Bonjour à tous,
Pardon de poster ça ici ce n'est sans doute pas adéquat mais j'aurais besoin d'un retour d'expérience. Je suis sous corticoïdes depuis plusieurs jours, à 40mg, et je suis maintenant dans un état de nervosité et de dépersonnalisation. Est-ce que ça vous a déjà fait ça ? J'ai lu que ça pouvait influer sur l'humeur mais là je me sens plutôt très confus...
Je l'ai jamais eu, mais de mémoire ça peut induire un virage maniaque.
Tu as demandé un avis médical ? Tu as l'habitude d'être dépersonnalisé ?
Bonsoir
Je ne sais pas trop comment te réconforter
J'ai connu des situations comme la tienne mais je remonte très vite la pente
En fait plus j'ai le cafard plus il m'est facile de remonter
Le fait de savoir cela me galvanisé grave
Les phases UP me plaisent mais je ne tiens pas à aller au bout
Depuis 2013 je n'ai pas été hospitalisée
Mon mari et mes parents me soutiennent depuis le début
J'ai bientôt 50 ans, je suis mariée depuis 20 ans j'ai un fils de 20 ans et je n'ai jamais cessé de travailler, même si j'ai changé souvent d'employeur, personne ne s'est jamais douté de ma maladie
Mon dernier employeur disait de moi que j'étais toujours d'humeur égale et toujours souriante
Voilà je ne sais pas si ça peut t'aider
C'est mon témoignage en tout cas
Salut Morphée
Voilà je ne sais pas si ça peut t'aider
C'est mon témoignage en tout cas
Merci pour ton témoignage, pour ta réponse, tout simplement. Pour mes phases de cafard, ça reste du blues qui me détruit toute envie (la merde) et me fait procrastiner, pas comme la grosse chute après une crise qui me gèle sur place. Cette crise, je la redoute, comme tout le monde je pense.
je n'ai jamais cessé de travailler, même si j'ai changé souvent d'employeur, personne ne s'est jamais douté de ma maladie
J'espère ne pas cesser de travailler comme toi mais je suis un routinier, donc les changements me coûtent, surtout depuis le déclenchement. Se réadapter à une autre boite demande des efforts, sans savoir si ça va le faire maintenant (envie, blues, crise, etc.). Je redoute aussi le jeunisme qui va me poser problème à un moment. T'as jamais eu de souci pour trouver vers les 50 ans ?
Merci encore pour tes mots
Bonsoir Noon
Moi aussi je suis très routinière, changer c'est difficile pour moi
Et pourtant j'ai déjà déménagé 8 fois
Chaque fois cela me coûte, mais après je suis mieux qu'avant
Pour le boulot c'est pareil, je n'ai jamais regretté, je suis poussée par mon mari, qui croit en moi et m'aime beaucoup
J'ai quelques bagages intellectuels, de l'expérience, et le travail m'a toujours aidé à aller mieux
Me lever le matin, aller bosser, c'est ma thérapie
Aies confiance en toi, il n'y a pas que du jeunisme les employeurs aiment les gens stables qui ont ,"vécu
Courage la lumière approche
Ah merci, ça confirme mon intuition alors car je ne trouvais pas d'autre cause à ce changement soudain.
@mosis-7
C'est quelque chose qui m'arrive parfois mais c'est très épisodique et ça ne dure jamais dans le temps, quelques heures tout au plus. Là j'ai arrêté le traitement car ça commençait vraiment à me peser et ça s'est à peu près dissipé. Il y a juste que je me sens apathique et démotivé maintenant mais bon, je sors d'une phase up donc c'est sans doute le contrecoup...
Aies confiance en toi, il n'y a pas que du jeunisme les employeurs aiment les gens stables qui ont ,"vécu
Merci à toi. Je vais essayer de mettre tout ça en œuvre. Je me sens inutile quand je regarde les annonces d'emploi, alors que je bosse depuis quelque temps déjà, dans un domaine que je dois abandonner aujourd’hui.
Merci encore
Salut noon,
Pardon de m'immiscer comme ça dans la conversation mais tu as déjà pensé à voir du côté de la fonction publique ? Si tu penses te reconvertir, c'est une voie qui a beaucoup d'avantages, avec des conditions de travail qui peuvent être beaucoup moins stressantes que dans le privé (enfin d'une manière générale car ça dépend toujours de l'endroit où on tombe bien sûr.) Et puis par les temps qui courent c'est aussi un cadre qui permet une certaine stabilité, quoique les salaires y soient pas mirobolants malheureusement...
@mosis-7
Merci à toi.
Salut !
En effet, c'est une solution. Techniquement, il faut que je me renseigne mais je pense que ça doit être chaud patate. La fonction publique, comme l'armée, emploie des contractuels dès qu'elle le peut. Avec ce principe, elle peut moduler son nombre d'employés. Dans l'armée, le mix civil-militaire a commencé vers 2000. Le monde du travail d'aujourd'hui et l'Etat se doivent à beaucoup plus de souplesse qu’auparavant, L'Etat providence n'étant plus au goût du jour. Il faut passer aussi des concours pour pouvoir rentrer dans certaines fonctions, ce qui n'est plus possible pour mon âge.
