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Au secours !

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Eliebipbip
(@eliebipbip)
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@noon,

 

Je me sens hors du monde aussi. Et c'est d'autant plus flagrant au printemps car la vie repart de plus belle pour les gens "normaux" (je n'aime pas du tout ce terme mais bon...)et que moi je n'arrive pas à sortir de mon trou. Mon conjoint étant un geek, ce n'est pas lui qui me pousse à sortir (au contraire je me réfugie dans les jeux avec lui). Nous ne sommes que dimanche midi et j'angoisse déjà à l'idée de reprendre une nouvelle semaine (travail à mi-temps et tâches ménagères qui paraissent être une montagne à gravir). Le pire c'est que je culpabilise, comme toi, à l'idée de n'être qu'à mi-temps. 

Nous ne devrions pourtant pas culpabiliser, car j'imagine que comme moi, tu as tout donné et a été un maillon quasi indispensable pour ta boîte quand tu étais en forme. Et pourtant,  pour ma part, je n'ai jamais récolté le fruit de mes efforts alors qu'on m'en demandait toujours plus. Donc c'est en partie à cause du travail que j'en suis là, tout comme toi.

Ce qui est le plus difficile c'est que j'avais pleine confiance en moi il y a encore 8 mois et que je suis passée de quelqu'un de très réactif et productif à une décérébrée qui a beaucoup de mal à se concentrer. Et chaque midi, je me dis que je n'ai fait que de la merde, et que mon état d'avant ne reviendra jamais.

 

Tout comme toi, le monde du travail me dégoûte car quand nous sommes de simples employés, nous avons tendance à être exploités. Et en gros, si nous ne sommes pas malléables et ultra motivés, les employeurs, sachant que le monde du travail est compliqué, nous disent ouvertement d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs...

A ce qu'il paraît ma boîte avait des projets pour moi.  Ce n'a toujours été dit que par oral et avant le covid et mon arrêt longue durée... Je bosse dans un milieu hyper sinistré par le covid et j'ai peur d'être sur un siège éjectable à plus ou moins long terme.  Peut-être que ce serait un mal pour un bien, mais je ne m'imagine pas repasser des entretiens ou même faire les démarches relatives à une perte d'emploi...

Es-tu aussi agressif quand tu es en down? Pour ma part je suis tellement une coquille vide que je n'ai aucune personnalité.... Même avec les enfants de mon conjoint, je reste apragmatique, je ne communique que peu et ai surtout beaucoup de mal à me faire respecter quand cela est nécessaire.

Voilà, moi aussi j'ai vidé mon sac. Et je deviens accroc à ce forum car j'ai le sentiment qu'il n'y a qu'ici que je trouverai une écoute sans jugement. 

Le fait de constater que vous vivez la même chose que moi me confirme que  je ne suis pas juste une paresseuse qui se complait dans son mal-être. 

Annonce

As-tu une astuce pour te motiver à faire de l'activité physique ou est-ce que tu prends juste énormément sur toi? En ressens-tu immédiatement les bienfaits?


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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@eliebipbip

Ton message est très riche en interrogations, que je me posent moi aussi.

Je vais reprendre ton message dans l'ordre de tes paragraphes afin de ne pas digresser comme je le fais si souvent. Je suis brouillon, déjà, tu comprendras que je ne porte pas une très haute estime de moi-même, sans me détester pour autant. Nous nous rejoignons, comme tant d'autres ici. C'est la raison de ma réaction, quand tu disais te sentir bien basse par rapport à notre prose, Nivelant et moi.

Quand je dis reprendre tes paragraphes, j'y vois en fait trois thèmes liés entre eux, je dirais même interdépendants. La dépression, le travail et la culpabilisation. L'agressivité en est un autre qui mérite un traitement à part.

La dépression. En ce qui me concerne, je suis en down+ depuis que l'on m'a signifié que ma collaboration devrait se terminer sous peu. En recoupant mes différentes variations, je pense être passé par une petite montée hypomaniaque en  réaction à cette annonce, et suite à une humeur plutôt basse, qui dure depuis octobre 2020. A ce jour, je suis encore down malgré que le soleil darde de ses rayons. Fallait que je la place celle-là, j'aime bien "darder". Trêves de plaisanteries. Je te parlais précédemment de prisme de vision par lequel nous voyons le monde. Dans notre état, qui doit bien sur différer sur de nombreux points, nous avons cette désagréable impression d'être en dehors du monde, de celui des "autres", appellation que je donne aux gens "normaux", terme que je n'aime pas car simpliste. Nous avons une affection qui fait varier nos humeurs comme un ressort de voiture dépourvu d'amortisseur. Pour imager, si nos voitures n'avaient pas d'amortisseurs, tu serais encore à te taper le cul dans sur le siège ta caisse, 200m après avoir passé un simple dos d'âne. Au mieux, nous pouvons savoir quand ce dos d'âne va se présenter, dans le pire des cas, il n'y en a pas mais nous partons quand même en tangage, sans aucune raison apparente. Ceci est un de mes effrois quant à l'évolution de ce trouble, l'autre étant la possible rechute incontrôlée, qui tue des familles.

