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Bonjour à tous 🙂

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LaFunanbule
(@lafunanbule)
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Bonjour, 

Après un long moment d'hésitation et de stress, me voilà ici à vous exposer mon  histoire et mes ressentis sur une souffrance qui me poursuit depuis longtemps. 

C'est toujours un peu difficile de parler de soi et de mettre des mots sur tout ça..

Que dire à part que je ressens un profond mal-être depuis l'enfance. Il faut dire que je n'ai pas vécu dans un environnement familial des plus aimants et des plus sereins. Chaque jour était vécu dans la peur, et depuis petite déjà, j'avais ce rôle de médiatrice au sein de ma famille. J'étais hyper-vigilante au point de ne pas fermer l’œil de la nuit sans compter ma peur du noir et les sueurs froides que j'avais et dont je me rappelle très bien. 

Je n'étais pas une petite fille tranquille et heureuse de vivre. J'ai endossé une responsabilité qui n'était pas la mienne car je ne me sentais pas protégée et rassurée par les adultes. Je faisais beaucoup d'efforts pour cacher ce qui se passait à la maison sous un sourire perpétuel. Avec du recul, je peux affirmer que je n'ai pas eu d'enfance. 

J'ai grandis en me sentant en décalage par rapport aux enfants de mon âge. J'étais très ( trop ?) sensible, très timide et donc une proie facile pour les autres, ce qui m'a valu d'être victime de harcèlement scolaire, sans trop vouloir rentrer dans les détails...

A 17 ans, j'ai connu ma première phase dépressive. Moi qui avait toujours été une élève studieuse et très active en classe, je suis devenue d'un coup, très renfermée et mélancolique. Puis je suis allé à la fac, et ça a été de pire en pire. J'ai connu des moments où je sociabilisais assez facilement, où j'avais l'impression de pouvoir enfin m'intégrer à un groupe jusqu'au jour où j'ai compris que ce n'étais qu'une illusion. Je n'allais pas bien et ça se voyait en dépit de mes efforts pour le dissimuler. C'est donc sans surprise, je me suis heurtée à l'incompréhension et au rejet de mes nouveaux "amis" qui m'ont bien fait comprendre qu'ils ne me voulaient pas dans leur groupe. J'ai passé toutes mes années à la fac dans la plus grande solitude. Mes seuls contacts étaient virtuels. Je leur dois beaucoup. Ils m'ont beaucoup soutenus lorsque j'avais des idées suicidaires et lorsque j'ai été confrontée aux troubles alimentaires ( anorexie, boulimie, hyperphagie).

Je me rappelle que c'est également durant cette période que je faisais des achats compulsifs. Ca me soulageait, ça me permettait de me décharger de cette souffrance indicible, sauf que toutes mes économies passaient dans la bouffe ou dans les fringues. Je culpabilisais mais je recommençais inlassablement. Un vrai cercle vicieux qui est devenu chronique. 

Professionnellement, ça a toujours été un véritable défi pour moi de garder un job. J'ai presque toujours été en phase maniaque lors de mes entretiens d'embauche ( surexcitée malgré un certain stress, hyper souriante et avenante) jusqu'à ce que mes collègues et mes employeurs se rendent compte de la supercherie...lorsque j'étais en phase dépressive, je n'étais plus la même, ce qui me valait d'être rejetée. Finalement, je finissais presque toujours par fuir lorsque je sentais qu'on dépassait les limites, mes limites. 

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Bref...il y'a tellement de choses que j'oublie d'évoquer et qui expliquerait la personne perturbée que je suis devenue... Je précise encore que je n'ai pas été diagnostiquée bipolaire ( seulement comme phobique sociale) bien que le test qui est disponible sur ce site m'indique un score de 48 sur 50 ( maniaco-depressif). Autant dire que j'ai de gros doutes. 