Faut que je me renseigne, mais je crains que ce soit déjà bouché, vraiment bouché.
Merci pour ta réflexion. Je n'arrive pas à m'ouvrir l'esprit et à me faire confiance, c'est ça mon gros problème.
Salut
Je suis nouveau dans le forum. Svp j'aimerai savoir s'il y aurait une personne ici qui réussit à gérer ses troubles bipolaires sans traitement.
Personnellement j'ai arrêté mon traitement au teralithe depuis 04 mois parce qu'il me faisait grossir (12 kg en moins de 2 ans) et supprimait toutes mes émotions (comme si j'étais devenu une machine).
Depuis que j'ai arrêté mon traitement je me sens très bien (plus productif et plus sociable), il est vrai que par moments mon cerveau vire de l'autre côté (vous comprenez de quoi je parle) mais j'arrive à me recadrer puisque jusqu'ici j'ai déjà subis plusieurs crises et je crois savoir déjà quand c'est imminent.
Sur ce, j'aimerai avoir vos avis.
Bonjour @seeker,
J'ai arrêté tout traitement pendant plus d'un an, avec l'accord de mon psy et me pensait guérie... 1 an après, la crise maniaque est revenue plus forte et longue que jamais, avec en la dépression en conséquence derrière que je subis actuellement.
Ne peux-tu pas plutôt essayer de changer de traitement?
Tu l'aurais compris, par expérience, je deconseille l'arrêt mais peut-être auras tu des témoignages positifs.
Bonne journée
Vous n'avez pas essayé d'autres thymorégulateurs avant l'arrêt subit ? C'est suite à un rendez-vous avec votre psychiatre que vous avez pris cette décision ?
Merci de repondre
J'ignorais qu'après une longue période de stabilité on peut encore rechuter
J'ai consulté mon psychiatre il y a une semaine. Il s'est rendu compte que je ne prenais plus mes médicaments grâce au test de lithiemie. Il m'a demandé pourquoi j'avais arrêté et je lui ai parlé de tous les effets secondaires que je ne supportais plus. Il m'a alors prescrit de nouveaux thymorégulateurs ( tegretol et quetiapine ) mais malgré que je lui ai promis de les prendre, je ne le fais pas car j'ai peur de subir encore des effets secondaires et il faut dire que le pire pour moi a été l'éjaculation précoce durant mon traitement sous teralithe.
Je n'ai encore aucune idée sur l'efficacité de ces nouveaux médicaments que mon psychiatre m'a prescrit mais je n'ose pas les prendre parce que je me sens stable désormais.
Et si malheureusement. La bipolarité est une maladie chronique. A priori on ne peut pas en guérie. Par contre, on peut rester stable très longtemps. En particulier avec les traitements.
Bonjour,
J'ignorais qu'après une longue période de stabilité on peut encore rechuter
Malheureusement, on peut aussi rechuter avec un traitement. Ça m'est arrivé mais la disparition du sommeil a pu être circonscrite rapidement avec benzos et anxio mêlés. Je suis sous anti-convulsant question cœur, mais surtout "à bon pronostic". Pour dire.
Comme le dit justement @eliebipbip , la maladie peut nous réserver des surprises, mauvaises à n'en pas douter.
Néanmoins, il n'y a pas de loi, nous sommes tous différents.
Salut @seeker,
Oui, tu peux tout à fait rechuter après un voire deux ou trois ans de stabilité. C'est très risqué d'arrêter totalement les traitements, surtout quand tu peux essayer d'autres molécules qui pourraient te stabiliser sans les effets secondaires que tu redoutes.
A l'époque où j'étais stabilisée par mon tout premier cocktail de cachets, tout allait très bien dans ma vie et j'ai tout arrêté en le cachant à mes médecins (dont la médecine du travail). Je pensais être "guérie", mais c'était impossible.
Je suis doucement montée en hypomanie, et je suis restée là-haut, ultra performante et motivée. Au bout d'un an dans cet état, je suis montée encore. Je n'en avais pas conscience, ça semblait naturel et je pensais être devenue plus extravertie et heureuse grâce à mon travail et mes activités. Sauf qu'à force de monter on marche sur un fil et un jour, on tombe. Ont suivi de multiples longues hospitalisations, + 30 kilos avec les nouveaux traitements alors que je supportais les précédents, arrêt du travail pendant 4 ans, rupture amoureuse due à tout ce qui précède et une vie pourrie que j'aurais pu éviter en gardant les quelques cachets que j'ai jetés joyeusement.
Tu l'auras compris, je te conseille vivement d'essayer d'autres molécules qui pourraient te stabiliser sans causer de problèmes de poids, d'éjaculation précoce ou de fatigue excessive.
En revanche, Tégrétol et Quétiapine, j'ai un doute... Selon mes souvenirs le Tégrétol mange la Quétiapine. Quand je prenais les deux, une prise de sang avait révélé qu'il n'y avait pas un soupçon de Quétiapine dans mon corps, et j'en prenais 600 mg si je ne me trompe pas. J'espère ne pas dire de bêtises.
Bon courage pour la suite.