Alors oui, je comprends le désarroi que tu ressens quand tu vois les autres s'amuser et que, ayant tout pour "réussir", tu te plantes lamentablement. De ma petite expérience, petite car de deux ans d'âge, je ne peux qu'agir sur certains paramètres ou facteurs qui sont encore maitrisables. Tu sais bien que la dépression est la pire des phases, elle dure et nous fait nous renfermer sur nous- mêmes. Je pense qu'il faut au contraire en prendre le contre-pied, ce qui est réalisable jusqu'à un certain niveau de dépression. Pour cela, sortir, revoir ses amis, les vrais qui se comptent sur les doigts d'une main, s'ouvrir à un hobby dans lequel on peut sortir cette noirceur sans pour autant se donner le bâton pour se battre, etc. Comme je te le disais, je chercher encore et ceci sera sûrement la quête de ma vie. En down, il est tellement facile de se détester pour la moindre chose que l'on fasse, et tellement peu d'estime à en récupérer, même si celle-ci est bien faite. J'écris ce texte en ayant à cœur de te donner un point de vue pour que tu puisses te conforter. Mais ceci te sera "utile" combien de temps ? Celui de la lecture ? Vais-je même me relire à la fin pour contempler la noirceur de ce que je ressens et voir avec horreur mon côté brouillon resurgir ? Ceci est notre quête à tout un chacun (à mettre au féminin bien-sûr), car ton histoire n'est pas la mienne, mon entourage et mon environnement sont différents.

 

Le travail ET la culpabilité. J'ai envie de dire qu'ils vont de pair. Si tu supportes mal de travailler à mi-temps et moi d'être en arrêt c'est que ce temps dégagé est censé être, travaillé justement, comme pour les "autres". Le travail est un marqueur social important, il indique ce que tu es, même si c'est ultra-réducteur. La question serait la même si l'on devait se demander quel est le bonheur ? L'accumulation matérielle ? L'argent, valeur objective, qui mène à cette accumulation matérielle ? Plutôt le contact avec les gens, mais pour en faire quoi, un lieu de pouvoir ? Au minimum, tu ne travailles pas pour la gloire, mais en premier lieu pour payer tes factures. Un de mes oncle a travaillé toute sa courte vie (relatif), qui fut écourtée par la silicose. A t-il profité de celle-ci dans sa relation à ses collègues, avec sa famille, ou à travers autre chose ? Quoiqu'il en soit, le travail l'a fait vivre dans une société où il faut une voiture pour aller travailler et un travail pour se la payer. Personnellement, je pense que plus nous avançons, plus le travail perd de son sens et plus les rapports inter-humains se distordent. Que nous restera t-il quand la bourse se sera gavée jusqu'au son effondrement ? J’émets quand même un doute sur ce que je dis, est-ce mon pessimisme par nature ou la maladie qui me fait parler, ou les deux ? Ai-je toujours été pessimiste, étant jeune ? Bref, le travail a une place qui à mon humble avis, est surfaite dans nos vies de pays riches bouffis. La seule chose qui me fait vraiment chier, c'est de manquer d'argent, pas pour acheter du Vuitton, mais pour vivre sous mon toit, nourrir mes gosses, et ne pas s'entredéchirer sur les deux points précédents, c'est tout.

 

L'agressivité.

Posted by: @eliebipbip

Es-tu aussi agressif quand tu es en down? Pour ma part je suis tellement une coquille vide que je n'ai aucune personnalité....

L'agressivité n'est pas de la personnalité. Pour un homme, on dit qu'il a des couillettes, pour une femme, qu'elle est hystérique. La colère est un sentiment qu'il faut savoir utiliser pour se défendre et poser ses limites, mais vivre sur ce mode de pensée est un non-sens. En conclusion, tu ne manques pas de personnalité.

Pour répondre à ta question simplement, oui, je deviens agressif en down, pour moi comme pour les autres. Je me trouve à chier, je me justifie et doute de ce que je dis sans cesse, je m'énerve d'être moi.

Posted by: @eliebipbip

As-tu une astuce pour te motiver à faire de l'activité physique ou est-ce que tu prends juste énormément sur toi? En ressens-tu immédiatement les bienfaits?

