Bipolaire mais pas ...
 
Notifications
Retirer tout

Bipolaire mais pas que 🙂

14 Posts
5 Utilisateurs
1 Likes
818 Vu
helene13014
(@helene13014)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 10
Début du sujet  

Bonjour, je m'appelle Hélène, j'ai 44 ans et 1 fille de 21 ans que j'ai assumée seule quasiment toute ma vie.

J'ai été diagnostiquée bipolaire en juillet (type I ou II) à l'hôpital psychiatrique où ,même si c'est moi qui avait appelé les pompiers, j'ai été hospitalisée sous contrainte.

Je suis :

- accroc à la cigarette depuis ma première ; il y a 30 ans,

- alcoolique (d'abord par cuite puis au quotidien depuis le départ de ma fille pour ses études (je crois) il 3 ou 4 ans,

- névrosée (les soignants et ma famille ne comprennent pas pourquoi je m'angoisse autant pour l'avenir financier de ma fille, ma fille a pris ses distances avec moi),

J'étais (le traitement me calme) :

- hyperactive (sauf quelques mois dans la vie où j'ai arrêté de fumer et où j'ai du prendre du Levotyrox) et, peut-être, atteinte de TDAH (mes pensées fusent dans tous les sens),

- courageuse, 

Annonce

Je ne sais pas dans quel ordre il faut placer tout ça.  Mon psychiatre pense que je suis simplement névrosée mais il continue le traitement.

J'ai toujours eu des difficultés à établir des relations avec les autres et je n'ai jamais su me créer une vie sociale. J'ai connu, avant d'avoir ma fille et quand je me suis retrouvée totalement seule au retour de l'hôpital psychiatrique, les envies de suicide (je suis sous antidépresseur).

L'épisode maniaque (hypomaniaque?) est venu à la suite de plusieurs chocs émotionnels sur une année et de la rupture avec mon concubin. Des événements positifs et des événements négatifs mais suffisamment choquants (pour moi uniquement) pour que mon alcoolisme flambe et que je demande en urgence une première hospitalisation qui s'est faite en clinique puis la deuxième alors que j'étais totalement terrifiée dans un endroit où mes proches ne pouvaient pas me trouver.

Pourtant, j'avais réservé 1 semaine dans un petit studio avec jardin pour me mettre à l'abri et me reposer avec mon chien et avec le wifi parce que je devais reprendre le travail.

J'ai passé la journée a essayer de décrire le déroulé des événements qui m'ont amenée à l'épisode maniaque et j'ai effacé plein de fois.

Je crois que ma névrose de protection et mon manque de chance (échec de projets réalisables) m'ont protégée de lourdes conséquences de cet épisode maniaque.

J'ai eu du mal à accepter d'avoir un traitement parce qu'en épisode maniaque j'étais gaie, j'avais de la libido, j'attirais la sympathie. J'ai apprécié cet état que je ne connaissais pas (sauf quand je fume très exceptionnellement du cannabis).

Il me manque toujours de la sincérité et de la vérité de la part de mes proches et particulièrement de mon concubin pour vivre cet épisode. Je ne peux pas réellement discerner les idées folles des faits réels (des malveillances).

Je dois (pour mon bien être psychologique) reprendre le travail lundi et j'ai la trouille.

Je sais, qu'en pleine terreur, j'ai laissé un message à mon manager en lui disant qu'il se passait des choses étranges dans ma maison (il ne m'avait pas rappelé).

J'ai peur que mon concubin ai utilisé mon ordinateur du travail et mon téléphone du travail pour laisser des messages inappropriés.

Je ne sais pas si, après tant de temps d'arrêt de travail et avec mon traitement, je vais me souvenir et encore savoir faire mes tâches de coordination et les tâches complexes que j'étais la seule à faire.

Je ne sais pas si je dois parler de la bipolarité à mon manager et mes collègues qui sont mes uniques liens sociaux actuellement.

J'ai un verre de whisky à la main pour finir ce message qui m'est difficile. Il y a certainement des fautes mais depuis 1 an le français s'échappe alors que j'y tiens.

J'aimerais rencontrer d'autres bipolaires, cela serait déjà un premier pas pour avoir des relations sociales et avoir des conseils

Hélène


   
Citation
Melo
 Melo
(@malette)
Membre Moderator
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 3991
 

Salut Hélène. Tu sais le diagnostic peut être dur à encaisser. Te prends pas trop la tête. Prends ton traitement, arrêtes de picoler et si te sens pas de reprendre le boulot en temps plein demande à reprendre à mi temps.

bon courage c’est des moments difficiles au sortie de l’hp 


   
RépondreCitation
helene13014
(@helene13014)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 10
Début du sujet  

Bonsoir Elo,

Merci de ton retour

J'attends depuis longtemps de reprendre le boulot. On fait d'abord un temps plein pour rompre la solitude et m'éviter de boire. Si ca ne va pas le psy me passera en temps partiel.

