Se soigner sans méd...
 
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Se soigner sans médicaments

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Alex
 Alex
(@bast)
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Début du sujet  

Bonjour, j'ignore si je suis un cas si rare, mais nous sommes déjà deux dans mon entourage. Un ami et moi même, qui avons été diagnostiqués bipolaire il y a de nombreuses années.

On a eu le droit à la totale je dirais : ce que l'on appelle délires, les voix, hallucinations, .. grosses phases up/down.. Et on a eu droit aux cachetons aussi mais on a tous les deux refusé ça très vite.

Je lui proposerais peut être de venir témoigner ici mais là je vais parler pour moi.

Je me soigne sans médocs. Compter mon histoire prendrait du temps et je sais même pas si vraiment qqun va vraiment lire avec intérêt donc je vais aller vite.

Ce qui m'a le plus aidé c'est de m'accepter comme je suis. D'arrêter d'être mégalo, vous savez bien, passer de "je suis trop génial" à "je suis la dernière des merdes de la planète". J'ai commencé à me dire que je n'ai pas à me culpabiliser si je reproduis une erreur malgré moi. Ce n'est pas une faute. Sinon on apprendrait la guitare en un jour. On refais malgré nous des erreurs et c'est pas grave. C'est pas grave tant qu'on fait ce qu'on peut pour apprendre d'elles et ne pas les reproduire. Du coup, adieu la culpabilisation.

Mais il reste l'autre aspect : accepter mes limites. J'ai commencé à me dire que ce que je fais maintenant c'est ce dont je suis réellement capable. que j'ai des limites tout simplement. Il me faut du temps, ou je n'arrive pas à faire trop de choses en même temps, etc. Je suis revenu à des choses simples et une volonté d'avancer pas à pas en respectant mes limites, sans vouloir aller plus vite que la musique. Et là j'ai commencé à les dépasser.

Un autre élement qui m'a bcp aidé est de passer d'une logique causale à une logique effectuale. Je vais pas expliquer ça maintenant, ce serait trop long, cherchez "effectuation" sur internet.

Et dans tout ça, il y a eu le rapport avec les voix bien sûr, avec mes failles, avec le non être. Changer l'angle de perception que l'on a avec le réel, soit en changeant son intention (comme modulation de l'attention), soit en supprimant toute volonté future, apporte une toute autre vision de ce qui s'est passé et de ce qui se passe. Lorsque j'ai commencé à comprendre que le non être révèle mes failles et peut être une source d'inspiration. Lorsque j'ai commencé à me servir des mes failles pour faire rire, avec l'auto-dérision, lorsque j'ai commencé à me prémunir de faire ce que je savais faux, que ce soit ma conscience qui agisse ou la part non consciente. Quand je me suis demandé comment rendre utile ce qui m'arrive ? Comment en faire une force ?

Raconter ma vie serait beaucoup trop long mais je souhaiterais passer un message: On peut choisir de se couper de ses émotions profondes, je l'ai fais pendant des années, soit avec des cachetons ou simplement en fermant son coeur. Ça "marche", dans le sens que ça permet de vivre un semblant de vie. Mais on peut aussi essayer de s'accepter, de se comprendre, et surtout de toujours se demander pourquoi. Pourquoi j’entends ça ? Est ce que j'ai pas une faille en moi qu'il me faut résoudre ? Pourquoi je suis si sensible à ça ? Pourquoi j'arrive pas à faire preuve de détachement ? Comment rendre utile ce que je vis, ce que j’entends? Comment en faire une force et quelque chose d'unique ?

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Pour moi, la psychologie n'a quasiment rien compris à la bipolarité. Elle est beaucoup trop loin. Et je crois que certains cachets ne valent pas mieux que l'usage de la saignée et des électrochocs. Le problème majeur c'est le système dans lequel on vit qui nous oblige malgré nous à devoir traiter "vite" et être "productifs". Mais il y a d'autres voies. J'en suis une preuve vivante et je suis pas le seul.

 

 


   
Maman ours and ver00 reacted
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David
(@alien)
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Posts: 2099
 

Bonjour

il y a 4% de personnes malade peux ce sortir sans traitement,et donc ce très bizarre que on vois 3 personnes sans traitement sur cette site en espace de 2 semaines.


   
Alex reacted
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David
(@alien)
Noble Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2099
 

En plus 50% de cette 4% sont été mal diagnostiqué,don il reste 2% encore plus rare!!


