Bonjour
Tout à commencé pour moi avec une consommation d'alcool qui a augmenté graduellement depuis mes 22ans, j'en ai 40 maintenant. Déclaré bipolaire à 26ans par un psychiatre lors de ma première cure de sevrage alcoolique, j'ai mis 6 ans de plus et 4 cure et post cure pour prendre conscience que j'étais bipolaire, surtout que j'avais besoin d'un traitement.
Ma consommation d'alcool était passé à 2litre de vodka par jours et 3 pré delirium tremens...javais consulté des psychiatres (2 séjours en HP) mais aucuns m'a dit tu n'es pas alcoolique mais bipolaire. La nuance est subtile mais réel quand on consomme tout par excès.
J'ai trouvé un psychiatre en or qui m'a expliqué en détails ce qu'était la maladie, me voilà condamné à ne plus toucher ce qui rend dépendant.
J'ai été croque des médocs aussi, au rythme de 8 seresta 50 par jours ou autres benzo et pour les nostalgiques equanil lol vive les doubles ordonnances.
Le pire dans tout ça et bien le sevrage alcoolique ainsi que l'abandon des benzos était une formalité juste une question de souffrance et de volonté si je puis dire car le plus dure sont les pulsions d'achat, ce sentiment de noël avant l'heure, ce plaisir mal sain qui ma fait fiché 5ans banque de France.
Je suis bipolaire et je me soigne donc plus d'alcool ni de traitement ou la dépendance existe. Je suis sous abilify, lamictal et parfois de l'effexor en descente ainsi que teralene pour m'aider à maintenir mon sommeil au dessus de 3h en up. Je maîtrise mon traitement et suis pleinement à l'écoute de ma tête et mon corps.
Voilà 5 ans que tout est rentré dans l'ordre, de mes 22ans à mes 35 ans c'est le temps que j'ai attendu pour accepter d'être bipolaire. Un résumé de ma vie qui peut être ouvrira les yeux d'une personne dite alcoolique ou à son entourage, car c'est compliqué quand on est bipolaire en phase maniaque de résister à la consommation de substance. Il faut être un minimum stable.
J'espère avoir trouvé écho au près de vous, si il y a des questions .....