Oui dur à encaisser sur le coup, mais je me dis aussi que je suis peut-être bipolaire depuis très longtemps et que le traitement pourrait aussi m'aider à avoir une vie plus facile. Pour le moment, je perds pas mal mes cheveux mais je connais enfin des nuits normales, plus longues et sans cauchemars. Ca c'est bon!


   
RépondreCitation
Melo
 Melo
(@malette)
Membre Moderator
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 3991
 

Oui il faut prendre le positif 😉


   
RépondreCitation
ver00
(@ver00)
Famed Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 3016
 

Bonsoir,

 

Évite d'en parler au boulot, ça peut être mal pris . Dis toi qu'on peut très bien travailler avec cette maladie, prends ton traitement, et prends confiance en toi . Courage .


   
RépondreCitation
Esteban (Plouf18)
(@plouf18)
Eminent Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 22
 

Bonsoir, j'ai été responsable qualité dans une très grande entreprise pendant des années et je suis moi aussi tombé dans l'alcool suite à une rupture sentimentale (Déclanchement de ma bipolarité mal diagnostiqué); J'ai été hospitalisé 11 mois d'affillé cette fois là mais étant délégué syndical et de fait elu du personnel, j'étais non licenciable et je jouais au chat et à la souris avec mon employeur en "travaillant" une heure puis en me mettant en délégation puis en maladie. Bref, dans ton cas, je crois qu'il ne faut rien dire à ton employeur ni à personne d'autre de ton entourage professionnel car il y a toujours des balances même si tu crois bien les connaître et que ce sont devenues "de vraies amies".

En revanche, si tu as des amis(es) de longue date qui ne font pas parties de ta profession alors n'hésites pas à communiquer mais surtout ne reste pas seule à te morfondre.

Attends déjà de voir comment tu vas réagir avec un traitement et surtout l'avis ou les avis de médecins et de psy car si celui-ci ne te convient pas, vas voir ailleurs (Perso j'en ai fait 3 mais j'ai trouvé le bon !)

Ne te décourrages nous sommes tous avec toi 😉 j'en suis sur.

 


   
RépondreCitation
helene13014
(@helene13014)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 10
Début du sujet  

Bonjour Plouf, d'abord merci pour le temps que tu as dû passer à me répondre. Ca fait du bien au moral.

J'ai la chance de travailler dans une grande entreprise qui fait de la protection sociale : jusqu'à présent je n'ai pas eu besoin de me soucier d'un licenciement mais je commence à avoir peur qu'on me demande de changer de poste. Ils protègent tellement qu'ils m'ont empêché de reprendre le travail en anticipé quand j'allais bien, alors que cela aurai pu m'éviter l'épisode maniaque qui a suivi.

J'ai été assidue et très sérieuse au travail pendant 20 ans, jamais malade. Puis des crises de coliques aiguës et l'alcool m'ont amené à demander le télétravail quand il a été mis en place.

Mon manager semble être quelqu'un de bien mais cela ne fait pas longtemps que nous travaillons ensemble (réorganisation qui a participé au burned out). Il s'est récupéré ma maladie en plein. Difficile de pouvoir compter sur moi et me faire confiance dans ces conditions.

C'est justement parce que je suis seule à me morfondre que j'ai besoin de reprendre le travail. Je n'ai plus de concubin ni de vie de famille, toute ma famille est éloignée géographiquement au 4 coins de la France et est focalisée sur mon alcoolisme comme la cause de mes ennuis. Mes collègues de travail sont aussi dispersés. Pas d'amis du tout en fait.

J'ai toujours passé mon temps à travailler (travail, travaux de maison) et à m'occuper de ma famille parce que je n'ai jamais été capable d'avoir une vie sociale. Alors là, en arrêt de travail, célibataire et locataire c'est le grand vide 🙂

Je n'ai pas de contacts mis à part le psy. J'ai failli le quitter après l'hôpital psychiatrique, fâchée qu'il m'ai demandé de me faire hospitaliser suite aux appels de ma famille mais sans avoir cherché à me voir. Mais j'ai, consciemment ou non, pris un appartement près de chez lui : je sais que mon accompagnement va être long et on parle franchement.

C'est pour avoir des conseils et des contacts de confiance que je me suis inscrite sur le site.

Alors je te remercie encore pour ta réponse.