   
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David
(@alien)
Noble Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2099
 

donc*


   
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David
(@alien)
Noble Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2099
 

Je sais tout à fait d'accord avec Adrien.On peux pas débarque style c'est bon on pas besoin les médoc etc etc.

Imagines le impact sur le bipos qui sont vraiment dans la situation très précaire 

Imagine en peu des mondes qui arrêt traitement,on va avoir la total,angoisse lourd voir le suicide ,et tout ça pour un égoïste avec ton post uraaa je suis guéri!!

Je rien contre toi perso,mais il faut réfléchi avant poste et surtout pensé à impact sur les gens qui sont la! 

Je ne veux pas ta offense mais je suis genre cash!! 

bonne nuit a toi D.


   
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Alex
 Alex
(@bast)
Active Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 7
Début du sujet  

Merci pour l'information concernant ces fameux 2 à 4%.

Ce n'est pas par égoïsme que j'ai posté mon message, bien au contraire. Le problème se pose dans les 2 sens  : est il obligatoire de suivre un traitement ?

Le problème est qu'ici, c'est ce qui est énoncé en sus. Les thymo seraient "le meilleur ami du bipolaire".

Et bah non, désolé ce n'est pas TOUJOURS vrai.

Dans beaucoup de cas, en effet, le médicament est une solution. D'ailleurs moi même j'ai pas été exempt de substances au final, même si c'était du cannabis. Mais je trouve aussi important de partager que ce qui est bon pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre.

Enfin Lucie, tu me demandes si je ne blesse pas les gens de mon entourage. Si bien entendu, comme ils se blessent entre eux, comme ils me blessent parfois moi aussi. Mais par contre, je le reconnais après coup et je tâche de m'en servir pour grandir. Je m'en excuse mais je ne me sens pas fautif non car personne n'est parfait et que tout ce que je peux faire, c'est faire de mon mieux.

Et ce rapport à l'erreur est plus sain de mon point de vue comme de celui de beaucoup de psychologues. Une fois encore, tu ne peux pas apprendre la guitare sans refaire des erreurs. C'est la répétition de l'erreur, en ayant conscience de ce qu'elle est et en tâchant de ne pas la reproduire, qui fait qu'à un moment on y arrive. Alors si entre temps tu te craches dessus parce que tu la refais malgré toi, tout ce que tu vas faire c'est jeter la guitare dans un coin en te disant que t'as aucun talent. Et là, la personne que tu blesses le plus, c'est toi même.


   
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ver00
(@ver00)
Famed Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 3016
 

Bonjour Alex, bonjour tout le monde ,

 

Je me sens proche d'Alex, malgré le fait que je n'ai pas réussi à me passer de traitement . Pendant 8 ans, j'ai essayé mais les manies revenaient toujours, sans médicament ; je me crois la plus forte et je bascule dans l'irréel . Par contre, je suis d'accord qu'on peut transcender la bipolarité et en faire une force , c'est ce que j'ai fait dans mon blog, je suis fière du cheminement de mes pensées, quand je serai à la retraite, j'en ferai un livre . La bipolarité peut être prise dans le bon sens, c'est un cap à passer, très difficile, car, c'est une guerre contre soi .....Mais c'est possible .


   
Alex reacted
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Alex
 Alex
(@bast)
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Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 7
Début du sujet  

Je ne crois pas confondre, je ne faisais que répondre à Lucie sur la question de la culpabilisation. Pour le reste, j'expliquais des éléments qui m'aident à surmonter ma bipolarité. Évidemment, les 2 choses sont différentes, mais ce n'est pas pour autant qu'elles n'ont pas d'effet l'une sur l'autre.

Quant aux thymos, tu énonces un postulat comme si c'était là une vérité absolue. Il y a de multiples effets "secondaires" aux thymos que n'aura pas une orange. Et c'est pour ça qu'il te faut une ordonnance pour en acheter. Après, si tu trouves des thymos naturels merci de me le faire savoir !

Merci pour ce témoignage véro, en effet c'est peut être le sujet le plus important que je voulais mettre en avant au final : essayer de transformer tout ça en force.

Ce message a été modifié Il y a 5 ans parAlex

   
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Roald
(@amundsen)
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Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 77
 

Bonjour,

Et de 4, moi non plus je ne prends pas de traitement.

Je pensais trouver sur ce forum d'autres personnes dans ce cas, mais on doit être une minorité, de plus nous sommes complètement invisibles puisque l'on ne consulte pas en psychiatrie, personnellement je ne vois pas de psy et je n'ai jamais parlé 'bipolarité' avec personne, même pas avec ma femme....

