Bipolarité: arrêter...
 
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Bipolarité: arrêter le traitement?

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Etoilefilantedesiles
(@etoilefilantedesiles)
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Bonjour à tous,

Je vais prendre le temps d'expliquer ma situation et je remercie par avance ceux qui me liront et réagiront.
Voilà mon parcours "psychiatrique":
Petite, j'étais une enfant pétillante mais toutefois anxieuse et hypersensible.
A l'adolescence, suite au divorce de mes parents, j'ai vécu, en le cachant bien, plusieurs phases dépressives. J'étais une bonne élève. Personne n'a rien vu.
Arrivée en classe préparatoire, minée par l'angoisse de réussir et par mon manque d'estime de moi, ne saisissant pas le sens de ma vie, j'ai fait une tentative de suicide en avalant médicaments associés à de l'alcool, ce qui a complètement hébété mon entourage. J'ai alors été hospitalisée environ un mois en psychiatrie, ce qui a été un tournant salvateur dans ma vie, qui m'a permis de m'ouvrir, de rompre ma carapace de "bonne élève". J'ai alors été traitée par antidépresseur.
Suite à cela, j'ai repris le chemin de la faculté, avec une sensation d'échec mais aussi un soulagement. J'ai alors été suivie par une jeune psychiatre toujours disponible pour moi. J'ai vécu une belle période lors de ces années universitaires, notamment grâce à mes amis et mon chéri de l'époque. Néanmoins, j'étais toujours envahie par un stress indicible au moment des partiels. J'alternais alors Guronsan et anxiolytiques. Tout s'est finalement bien déroulé au niveau de mes études. Néanmoins, j'étais toujours obsédée par une question existentielle: quel est le sens de ma vie? 
J'ai ensuite commencé à travailler. Et j'ai sombré à plusieurs reprises dans des phases dépressives intenses. J'étais donc soignée par intermittence aux antidépresseurs.
Puis, dix ans après le début de ma vie professionnelle, s'est manifestée une phase différente suite à différents facteurs de stress (le travail, des problèmes financiers, la solitude): je suis devenue paranoïaque et délirante, je ne dormais plus, je me sentais fébrile et j'étais prise de graphorrhée.. J'avais des flashs visuels. J'avais l'impression d'avoir des révélations mystiques. Pour gérer cette crise, j'ai été prise en charge en ambulatoire, avec trois mois d'arrêt maladie. Cette fois-ci, j'ai été traitée principalement par Depakote. J'ai ensuite arrêté car je perdais mes cheveux! Et la crise était passée. J'ai donc repris le travail.
Toutefois, je suis ensuite régulièrement arrêtée pour des phases dépressives intenses, traitées tantôt par antidépresseurs, tantôt par thymorégulateurs (Rispéridal). Quand ça va mieux, j'arrête. Je continue à voir psychiatre ou psychologue régulièrement.
Puis, j'en ai ras-le-bol de tout cela et j'arrête alors et psychothérapie (qui de mon point de vue ne me mène plus à rien, si ce n'est un "défouloir émotionnel") et médicaments.
Je me retrouve alors en hospitalisation pour dépression sévère pendant quelques jours: on m'administre alors des antidépresseurs. Un mois plus tard, je me sens exaltée, je ne dors plus et je suis prise de graphorrhée. Je suis alors hospitalisée par un tiers dans cet état de délire. Je suis traitée alors par Loxapac et Zyprexa, je suis un zombie. En sortant de l'hôpital, j'arrête le Loxapac et réduis la dose de Zyprexa. Je suis quand même encore un légume et je sombre dans une longue phase dépressive, prenant conscience de ma "bouffée délirante" et de tout ce que j'avais écrit aux autres. Je prends alors 30 kilos en deux ans, ce qui me donne une image insupportable de moi. Le Zyprexa a alors été remplacé par le Xeroquel, dans le but de limiter la prise de poids, et à cela a été ajouté un antidépresseur. 
J'en suis là actuellement. Mon humeur est stable. Mais je manque d'énergie, de vitalité et j'ai énormément grossi. Les psychiatres me disent de garder mon traitement à vie. Je suis, quant à moi, dubitative. J'ai envie de me sevrer en m'aidant de l'ouvrage suivant:  http://psychotropes.info/wordpress/2018/07/le-manuel-de-sevrage-des-psychotropes-2018/ . J'ai le sentiment que j'ai été prise dans la spirale infernale de la psychiatrie. Ne peut-on pas avoir une vie stable par les plantes, une alimentation saine, une pratique de la méditation? Je me demande ce qu'aurait été ma vie si au cours de ma première hospitalisation, on m'avait appris à gérer mon stress au lieu de me bourrer de médicaments. Je me demande aussi si ces médicaments n'ont pas favorisé ces deux "bouffées délirantes". Je pense alors au film Family life de Ken Loach...
Donc maintenant, les psychiatres m'ont étiquetée "bipolaire". C'est une case, c'est pratique. Cela rassure tout le monde, y compris ma famille. Une amie m'a dit aussi: "ce n'est pas de ta faute". C'est déresponsabilisant. 
Moi, je me dis que je suis juste hypersensible au stress et que je dois travailler là-dessus pour l'apprivoiser et vivre avec. Est-ce la solution de devenir amorphe et obèse, de ne plus rien ressentir? Ce n'est pas une vie, ce n'est pas la vie.
Qu'en pensez-vous? Prendriez-vous le risque de réduire puis d'arrêter mon traitement actuel pour mener une vie plus "vivante"? 
Merci de m'avoir lue. Merci par avance pour vos réactions que j'attends impatiemment! 😉