Avant et après mon déclenchement, je fumais du shit, donc j’anesthésiais tout ce bordel. L'activité physique est un plus, mais elle ne suffit pas. Il faut que je trouve d'autres réponses mais surtout, que je descende le seuil de ma propre satisfaction. Que je re-la-ti-vise. Si je ne fais qu'un truc dans la journée, et bien tant pis, le soleil se lève tous les jours. C'est quand je me charge que l'agressivité arrive, je me projette dans mon retard déjà pré-estimé (j'me sens nul, si tu suis) et quand ça arrive, je fais encore plus de conneries ce qui jette de l'essence sur le feu, pas d'huile, trop lent à s'embraser.

Là encore, chacun doit trouver des palliatifs. Je ne dis pas que je garde mes recettes pour moi, mais je ne les ai pas vraiment formulées. Elles dépendent de beaucoup de choses. En tout cas, essaie de faire ce que tu as envie une fois par jour. Si tu ne fais les choses que machinalement, ça va gripper.

 

Voilà, dans le genre vidage de sac, j'ai créé une véritable décharge clandestine dans ce post.

 

A celles ou ceux qui m'ont lu, bonne digestion si c'est possible.

 


   
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Eliebipbip
(@eliebipbip)
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@noon,

Quand je te lis, je me dis que tu ne devrais pas avoir une mauvaise estime de toi. A première vue tu es quelqu'un d'empathique et de brillant.

J'aime bien l'image de la voiture sans amortisseur. Ça reflète bien le fait qu'on est sans puissance et avec peu d'action possible sur la maladie. Que c'est elle qui nous embarque et  nous transporte sans qu'on puisse la voir débarquer ou très peu. Je pense pouvoir dire qu'on en est tous là,  une fois, qu'on a  retrouvé un peu de stabilité et de bonheur, à sentir cette épée de Damocles au dessus de nos têtes et  à craindre que cette foutue maladie vienne tout gâcher. 

 

Tu as tellement raison sur la relation que l'on a au travail . Et ce n'est pas notre statut professionnel qui devrait nous définir.


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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@eliebipbip

Salut à toi,

Posted by: @eliebipbip

A première vue tu es quelqu'un d'empathique et de brillant.

Je te remercie, même si j'ai toujours du mal à croire en moi. En tout cas pour l'empathie, je la revendique, et ne me méfie d'ailleurs pas assez. Mon problème de perte d'emploi à venir me rend dingue. Je vais essayer de jouer la montre. Arrivera un jour où je me dirais, NooN, pourquoi t'es tu autant pris la tête pendant tant d'années, à te ronger de l'intérieur ? Qu'est-ce que cela t'a apporté ?

Totalement d'accord avec toi, on en est toutes et tous là. La stabilisation est déjà une épreuve, jamais complètement acquise, puis reste la peur en voyant cette foutue épée au dessus de nos têtes.

Je te souhaite prompt rétablissement depuis ton arrêt de traitement, et de pouvoir relancer ton projet.

Bien à toi


   
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Eliebipbip
(@eliebipbip)
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Désolée,  je te réponds en 2 temps. Il fallait que le dîner se prépare, et malheureusement, il ne se prépare pas tout seul ( cela nous arrangerait bien quand on n'a pas d'énergie!).

Pour ce qui est de l'agressivité,  je ne voulais pas dire que c'était un trait de personnalité. Je voulais juste dire que je n'exprime et ne ressens que très peu d'émotion, mis à part la tristesse évidemment. Je vais te sortir encore une phrase bateau, ne t'en veux pas, c'est la maladie qui s'est exprimée, ce n'est pas vraiment toi. (Mon conjoint me l'a dit mais je sais qu'au fond de lui, la colère est là).

 

Ahhh l'empathie... Quand je suis en down, elle ne s'exprime pas trop, car je ne suis pas vraiment capable d'écouter ou d'agir pour quelqu'un d'autre (je ne sais déjà pas le faire pour moi). Mais sinon, je suis comme toi, je suis souvent la gardienne des secrets et l'oreille attentive. Le tout est de le faire quand on en est capable. C'est-à-dire ne pas absorber l'émotion de l'autre...

Au niveau de ton travail, tu sais que c'est sans issue? Ne penses-tu pas que ça puisse être un mal pour un bien.

Je te remercie @noon et te souhaite sincèrement de te trouver en dehors  de ce boulot qui t'as miné et de retrouver la stabilité aussi. 

Passe une douce soirée.