Quand tu ne prends pas traitement et que tu lis les témoignages des autres qui galèrent, qu'est-ce que tu veux ou qu'est-ce que tu peux dire ? Bon courage ? Regardez, moi ça va ? Tu la fermes, tu essaies de comprendre et tu comprends qu'il n'y a rien à comprendre.

Je me suis retrouvé en hospitalisation sous contrainte il y 4 ans, menotage, 48h sous contention, diagnostiqué BP1, j'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas faire : j'ai recraché les médocs ds les WC, j'ai fugué de l'HP, j'ai suivi un traitement en libéral pendant 7 mois puis j'ai arrêté.

Je n'ai pas fait confiance aux psychiatres, je vis sans traitement et pour moi ça marche pour le moment.

Mais je ne suis pas 'guéri'.
Je controle mes Up et Down si on peut dire.
Je crois beaucoup en la psychologie.
Je prends mes Ups comme des sortes d'expériences spirituelles, je ne sais pas si on peut vraiment appeler ça une guérison, mais il n'y a pas d'impact sur ma vie sociale 'ordinaire'.

Mais j'y ai perdu des plumes, je n'arrive pas à tourner la page, ma vie est comme bloquée en mode survie.

Roald.


   
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ver00
(@ver00)
Famed Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 3016
 

@Roald ,

J'ai rêvé faire comme toi, mais impossible, tous les trimestres , je faisais un délire plus ou moins important, je prends le traitement minimum, pas d'AD, je ne suis pas dépressive, toujours en up, donc abilify 10 mg . Chaque cas est différent . Mais ma force c'est de voir la bipolarité autrement, je ne vais pas répéter ici mon blog, et ça saoule surement certaines personnes ... Finalement, mon blog c'est mon psychisme, alors chacun le sien . L'important, c'est de réussir à bien vivre avec la bipolarité, traitement ou non . Personnellement, je ne la regrette pas, parce qu'avant elle, j'étais vraiment trop conne . Elle m'a appris beaucoup . Elle fait partie de moi maintenant . Bien à toi, heureuse de te recroiser . 


   
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ver00
(@ver00)
Famed Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 3016
 

@ Adrien, je suis aussi d'accord avec toi, comme avec Roald, ce que vous dites n'est pas forcément opposé , bien sur ceux qui réussissent sans traitement sont chanceux, mais bon, c'est comme ça , tant mieux pour eux . Et finalement, je ne sais pas si c'est le plus important, avec ou sans traitement , le plus important c'est de réussir à trouver son épanouissement avec la maladie , et pour ça, chacun doit trouver sa méthode, mais de savoir que c'est possible, est encourageant pour tous . Amicalement .


   
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Joanne
(@joanne)
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Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 1
 
  1. Bonjour, j'aimerai discuter avec toi en privé si c'est possible, j'ai arrêter mon traitement il a quelque temps, et je retrouve dans ton discours, ma propre pensée sur la maladie bipolaire. 

   
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Maman ours
(@maman-ours)
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Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 12
 
Posté par: @bast

Bonjour, j'ignore si je suis un cas si rare, mais nous sommes déjà deux dans mon entourage. Un ami et moi même, qui avons été diagnostiqués bipolaire il y a de nombreuses années.

On a eu le droit à la totale je dirais : ce que l'on appelle délires, les voix, hallucinations, .. grosses phases up/down.. Et on a eu droit aux cachetons aussi mais on a tous les deux refusé ça très vite.

Je lui proposerais peut être de venir témoigner ici mais là je vais parler pour moi.

Je me soigne sans médocs. Compter mon histoire prendrait du temps et je sais même pas si vraiment qqun va vraiment lire avec intérêt donc je vais aller vite.

Ce qui m'a le plus aidé c'est de m'accepter comme je suis. D'arrêter d'être mégalo, vous savez bien, passer de "je suis trop génial" à "je suis la dernière des merdes de la planète". J'ai commencé à me dire que je n'ai pas à me culpabiliser si je reproduis une erreur malgré moi. Ce n'est pas une faute. Sinon on apprendrait la guitare en un jour. On refais malgré nous des erreurs et c'est pas grave. C'est pas grave tant qu'on fait ce qu'on peut pour apprendre d'elles et ne pas les reproduire. Du coup, adieu la culpabilisation.

