TCA = Troubles du comportement Alimentaire.
J'ai l'impression que tout les traitements pour bipo font grossir ?!? (d’après mes lecture ici et là )
Comment on fait quand on est terrorisé par l'idée de prendre un gramme ?
Et que quand on prend réellement un peu de poids, ça déclenche un comportement inadéquat style privation de nourriture, ou crise de boulimie (avec vomissement) ? en plus avec les médoc c'est un coup a les vomir alors que le traitement doit être constant.
Alors, Gwenn... Gros sujet... Je pense que ça dépend de chacun, perso j'ai commencé à prendre du poids dès le début de ma dépression tout en travaillant encore, crises de boulimie en sortant du boulot, etc.. Bref tu imagines... Arrêt de travail pour aggravation ++, presque impossibilité de sortir de la maison pendant des mois => inactivité+++, mise en place traitement, prise de 10kgs supplémentaires, inactivité ou médocs, ou les 2 ? Stabilisation en reprenant activité physique, plus de tca depuis un moment non plus (disparus avec éloignement du boulot...), puis régime (connu, w...w... Pour ne pas le nommer), perte de 10 kgs... Pause régime pendant les vacances mais je me maintiens, je reprendrai en septembre. Donc à mon expérience, je soupçonne plus la dépression d'être responsable de ma prise de poids que le traitement (deroxat et depakote), mais je ne peux pas te l'assurer... Et pour les perdre, franchement ça se passe très bien, alors que ma généraliste ne voulait pas qqye je fasse de régime. Ma psy m'a encouragée au contraire. Voilà ce que je peux te dire. De toute manière, à l'epoque j'etais tellement mal qu'une partie de moi avait peur de grossir oui, l'autre s'en fichait royalement...
on prend de L Epitomax ma chere gwenn
et pour les patients bipolaires qui vomissent si on avait les 2 millions de dollars consacres a l etude du bracelet de david on pourrait envisager la fabrication de suppositoires de lithium
en plus la diffusion du produit est plus rapide par voie rectale……..
la suite vous la demanderez a mon successeur, si vous en trouvez un
ciao! arrivedercci!
la fabrication de suppositoires de lithium
en plus la diffusion du produit est plus rapide par voie rectale
Sérieux, quand je suis en période de boulimie vomitive, je garde que dalle, dès que j'avale un truc, même avec une super volonté; ça fini toujours par occupé toute ma tête et mes pensé et plus encore, alors si je tiens 15 mn dans cette état c'est un miracle, pas certaine qu'un médoc oral ai le temps de faire son œuvre, pour un comprimé à avalé avec de l'eau !
Sinon un cp orodispersible , le médoc passe par les muqueuse buccales.
Sinon, les suppo, ça a jamais tué personne je crois, c'est pas une mauvaise idée !!!
Salut Gwenn,
Ça dépend des personnes effectivement, mais c'est sûr que si tu as déjà des rapports compliqués avec la nourriture la prise du poids due au traitement ne va pas t'aider ...
Avec le Zyprexa l'an dernier j'ai pris 7kg (mais c'était plutôt de la rétention d'eau il me semble) , j'ai pas supporté et j'ai fait une 3eme rechute anorexie, sans boulimie pour cette fois.
Mais ces temps ci, je suis stabilisée depuis plus d'un mois niveau humeur (merci le Xeroquel), et j'ai vraiment un énorme appétit qui bizarrement dégénère souvent en crise de bouffe sans raison aparrente...
Donc oui qu'il faut faire gaffe et souvent se surveiller pour éviter une rechute
Si vraiment ton rapport avec la nourriture te pose problème on peut en parler plus en profondeur si tu veux, si ça peut te rassurer .. 🙂 Courage à toi en tout cas
Oui je veux bien en parler, parce que je n’ai personne à l’heure actuel que arrive à comprendre, et du coup je n’ente Que des phrases « bateaux » « standard » qui ne m’aide en rien et aggrave même souvent ma situation !
Je suis en mauvaise posture actuellement et
Et je crains un cercle vicieux du genre le serpent qui se mort la queue. Style Bipo aggrave les TCA et les TCA accentuent la phase bipo
moi j'ai grave faim mais je suis obligé de me foutre un bon coup de pied au luc quand j'ouvre le frigo .
Je regarde mon visage dans le miroir et ça ne me plait pas .