Hélène


   
RépondreCitation
Esteban (Plouf18)
(@plouf18)
Eminent Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 22
 

@helene13014

De rien, si je peux t'aider dans la limite de mes connaissances et de mon vécu alors tant mieux. La bipolarité est souvent accompagnée de phénomènes tels que l'alcoolisme, la prise de stupéfiants et/ou les deux. Moi aussi j'ai été rejeté et incompris.

Suite à une séparation difficile, la perte de mon emploi et de mes soit disant "ami(e)s" aujourd'hui j'ai retrouvé une vie presque "sociale" mais suivie de tocs et de tics et parfoir l'impossibilité de téléphoner ou répondre à un appel et  l'interdiction formelle de retravailler.

Mais celà ne m'a pas empêché de retrouver une personne qui m'a compris mais pas jugé : la preuve, je me suis marié avec elle à l'âge de 45 ans 😊 au bout de 7 ans de vie commune alors que j'ai passé 17 ans et eu 2 enfants avec mon ex. (avec laquelle je ne me suis jamais engagé vers un mariage mais un PACS) concernant ma vie d'aujourd'hui celà est parfois compliqué mais mon épouse a un frère qui est lui aussi bipolaire alors forcément celà à joué en ma faveur. Depuis 4 ans, je ne prends plus de stups mais j'ai toujours des crises d'alcoolisme. Accroche toi !!!

Esteban


   
RépondreCitation
helene13014
(@helene13014)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 10
Début du sujet  

@ver00

Bonjour,

Merci pour ta réponse. Je manque de confiance en moi à la base, cela a certainement permis que ne fasse pas trop de bêtises pendant l'épisode maniaque.

Ma famille est intervenue (sans m'informer) auprès de mon psychiatre, de mon banquier etc... dès qu'elle a été informée par mon ex-concubin que je faisais des bêtises.

Tout le monde m'appelait pour que je me fasse hospitaliser en urgence mais personne ne s'est déplacé pour me voir.

Ma famille a cru sur parole ce que mon ex-concubin leur disait (pas forcément des choses vraies) sans en parler avec moi.

Je me suis sentie harcelée par ma famille plutôt qu'aidée et l'agitation et la détresse augmentait à mesure.

J'avais peur de ce que mon ex-concubin pouvait me faire et je voulais me mettre à l'abri du harcèlement de ma famille alors je me suis fait hospitalisée (quand je n'en pouvais plus) mais dans un endroit où je pourrais être soignée avec impartialité.

Du coup, quand on m'a annoncé que j'étais hospitalisée sous contrainte ça été un gros choc pour moi.

Mais ça me permettait de me protéger de mon entourage et j'ai demandé à ce que cela continue quand je suis passée devant le juge.

Cela a refroidi mon ex-concubin car cela bloquait son rachat de la maison.

Je n'ai eu aucun appel ou sms ni demande de visite de lui lorsque j'étais hospitalisée. Pourtant, notre décision de séparation, après 5 ans de vie commune, était récente et nous habitions encore la même maison.

Il était étonné que je sorte aussi rapidement et m'a reproché de ne pas lui avoir donné de nouvelles pendant mon hospitalisation : lol.

J'avais toujours cru pouvoir compter sur ma famille et qu'elle me faisait confiance : la désillusion a été très brutale avant et pendant l'hospitalisation.

Je pense que mon concubin a utilisé mon éventuel TDAH (je me renseignais sur le sujet et lui avais montré des documents très peu de temps avant pour qu'il puisse m'aider) pour me pousser à bout et me faire quitter le domicile.

Ma famille ne crois pas à ses petits actes de malveillances cumulés qui me rendait folle et m'ont précipité dans la plus grande agitation (ou confusion) mentale.

Encore à l'heure actuelle, je ne sais pas ce que mon ex-concubin a dit ou a fait.

Je voudrais connaitre la vérité pour pouvoir savoir ce que j'ai réellement fait : jusqu'où je peux aller si je suis réellement bipolaire ou si j'ai réagi à un énorme stress.

J'en veux à mon ex-concubin pour les impacts personnels et professionnels de cet épisode maniaque et de l'hospitalisation d'avant. Même sans malveillance, nous n'en étions pas du tout au même point sur la relation et je ne le savais pas. Il n'aurai pas dû acheter la maison avec moi.

Je ne me souviens pas de tout ce que j'ai dit ou fait au plus haut de la crise mais c'était surtout des actes pour me protéger et protéger ma fille.

Je peux accepter d'être bipolaire et de suivre traitement (je le fais actuellement) mais pas pour "rien".