Mais il reste l'autre aspect : accepter mes limites. J'ai commencé à me dire que ce que je fais maintenant c'est ce dont je suis réellement capable. que j'ai des limites tout simplement. Il me faut du temps, ou je n'arrive pas à faire trop de choses en même temps, etc. Je suis revenu à des choses simples et une volonté d'avancer pas à pas en respectant mes limites, sans vouloir aller plus vite que la musique. Et là j'ai commencé à les dépasser.

Un autre élement qui m'a bcp aidé est de passer d'une logique causale à une logique effectuale. Je vais pas expliquer ça maintenant, ce serait trop long, cherchez "effectuation" sur internet.

Et dans tout ça, il y a eu le rapport avec les voix bien sûr, avec mes failles, avec le non être. Changer l'angle de perception que l'on a avec le réel, soit en changeant son intention (comme modulation de l'attention), soit en supprimant toute volonté future, apporte une toute autre vision de ce qui s'est passé et de ce qui se passe. Lorsque j'ai commencé à comprendre que le non être révèle mes failles et peut être une source d'inspiration. Lorsque j'ai commencé à me servir des mes failles pour faire rire, avec l'auto-dérision, lorsque j'ai commencé à me prémunir de faire ce que je savais faux, que ce soit ma conscience qui agisse ou la part non consciente. Quand je me suis demandé comment rendre utile ce qui m'arrive ? Comment en faire une force ?

Raconter ma vie serait beaucoup trop long mais je souhaiterais passer un message: On peut choisir de se couper de ses émotions profondes, je l'ai fais pendant des années, soit avec des cachetons ou simplement en fermant son coeur. Ça "marche", dans le sens que ça permet de vivre un semblant de vie. Mais on peut aussi essayer de s'accepter, de se comprendre, et surtout de toujours se demander pourquoi. Pourquoi j’entends ça ? Est ce que j'ai pas une faille en moi qu'il me faut résoudre ? Pourquoi je suis si sensible à ça ? Pourquoi j'arrive pas à faire preuve de détachement ? Comment rendre utile ce que je vis, ce que j’entends? Comment en faire une force et quelque chose d'unique ?

Pour moi, la psychologie n'a quasiment rien compris à la bipolarité. Elle est beaucoup trop loin. Et je crois que certains cachets ne valent pas mieux que l'usage de la saignée et des électrochocs. Le problème majeur c'est le système dans lequel on vit qui nous oblige malgré nous à devoir traiter "vite" et être "productifs". Mais il y a d'autres voies. J'en suis une preuve vivante et je suis pas le seul.

 

 

Bonjour Alex, ton histoire me touche. Comment vas-tu pour l instant?


   
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Maman ours
(@maman-ours)
Active Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 12
 

Mon fils est en manie pour l instant et me demande de l aider. Je suis désarmée. 


   
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Maman ours
(@maman-ours)
Active Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 12
 

@joanne

  • Je retrouve également le discours de mon fils. Merci de m aider pour lui. Existe-t-il un moyen de se soigner sans médicaments?

   
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Manou
(@manou)
New Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 2
 

@maman-ours, je suis bipolaire depuis mes 19 ans (j’en ai 29 aujourd’hui), j’ai été hospitalisé plusieurs fois pour de gros épisodes maniaques, on m’as donné moult médicaments. Je n’ai jamais pris de traitement pendant plus de trois mois pour de multiples raisons; l’impression que je me détruit le cerveau; le fait de devoir avaler des cachetons tous les jours; effets secondaires etc... Ma mère est une perverse narcissique et mon père est probablement bipolaire et sans réelle considération pour moi. Bref j’ai manqué d’amour dans mon enfance et de tout plein de repères qu’on est sensé trouver dans sa famille. Je pense que c’est à cause de tout ça que mon cerveau à vrillé. Je suis partie de chez ma mère à 18 ans, sans diplôme, sans logement, sans argent. Bref, la galère. Pendant quatre ans (période de mes crises) j’ai été à la rue. Mes crises sont apparues quand je faisais des choses mauvaises avec lesquelles je n’étais pas en accord (infidélité par ex). Puis des gens formidables m’ont pris sous leur ailes et m’ont apporté tous les repères nécessaires à la construction d’une enfant; le soutient; les encouragements; le logement; l’amour; ils ont remplacé mes parents; m’ont re scolarisés etc. J’ai fais quelques crises chez eux au début (persuadée que tout cela n’allait pas durer, que je n’étais pas à la hauteur pour ce monde). J’ai réalisé que chacune de mes crises étaient précédées d’événements stressant (rencontre du beau-père+ formation bafa par exemple ou je ne pouvais pas trop dormir) bref manque de sommeil à chaque fois car contrariée. Le sommeil est extrêmement important pour un bipolaire (nuit Blanche à force de trop penser) toutes mes crise ont été précédées de plusieurs nuit sans sommeil. Bref j’ai quitté mon île il y a cinq ans sans prendre de traitement sauf du valium en cas de stress m’enpechant de dormir, la bouteille est périmée depuis deux ans et je n’y ai plus recours depuis, je travaille dans un grand groupe ce qui me permet de pas autant me stresser en cas d’altércation dans le travail car tellement de collègues que quand ça ne va pas avec l’un d’entre eux j’ai l’appui de pleins d’autres gens. Je travaille depuis plus de 4 ans pour eux et ça me fais du bien d’avoir un boulot stable. Je ne fais plus de crises mais j’ai prévenu mes proches de tout ça, histoire qu’ils n’hésitent pas à me faire hospitaliser dès les premiers signes. Je m’évertue à ne pas mentir, à ne pas tricher bref à être en accord avec mon moi profond. La méditation, le yoga, mes proches tout ça c’est mon traitement et le sommeil! Dormir même stressée c’est la base quitte à tricher avec du valium si nécessaire; la stabilité; le fait de ne pas entreprendre plus d’un changement à la fois. Aujourd’hui je n’ai pas pris de traitement depuis cinq ans, dans cette période j’ai trouve Mon boulot, quitter mon île, passer un diplôme, quitter mon copain, déménager et j’ai géré tous ces trucs un par un! Je suis très fière de tout ça et je pense continuer dans cette voie. En espérant que ce témoignage puisse en aider d’autres