Je me laisserai pas avoir ! J'ai tendance à tout mettre sur le traitement alors que je ne bouge pas assez .
Apres le fait d'avoir faim , pas le choix , même manger par ennui , faut lutter .
mais c'est un gros probleme pour moi même majeur . car le reflet que j'ai de moi même me fera ou pas prendre confiance en moi et aller de mieux en mieux dans ma peau bipo ou pas .
JE mange en phase up , down et stabilisation . Alors il est où le probleme . C'est moi le probleme .
LE rapport à la nourriture et ce que j'en fait . Ennui , stress , euphorie . Comme je ne peux plus boire d'alcool , je mange . C'est mon doudou .
Mais ce doudou il a ses limites . Et en ce moment il m'emmerde .
Je comprends exactement ce que tu veux dire ! Je ne suis pas sûr le même tempo que toi mais l’ambivalence entre notre pensée, ce qui nous soulagerai et le plus conjugué aux phases Up and Down or euthymique si il y’a !
J’ai pour ma part une facilité monstrueuse à me punir pour un rien mais aussi à cause de la bipo si j’ai bien compris, je puni aussi les autres en arrêtant de bouffer, dès que je suis contrarié et où en colère, ça les emmerde et moi c’est comme si je leur fais un gros doigt d’honneur. Je suis sérieuse, si je peux pas laisser libre cours à mes débordements alimentaires que ce soit selon la phase de l’anore, de la boulimie ou es vomissement, et bien ma seul alternative serais de le blessé physiquement je pense.
t as qu a macher du chewing mickael
plus erieusement mickael je sais pas comment tu te comportes pendant un repas, peut etre quetu sais deja ce que je vais te je te l dis quand meme( non je ne suis pas patrick bruel, c est lui qui m a pique mes paroles)
quand tu manges il faut que tu arretes de manger meme si tu as encore faim
et si tu attends un peu, au bout d un moment la faim te passera et tu pourras garder le reste de l assiette pour le lendemain sauf si c est de la salade en vinaigrette ou du steak hache saignant
Que mon mari me pardonne si un jour il tombe/lit tous les messages du forum que j’écris - en particulier celui ci dessus.
Alors, pourquoi mange-t-on trop ?
Jean-Philippe Zermati : Il y a tout d’abord des pathologies des sensations alimentaires. Il existe trois sensations alimentaires : la faim, la satiété et les appétits spécifiques. L’envie de manger n’est pas une sensation alimentaire. Elle peut certes être déclenchée par une sensation alimentaire, mais aussi par une émotion, ce qui fait toute sa difficulté. Les sensations alimentaires ne sont en effet pas les seules données qui contrôlent notre comportement alimentaire. Et c’est le décalage entre l’envie de manger et les sensations alimentaires qui pose problème. Certaines personnes ayant des problèmes de poids peuvent percevoir la satiété, mais l’envie de manger ne disparaît pas. C’est ce décalage entre la disparition de la faim et la disparition de l’envie de manger qui fait que l’on absorbe trop de calories.
Si ce n’est la faim qui nous fait manger, qu’est-ce donc ?
Jean-Philippe Zermati : C’est une émotion, consciente ou inconsciente. La nourriture peut être un moyen de maintenir son équilibre émotionnel, et davantage aujourd’hui que par le passé, le tabac étant désormais proscrit dans les lieux publics, l’alcool mal vu, et surtout, la nourriture une denrée peu chère comparativement aux autres plaisirs de la vie. Et ce ne sont pas tant les émotions qui font manger, mais davantage le fait de ne pas les supporter. Manger de manière compulsive peut être le signe d’un processus d’évitement émotionnel.
Le vrai travail sur le poids consisterait donc à apprendre à mieux supporter ses émotions ?