Hélène

 


   
RépondreCitation
helene13014
(@helene13014)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 10
Début du sujet  

@plouf18

Ton mariage me fait plaisir çà entendre. J'avoue qu'en ce moment finir mes jours toute seule me fait peur : qui voudrait d'une alcoolique bipolaire? Je ne sais pas s'il faut en parler et à quel moment lors d'une rencontre, même amicale.

Avoir un compagnon me manque cruellement mais je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie. Mon seul repère actuellement c'est mon travail. Je n'ai plus personne là ou je vis, ma famille est éparpillée partout et pas fixée. Je voudrais m'acheter un logement, je pourrais me faire muter mais où? C'est le grand flou!

Alors pour le moment l'amitié me semble plus appropriée :-).

Je suis la première alcoolique, puis bipolaire de la famille mais ma famille est dysfonctionnelle au dire des extérieurs.

Ma fille a vu un psy plus jeune qui me demandait et on m'a conseillé plusieurs fois de me faire suivre en psychanalyse. Je pensais que sa fragilité était liée à sa vie sans père et mon instabilité mais il n'y a peut-être pas que cela au final. 

Mon grand frère a fait une dépression en même temps que moi.

Mon petit frère pense qu'il a un TDAH qui vient d'une enfance troublée et il pense que ma mère a une dépression depuis longtemps qu'elle doit soigner. Il semble persuadé que ses troubles viennent d'une enfance malmenée.

Quant à moi, je sais que j'ai un problème psy depuis longtemps (mon incapacité à nouer des relations) mais je n'ai jamais rien trouvé dans mon enfance qui puisse l'expliquer.

J'avais spontanément acheté le bouquin recommandé : cessez d'être gentil, soyez vrai recommandé sur le site au début de l'épisode maniaque (sans savoir que je commençais un épisode) justement parce qu'il cherchait des causes autre part.

Le bouquin s'est perdu mais maintenant que je suis prête à le lire je vais m'en racheter un (la version illustrée pour le moment 🙂

Tu l'as lu toi?

Bonne journée

Hélène


   
RépondreCitation
Esteban (Plouf18)
(@plouf18)
Eminent Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 22
 

Je ne peux pas te dire si oui ou non ton "ex" a abusé de la situation et t'as mise dans le pétrin mais avec une hospi sous contrainte, comme tu le sais, c'est que ta famille en a fait la demande auprès du juge des tutelles mais pas ton ex. sauf mise en danger de tes enfants.

Par contre tu n'aurais peut-être pas du accepter de reconduire l'acceptation de ta mise sous sauvegarde de justice mais celà est hors de mes compétences. Le souci effectivement c'est que tu ne te souviennes pas de ce que tu as fait ou dis. Maintenant si tu as certains symptômes qui s'apparentent à la bipolarité celà ne veux pas dire que c'est vrai. Tu prends quoi et tu as quel âge (si c pas indiscret).

Il te faudrait l'appui d'un avocat ou éventuellement si tu en disposes d'une assistance juridique via un contrat d'assurance mais là encore ce n'est que ma vision des choses et je ne suis pas non plus spécialiste. Les forums et personnes qui en font parties sont peut-être plus à même de t'aider ou de te conseiller.

Pour ta famille et comme bon nombres de personnes, ne comprennent pas la maladie et la refuse en bloc par manque d'informations et surtout par peur de se dire "ma fille ou mon fils est folle ou fou" et il/elle n'est pas capable de se gérer voire il ou elle met ses enfants en danger... alors qu'il n'en ai souvent de fois rien. J'ai moi-même eu très peur que mon ex fasse cette démarche mais heureusement il n'en a jamais été question.

Je suis comme les autres, je pense que reprendre le travail te permettrait d'avoir une soupape de décompression et je l'espère t'empêcher de picoler.

Si ton psy te propose une hospi de jour si tu n'arrives pas ou si tu as peur de ne pas assurer au taf accepte c'est peut-être une bonne thérapie. Tu peux même cumuler (suivant les établissements) avec l'aide d'un(e) psychologue et essayer différentes thérapies.

Ne restes pas seule dans cette situation. Si tu dors mieux alors c'est super maintenant je te le redis je ne suis ni médecin ni psychologue ni psychiatre alors prends en et laisse en vis à vis de mes propos !!!

PS : Ma soeur est psychologue spécialisée en EMDR celà aussi peut-être une forme de thérapie ou une piste à prendre en compte.

Continue ton traitement et change si il le faut de psy !


   
Melo reacted
RépondreCitation
Hanna.
(@hanna-2)
Eminent Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 29
 

Le traitement et super important pour être stabilisé un jour, il n y a rien de mal a être bipolaire mais si tu en parle au boulot il peuvent te le faire regretter 🙄 malheureusement c' est si mal perçu..

