète ;
J'ai de quoi me faire du souci .
Importe peu la mort qui m'emporte,
Sans chercher la vie sauf mon avis.
Je trouverai l'ombre d'une porte,
Sans aucun ennui de préavis.
Pas soutenue et sans retenue,
Jai payé le prix de mes erreurs.
Sans regret et sans disconvenue,
Je m'en vais prestement voir ailleurs
Mais abysses
Voyez mon sourire, entendez mon rire, touchez ma peau lisse et tiède, sentez mon parfum.
De tous vos sens, remarquez, observez la vie en moi.
Néanmoins, ne vous laissez pas fourvoyer par tout cela. Ces détails sont comme l’écume des mers, superficiels, éphémères.
Plongez, s’il vous plaît, plongez avec bravoure dans mes abysses, vers mon invisible.
Il fait froid, l’ombre lancinante glace le corps, le cœur est pétrifié, l’étau se resserre insidieusement.
Craquement d’épave dans votre esprit, le cap est franchi, la réalité n’est plus qu’un souvenir lointain et grinçant, embrumé, impalpable.
Plongez donc, plongez plus profond, vous n’avez plus besoin d’air de toute façon.
Des fourmillements vous prennent tout votre être en otage, un incendie vous ravage.
Les algues des profondeurs vous retiennent, suppliantes.
Peur. Terreur. Panique. Vous n’êtes plus qu’un trou béant, abyssal.
Vous êtes arrivés. Bienvenue dans mon angoisse.
@alinoe J'aime beaucoup ton poeme car c'est si difficile d'expliquer l'angoisse. Super!
bravo pour vos proses aussi belles que transperçantes!
Merci