En ce moment, je ne travaille pas. Je le devrais, mais je suis complètement paumée. Depuis le confinement, j'ai beaucoup de mal à envisager l'avenir de manière positive. J'oscille de plus en plus rapidement entre euphorie, exaltation, mélancolie et fatigue psychologique. Je vois bien que quelque-chose ne va pas et je n'ai personne dans mon entourage à qui en parler ouvertement. Je pense qu'ils se doutent de quelque-chose mais la pudeur fait que personne n'ose en parler.

Il faudrait certainement que je consule à nouveau un psy, mais je n'en ai pas les moyens actuellement. Donc, je me suis dit que c'était une bonne chose de venir ici pour discuter avec des gens qui vivent une situation similaire et qui pourront, de par leur expérience, m'éclairer un peu plus sur ce trouble complexe et difficile à gérer au quotidien. 

Pour les personnes, qui comme moi, n'ont pas encore été diagnostiqués. Comment gérez-vous ce trouble au quotidien sans être suivi par un professionnel ou sans suivre de traitement ? Travaillez-vous ? Avez-vous des amis, une vie sociale ? Comment avez-vous vécu le confinement ? 

Désolée pour le pavé et merci à tous ceux qui me liront et me répondront 😉 

Amicalement. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


   
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kust
 kust
(@kust)
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Le test ne veut rien dire du tout

Un psychiatre secteur 1 est remboursé intégralement par la sécu 

Le CMP de votre secteur est gratuit mais souvent il y a pas mal de délai 


   
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Meiose
(@meiose)
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Hé salut,

Je ne suis pas (encore) diagnostiquée, j'ai un rendez-vous bientôt chez un psychiatre, à vrai dire je ne sais pas si je vais y aller.

J'ai peur des médicaments, je m'en suis rendue compte en "bloquant" litteralement devant la boite que m'a prescrit le generaliste que j'ai vu la semaine dernière. J'ai failli le prendre, en ouvrant la boite y'avait une petite carte à toujours avoir sur soi, avec les coordonnees du médecin, en cas d'accident ou d'allergie, et ça m'a foutu les jetons.

Je me reconnais pas mal dans ton histoire de phase hypomaniaque au moment des entretiens d'embauche. Ça m'arrive dès qu'il y a un évenement stressant, au boulot ou en dehors. Du coup sur le moment je fais face, j'ai plein d'energie, voir trop. Et malheureusement je ne tiens pas la distance. J'ai l'impression de ne pas pouvoir me faire confiance. J'ai commencé des dizaines de projets ambitieux que j'ai fini par délaisser.

Je travaille, dans un sens c'est ca qui me tient à flots, qui me force à avoir une vie normale, à voir des gens. Mais la plupart du temps ça me bouffe toute mon energie, moi j'aimerais faire d'autres choses de ma vie. Je considère que mon état normal est celui de mes phases depressives car c'est le plus fréquent - or pendant ces phases je dors au minimum 9h, voir 12h par nuit, une fois retiré le temps de travail ça laisse pas beaucoup de temps pour le reste. Je me sens incapable d'assumer des reponsabilités. Avoir des enfants par exemple, c'est hors de question. D'abord je n'en veux pas, mais surtout je serai incapable de m'en occuper correctement. C'est à peine si j'arrive à me brosser les dents deux fois par jour, c'est dire. Monter ma boite, ou gérer des gens, c'est un autre exemple de choses dont je serais incapable. Je fuis les responsabilités au boulot et ça me réussit bien. Je pense que je "fais le taf", comme on dit. J'endure les phases de dépression en consacrant toute mon énergie à "tenir la façade" : ne pas aller me planquer aux toilettes plus de 15 minutes, avoir l'air occupée alors que je n'ai envie de rien faire, être agréable avec les gens, faire le minimum des tâches que j'ai à faire, demander de l'aide aux collègues. L'hiver je m'invente des angines, des états grippaux, des rhumes pour qu'on me foute la paix.

Je vis en couple (je ne pense pas être encore capable de me débrouiller seule), mais j'ai très peu d'amis. Des bons collègues, que je considère souvent comme des amis pendant mes phases up. Forcément, quand on est plein d'energie, charismatique, positif, ça attire les gens. Mais dès que la fête est finie y'a plus personne. Et comme chez moi c'est pas souvent la fête...