   
Laurent reacted
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Laurent
(@lo9761)
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Inscription: Il y a 6 ans
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Beau résumé.

Quel âge as-tu?

Clairement je préférerais vivre sans médocs plutôt que grosse et avec.

Seule la psychothérapie pourrait te permettre de diminuer ton traitement mais il faut en parler à ton psy: "donnez moi un medoc qui ne fait pas grossir!"

Le divorce de tes parents t'a affecté : est-ce ma faute? M'aiment-ils? 

Tout le monde cherche a être aimé. 


   
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Samuelle5
(@samuelle5)
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Comme je viens de l'écrire, j'ai arrêté mon traitement que je prenais depuis 20 ans et qui ne m'empêchait pas d'écrire (j'ai publié) ni d'être à peu près moi-même. Et en même temps je me disais tout du long que je n'étais pas malade, mais j'avais si peur de la dépression que je prenais bien le traitement.

J'ai tout arrêté et j'ai connu la plupart des symptômes dont tu parles. 

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J'accepte le diagnostic depuis peu, parce que dans ma période "euphorique" j'étais surtout très en colère et j'ai d'une certaine manière insulté tout le monde autour de moi. Il ne me reste que très peu d'amis et j'en suis navrée.

Je ne te conseille rien parce que je sais que chacun vit les choses d'une manière tellement particulière et relié à ce qu'il est profondément. Et d'accepter comme je le fais ne me rend ni très joyeuse ni très fière de moi. Mais je ne pense pas que je peux essayer de repartir vers quelque chose de vrai en me mentant à moi-même. J'ai beaucoup d'imagination, sans doute beaucoup trop. Je ne veux plus la mettre au service d'une invention de moi-même. Je me reconstruis doucement avec tout ça en moi.


   
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Etoilefilantedesiles
(@etoilefilantedesiles)
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Début du sujet  

Merci Laurent pour cette réponse.

J'ai 38 ans.

J'en ai parlé à différents psy qui ne veulent pas "prendre le risque" d'arrêter. Et on m'a aussi répondu que tous ces médicaments engendraient une prise de poids. Donc, je me résous à me dire que je devrais diminuer toute seule. Que peut-il se passer? Si cela se trouve, il ne se passera rien....et j'aurai retrouvé ma vitalité!

Le divorce m'a affectée plutôt car j'ai dû quitter ma maison d'enfance, mes amis, mon collège et car les parents se servaient de nous (les enfants) pour communiquer/se critiquer.  Mais bon, c'est vieux tout ça et c'est digéré. J'avais 11 ans.

