Bonjour et bienvenue!
C'est drôle, quand j'étais petite j'ai eu un résultat de 145 à un test de QI, l'école voulait me faire sauter une classe mais mes parents avaient refusé (toujours aussi encourageants eux, mon père a même soutenu qu'il y avait une erreur). Ca me ferait rire de savoir où il en est avec ma mémoire immédiate en emmental et mon temps de réaction à la Rantanplan en période euthymique.
C'est tout à fait ça ! Mais je n'ai jamais su correctement exprimer mes pensées et du coup, tu as très bien trouvé les mots qui expriment mes doutes!!!
D'où ma présence ici, en parler, préciser ma pensée et mon ressenti serait d'une grande aide pour mieux en parler à un psychiatre par la suite. D'ailleurs je ne savais même pas que l'on pouvait remettre en cause le terme HPI, ni ses signes, tant je souffre de ces spécificités depuis l'enfance. Ce qui me sera d'une grande aide pour aborder cette gêne avec un psy, avec plus de prudence...
@kust, même si je ne sais pas lire le genre d'études que vous proposez, ça m'intéresse, j'espère que vous aurez le temps de nous trouver quelque chose de fiable.
@elonabloodshed bonjour ! Tu m'as bien fait rire, même si dans le fond je reconnais ces problèmes de mémoire fromagère...
Depuis quelques semaines j'ai arrêté tout traitement et, sans être pour autant en up, je constate une amélioration de mes facultés cognitives.
Quel traitement prends-tu?
@ Lilusan ma psy etait trés vague. Elle m'as fait plus de questions type si quand j'étais petite j'étais une petite fille joyeuse ou pas, si c'etait facile pour mois me faire des amitiés ou si j'aviat toujours des reflexions differents des autres enfants.. Elle a dit aussi qui il y à une rélation entre HPI et moralité. A parement les HPI sont beaucoup dans les questionnements bien et mal... des choses de se gendre. Boh! Mais je dois dir que je ne donnais pas trop d'importance à tout ça. Je ne connais pas l'argument. La notion de bipolaires m'est plus familiere car dans ma familles nous sommes nombreaux.
Oui voilà, quand on est bipolaire ET haut potentiel je me demande si l'on n'est pas plus en questionnement sur l'un que sur l'autre, et l'un des deux prend le pas. Chez nous il y a beaucoup d'HPI et zéro bipolaire (d'où mon rejet, peut-être 🙄, je ne sais pas). Et pour ma fille j'avoue que ce sont plus les spécificités du HPI (hypersensibilité, difficultés relationnelles, traitement des informations et pensée en arborescence, etc) qui me questionnent pour son avenir. À mon niveau j'ai plus souffert de ma douance que de ma bipolarité.
@kust merci beaucoup pour le partage ! Je devrai déverrouiller mon anglais, mais c'est sympa
@elonabloodshed bonjour ! Tu m'as bien fait rire, même si dans le fond je reconnais ces problèmes de mémoire fromagère...
Depuis quelques semaines j'ai arrêté tout traitement et, sans être pour autant en up, je constate une amélioration de mes facultés cognitives.
Quel traitement prends-tu?
@lilusan haha la question de mon traitement, on est en train de tout changer. J'ai le Lamictal depuis deux ans (depuis que j'ai été diagnostiquée), du Wellbutrin qu'on va virer car aucune des deux doses possibles ne me convient, et Abilify que j'ai arrêté car c'était pour palier aux virages dus au Wellbutrin. J'ai RDV avec mon psychiatre demain pour changer l'antidépresseur. Avant j'avais du Ciparlex seul à trop petite dose (enfin je jouais avec pour provoquer un virage quand j'avais besoin d'être productive) mais visiblement il interagit avec le Lamictal pour me stoner.
Mes troubles cognitifs se sont grandement accentués quand j'ai fait un burn-out (je sais que c'est pas un diagnostic psy officiel mais ça a quand même été "diagnostiqué" par un médecin). Un vrai, celui où tu as la cervelle grillée et où tu deviens un véritable crétin, puis tu t'effondres et t'es plus rien du tout. Ca a commencé plus au moins au même moment de mon diagnostic, j'étais allée consulter un psychiatre car ça commençait à mousser, ça a vraiment claqué un an plus tard et j'ai toujours pas complètement récupéré. Donc je me demandais si c'était pas le Lamictal qui faisait ça, mais mes arrêts intempestifs sans avis médical parce que "mais non je vais parfaitement bien, c'est ces merdes qui me rendent malade" me laissent croire que non.