En résumé, je me repose beaucoup sur mes phases hypomaniaques, pendant celles-ci je fais plein de choses et je "capitalise", pour que, lorsque je vais moins bien, les gens se souviennent que je peux aussi être une personne super enjouée, dynamique et productive. C'est probablement pour ca aussi que j'ai peur des medicaments : je me démerde plutôt bien sans, j'ai peur qu'ils démontent tout mon fonctionnement habituel.

Il n'empêche, dans l'ensemble je vais mal et je sais que cet equilibre que j'ai pour l'instant est très précaire. Mais, quand on change, on sait ce qu'on perd mais pas ce qu'on gagne. On connait le passé mais pas l'avenir. Et moi j'ai peur du changement (et c'est pas une bonne chose).


   
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LaFunanbule
(@lafunanbule)
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@kust Merci pour votre réponse. Je vais me renseigner pour prendre rendez-vous avec un psychiatre. Le soucis c'est que je suis allé de déception en déception avec le corps médical...c'est ce qui me fait appréhender un peu même si c'est un passage nécessaire pour trouver un semblant d'équilibre. 

Connaissez-vous de bons psys en région parisienne plus particulièrement ? 


   
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LaFunanbule
(@lafunanbule)
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@meiose Salut, 

Merci pour ton témoignage. Je me retrouve pas mal moi aussi. Comme toi, j'ai une peur panique des médicaments. On a déjà tenté de m'en prescrire, mais à chaque fois, je focalisais sur les effets indésirables. Impossible de me défaire de cette angoisse. D'autant plus quand on a le malheur d'aller vérifier sur internet et de tomber sur des cas assez dramatiques...

Je ne sais pas ce qu'il en est pour toi, mais pour ma part, aussi bizarre que ça puisse paraître, je crains de perdre une partie de ma personnalité (y compris le côté dépressif que j'ai fini par accepter comme faisant partie intégrante de moi). J'ai peur de devenir quelqu'un d'autre. Étrange non ? 

Sinon, je te trouve courageuse de concilier un travail qui a l'air de te demander pas mal d'implication sur le plan relationnel. Je sais à quel point ça ne doit pas être facile à gérer au quotidien, surtout en phase dépressive. Mais tu as l'air de bien savoir équilibrer le tout. Contrairement à toi, j'ai beaucoup de mal à porter ce masque sur la durée. Au départ, je fais bonne figure, puis le masque se fissure peu à peu jusqu'à ce que je sois mise à nue. La sensation est terrible, car on est confronté à l'incompréhension des autres. On passe très facilement pour un alien.

Je me reconnais aussi quand tu décris cette incapacité à prendre soin de soi-même dans les phases " down". Je ne sais pas si beaucoup de bipolaires partagent cette vision, mais comme toi, je n'envisage pas d'avoir des enfants pour la raison que tu as cité. Comment pourrais-je m'occuper d'un petit être humain alors que je n'ai pas toujours la force de sortir de mon lit le matin ?

Tu as au moins la chance d'être bien entouré et de pouvoir te montrer telle que tu es réellement après une dure journée, c'est chouette. 


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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Pour les médocs moi c’était pareille. Faut sauter le pas et faire confiance. Si ça te convient pas tu peux demander à changer jusqu’à que tu aies le bon traitement. Avec de l’entraînement tu pourras même faire tes propres posologies. Exemple cet été ma psy m’a descendu mon traitement et c’était encore trop fort je l’ai descendu de moi même et tout va bien 😉
bon courage à toi.


   
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nicobip
(@nicobip)
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Bonjour,

"J'ai failli le prendre, en ouvrant la boite y'avait une petite carte à toujours avoir sur soi, avec les coordonnees du médecin, en cas d'accident ou d'allergie, et ça m'a foutu les jetons." est-ce le Lamotrigine ? J'ai plutôt confiance, j'ai pris mes nombreux et différents traitements sans sourciller mais la carte, c'est assez flippant je trouve aussi !