 


   
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Laurent
(@lo9761)
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Posté par: Laurent

Beau résumé.

Quel âge as-tu?

Clairement je préférerais vivre sans médocs plutôt que grosse et avec.

Seule la psychothérapie pourrait te permettre de diminuer ton traitement mais il faut en parler à ton psy: "donnez moi un medoc qui ne fait pas grossir!"

Le divorce de tes parents t'a affecté : est-ce ma faute? M'aiment-ils? 

Tout le monde cherche a être aimé. 

Ça aide à se comprendre, comprendre ses actes, le message qu'on exprime et donc à trouver un sens à sa vie...


   
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Etoilefilantedesiles
(@etoilefilantedesiles)
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Merci Samuelle pour ta réponse.

En quelque sorte, tu as "rechuté" en arrêtant. Pourquoi avais-tu décidé d'arrêter?Donc, maintenant, tu reprends ton traitement? 


   
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kust
 kust
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Il y a quelques traitement utilisés comme thymoregulateurs qui sont assez neutres sut la prise de poids, la question est de savoir s ils sont efficaces sur vous


   
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Laurent
(@lo9761)
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Posté par: Etoilefilantedesiles

Merci Laurent pour cette réponse.

J'ai 38 ans.

J'en ai parlé à différents psy qui ne veulent pas "prendre le risque" d'arrêter. Et on m'a aussi répondu que tous ces médicaments engendraient une prise de poids. Donc, je me résous à me dire que je devrais diminuer toute seule. Que peut-il se passer? Si cela se trouve, il ne se passera rien....et j'aurai retrouvé ma vitalité!

Le divorce m'a affectée plutôt car j'ai dû quitter ma maison d'enfance, mes amis, mon collège et car les parents se servaient de nous (les enfants) pour communiquer/se critiquer.  Mais bon, c'est vieux tout ça et c'est digéré. J'avais 11 ans.

 

Il peut se passer un crise up ou down qui peut être dangereuse pour toi ou les autres, quand même... en tout cas, médocs ou non, reste toujours en contacte avec ton psy. 


   
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Etoilefilantedesiles
(@etoilefilantedesiles)
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Merci Mike pour votre réponse.

Quels traitements thymorégulateurs par exemple? Naturels ou chimiques?


   
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Samuelle5
(@samuelle5)
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J'ai décidé d'arrêter parce que le traitement marchait si bien que je pensais pratiquement que c'était comme un placebo. Eh non ! Cela m'aidait et je n'ai pas pris trop de poids ni n'avait d'effets secondaires particuliers. Alors j'en reprends un parce que je ne veux pas revivre une vie dans un imaginaire aussi fou, bien réel pourtant pour moi.


   
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Etoilefilantedesiles
(@etoilefilantedesiles)
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Oui, Laurent, c'est un sage conseil. Je me demande si je vais pas diminuer et arrêter sans rien lui dire (puisqu'elle est contre) et voir si elle se rend compte de quelque chose, donc continuer à la voir par "sécurité".


   
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Etoilefilantedesiles
(@etoilefilantedesiles)
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Je comprends, Samuelle, tes motivations à arrêter.....et celles aussi de reprendre!!! ....


   
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Samuelle5
(@samuelle5)
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Merci Etoilefilantedesiles (sacré pseudo!!). C'est simple à écrire et moins facile à vivre. Dans les phases hautes je me sens invincible d'une certaine manière. Mais pas du tout en ce moment?


   
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Samuelle5
(@samuelle5)
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Si tu veux arrêter c'est peut-être mieux d'en parler. Moi ma psy avait été d'accord, mais elle n'est pas dans ma tête.


   
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Laurent
(@lo9761)
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Posté par: Etoilefilantedesiles

Oui, Laurent, c'est un sage conseil. Je me demande si je vais pas diminuer et arrêter sans rien lui dire (puisqu'elle est contre) et voir si elle se rend compte de quelque chose, donc continuer à la voir par "sécurité".

Le psy observe si tu es up ou down, tu peux rester longtemps sans médocs et sans crise mais tu tomberas un jour.