PS: ne jamais mélanger alcool et traitement 


   
RépondreCitation
helene13014
(@helene13014)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 10
Début du sujet  

@plouf18

J'ai 44 ans. J'ai été hospitalisée 2 mois. Ceux sont les psychiatres du premier hôpital (général) qui m'ont placée en HP et sous contrainte. C'est moi qui avais fait appel aux pompiers car je n'en pouvais plus et ma famille ne savait pas du tout où j'étais - ils me recherchaient à priori). Les psy ont le droit de le faire pour te protéger.

J'ai demandé au juge de continuer parce que j'étais encore terrorisée (j'ai crains pour ma vie, celle de ma fille et celle des enfants de mon ex-concubin à un moment donné mais pas du mal venant de moi) et j'avais besoin de me sentir protégée par quelqu'un. Je savais que cela rassurerais ma famille sur mon état mental aussi.

J'ai arrêté d'être gentille avec mon ex-concubin quand j'ai compris qu'il cherchait à ce que je m'en aille depuis un moment au point de me regarder partir complétement ivre en voiture sans même prendre mes clés de voiture.

Je suis toujours d'accord pour qu'il rachète la maison alors pas besoin d'avocat ou juriste tant qu'il ne cherche plus à me nuire et qu'il respecte ses promesses de départ. L'hospitalisation sous contrainte à mis bon ordre dans tout ça.

Je ne me rappelais pas que j'avais appelé ma mère de l'hôpital pour récupérer mon chien à l'hôtel (sans lui dire où j'étais) : ce n'est pas grave. Je me souviens de choses "délirantes" que j'ai pu dire où faire pour me protéger.

Il y a vraiment des événements qui sont totalement incohérents avec mes objectifs et ma façon d'être à ce moment là. Je ne saurai jamais la vérité je crois.

Ce qui m'importe c'est que mon ex ne se soit pas attaqué à ma vie professionnelle et il n'y a qu'en allant au travail que je le saurai. Ca me fait peur mais la peur n'évite pas le danger.

J'ai effectivement besoin de retrouver mon taf pour retrouver la face.

Actuellement je suis sous Dépamide 300 2Xjours: je n'ai pas supporté le lithium dès le début à l'hôpital. J'avais des sautes d'humeurs que je n'avais jamais eu avant.

Olanzapine 5mg le soir : avant 10mg mais j'ai demandé à baisser avant la reprise du travail. Cela me fait dormir vraiment longtemps.

Paroxetine 20mg : dépression au retour de l'HP avec la solitude, ca marche

Révia pour l'alcool : ca ne marche pas

Un moment sous anxiolytique mais ça j'évite vraiment.

Le traitement EMDR est intéressant, j'aime bien l'idée du traitement sans médicament. J'étais hyper stressée avec des crises de panique à l'hôpital et encore stressée au retour même si je n'avais plus rien à craindre mais ca passe et les souvenirs de la terreur s'éloignent.

Pour l'alcool, c'est comme pour la clope : je sais que je dois arrêter complétement mais je me voile la face en me disant que je peux limiter ma consommation et je me sens coupable...

 Tu es déjà passé par les Alcooliques Anonymes?

 


   
RépondreCitation
Esteban (Plouf18)
(@plouf18)
Eminent Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 22
 

@helene13014

 

Bonjour,

Non je ne suis pas passé par les Alocooliques Anonyme mais directement par mon psy qui, dans un premier temps m'a mit sous Révia et comme toi celà n'a pas résolu mon problème. Il m'a donc mis sous Selincro et là j'ai vu un mieux cependant il est très important que tu veilles de toi même faire la démarche d'arrêter de boire totalement sans quoi celà n'agira pas.

Par le passé, j'ai essayé de me dire que j'allais pouvoir sortir seul de cette spyrale mais il est impossible de pouvoir te dire "aujourd'hui je vais être raisonnable et je boirai moins" : non, il faut que tu arrêtes tout !

Malheureusement, lors d'évènements festifs en famille ou avec des ami(e)s il est difficile de résister et de dire "ben non, je préfère un café ou autre boisson sans alcool" c'est malheureusement encore mal perçu par l'entourage et l'on à parfois le sentiment de ne pas entrer dans les cases et dans l'esprit typiquement "Franchouillard".

Ne te laisses pas abattre tu as les cartes en mains et si il faut faire une cure de désintox fais le (j'en suis à la 6ème en 10 ans) donc je connais bien le problème malheureusement...

Bien à toi.

Plouf18


   
RépondreCitation
Annonce
Annonce
Annonce