 


   
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Manou
(@manou)
New Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 2
 

Aussi le fait de bien s’entourer et de virer les gens qui nous provoquent du stress; de beaucoup parler de ce qu’on ressent à des gens biens qui savent nous écouter et ne nous abandonnent pas. Identifier les gens toxiques et les extraire de notre vie sans compromis. Même sa propre famille si nécessaire 


   
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Fantomette
(@fantomette)
Noble Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 2103
 

Bonjour,

Je n ai pas lu tout le "topic"...

Juste vu qu il est remonté une tite note sur le titre au vu du titre:

Se soigner sans médicaments

Pourquoi sans ou avec ?

On ne se soigne pas seulement en prenant des médicaments, ils sont nécessaires fonction de l individu, de sa "maladie", de son tempérament etc...à court, moyen ou long terme, voir à vie ?...

Après les combiner avec un travail sur soi c 'est primordial, sans entrer dans les détails (hygiène de vie et de sommeil, sport et thérapie, alimentation etc), se faire un peu "violence" et faire preuve de bonne volonté, si, et quand possible.

Ne pas se dédouaner de sa responsabilité.


   
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Fantomette
(@fantomette)
Noble Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 2103
 
Posté par: @manou

Aussi le fait de bien s’entourer et de virer les gens qui nous provoquent du stress; de beaucoup parler de ce qu’on ressent à des gens biens qui savent nous écouter et ne nous abandonnent pas. Identifier les gens toxiques et les extraire de notre vie sans compromis. Même sa propre famille si nécessaire 

C est pas faux, et fonction des moments, des périodes, s éloigner un peu de certains, se rapprocher d autres, ne pas être extrêmes dans nos choix, les expliquer si possible...

Et oui les parasites il y en a aussi, et pour certains nous ne sommes pas obligés de les subir.


   
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Fantomette
(@fantomette)
Noble Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 2103
 
Posté par: @manou

Aussi le fait de bien s’entourer et de virer les gens qui nous provoquent du stress; de beaucoup parler de ce qu’on ressent à des gens biens qui savent nous écouter et ne nous abandonnent pas. Identifier les gens toxiques et les extraire de notre vie sans compromis. Même sa propre famille si nécessaire 

Une forme d ego bien placé, je dirai, une forme de bienveillance avec soi même, bikoz le mode "bisounours" je pense d abord aux autres avant moi...n est pas profitable à terme ni aux autres, ni à soi...

C est poli hein...GOOD GIRL ! GOOD BOY ! 🙄 Et après ?

L altruisme est une bonne qualité mais pas au détriment de soi même, faire les choses avec cœur et sincérité envers soi même.

Hum, pas forcément ce qu on nous enseigne, durant l enfance, notamment.


   
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Nath
 Nath
(@modocool)
Noble Member Admin
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 2279
 

Et ne jamais oublier que certains arriveront peut-être à se passer de médicaments, mais d'autres pas.


   
Fantomette reacted
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