Pour les neuroleptiques ça dépends des personnes. Moi ça m’a pas du tout réussi non plus l’abolition. Grosse dépression à cause de ça. Peut être essayer un autre qui te conviendrait mieux. On a tous un passé plus ou moins douloureux. Il faut essayer de faire avec. J’ai mis 10 moi avec bcp de colère. Alors j’ai pris de la distance avec ma famille et j’ai essayé de faire ma vie sans eux. Plus simple a dire qu’à faire. Mais parfois il faut s’éloigner des gens nocifs.
bon courage à toi!
je sais qu'un environnement familial violent c'est pas l'idéal pour le développement d'un enfant,
voilà, tu as ta réponse. C'est ça la cause.
Tu restes la même gamine, avec les coups en plus. Sois déjà fière de ce que tu as accomplis.
@malette La dernière fois que j'ai vu mon père c'était il y a 20 ans, j'avais 14 ans et c'était dans un tribunal pour expliquer au juge pourquoi je refusais de le revoir. Le reste de ma famille est à l'autre bout du pays, je suis partie volontairement loin. J'ai encore des contacts avec ma mère mais on se voit genre 2-3x/an.
@marlasinger On est pas à ça près de dire que mes parents m'ont gâché le potentiel et la vie :/ Je me le dis souvent et ça me met en colère, j'ai pas demandé ça, j'étais pas en position de me défendre car j'étais gosse. Mais bon, ça ne sert à rien de remuer le passé, on pourra pas le changer. Angoisser pour l'avenir ne sert à rien non plus car ça changera pas rien à ce qui pourrait se passer. Il ne reste que le moment présent, il faut se focaliser dessus et pour ça la méditation m'aide pas mal, même si j'ai du mal à pratiquer régulièrement.
Au fait je voulais préciser, quand je disais "boulot au bas de l'échelle sociale" c'était absolument pas pour dénigrer, d'ailleurs je suis issue de la classe ouvrière. Non, c'est juste parce que je m'y sens pas à ma place, je me sens pas épanouie, ni accomplie, encore moins considérée et respectée. Il y a un goût de "trop peu", j'aspire à autre chose. Aucune idée de quoi par contre.
@elonabloodshed
tu as bien raison de t'éloigner des gens qui te sont toxique. Il n'y a que comme ça qu'on peut aller de l'avant. Comme tu dis, ressasser le passé va rendre le présent impossible. Il faut se focaliser sur le maintenant, pour ça je suis tout à fait d'accord avec toi. En gardant quand même le passé à l'esprit de temps en temps, il nous apprend beaucoup de choses. Sur certaines erreurs qu'on sait qu'on ne devrait plus commettre, ou même sur certaines belles choses qui pourraient nous rappeler que tout n'est pas si moche non plus... Bref: une grosse dose de présent, avec un peu de passé un peu de futur, histoire de se projeter tout en gardant le passé comme témoin raisonnable de ce qui peut être envisageable ou pas.
Au fait je voulais préciser, quand je disais "boulot au bas de l'échelle sociale" c'était absolument pas pour dénigrer, d'ailleurs je suis issue de la classe ouvrière. Non, c'est juste parce que je m'y sens pas à ma place, je me sens pas épanouie, ni accomplie, encore moins considérée et respectée. Il y a un goût de "trop peu", j'aspire à autre chose. Aucune idée de quoi par contre.
Ton histoire a l'air très difficile.
Je pense qu'il y a d'autres façons de s'epanouir que le travail. As-tu lu sur l'Ikigai ? J'avais apprécié de m'intéresser à ce sujet.
@marlasinger C'est triste quand ces gens toxiques sont ta famille. Quand t'es enfant, le cocon familial est censé te protéger, tes parents sont censés te faire te sentir en sécurité. J'ai pas eu ça. Enfin je suis loin d'être la la seule, il y en a qui ont sûrement vécu pire. Mais comment ils font, eux? Pour les erreurs du passé c'est aussi intéressant de se demander pourquoi on les répète inconsciemment.
@mosis-7 J'en ai déjà entendu parler, avec passion/vocation/mission/profession, sans vraiment regarder plus loin. Mes rêves d'enfants c'était astronaute ou paléontologue, alors bon... Le truc c'est que j'adore être utile aux gens, mais je m'épanouis quand même pas comme aide-soignante. On a beau nous applaudir aussi, on est considérées comme de la merde. Après c'est peut-être pas le milieu soignant qu'il me faut. Avant j'avais fait des études d’assistante sociale, aussi dans le même ordre d'être utile. J'avais fait ça pour ne pas faire psycho car "l'université c'est trop cher, en plus c'est trop difficile pour toi, tu n'y arriveras pas", et puis c'est hyper bouché aussi. Des fois aussi je rêverai d'un boulot sans contact avec les gens car chaque fois que j'ai eu des situations difficiles, c'était à cause de gens. Je sais juste pas ce que j'aime (enfin dont je pourrais faire un métier), ni ce que je veux, ni en quoi je suis douée, ni carrément qui je suis en gros.