 


   
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Vivy
 Vivy
(@vivy)
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Bonsoir tous le monde,

Cela fait depuis le début du mois de Septembre que j'ai replongée dans une période Down++ avec phobie sociale , abandonnée littéralement par ma psy qui a tenter une bi thérapie Quetiapine + Lamictal qui n'avait pas fonctionné par le passé et me proposant soit une nouvelle bi thérapie Quietiapine + Lithium sachant que j'avais eu un bon goitre et fatigue rapide... soit des électrochocs ! Je lui es déjà répondu 3 à 4 fois que j'étais contre et qu'il devait bien avoir une autre solution... J'ai donc vu un nouveau psy qui m'a introduit en plus de la Quietapine de l'effexor et xanax, Je peux comprendre que ma psy es peur de m'introduire un antidépresseur du à mes anciens virages maniaques assez hauts... (sachant que je sait reconnaître les signes précurseurs) mais de la à me laisser des mois à n'être bien que pendant mon sommeil, à ne plus répondre au téléphone, sortir uniquement le soir pour mon chien... Heureusement que je vis avec ma mère qui fait les courses et s'occupe de mon chien la journée car même actuellement j'en suis encore incapable ... à part allez à quelques Rdv médicaux (je raz les murs) je ne sort plus la journée, trop de monde, peur de croiser les gens que je  connais  ... Pas envie qu'on me voit dans cette état... Moi qui d'habitude reste forte avec le sourire malgrés les problèmes... Ca va  faire seulement 1 semaine que j'ai commencé les antidépresseurs et je vous avoue que les idées noires fusent, j'ai l'impression que je ne vais pas m'en sortir cette fois ci,  que c'est la fois de trop ! Diagnostiquée depuis février 2014 je n'en peux plus de faire des hauts des bas , essayer de faire de bonnes choses pour les autres et au final pour que ça retombe sur moi ... J'ai toujours été à l'écoute des autres, donnant  les bons conseils et étant réconfortante, rassurante, présente, quand je vais "bien" j'ai des gens autour de moi et dés que je chute et commence à m'isoler bizarrement ça cherche vite fait à prendre des news puis plus rien à croire qu'ils attendent juste que je revienne avec le sourire comme avant... heureusement que j'ai quelques vrais amis ... mais je me sens seule, incomprise , autours de moi le même discours ça va passer, faut attendre que le traitement agisse... j'en es conscience mais ce qui me pèse c'est qu'avec toutes "les mesures sanitaires" je ne peux plus pratiquer mes activités thérapeutiques tels que le tir à l'arc, la sculpture etc... Plus le temps passe plus je me dit à quoi bons si c'est pour ne jamais rester stable plus d'un ou deux ans grand max...

Je poste pour la première fois sur mon trouble bipolaire... Je me dit qu'avec un peu de chance je pourrais correspondre avec des personnes capable de comprendre ce que je vis au quotidien... surtout en ce moment où le vide et la douleur sont présents plus que jamais...


   
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NooN
 NooN
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@eliebipbip

Salut,

En effet, en down, mon énergie  est ailleurs. Le masque chirurgical est d'ailleurs bien pratique pour cacher l'autre de masque, celui de la tristesse. Je n'ai pas envie de rencontrer des gens mais je me botte le cul pour. Évidemment, je ne suis pas totalement au fond du trou mais c'est un réel effort de communiquer avec les "autres". C'est bien plus facile ici, et pas uniquement car c'est de l'écrit, derrière mon écran. On se comprend sans dire mot.

Pour mon taf, il est vrai que ce sera pour un bien. La Covid me fait peur car le marché était déjà difficile et se tend encore plus. De plus, quand je vois toutes ces conneries de coach et applications dont l'aide est soit disant d'absorber le stress, pour taffer encore plus, je me dis que nous sommes dans le monde du vivre pour travailler. Comme dirait les amerloques que nous rejoignons à grande vitesse : "Work hard, play hard". Franchement, nous ne sommes pas fait pour être tendus vers un objectif à chaque seconde. Laissons-nous le temps de vivre, déjà que le week-end est devenu un temps de récupération de ce que nous n'avons pas pu faire la semaine. Bien-sûr, une famille est une charge, n'empêche que la séparation entre vie de famille et travail devient très poreuse. Toujours connectés avec nos airpods vissés sur les oreilles. Les lunettes de google sont simplement arrivées trop tôt, elles reviendront de plus belle et tomberont sous le sens un jour, dans notre course effrénée, telle un poulet sans tête.

Ceci n'est bien sur que mon avis, mais le culte de la performance est en train de tout écraser, à mon sens.

Je te souhaite une belle journée, le temps est clément, profitons-en.

NooN


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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Salut @vivy

Bienvenue à toi sur ce forum.