Après s'il le faut pour que tu comprennes.

Pas la peine de le cacher à ton psy, au contraire, qu'il soit bien attentif, lui s'en fout, c'est pour toi qu'il essaie de te soigner.


   
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Laurent
(@lo9761)
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Mais si tu trouves la force d'aller voir ton psy c'est qu'en général ça va.😉


   
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kust
 kust
(@kust)
Famed Member
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Posté par: Etoilefilantedesiles

Bonjour à tous,

Je vais prendre le temps d'expliquer ma situation et je remercie par avance ceux qui me liront et réagiront.
Voilà mon parcours "psychiatrique":
Petite, j'étais une enfant pétillante mais toutefois anxieuse et hypersensible.
A l'adolescence, suite au divorce de mes parents, j'ai vécu, en le cachant bien, plusieurs phases dépressives. J'étais une bonne élève. Personne n'a rien vu.
Arrivée en classe préparatoire, minée par l'angoisse de réussir et par mon manque d'estime de moi, ne saisissant pas le sens de ma vie, j'ai fait une tentative de suicide en avalant médicaments associés à de l'alcool, ce qui a complètement hébété mon entourage. J'ai alors été hospitalisée environ un mois en psychiatrie, ce qui a été un tournant salvateur dans ma vie, qui m'a permis de m'ouvrir, de rompre ma carapace de "bonne élève". J'ai alors été traitée par antidépresseur.
Suite à cela, j'ai repris le chemin de la faculté, avec une sensation d'échec mais aussi un soulagement. J'ai alors été suivie par une jeune psychiatre toujours disponible pour moi. J'ai vécu une belle période lors de ces années universitaires, notamment grâce à mes amis et mon chéri de l'époque. Néanmoins, j'étais toujours envahie par un stress indicible au moment des partiels. J'alternais alors Guronsan et anxiolytiques. Tout s'est finalement bien déroulé au niveau de mes études. Néanmoins, j'étais toujours obsédée par une question existentielle: quel est le sens de ma vie? 
J'ai ensuite commencé à travailler. Et j'ai sombré à plusieurs reprises dans des phases dépressives intenses. J'étais donc soignée par intermittence aux antidépresseurs.
Puis, dix ans après le début de ma vie professionnelle, s'est manifestée une phase différente suite à différents facteurs de stress (le travail, des problèmes financiers, la solitude): je suis devenue paranoïaque et délirante, je ne dormais plus, je me sentais fébrile et j'étais prise de graphorrhée.. J'avais des flashs visuels. J'avais l'impression d'avoir des révélations mystiques. Pour gérer cette crise, j'ai été prise en charge en ambulatoire, avec trois mois d'arrêt maladie. Cette fois-ci, j'ai été traitée principalement par Depakote. J'ai ensuite arrêté car je perdais mes cheveux! Et la crise était passée. J'ai donc repris le travail.
Toutefois, je suis ensuite régulièrement arrêtée pour des phases dépressives intenses, traitées tantôt par antidépresseurs, tantôt par thymorégulateurs (Rispéridal). Quand ça va mieux, j'arrête. Je continue à voir psychiatre ou psychologue régulièrement.
Puis, j'en ai ras-le-bol de tout cela et j'arrête alors et psychothérapie (qui de mon point de vue ne me mène plus à rien, si ce n'est un "défouloir émotionnel") et médicaments.
Je me retrouve alors en hospitalisation pour dépression sévère pendant quelques jours: on m'administre alors des antidépresseurs. Un mois plus tard, je me sens exaltée, je ne dors plus et je suis prise de graphorrhée. Je suis alors hospitalisée par un tiers dans cet état de délire. Je suis traitée alors par Loxapac et Zyprexa, je suis un zombie. En sortant de l'hôpital, j'arrête le Loxapac et réduis la dose de Zyprexa. Je suis quand même encore un légume et je sombre dans une longue phase dépressive, prenant conscience de ma "bouffée délirante" et de tout ce que j'avais écrit aux autres. Je prends alors 30 kilos en deux ans, ce qui me donne une image insupportable de moi. Le Zyprexa a alors été remplacé par le Xeroquel, dans le but de limiter la prise de poids, et à cela a été ajouté un antidépresseur. 
J'en suis là actuellement. Mon humeur est stable. Mais je manque d'énergie, de vitalité et j'ai énormément grossi. Les psychiatres me disent de garder mon traitement à vie. Je suis, quant à moi, dubitative. J'ai envie de me sevrer en m'aidant de l'ouvrage suivant:  http://psychotropes.info/wordpress/2018/07/le-manuel-de-sevrage-des-psychotropes-2018/ . J'ai le sentiment que j'ai été prise dans la spirale infernale de la psychiatrie. Ne peut-on pas avoir une vie stable par les plantes, une alimentation saine, une pratique de la méditation? Je me demande ce qu'aurait été ma vie si au cours de ma première hospitalisation, on m'avait appris à gérer mon stress au lieu de me bourrer de médicaments. Je me demande aussi si ces médicaments n'ont pas favorisé ces deux "bouffées délirantes". Je pense alors au film Family life de Ken Loach...
Donc maintenant, les psychiatres m'ont étiquetée "bipolaire". C'est une case, c'est pratique. Cela rassure tout le monde, y compris ma famille. Une amie m'a dit aussi: "ce n'est pas de ta faute". C'est déresponsabilisant. 
Moi, je me dis que je suis juste hypersensible au stress et que je dois travailler là-dessus pour l'apprivoiser et vivre avec. Est-ce la solution de devenir amorphe et obèse, de ne plus rien ressentir? Ce n'est pas une vie, ce n'est pas la vie.
Qu'en pensez-vous? Prendriez-vous le risque de réduire puis d'arrêter mon traitement actuel pour mener une vie plus "vivante"? 
Merci de m'avoir lue. Merci par avance pour vos réactions que j'attends impatiemment! 😉