@marlasinger C'est triste quand ces gens toxiques sont ta famille. Quand t'es enfant, le cocon familial est censé te protéger, tes parents sont censés te faire te sentir en sécurité. J'ai pas eu ça. Enfin je suis loin d'être la la seule, il y en a qui ont sûrement vécu pire. Mais comment ils font, eux? Pour les erreurs du passé c'est aussi intéressant de se demander pourquoi on les répète inconsciemment.
@mosis-7 J'en ai déjà entendu parler, avec passion/vocation/mission/profession, sans vraiment regarder plus loin. Mes rêves d'enfants c'était astronaute ou paléontologue, alors bon... Le truc c'est que j'adore être utile aux gens, mais je m'épanouis quand même pas comme aide-soignante. On a beau nous applaudir aussi, on est considérées comme de la merde. Après c'est peut-être pas le milieu soignant qu'il me faut. Avant j'avais fait des études d’assistante sociale, aussi dans le même ordre d'être utile. J'avais fait ça pour ne pas faire psycho car "l'université c'est trop cher, en plus c'est trop difficile pour toi, tu n'y arriveras pas", et puis c'est hyper bouché aussi. Des fois aussi je rêverai d'un boulot sans contact avec les gens car chaque fois que j'ai eu des situations difficiles, c'était à cause de gens. Je sais juste pas ce que j'aime (enfin dont je pourrais faire un métier), ni ce que je veux, ni en quoi je suis douée, ni carrément qui je suis en gros.
@elonabloodshed
Donc, je retiens que tu travailles dans le médical mais que tu ne t'y épanouies pas. Tu aimes aider les autres, tu as une formation dans le médical et dans le social, tu es attirée par la psychologie, tu souhaites une activité avec moins de contacts humains pour réduire les stress interpersonnels associés. Quand tu étais plus jeune tu aimais la paléontologie et l'astronomie, c'est un peu plus difficile sur un plan professionnel à exploiter donc ça c'est plus probablement des sujets sur lesquels tu peux lire ou te former pour le plaisir.
As-tu la possibilité de faire une formation complémentaire en psychologie pour l'intégrer à une activité soignante ou d'assistante sociale ? Existe-t-il des professions proches qui pourraient intégrer ton expérience et ta formation ? Pour s'éloigner des gens il y a plusieurs possibilités. Par exemple, passer à un mi temps et démarrer une autre activité ou une formation sur les 50% du temps restant. Exercer une activité éloignée du publique en travaillant dans la santé publique ou l'aide aux autres mais autrement par exemple la prévention, l'information, la formation, la vulgarisation, l'edition, l'éducation, la recherche ou l'associatif.
Qu'est ce que tu aimes faire d'habitude pour passer le temps ? Qu'est ce qui te fait du bien ?
Personnellement, j'ai remarqué chez toi un talent pour écrire aux autres et les soutenir dans la résolution de leurs problèmes.
J’ai l’impression que bcp sont attiré par les métiers médico-sociaux. Moi même j’ai fais une licence de psychologie. Mais ça s’est mal terminé. Dépression ou je sais comment ça s’appelle mais je doutais de mes capacités à continuer. Bref comme vous j’étais attiré par ça. Mais trop de pression etc.... je pense me tourner vers une carrière administrative.
@mosis-7 Rien qui peut être monnayé, comme le tricot, le dessin (j'apprends seulement), les jeux vidéos,... J'ai jamais appris d'activité quand j'étais gosse, j'ai essayé la musique plus tard mais je suis pas douée. Je collectionne les cristaux et pierres, je pensais ouvrir une boutique en ligne mais la plupart des gens ne sont intéressés que par la litothérapie (à laquelle je ne crois absolument pas), et j'ai pas la fibre commerciale. Et en Belgique il ne fait pas bon d'être indépendant avec toutes les taxes.
Je sais écrire ça oui. J'écris toujours des pavés sans m'en rendre compte, je pourrais écrire un roman si j'avais assez d'imagination.
@malette C'est un classique. On a nos soucis, on a peut-être eu une famille qui comprenait pas, donc on veut aider les gens qui sont mal aussi. Résilience de base, du moins tentative de résilience.