Pour me présenter, j'ai déclenché il y a deux ans, donc je n'ai pas autant de recul que toi sur mes variations, et la maladie tout court. Tout ce que je peux dire est que la relation aux "autres" est malheureusement aujourd'hui différente pour moi, comme pour toutes et tous ici. Quand je dis les "autres", je parle des non-malades. D'un côté, les affections psychiatriques peuvent faire peur, mais je pense surtout qu'elles représentent une perte de contrôle, ce qui est un fait. Cela relèverait du sacerdoce de s'acoquiner avec un dépressif en pensant, même une seconde, qu'il va réussir à égayer une soirée.

A part nous accompagner au début de notre chute, que peuvent-ils bien faire, sincèrement ? J'ai beaucoup de mal à discuter avec eux dès qu'on s'approche du sujet santé. Très peu, voir aucun, n'a assez d'empathie ou même d'ouverture d'esprit pour pouvoir appréhender la chose. Pire, certains, qui ne sont heureusement pas des amis me concernant, parlent de volonté. Bref, il y a du pain sur la planche, et ce n'est pas la "fête du bipo" ce jour qui va tout changer, du moins si, mais sur des décennies...

Bon, je reviendrais une autre fois pour une note d'espoir, j'ai un peu de mal en ce moment mais ne désespère pas.

Encore une fois, bienvenue ici.


   
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Eliebipbip
(@eliebipbip)
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@vivy

 

 Je peux juste te dire que tu n'es pas seule. Je vis exactement la même chose quand je suis en dépression. Je sais bien qu'il faudrait que je me pousse un peu à au moins appeler le peu d'amis qui me reste mais je n'en ai pas la force. Chaque jour est un combat. 

Ce qui me pousse à continuer le combat, même si je ne fais pas grand chose de mon temps libre, c'est que à plusieurs reprises j'ai vu le bout du tunnel et ai pu revivre une vie normale (pendant ces périodes, la vie est plutôt belle). 

Courage, un jour viendra où tu te sentiras un peu mieux et un jour viendra où cette dépression te semblera loin derrière.


   
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Eliebipbip
(@eliebipbip)
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@noon

Je suis bien incapable de faire en sorte de communiquer avec de nouvelles personnes dans la vraie vie. Je n'arrive même plus à appeler ma seule vraie amie. Parce que oui, il n'y en à qu'une qui est restée dans les mauvais moments et ma crise maniaque a fait le tri.... J'admire ton courage pour essayer de garder une vie sociale!

Aujourd'hui est vraiment un jour sans pour moi. Hier, j'ai réussi à aller marcher 30 min pour essayer de me faire du bien,  en me disant que le soleil me remonterait un peu le moral. Je suis revenue épuisée et cette après-midi la moindre chose me paraît irréalisable!

 

Il est vrai que nous vivons dans une société où  nous avons une vie à 100 à l'heure et peu de moments pour vraiment en profiter. Mais nous devons bien gagner notre vie. Et, il y a une époque où je me sentais heureuse dans cette  vie. Mais je suis d'accord avec toi sur le fait que le culte de ma performance est en train de tout écraser. Et que le bien être  au travail devient une utopie. Le culte du paraître avec les réseaux sociaux aussi. C'est à qui montrera sa plus belle facette et ses plus beaux moments ( de quoi parfois faire penser que notre routine est minable).

Ça a tendance à me déprimer encore plus quand je ne suis pas bien, car je vois tout le monde étaler son bonheur.

Le monde du travail post covid me fait peur aussi. Car, je suis moins d'être à l'abri. Et je me dis que si plan social il y a, malgré tout ce que j'ai pu faire avant ma crise, il ne va rester , pour mes chefs, que ce mi-temps actuel ou même un novice ferait plus et mieux que moi.

Quoiqu'il en soit c'est la santé d'abord. Nous devons nous soigner avant de songer à notre avenir pro.

J'espère que tu arrives à profiter un peu du beau temps. Pour moi, c'est peine perdue aujourd'hui...

 

Belle après-midi. 

 

 


   
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NooN
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(@noon)
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@eliebipbip

Je comprends que tu ais énormément de mal, c’est pour cela que j’avais écrit que je n’étais pas au fond du trou. J’ai la chance d’être d’intensité faible, car j’ai déclenché tard, j’imagine. Dans mes rapports sociaux et professionnels, j’ai aussi l’avantage d’avoir créé ma structure avant que la maladie s’installe. J’ai de la compassion pour celles et ceux qui souffrent "vraiment", je me sens même mal à l’aise, comme un usurpateur, quand je peux lire jusqu’à quelle extrémité peut envoyer cette saloperie d’affection.

