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Témoignage de personnes suivant un traitement

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ben
 ben
(@ben)
New Member
Inscription: Il y a 5 ans
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Début du sujet  

Bonjour à tous

Mon père était bipolaire. Je pense l'être moi aussi. J'ai décidé d'allé voir un psy à 38ans.

Depuis quelques années j'ai fait très attention d'essayé de réguler mon sommeil, mon humeur mais ça ne marche pas.

Je suis une nouvelle fois partie dans une période de déprime suite à une nouvelle démissions de travaille. Je commence à aller mieux et je me rends compte que mes relations sociale ont été détérioré par une période maniac et je culpabilise encore.

Je n'ai jamais voulu allé voir un psy car Je vois beaucoup de témoignage de personne qui ont pris un traitement mal adapté qui a fait empirer les choses.

J'ai également vu que chez mon père le traitement n'a pas bien marché

Y a t'il des gens qui ont réussi a vivre une vie normal en ce faisant soigner par un psy?

Est 'il possible d'allé mieux juste par un suivi psychiatrique. Je n'ai vraiment pas envie de prendre des médicaments chimique.

Merci d'avance pour vos témoignages.

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Ben 


   
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Rosa
 Rosa
(@rosa)
Eminent Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 33
 

Bonjour Ben,

Je suis depuis juste un mois sous un traitement , et je passe par un creux de vague assez dur après six mois de période de manie pendant laquelle j'ai perdu toutes mes relations et ma crédibilité. J'essaye de surmonter par  la méditation pleine conscience, l'eft  (que je viens de découvrir dans une association) et me renseigne beaucoup sur les retours d'expériences.

Ce que je comprends c'est que cette maladie ne se gère pas sans la chimie, toutes les autres thérapie ne sont qu'un complément pour nous permettre de mieux la vivre, l'apprivoiser, l’accepter et mieux gérer ses émotions lors de montées et des chutes et mêmes dans les périodes stationnaires quand on se sent frustrés de ne pas etre normal comme les autres ou avoir les vraies capacités pour réaliser ses rêves (c'est mon cas).

Ce que j'ai pu aussi comprendre, c'est que trouver le bon traitement qui s'adapte à son cas est en lui même une très longue quête qui peut aboutir ou non.

En tout cas, si on a décidé de rester en vie, il faut être positif et prendre en compte les cas des personnes qui sont arrivés à se stabiliser (voir témoignage de ver00 sur ce site).

Voilà ma contribution à ta question, bon courage 

 

 


   
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virginie
(@virginie)
Trusted Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 76
 

Bonjour Ben,

je suis d'accord avec Rosa, la thérapie médicamenteuse est nécessaire pour te stabiliser, mais il n'y a pas de recette miracle, chaque individu réagit différemment aux molécules proposées. Ensuite il faut bien apprendre à connaitre la maladie et pour cela les groupes de psychoeducation sont bien adaptés. Par exemple comme tu fais déjà, avoir des heures de sommeil régulières, éviter l'alcool, les excitants, les sensations fortes par exemple. Apprendre à gérer le stress aussi, par la sophrologie par exemple. Développer ta créativité par de l'art thérapie. et surtout tenter de conserver une vie sociale par le travail, une asso, ou autre et bien sûr l'idéal d'avoir un environnement familial soutenant et très compréhensif. Tout cela orchestré par un bon psychiatre. C'est long, difficile, avec des rechutes, des complications, et puis petit à petit, quand on se connait bien, la stabilité s'installe.... J'ai lu un livre dont je ne me souviens plus de l'auteur, elle témoignait qu'après plusieurs années de stabilité, et grâce à des médecines non allopathiques elle avait réussi à se passer de médicament.

Perso je suis relativement stabilisée, je n'envisage SURTOUT pas d'arrêter mon traitement. Sous lithium depuis 8 ans, je n'ai pas pris de poids.  Au début j'ai du prendre un antipsychotique pendant 2 ans, qui m'a fait prendre du poids, que j'ai reperdu à son arrêt, 17 kilos. En revanche je suis très sensible aux anxiolytiques, il faut manoeuvrer les changements de traitement avec prudence. Chez moi le stress mal géré me fait plonger très rapidement. J'essaye donc maintenant de repérer les situations anxiogènes (les grosses manifestations, les concerts, les courses aux heures d'affluence), les personnes qui me sont toxiques (genre les employeurs à qui je ne savais pas dire non et me faisais harceler, donc soit démission ou dépression). Je pratique beaucoup la méditation, la pleine conscience, j'ai été accompagnée par une sophrothérapeute pendant un an, je me ressource dans la nature aussi. Cela n'empêche pas que je  doive être hospitalisée de temps en temps (le plus longtemps entre deux hospi fut 18 mois; et en 2018 2 hospi en 4 mois). Simplement je reconnais de plus en plus rapidement les 1ers signes, cela me permet de signaler (je vis seule) rapidement à mon médecin de me mettre en sécurité car je sombre très très rapidement. Sincèrement je pense que je prendrai ce traitement encore longtemps, comme un diabétique doit s'injecter de l'insuline tout le restant de sa vie...

Donc je prends mon traitement à certaines heures fixées (mon portable sonne à chaque fois) et je prévois d'avoir le traitement sur moi dans mon sac à main dans le cas d'une soirée improvisée etc... je me couche à la même heure et me lève à la même heure même en période de chômage comme maintenant, je lis un peu avant de dormir (surtout si j'ai été sur écran tv ou ordi avant), quelque chose de facile à lire, je positive ma journée en attendant le sommeil (les 3 trucs bien que j'ai fait dans la journée). tout cela semble un peu rigide peut-être, ça n'empêche pas des imprévus...ponctuels. Dans la journée j'essaie surtout de me faire plaisir, me faire du bien (même quand je travaille, je fais en sorte que ce travail m'épanouisse): promenade, peinture, danse (seule dans mon salon), écriture, passer du temps avec des gens qui me font du bien (amies, voisins bienveillants, association), et parfois je ne fais rien du tout et ça aussi ça me fait du bien 😀 

Au début j'avais créé une sorte de tableau de mon humeur, listant les activités ci-dessus. Le matin au réveil j'évaluais mon humeur (+3 à -3), selon mes envies et les opportunités je faisais mes activités - le travail en faisant partie, m'occuper de la maison, l'administratif, prendre soin de moi - , le soir sur mon tableau je notais mon humeur et stabilotais chacune des activités que j'avais réalisées, et surtout si un évènement stressant était intervenu dans la journée.Ce tableau m'a permis à l'aide de mon psychiatre de voir ce qui pouvait aussi influer sur mon humeur dans un sens comme dans l'autre.

bon je crois qu'il y a beaucoup à lire là; je vais laisser la place aux autres.

En tout cas sache que nous sommes là, accroche toi et n'hésite pas à faire appel si tu as besoin de parler

 

 


   
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ikzat
(@ikzat)
Trusted Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 67
 

Bonjour Ben,

A titre personnel, j’ai un très bon vécu vis-à-vis des psychiatres. Des personnes qui ont su m’accompagner dans les moments difficiles et été à l’écoute de mon ressenti sur les médicaments. 

Au début j’étais méfiant. Mais maintenant je suis heureux de pouvoir faire appel à des personnes de confiance (médecins) qui « veillent » sur moi. 


   
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