Les médicaments : c'est bénéfices/risques. Si vous êtes atteintes réellement de troubles bipolaires, et puisque dans la généralité des cas les médicaments ont un effet bénéfique sur votre vie (à tous les niveaux : professionnel, social, vital (TS), vie "vivable"...) et que puisque généralement les effets secondaires sont moindres à côté de tout cela (même si la prise de poids, c'est loin d'être drôle, les restrictions, et tout le reste) : il n' y a pas photo. C'est lorsque vous n'êtes plus dans le "généralement" que ça se complique. Mais tous les gagnants du loto ont joué. Ce n'est pas un jeux, mais certainement un pari. Il n'y a pas d'autres solutions que d'essayer, de changer de traitement, de changer de psychiatre ou d'essayer des méthodes dites alternatives (au choix ou le forfait complet).

 


   
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kust
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(@kust)
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Posté par: @lafunanbule

@kust Merci pour votre réponse. Je vais me renseigner pour prendre rendez-vous avec un psychiatre. Le soucis c'est que je suis allé de déception en déception avec le corps médical...c'est ce qui me fait appréhender un peu même si c'est un passage nécessaire pour trouver un semblant d'équilibre. 

Connaissez-vous de bons psys en région parisienne plus particulièrement ? 

Aucun en secteur 1 désolé 


   
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LaFunanbule
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@malette Oui c'est ça, le plus difficile est de se lancer. Il y'a aussi tout l'aspect "accoutumance" qui me fait reculer. Mais quand on va aussi mal, on se dit que ça ne peut pas être pire au final. 

Contente que ton traitement t'ai permis d'aller mieux 😉 


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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Si tu es sous thymo il y a pas d’accoutumance au sens propre.

en reverche pour les neuro un peu je dirais. Disons qu’il y a un sevrage quand même.


   
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kust
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(@kust)
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Posté par: @malette

Si tu es sous thymo il y a pas d’accoutumance au sens propre.

en reverche pour les neuro un peu je dirais. Disons qu’il y a un sevrage quand même.

 

Je précise :

Sevrage qui n est pas propre à tous les neuroleptiques (principalement ceux avec des propriétés anti histaminique, adrénergique et cholinergique) et qui ne temoigne que de l adaptation de l organisme au médicament (ce qui est commun à beaucoup d autres medocs non psychotropes)

Rien à voir avec l accoutumance des drogues 


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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Oui voilà. C’est ce que je voulais dire....

le zyprexa rentre dans ces catégories ?


   
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LaFunanbule
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@malette C'est bien ce que je pensais. Je ne sais pas si tu as déjà vécu cette période de sevrage, mais il me semble qu'il y'a des symptômes assez désagréables dont une perte de contrôle et une prise de poids importante, qui peut tout aussi intervenir pendant le traitement.

Je suppose que tout dépend du traitement en lui-même et du dosage.


   
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LaFunanbule
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@kust Merci pour cette précision. C'est complexe tout ça. 

Bien que ça n'ait rien à voir avec l'accoutumance aux drogues ( et heureusement !), j'imagine qu'une période de sevrage peut se vivre différemment d'un individu à un autre selon plusieurs facteurs ? 

Est-il possible de développer une accoutumance semblable à celle des drogues même lorsque le traitement possède des propriétés anti histaminiques par exemple ? 

 


   
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Melo
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En fait le sevrage passe surtout par un déséquilibre de l’humeur passager. Comme une espèce de rebond d’anxiété mais pas long. Des maux de tête et de la fatigue. Ça passe en quelques semaines. J’en sors justement.


   
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kust
 kust
(@kust)
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Posté par: @lafunanbule

@kust Merci pour cette précision. C'est complexe tout ça. 

Bien que ça n'ait rien à voir avec l'accoutumance aux drogues ( et heureusement !), j'imagine qu'une période de sevrage peut se vivre différemment d'un individu à un autre selon plusieurs facteurs ? 

