Bonjour, j'ai 43 ans. J'ai fait ma première bouffée délirante à 35 ans puis a suivi un diagnostique de bipolarité. N'ayant pas vraiment de face down, je fume régulièrement de l'herbe depuis mes 16 ans. J'ai tendance à dépenser sans compter et je suis parfois speed et dans l'excès. J'ai un traitement par aripiprazole à 10mg que j'oublie de prendre…
Il y a 1 mois et demi j'ai rechuté suite à une déception affective, résultat, 20 jours dans un secteur fermé. Grrr absence de liberté total où c'est là que vous pétez les plombs et par la contrainte, la frustration, vous vous calmez et rassembler vos idées.
Il est également difficile d'aimer parce que l'on se rend pas toujours compte de ce que l'on est et parfois cela amène à des illusions.
J'aimerai connaître vos expériences d'hospitalisation...
Bonsoir Cob,
Je sais que la fumette et alcool ne font pas bon ménage avec les médicaments, en effet il est conseillé de prendre son traitement comme vous l’as conseillé votre médecin.
Je pense qu’il est préférable d’avoir une bonne hygiène de vie , faire du sport et bien manger.Faire des projets sur long terme pour vous tenir concentrer et balayer tout ce qui vous nuis.
C’est vrai qu’il est facile de l’ecrire et l’appliquer est autre chose.
Bon courage à vous et bonne continuation.
Cc, bonsoir CoB,
J'ai le même traitement, même dosage . J'ai eu 2 hospi aussi . 1 en 2002, pour mon diagnostic de bipolaire et 1 en 2010 ; j'avais bossé 1 an et 1 mois sans aucun repos ! Je suis de type 1 aussi, j'ai très peu de déprime, sauf au lendemain d'une grosse BDA . Que te dire ? La première était terrible, j'étais dans une guerre contre le mal, pour te dire, je ne savais plus qui nourrir de mes enfants, car, l'un d'eux était le mal ! Ce n'est qu'un détail , mais odieux ... J'ai eu droit à la camisole chimique par seringue et physique . Mais j'étais rebelle , j'ai essayé de m'en échapper, presque réussi ! De rage , je l'ai salie de mes urines et de mes selles ! J'étais dans une grande inconscience ! Mais très malheureuse aussi . La 2 ième, fut moins hard, déjà, j'avais l'habitude, je comprenais ce qui m'arrivait . J'étais surtout épuisée, et contente de faire un break , même en HP . Je me suis fait une amie et on descendait les escaliers en faisant la course ! lol c'est là, qu'on m'a donné l'abilify 15 mg, que j'ai diminué longtemps à 5 . C'est un chouette traitement, maintenant, j'en prends 10 mg, car ma fille a peur que je rechute . Le psychisme est incroyable, avant à 15 , j'avais des angoisses terribles le soir, je crois que c'est parce que je ne supportais pas d'être trop dosée . Et maintenant, quand je l'oublie de plus de deux j, j'angoisse car j'ai peur de re délirer . je ne sais pas si j'ai bien répondu, je peux faire un roman, j'ai un blog; ver00 avec 2 zéros .
Bien à toi .
Bonsoir ver00,
whouah merci pour ton histoire. Ma première hospitalisation était terrible ils m'ont attaché et fait une piqure dans les fesses et j'ai dormi deux jours. Sous cachetons à gogo, je n'arrivais même plus à m'exprimer et je suis restée 3 semaines en secteur fermé et 2 semaines en secteur ouvert.
Là pour ma deuxième hospitalisation, ils m'ont de nouveau attaché les pieds et les bras et de nouveau une piqure dans les fesses pour aller à l'hôpital le plus proche puis transfert en secteur fermé. L'enfermement de la deuxième fois a été plus calme parce que je comprenais ce que je vivais une nouvelle fois mais néanmoins hyper mouvementé car ils m'ont laissé 3 jours en chambre d'isolement. J'ai parlé à des schizo, et je me suis faite une jeune amie de 18 ans que je cotoie de temps en temps.
Cette deuxième hospitalisation s'est faite dans la révolte car j'ai fait appel à la justice pour me libérer et j'ai réussi à m'en sortir comme ça.
L'hospitalisation, même si elle permet de se recentrer, est un crime contre toute forme de liberté avec des règles étrangères à nos codes habituels. L'institution fait de nous des animaux qui doivent prendre leur traitement et suivre le mouvement...
Oui, CoB, nous le vivons comme ça, et j'avoue que j'espère, que dans l'avenir, ce sera différent . Mais les pauvres soignants, sont démunis face à nos colères . Il faut comprendre un peu, en plus, la punition peut être bénéfique, puisqu'on déroge à toutes les règles de bienséance , puisqu'on se fout de la norme ! C'est grave, les autres mortels doivent préserver leurs acquis, c'est normal.
Si je te disais , que dans mon blog, je rêve d'espaces ou l'on pourrait vivre et étudier nos manies en toute sécurité ! Accompagné par des pros de l'analyse ! Et, oui, je suis une utopique ! Et, en plus, j'y crois, un jour viendra ou la psy sera révolutionnée .
( Moi aussi, attachée dans une misère noire, c'était le pire moment de ma vie, en chambre d'isolement, piqures après piqures .)
Bonjour Cob
comme je te comprend quand tu décris ton hopsitalisation en Hp en pleine crise!
allez ! c'est du passé!
digere et avance
Merci Seb, c'est vrai que c'est du passé et maintenant je me dis qu'une fois ça peut arriver, mais deux fois hospitalisé ça commence à faire et ce n'est plus anodin.
J'ai toujours refusé le fait que j'étais malade mais maintenant je regarde la maladie d'un œil plus éclairé et je fais mien mes délires vachement censés dans ma réalité 😉
si tu fais pas gaffe , il peut y avoir une 3eme...et plus si affinité!
je pense que tu as compris qu'en HP il n'y a aucune prise en charge a part d boite de medoc surpuissant
et la verité est en toi
alors soigne toi tranquillou en CMP etn'y remet pu les pieds sinon tu peux en sortir les pieds devant avant qu'on t'oublie la dedans
la vie dehors meme si elle est speed est trop belle
Lol, moi, j'aimais bien être attachée....... avec des piqures ..... C'est cool !
MP 😱 🤪 🙃 😇
Oui dehors la vie est belle et je crois qu'être enfermé m'a fait prendre conscience du fondement de la liberté. Néanmoins, celle-ci est de plus en plus bafouée par nos dirigeants qui la réduise petit à petit. Mais nous, ceux qui savent combien elle est précieuse, nous ne nous laisserons pas faire ! En tout cas moi je vais me battre pour elle !