 

il  a plein d'effets secondaires aux psychotropes, mais pas ceux de déclencher des états délirants tels que vous les décrivez

si le traitement vous sédate, il faut le modifier

si le traitement vous fait grossier, il faut le modifier ET INTRODUIRE UNE HYGIENE DE VIE CORRECTE

si vous arrêtez les traitements, vous allez rechuter

le distingo "naturel et chimique" n'existe que pour faire du buzz, les vaccins c'est chimique et vous en avez besoin, les drogues c'est naturel et c'est pas bon pour vous, y'a plein de médicaments qui sont issus de plantes ( vous pensez qu'on met quoi dedans, du bitume 😛 )


   
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Samuelle5
(@samuelle5)
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Joli! Mike. Moi j'avais si peu d'effets secondaires que je considérais mes médocs pour des placebos. Je ne pense plus ça aujourd'hui et j'ai conscience d'en avoir besoin. Mais je dois presque constamment (j'exagère un peu) me rappeler que je suis bien bipolaire comme il est dit.


   
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Etoilefilantedesiles
(@etoilefilantedesiles)
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En effet, Laurent, il le faut peut-être pour que je le comprenne.... En fait, je crois que je n'accepte pas du tout ce diagnostic et j'ai de gros doutes sur la psychiatrie, sans parler des lobbies pharmaceutiques.  

Et oui, il est peut-être mieux d'en parler.


   
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Samuelle5
(@samuelle5)
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Le plus dur c'est d'admettre et c'est ce que je comprends seulement maintenant. Très très tard. Ce n'est pas la psychiatrie qui compte, elle dépend de ceux qui la font et tomber sur un bon psychiatre et il en existe, c'est le mieux. Moi je préfère quand ils sont tout de même plus intéressés par la psychanalyse que par le comportementalisme, c'est un de mes critères. Même si je ne veux plus faire de psychanalyse pour le moment.


   
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Laurent
(@lo9761)
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Après, mon expérience personnel m'a appris que le psychisme interfère avec la chimie des neuroleptiques de l'hôpital : 3 fois sur 4 résistant, il m'a fallu des séances de sismotherapie. Ce pourrait-il être la même chose avec un traitement préventif comme mon teralithe ?


   
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