Est-il possible de développer une accoutumance semblable à celle des drogues même lorsque le traitement possède des propriétés anti histaminiques par exemple ? 

 

Non,

 

Exemple les molécules avec des propriétés anti histamines sont sédatives, et donc quand pris le soir font dormir

Si on les arrête on dort moins bien le temps que le corps s en remette

Il existe des gens qui vont mésuser des molécules sédatives mais le risque est négligeable pour les patients qui n ont pas des antécédents d addiction 

 


   
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Meiose
(@meiose)
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Posté par: @nicobip

Bonjour,

"J'ai failli le prendre, en ouvrant la boite y'avait une petite carte à toujours avoir sur soi, avec les coordonnees du médecin, en cas d'accident ou d'allergie, et ça m'a foutu les jetons." est-ce le Lamotrigine ? J'ai plutôt confiance, j'ai pris mes nombreux et différents traitements sans sourciller mais la carte, c'est assez flippant je trouve aussi !

Les médicaments : c'est bénéfices/risques. Si vous êtes atteintes réellement de troubles bipolaires, et puisque dans la généralité des cas les médicaments ont un effet bénéfique sur votre vie (à tous les niveaux : professionnel, social, vital (TS), vie "vivable"...) et que puisque généralement les effets secondaires sont moindres à côté de tout cela (même si la prise de poids, c'est loin d'être drôle, les restrictions, et tout le reste) : il n' y a pas photo. C'est lorsque vous n'êtes plus dans le "généralement" que ça se complique. Mais tous les gagnants du loto ont joué. Ce n'est pas un jeux, mais certainement un pari. Il n'y a pas d'autres solutions que d'essayer, de changer de traitement, de changer de psychiatre ou d'essayer des méthodes dites alternatives (au choix ou le forfait complet).

 

Lamotrigine, en effet.

Drôle de parallèle avec le loto, quand j'étais petite, mon père (bipo) a dilapidé toutes ses economies au Loto, persuadé d'avoir trouvé un moyen infaillible de gagner. Bref.

J'ai pas trop envie de tester plein de médicaments, encore moins un qui m'a été prescrit en 10 minutes d'entretien par un médecin généraliste qui ne me connait pas plus que ça. (Mais je sais que j'ai probablement tord)


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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Non je suis n’accord avec toi. Avant de prendre un traitement psy va voir un psy y a que lui qui pourra le faire bien.


   
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Elona
(@elonawasikowska)
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Drôle, en Belgique on a pas de petite carte avec la Lamotrigine.

Je pense aussi que tu devrais voir un psychiatre plutôt qu'un généraliste, ces derniers sont généralement des billes en psychiatrie.


   
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Meiose
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@elonawasikowska @malette en vrai, je suis surtout allée voir un généraliste pour parler de mes soucis d'humeur au moment où je les ressentais.

J'ai un fonctionnement bizarre, je retiens les choses en en parlant avec les autres. En verbalisant sans filtre tout ce qui ne va pas chez moi, ça m'aide à m'en souvenir sur le long terme, ça m'évite de retomber dans le déni, comme ça m'est souvent arrivé par le passé.

En bref, je n'y suis pas allée pour les medocs, c'était une étape avant le psy et ses 3-4 semaines de délai.

@lafunanbule je te rassure, mon "masque" de travail n'est pas si parfait que ça. Mon ancien chef avait repéré mes variations d'humeur, bien sûr en me disant que ça serait mieux si j'en avais moins, mon n+2 m'a reproché de faire la gueule ou d'avoir une attitude trop renfermée... la façade n'est pas parfaite, mais elle tient debout. Pour l'instant du moins.


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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Bah tu sais moi aussi je suis passée par la case généraliste. Elle m’a prescrit du xanax mais pas efficace donc du lysanxia pas efficace du coup elle m’a filé du tercian. Gros partage en couille genre j’ai pris du speed. Je suis restée perché 5jours.

du coup elle m’a envoyé voir un psy. Verdict au 2d rendez vous.


   
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