Pour synthétiser, je n’ai pas de courage, je suis « à bon pronostic », voilà ma chance. Lors de ma dernière montée d’il y a un mois, quand mon sommeil avait disparu, j’étais content de revivre, mais dégoûté à la fois car je redoutais l’autre versant. Il est à la hauteur de cette montée brisée, gérable.

Une seule crise maniaque a suffi pour envoyer tous tes amis à vau-l’eau ? Une seule t’as suivie dans cette épreuve ? D’un autre côté, un seul ami m’a vraiment vu en phase maniaque, c’est d’ailleurs lui qui a appelé le SAMU. Je ne sais pas comment les autres auraient réagi, je ne veux pas savoir. Nous sommes chacun de notre côté, éparpillés, donc nos rapports sont distendus.

Le fait d’écrire ici te fait du bien, je l’espère. La solitude, l’impression d’être seul-e même accompagné-e est difficile.

Pour la vie d’avant, je la comprenais de moins en moins avant de partir en sucette. Mais je suivais ce carcan, comme tout un chacun, comme toi. Aujourd’hui, je n’ai que des questions sur mon avenir. La Covid a rebattu les cartes, malade ou pas. Je me serais déjà fait des nœuds à l’estomac sans l’être, maintenant, je dois changer de point de vue, ce n’est plus une option.

Pour le culte du paraitre, il y a tellement de choses à dire. Si nous sommes, nous adultes, déjà exposés à des questionnements, à faire des analogies avec les autres en voyant cette débauche de paillettes, uniquement des paillettes, imagine les gosses… On ne reviendra jamais en arrière par rapport aux réseaux, mais j’espère qu’un contre-mouvement est en train de naitre. J’ai connu l’avant internet, ce qui fait de moi un vieux con, un dinosaure complètement largué. Je redoute que mes gamines partent en vrille. Je comprends que le harcèlement en ligne tue, dans la vraie vie. On pourrait en parler des lignes et des lignes, ou des heures pour faire simple.

Tu as très bien résumé la chose, la santé avant tout. Comment profiter du reste sinon ?

NooN


   
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Eliebipbip
(@eliebipbip)
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Bonsoir @noon,

 

Tu n'es pas moins légitime sous prétexte que tu n'es pas au fond du trou... Ton empathie et le fait d'être concerné te suffisent à nous rassurer et surtout à nous comprendre.

En effet, le fait d'être sur ce forum me met souvent du baume au cœur car je sais que mes proches ne peuvent me comprendre autant que vous. Même s'ils compatissent. Je dis souvent à mon conjoint, qui a déjà fait des dépressions "classiques" , que, même s'il a une idée de ce que c'est, il ne peut comprendre l'intensité des dépressions bipolaires et surtout quand ça dure parfois des mois. 

Je suis un dinosaure, comme toi alors. Je regrette la période où tout était réel (quoique je suis ravie d'avoir internet rien que pour ce forum, il y a aussi du bon) et moins superficiel. Je suis inquiète pour mes beaux fils qui ne vivent déjà que par les youtubeurs et, pour le plus grand (juste ado), est en admiration devant ces jeunes qui font des vidéos parfois ridicules. Et surtout, c'est à qui aura le plus d'amis virtuels ou le plus de commentaires aimés. Et tu as raison, les réseaux sont parfois dangereux pour les jeunes car le harcèlement  y est très présent. Donc comme toi,au risque de paraître aigrie, je me dis que c'était mieux avant. Je ne me sens pas, même quand je suis euthymique, en accord avec cette société où pour certains, le plus important est d'avoir le dernier portable à la mode quitte à y laisser un salaire. J'aspire à vivre simplement et réellement. 

Je dois quand même reconnaître que le covid sans les applis d'appels visios seraient plus difficile pour la plupart (entre nous, pour moi le covid est un bon prétexte à ma solitude). Cela n'empêche que je souhaite que nous sortirons de cette crise vite.

Passe une belle soirée. 

 

 


   
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Vivy
 Vivy
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@eliebipbip @NooN

Merci pour votre accueil et vos réponses.

 


   
NooN and Eliebipbip reacted
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NooN
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@eliebipbip

Salut !

Posted by: @eliebipbip

Je suis un dinosaure, comme toi alors. Je regrette la période où tout était réel (quoique je suis ravie d'avoir internet rien que pour ce forum, il y a aussi du bon) et moins superficiel.

Posted by: @eliebipbip

Donc comme toi,au risque de paraître aigrie, je me dis que c'était mieux avant. Je ne me sens pas, même quand je suis euthymique, en accord avec cette société où pour certains, le plus important est d'avoir le dernier portable à la mode quitte à y laisser un salaire. J'aspire à vivre simplement et réellement. 