Au fait je voulais préciser, quand je disais "boulot au bas de l'échelle sociale" c'était absolument pas pour dénigrer, d'ailleurs je suis issue de la classe ouvrière. Non, c'est juste parce que je m'y sens pas à ma place, je me sens pas épanouie, ni accomplie, encore moins considérée et respectée. Il y a un goût de "trop peu", j'aspire à autre chose. Aucune idée de quoi par contre.
Ton histoire a l'air très difficile.
Je pense qu'il y a d'autres façons de s'epanouir que le travail. As-tu lu sur l'Ikigai ? J'avais apprécié de m'intéresser à ce sujet.
Je prends la conversation en cours, j'en suis désolée 😅
Personnellement découvrir l'Ikigai a changé ma vie, c'est ce qui me motive aujourd'hui à m'écouter et à m'épanouir. Je ne peux que t'appuyer dans ce conseil!!!
@elonabloodshed ton histoire et ta vision de toi me touche... tu dis ne plus pouvoir travailler dans le social au contact des gens, as-tu la possibilité de reprendre une formation dans ce qui t'intéresse vraiment ? Ce qui fait que tu te sens toi, en confiance et sans charge émotionnelle ? Tu as un talent d'écoute, tu sembles très empathique et c'est vrai que tu écris très bien...Sans parler de se lancer dans un gros chantier comme un roman, peut-être commencer par un blog, des haïkus, des contes pour enfant, bref des choses ponctuelles qui te permettraient a) de te réaliser artistiquement parlant, et b) de reprendre confiance en toi?
J'ai remarqué que quand on se lance bille en tête dans des projets trop ambitieux, fatalement quand l'humeur chute on ne peut plus rien produire et ça décuple le sentiment d'insatisfaction de soi.
Personnellement j'ai découvert les haïkus qui me permettent de pratiquer la pleine conscience, ainsi que le kirié (technique japonaise de découpage de papier); de plus en plus complexe et créatif. J'offre aussi des vidéos aux écoles où je lis des contes ou des albums aux enfants (vive le confinement) et cela me redonne tout doucement confiance en moi, ça me prépare en douceur à la formation de bibliothécaire pour enfants que j'ai envie d'entreprendre.
Je suis certaine que si tu fais la somme des choses que tu sais/aimes faire tu peux découvrir ton Ikigai, ton "don" qui t'épanouira et te permettra de te réaliser, de reprendre pied.
Vous m'avez convaincue, je vais commander le bouquin 😄
@lilusan Formation je sais pas, j'ai déjà fait deux fois des études supérieures en recommençant ma dernière année, je ne peux plus avant quelques années à cause de ça car je ne suis plus finançable (système belge"). Et encore une fois, je ne sais pas ce que je veux. Quand j'étais chez ma mère je voulais reprendre des études de graphisme, mais j'ai laissé tomber l'idée surtout parce que ça voulait dire rester 3 ans coincée chez elle. Elle m'a aussi convaincue que c'était pas des vraies études et que je n'avais aucun talent, donc j'avais laissé tomber l'apprentissage du dessin et de la peinture en autodidacte comme loisir. J'ai repris le dessin il y a un mois sous les encouragements de mon compagnon, il m'a même offert tout le nécessaire pour mon anniversaire fin avril.
Et ce qui m'embête chaque fois c'est le coté financier. Ok il n'est jamais trop tard, mais faut bien de la thune pour vivre. Quand j'ai fait mes études d'infirmière j'ai pu garder mon chômage car c'était une formation pour un métier en pénurie, la limite dans le temps a été gelée, mais une fois que j'ai arrêté j'ai perdu tous mes droits. A mi-temps je dois bosser deux ans pour les récupérer, là ça fait un an. Donc j'ai droit à rien si je ne travaille pas. Aucune autre formation en pénurie ne m'attire vraiment. Au syndicat on 'ma déjà sorti "vous n'aviez qu'à terminer votre formation", purée mais qu'elle passe ne serait-ce que quelques jours de stage à l'hôpital, elle pleurerait pour retourner son cul vissé derrière un bureau. Pas évident de reprendre quelque chose à mi-temps avec des horaires décalés et irréguliers, je ne peux pas demander des horaires particuliers, on réserve ça aux anciens. Mon compagnon gagne 2000€ par mois donc on survivrai si j'étais à sa charge le temps d'une formation,mais j'ai mes propres charges et j'ai pas envie de vivre à ses crochets. Quand bien même, faut pas qu'on se sépare d'ici-là. Même si tout va bien là, j'ai déjà eu la blague de la séparation inattendue du jour au lendemain pour une autre, pendant mes études d'infi, juste avant une session d'examens. Donc je ne veux plus de dépendance financière au cas où il me quitterait du jour au lendemain pour X raison. Je suis pas jalouse maladive ni parano, mais la vie m'a appris qu'un couple n'est jamais un gage de stabilité pour la vie, malheureusement. Des gens me diraient que je suis une paresseuse qui trouve toujours une excuse pour ne rien faire.