L’arrêt des traitements se discute en fonction des gens je pense. Pour part si on m’enlève ne serait ce que 5 mg de mon traitement en 3 jours je te fais une phase mixte ou une hypomanie.
L’arrêt des traitements se discute en fonction des gens je pense. Pour part si on m’enlève ne serait ce que 5 mg de mon traitement en 3 jours je te fais une phase mixte ou une hypomanie.
Non, lol, on en a parlé 20 fois, tu dors juste mal parceque les traitements sont sédatifs et c est tout
Si les rechutent se faisaient à 72h de l arret des medocs on aurait beaucoup mieux comme observance
Bah je sais pas moi. Je te dis ce que me disent les médecins. Là avec 5mg je dors mal. Alors hop on me remet à 7,5. + lamictal a 50 qui boost. J’en peux plus de ses variations de traitements....
@elonabloodshed
Hello, tu as regardé du côtés de la remédiation cognitive ?
@mosis-7 Nope, je viens tout juste d'apprendre que ça existait. Ca se fait par un médecin?
@malette donc le lamictal n'est toujours pas le bon?
On peut encore savoir si marche ou pas je viens de passer à 50. On verra bien.
@elonabloodshed Bonjour,
Je ne sais pas, je pense qu'il faut une prescription pour une évaluation et une prise en charge. Je commencerais par en discuter avec le psychiatre. Ca se fait beaucoup pour la maladie D'alzeimer et à priori ca se fait dans la prise en charge de la schizophrénie. Je sais qu'il existe aussi des logiciels comme Cogmed ou happyneurone. Je n'ai par contre aucune expérience de ce domaine, donc je ne peux pas t'eclairer sur le parcours de soin. Par contre, je suis très intéressé par ton feed-back si tu tentes l'expérience.
@mosis-7 Merci pour les infos, j'en parlerai à mon psychiatre. J'ai justement rendez-vous avec lui fin d'après-midi. Parce que ça devient pénible, oralement dernièrement j'arrive même plus à trouver des mots (ça donne "regarde le... le... le... raaah merde") ou alors je l'ai en tête mais il sort pas. Ca me fait penser à l'aphasie de Broca et ça fait flipper, même si je sais que c'est pas à ce point. Ou je les confonds, comme par exemple "j'ai oublié de mettre de l'eau dans mes pâtes" alors que je voulais dire que j'avais oublié de mettre le sel dans l'eau des pâtes. Des fois j'ai l'impression d'avoir 80 ans :/ Et ca avait déjà des répercussions dans mon travail, genre j'oubliais des trucs, j'avais pas des réactions correctes et adéquates (par exemple j'ai entendu quelqu'un crier et au lieu d'avoir le réflexe d'aller voir j'étais genre figée et "heu, c'est normal que quelqu'un crie?"),... J'ai l'air d'une parfaite débile alors que je sais que je le suis pas.
Peut être que le traitement est trop fort?
@malette je sais pas. J'ai du Lacmital 200, c'était prévu d'avance que je monte à 200 vu que les antidépresseurs me vont vite virer hypomaniaque. Et j'en ai besoin car mon trouble est à prédominance dépressive. J'ai déjà essayé de descendre à 100 mais je faisais des insomnies (je le prends le soir car il me casse un peu) et je voyais pas de grosse différence. Je crois que l'Abilify joue là dedans aussi mais ça fait une semaine que je ne le prends plus, après je sais qu'il a une longue demi-vie d'élimination. Les neuroleptiques ça m'a jamais réussi. C'est ce genre de trucs qui me font douter de mon diagnostic, genre c'est ça qui me rend mal car tout est trop fort, mais si j'arrête tout repart comme en 40 :/
Ca me tue car quand j'étais petite j'étais une élève brillante, j'avais toujours des notes maximales en primaire, en début de secondaire aussi (l'équivalent du collègue en France), j'avais à peine besoin d'ouvrir mes cours pour réussir. Puis ça a chuté avec le harcèlement scolaire et le début des états dépressifs à partir de 15 ans. J'ai fait deux fois des études supérieures et j'ai chaque fois réussi tous les cours des trois années (sauf un en infirmière), c'est en stage que ça merdait. Je sais que j'ai une tête, je suis pas conne, je suis capable de faire autre chose qu'un boulot au bas de l'échelle payé une misère. Plein de gens le disaient "m'enfin, toi qui étais si bonne élève". Qu'est-ce qui s'est passé purée, je sais qu'un environnement familial violent c'est pas l'idéal pour le développement d'un enfant, et que se faire rabaisser en permanence pendant 32 ans par un peu beaucoup de gens (j'en ai 34, imagine) laisse des traces, mais quand même.