Je suis d'accord avec toi sur le "c'était mieux avant". Bien sûr, il faudra nuancer la chose et je suis certain que nous serions quand même raccord. Pour cela, il faudrait dérouler nos idées et les structurer pour en faire le tour. Bref, du gros boulot en vue, on ne va pas faire fumer nos doigts hein ?

Je comprends que tu revois les choses à travers le prisme déformant de la maladie. Tu parles d'euthymie, je pense par contre qu'il faut la décorréler de ton ressenti dans ce cas. Tu as le droit de ne pas être d'accord avec quelque chose sans que la maladie te dicte quoi que ce soit. Malgré être devenu con avant déclencher (grâce à mon taf) puis de partir en vrille, j'avais déjà un problème depuis longtemps avec cette société. C'est la raison pour laquelle j'ai tardé à avoir mes gamines, car je ne voyais pas de stabilité dans mon travail (encore lui) et je savais que je n'allais pas les amener dans un monde vert comme on essaie de nous le vendre à coup de com' et de marketing. Du greenwashing, voilà la triste réalité :

https://www.youtube.com/watch?v=R5-vpDrqdps

Je suis moi-même un consommateur formé dans les années 90, plutôt une graine d'hyper-consommateur, non germée mais intoxiquée. Nous allons tous devoir nous bouger réellement, et le réveil va être très difficile, pour moi avec mes rêves (maison-enfants-chat), dont certains datés (voyages), et encore plus pour ceux qui ont le :

Posted by: @eliebipbip

dernier portable à la mode quitte à y laisser un salaire.

J'aime les films d'anticipation mais j'espère que certains ne deviendront jamais réalité.

"Soleil Vert" de Richard Fleischer en est une extrêmité

https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=300.html

Comme dit mon père, l'homme saura toujours s'adapter, comme il l'a fait dans l'Histoire. C'est d'ailleurs un des aspects de l'intelligence. On en reparlera quand nous aurons les premiers conflits armés sur les ressources en eau potable.

J'espère me tromper, mais sur l'eau, je ne pense pas.

Est-ce la maladie qui parle ou ai-je toujours été pessimiste au fond de moi ? Je me pose aussi ce genre de question, comme toi j'imagine.

NooN


   
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Eliebipbip
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@noon,

 

Désolée de ne pas te répondre dans les détails, mais encore une fois j'ai beaucoup de mal aujourd'hui! Je ne pense pas que tu sois pessimiste,  mais plutôt réaliste. Le réchauffement climatique devient de plus en plus concret et les conséquences, nous commençons doucement à les payer. Outre le fait que ce n'est plus le moment pour moi de mettre en route une grossesse. Je t'avouerais qu'avant ma crise, donc juste après la venue du covid, je remettais en question mon souhait d'avoir un enfant car j'avais peur du monde dans lequel il grandirait.

Je me dis que peut-être, les enfants d'aujourd'hui seront plus sensibilisés à la surconsommation et ce que cela implique, que nous, et que du coup, ce seraient eux qui trouveront des solutions ( histoire de rester un minimum positive). 

 

 


   
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NooN
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@eliebipbip

Salut à toi,

Ne répond pas en détail ou même, ne réponds pas du tout si tu ne le sens pas. On peut tout à fait changer de sujet, il est déjà assez anxiogène comme ça. Le simple fait que tu l'ais lu me fait plaisir.

Posted by: @eliebipbip

Je me dis que peut-être, les enfants d'aujourd'hui seront plus sensibilisés à la surconsommation et ce que cela implique, que nous, et que du coup, ce seraient eux qui trouveront des solutions

Ils n'auront pas le choix, et nous, verrons aussi une partie des dégâts. Les retraités d'aujourd'hui, ex-soixante-huitards, ont mangé le pain blanc. Mon père a pris un temps fou avant de comprendre la mutation du travail d'après 2000, agrippé à son expérience "d’antan". J'espère être un peu plus souple que lui au même âge mais je n'en prends pas le bon chemin, quand je lis ce que j'ai déjà écris sur l'internet, par exemple. Je vais essayer de prendre la maladie comme une opportunité de travailler sur moi et de ne pas refermer mes œillères, sur la vie en général. Au final, à nous et aux générations suivantes de voir au loin, avec espoir.

Posted by: @eliebipbip

je remettais en question mon souhait d'avoir un enfant car j'avais peur du monde dans lequel il grandirait.