Tu marques un point pour l'ambition, je vois toujours trop grand ou lieu de voir le commencement et les étapes, je ne vois que le résultat final. Pourtant tout le monde a commencé quelque part et a essuyé des échecs, on ne voit que la partie émergée d'un iceberg. C'est comme un escalier donc on gravit chaque marche à son rythme. C'est ce que je dis toujours aux gens, mais je suis une spécialiste pour donner des conseils que je suis incapable d'appliquer moi-même.
@elonabloodshed
Bonjour,
D'accord, c'est cool de se lancer dans de nouvelles activités comme le dessin. Cest vrai que le graphisme c'est super sympas ! Le problème comme dans tout les domaines c'est l'insertion. Quand tu parles de domaine sous tension, tu penses à quoi ? Y'a aucun concours de l'administration qui pourrait te plaire ?
Tu aimes écrire sur quoi ? Rien qui puisse être monnayable un jour ? Je pense qu'il y a des formations d'écriture créative sur le net (c'est dans ma boîte à projets 🙂 ).
@mosis-7 Tu vas dire que je suis chiante, mais je suis trop ""hyperactive"" pour passer mes journées assise à un bureau, encore moins derrière un écran car j'ai vite des migraines. J'y avais pensé pourtant, au boulot ils recherchaient quelqu'un en interne pour bosser à l'accueil, mais quand j'ai vu l'affiche la date limite était la veille et j'étais dégoutée. Mais au final ça aurait pas vraiment été pour moi.
L'insertion est difficile oui. Il y a ce que tu aimes faire et la réalité du marché du travail :/ Puis je sais pas en France, mais en Belgique tu es vite trop vieux pour le marché de l'emploi, ils prennent surtout des jeunes car ça leur donne des avantages fiscaux ou une réduction car la moitié de leur salaire est payée par les pouvoirs publics. Alors que du boulot d'aide-soignant(e) il y en a plein, il en manque aussi donc ils font pas trop les difficiles.
En général j'écris ce qui me passe par la tête, un peu un journal intime en plus tordu. Ca mourra avec moi ça 😀
@elonabloodshed
Je comprends ce besoin de bouger 🙂
Un métier en extérieur peut-être ?
Je sais qu'il est plus difficile de changer et de s'inserer à mesure qu'on avance dans l'âge, cependant, tu n'es pas si âgée que ça, mieux vaut tard que jamais et affronter la maladie donne une notion différente de la temporalité et des difficultés.
Pour quelqu'un d'autre, ça serait peut-être compliqué et inenvisageable. Mais, toi tu y penses et tu vas peut-être le faire si ça te fait du bien.
Pour l'écriture, il faut bien s'entraîner sur un sujet, j'ai moi aussi commencé par écrire sur moi même. Je tente maintenant la transition vers une écriture plus générale, sur les autres.
@mosis-7 Je sais pas pour le métier 😆 Je vais voir avec les exercices de l'Ikigai, juste le temps que je reçoive le livre. Faut que le cheminement se fasse, et surtout que je sois restabilisée. Je reprends du Cipralex depuis hier en plus de mes 3 autres médocs (j'ai repris l'Abilify mais à plus petite dose), j'ai la tête dans le cul jusqu'au cerveau pour former une aberration physique donc pas super en état de réfléchir 🤣 Déjà la première fois ça m'a fait ça et je baillais littéralement toutes les 5 minutes, ça a duré bien deux semaines.
Je sais qu'il n'est jamais trop tard. J'ai repris le lycée à 19 ans en 4ème (en France ça correspond à la seconde je crois, quand il te reste trois ans) par la voie classique donc à l'école, j'ai eu mon diplôme à 22 ans. Et j'ai repris les études d'infirmière à 29 ans, la plus âgée de la promo avait la cinquantaine bien entamée. Il n'est trop tard que quand tu es 6 pieds sous terre, ou dans une urne, ou en état végétatif, ou agonisant sur ton lit de mort, bref.
@elonabloodshed
Bonjour,
Ton psy t'as dit quoi sur la remédiation cognitive ?
@mosis-7 T'es sponsorisé par un institut de remédiation cognitive? 😆 J'ai oublié de lui poser la question 😥 Ce sera pour la semaine prochaine quand il me rappellera.
@elonabloodshed
Oui, je récupére des fonctions cognitives à chaque fois qu'une autre personne fait de la remédiation cognitive 😀
Non, je suis intéressé par l'aspect pratique et sur ce que le psy va dire. Puis c'est aussi intéressant de savoir comment ça se passe en Belgique sans les centres experts et si ça peut t'aider ?