Jean-Philippe Zermati : Le vrai travail est complexe. Il vise tout d’abord à être capable de reconnaître ses sensations alimentaires, et notamment à faire la différence entre la faim et les émotions. Une fois ces sensations alimentaires retrouvées, il s’agit de comprendre ce qui nous empêche de les respecter. Intervient alors le travail sur les émotions : d’une part les diminuer, via un travail de thérapie classique, ensuite apprendre à les supporter, sans chercher à s’en débarrasser en s’aidant de nourriture.
t as qu a macher du chewing mickael
plus erieusement mickael je sais pas comment tu te comportes pendant un repas, peut etre quetu sais deja ce que je vais te je te l dis quand meme( non je ne suis pas patrick bruel, c est lui qui m a pique mes paroles)
quand tu manges il faut que tu arretes de manger meme si tu as encore faim
et si tu attends un peu, au bout d un moment la faim te passera et tu pourras garder le reste de l assiette pour le lendemain sauf si c est de la salade en vinaigrette ou du steak hache saignant
oui le psychiatre de l'epoque me l'avait expliqué . Faudrait presque que j'attende 20 min entre chaque bouchée pour être rassasiée .
JE vais y venir . A mieux reguler mes repas . Mais avec mes trois enfants qui braillent aux repas , c'est chiant de mastiquer sans s'en rendre compte et de finir son assieste sans sans rendre compte .
Mais qu'on me donne l'envie , l'envie d'avoir envie .
Alors, pourquoi mange-t-on trop ?
Jean-Philippe Zermati : Il y a tout d’abord des pathologies des sensations alimentaires. Il existe trois sensations alimentaires : la faim, la satiété et les appétits spécifiques. L’envie de manger n’est pas une sensation alimentaire. Elle peut certes être déclenchée par une sensation alimentaire, mais aussi par une émotion, ce qui fait toute sa difficulté. Les sensations alimentaires ne sont en effet pas les seules données qui contrôlent notre comportement alimentaire. Et c’est le décalage entre l’envie de manger et les sensations alimentaires qui pose problème. Certaines personnes ayant des problèmes de poids peuvent percevoir la satiété, mais l’envie de manger ne disparaît pas. C’est ce décalage entre la disparition de la faim et la disparition de l’envie de manger qui fait que l’on absorbe trop de calories.
Si ce n’est la faim qui nous fait manger, qu’est-ce donc ?
Jean-Philippe Zermati : C’est une émotion, consciente ou inconsciente. La nourriture peut être un moyen de maintenir son équilibre émotionnel, et davantage aujourd’hui que par le passé, le tabac étant désormais proscrit dans les lieux publics, l’alcool mal vu, et surtout, la nourriture une denrée peu chère comparativement aux autres plaisirs de la vie. Et ce ne sont pas tant les émotions qui font manger, mais davantage le fait de ne pas les supporter. Manger de manière compulsive peut être le signe d’un processus d’évitement émotionnel.
Le vrai travail sur le poids consisterait donc à apprendre à mieux supporter ses émotions ?
Jean-Philippe Zermati : Le vrai travail est complexe. Il vise tout d’abord à être capable de reconnaître ses sensations alimentaires, et notamment à faire la différence entre la faim et les émotions. Une fois ces sensations alimentaires retrouvées, il s’agit de comprendre ce qui nous empêche de les respecter. Intervient alors le travail sur les émotions : d’une part les diminuer, via un travail de thérapie classique, ensuite apprendre à les supporter, sans chercher à s’en débarrasser en s’aidant de nourriture.
ca me parle bien roland , surtout le deuxieme paragraphe . J'essayerai d'être plus ouvert à ceci .
Faut trouver les bonnes personnes mickael
et Zermati a l air plus competent que n importe quel cretin de psy
Que mon mari me pardonne si un jour il tombe/lit tous les messages du forum que j’écris - en particulier celui ci dessus.
Ce post me touche beaucoup parce qu'on sent bien que tu culpabilises et que tu es désolée... Ça me rend triste pour toi. Il te soutient dans ce genre d'épreuves ? Avoir quelqu'un qui nous comprend aide beaucoup, pas à guérir, mais à nous sentir un peu moins mal, parce qu'être incompris et/ou rejeté, c'est une des pires sensations surtout quand on va mal.
Moi aussi je me blesse physiquement et parfois j'arrête totalement de bouffer après qu'ils m'aient dit quelque chose qui m'a blessée ou ce genre de trucs.... C'est un peu du chantage affectif MAIS c'est complètement inconscient, on ne s'en rend pas compte du tout... donc il ne faut surtout surtout pas culpabiliser (en même temps je dis ça mais culpabilise à mort aussi... vraiment pas facile)
Donne des nouvelles et si veux en parler encore, de ce que tu ressens, comment tu fais pour gérer les crises, la culpabilité... on est là, courage !!