Je te souhaite sincèrement d'y arriver, mais c'est très facile à dire pour un homme, d'autant plus si la maladie arrive après coup. J'ai eu ma première fille à 38 ans et je me posais toutes ces questions. Au final, je me suis dit qu'elle devra adapter de toute façon et qu'elle pourra se battre pour faire de notre milieu de vie, la Terre, un monde meilleur. Ça fait un peu guimauve ou cul-cul la praline mais tout est question de normalité personnelle et d'adaptation. Elle ne va pas passer de l'hyper-consommation à tout crins à une vie d’ascète sur 10 ans, le choc. Je pense à ce que j'ai pu écrire mais j'espère avoir regardé l'ensemble par le mauvais bout de la lorgnette, teinté en plus par mon pessimisme légendaire (celui que l'on ma reproché lors de l'entretien de rupture conv°, la blague). Le problème de la population grandissante mondiale commence à se tasser un peu, mais l'eau va poser un souci, comme la consommation de protéines animales (viande). J'aime mettre du baume au cœur...

A te lire, à l'occasion

Pas de stress, le forum ne va pas s'enfuir comme me l'a si bien dit @tommy

NooN

 


   
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Eliebipbip
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Bonjour @noon,

 

Oui je lis toujours tes réponses avec grand plaisir. Tu as très souvent les mots justes et je suis en général d'accord avec toi ( c'est peut-être lié à lon état actuel aussi ! Quoique je doute que l'on puisse être optimiste sur ce sujet).Il est vrai que le sujet du réchauffement climatique est un sujet plutôt pessimiste mais il faut en avoir conscience.

Par contre je trouve que nous sommes fort pointés du doigt et culpabilisés en tant que citoyens, car au final ce sont les entreprises qui polluent le plus. Et ce qui est contradictoire, c'est qu'on nous demande de faire attention à l'environnement alors que tout est fait pour que nous consommions plus. Je me dis qu'après la crise covid, la consommation et les voyages vont reprendre de plus belle.

Il est clair que ça ne sera pas simple pour les futures générations. Ils vont devoir changer leur mode de vie et j'espère que cela se fera en douceur, sans attendre les pénuries.

Bonne après-midi.


   
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NooN
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@eliebipbip

Salut

Posted by: @eliebipbip

car au final ce sont les entreprises qui polluent le plus.

En effet, ce sont les entreprises qui polluent le plus, et les agriculteurs qui consomment le plus d'eau. Du moins en France, tout diffère en fonction de l'endroit où l'on se place, selon le tissu industriel.

Le plus gros problème, à mon sens, c'est que l'on veut nous faire croire que nous pouvons vivre comme nous le faisons depuis 50 ans, la fin de la deuxième guerre en gros, depuis les 30 glorieuses. Avoir une voiture électrique, c'est bien mais il il faut produire cette énergie. Nucléaire = déchets à très long terme, et toutes les autres formes utilisent la combustion = rejets atmosphériques, effet de serre, pollution respiratoire, acidification des océans, etc.

Une voiture à hydrogène ? Quel est le coût énergétique de production de l'hydrogène ? Je demande à voir le bilan carbone à la fin du voyage.

Une voiture qui ne pollue pas ne roule pas. Le téléphone portable qui ne pollue pas est celui que tu as actuellement dans les mains. Il faudra juste qu'il dure toute ta vie et plus encore.

En gros, nous devons changer nos habitudes et aller vers moins de déplacements, moins de consommation. Il faut arrêter de croire que nous pouvons continuer à vivre comme nous le faisons et changer simplement de technologie. L'énergie que nous n'employons pas est celle qu'il ne faudra pas produire, tout simplement. D'où le choc à venir pour notre génération, surtout pour les américains, drogués un cran au dessus de nous. Mais nous sommes aussi des toxicos, ne nous leurrons pas.

Pour la production électrique, on ne parle plus d'ITER, projet souhaitant mimer la fusion thermo-nucléaire du soleil, rien que ça.

https://www.iter.org/fr/accueil

Le réacteur avait d'ailleurs réussi à produire plus d'énergie que ce qui avait été injecté, mais à peine plus, il y a environ 10 ans.

Je me rappelle, je lisais Science et Vie sur le sujet, dans les années 90. J'étais fasciné par ce projet et par la physique en général, puis le shit est arrivé dans ma vie.

Là encore, s'il devenait un jour viable, n'allons pas chauffer à l'électrique des passoires thermiques.

Passe une bonne journée, et tu as bien raison d'avoir un avis différent du mien. Je ne suis pas Nostradamus, et heureusement, parce que le futur serait bien sombre...

J'entendais un scientifique dire ce matin : "nous nous rendons compte de phénomènes ponctuels extrêmes comme la canicule, mais la disparition des oiseaux est insensible (60% de moineaux en mois sur 30 ans). C'est comme se voir dans un miroir tous les matins, on ne se rend pas compte que l'on vieilli, sauf quand on regarde une photo d'il y a 5 ans".

La Terre trouvera un équilibre, avec ou sans nous.

A+


   
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