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Bonjour a tous je m’appelle julien

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Julien_bisrepetita
(@julien_bisrepetita)
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Bonjour à tous, je m’appelle julien j’ai 37 ans. J’ai été diagnostiqué bipolaire en novembre 2021 dans un centre expert en HP. L’histoire est longue mais je serais bref ici pour me présenter.

A l’âge de 27 ans après un burn Out professionnelle, avec harcèlement de la part de mon employeur (2 ans de pressions, et suivie dans plusieurs phase dépressive de reprise de travail de traitement anti-dépresseurs inadapté, puis reprise successives de période de travail). Je restais seul à la maison avec un traitement que je ne supportais pas, avec de forte prise d’alcool. J’habitais en appartement à l’époque et il m’est arrivé de dormir à meme le sol du balcon tellement j’étais defoncer par l’alcool et les médicaments, dans le désespoir profond j’ai tenté de me suicider et j’ai goûté au joie des urgences en ho plusieurs jours. ( je précise que je n’en ai pas du tout un bon souvenir surtout de la part du psychiatre qui m’a pris en charge).

Quelques semaines après ce fameux épisode j’ai été reçu dans un Cmp pour un traitement adapté. Le verdict  tombe je suis bipolaire avec personnalité border line. J’ai eu le droit un traitement sois disant Adapté à ma situation, de la quetiapine à haute dose 600 mg par jour. J’ai repris mon travail mais impossible, j’étais tellement un légume que j’ai du arrêter mon travail (gros choque psycologique à ce moment là). Le temps passé plus de 3 ans sous ce thymoregulateur, mon humeur lâche j’entame alors une longue dépression et surtout j’arrête ce traitement qui m’est vraiment inconfortable.

Le sevrage terminé j’entame une longue descente aux enfers, je passe de 80 kilos à moins de 53 kilo, je ne tenais plus debout, je me suis vu mourir. J’étais dans un état squelettique, avec les conséquences qui vont avec, des douleurs à marchez a 4 pâtes pour me déplace dans les moments les plus difficiles. Mal de dos mal de bassin, je n’arrivai même plus à manger(anorexie majeur) je me suis vu mourir vraiment…

Pour les douleurs mon médecin me prescrit de la morphine, j’ai mis des mois à récupérer du poids 3kilo en 4 moins un enfer.

Aujourd’hui complètement dépendant des opiacés j’ai été depuis plus d’un an substitué à la méthadone (avant au subutex) mais je ne le supportais pas, et le problème c’est que la méthadone je ne la supporte plus du tout. (Elle me rend malade et me ruine ma vie. Le plus simple serait d’arrêter ce traitement mais si c’était simple je l’aurai déjà fais.

Ces s’est addicto qui m’ont poussés à faire cette expertise dans le centre de recherche en hp, verdict je suis bipolaire cyclothymique, avec un 2 eme trouble associé le TDHA. 

Mon psychiatre est complètement dépassé, il me prend pour un cobaye, il a voulu essayer un traitement au lithium (désastre total) et là ça dernière lubie me prescrire de la depakine. J’ai dis cette fois stop, stop car je suis un être humain, je ne mérite  pas se que l’on m’inflige je refuse d’essayer d’essayer et d’essayer je suis épuisé. Il y a quelques mois j’ai essayé de me pendre dans mon garage mais je n’y suis pas arrivé, et une autre avec des médicaments plus ma metha et beaucoup d’alcool. Je me suis réveillé  en pleine nuit allongé par terre coincé entre les 2 murs du couloire, vomi à la bouche. Complètement désorienté je ne savais meme plus que j’étais chez moi. Après j’ai compris que encore une nouvelle fois j’avais raté.

la souffrance est extrême. Je ne suis pas dans la phase de déni, j’ai bien compris ce que j’étais, depuis très régulièrement voir très souvent j’ai de forte envie d’en finir. Avec aléatoirement un passage à l’acte.

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pour finir et vous remercier de m’avoir lu jusqu’à (dsl pour la longueur). Je voulais vous raconter mon histoire. @+


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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Bonjour et bienvenue.

On peut sentir ta souffrance et j’en suis désolée.

je sais qu’on peut paraître être des cobayes, mais les médecins ne font que tâtonner car les effets des médicaments varient en fonction des personnes.

j’en ai essayé bcp. Certain m’ont donnée de l’akathisie, d’autre dés trouble de l’accommodation, pertes de cheveux, tremblement, shootee, vomissements….

avant d’avoir le traitement que j ai et qui fonctionne très bien sur moi, j’ai dit à mon médecin que c’était fini, j’ai tout essayé et j’en ai marre des effets secondaires. Heureusement que je suis tombée sur celui là.

Bref! Tout ça pour te dire de ne pas baisser les bras, parce que quand on trouve la bonne molécule au bon dosage ça vaut le coup.

bon courage à toi.

ps, pourquoi ne pas retourner à l’hôpital pour reprendre un traitement dont tu auras discuter avec une équipe?


   
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Labronzette
(@labronzette)
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Bonjour JULIEN 

Tu es bien courageux face à ta douloureuse maladie. Je me joins à Mélo pour te conseiller de persévérer dans la poursuite d'un traitement adapté. J'ai souvent eu le sentiment d'être un cobaye aussi. Les psy sont limités car ils tâtonnent, on réagit tous différemment aux différents traitements. Bon courage à toi et je te souhaite de trouver un semblant de stabilisation .c'est possible . Une belle soirée Sara 


   
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Julien_bisrepetita
(@julien_bisrepetita)
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Merci pour votre accueil.

j’ai hésité pendant un moment à écrire ma souffrance et à la dévoiler sur un forum, j’ai parcouru pendant des mois les sujets écrits ici. Je n’ai pas trouvé de situation comme la mienne, certaines similarités oui, mais surtout ce que j’ai découvert c’est qu’il y avait autant de personnes atteintes de troubles bipolaire que d’histoire personnelle ravagée par cette maladie. Elle a  autant de visage que les personnes qui en sont atteintes.

Pour ce qui est des traitements, il faut dire (sur le point médicamenteux) que les thérapies proposées sont très limitées. 

J’ai pour ma part été 4 ans sous thymorégulateur, c’était catastrophique je n’ai pas d’autre mot. Une véritable descente aux enfers. Dans les dernières mois de ce traitement je n’avais qu’une seul obsession c’était de me sevrer, je pouvais plus vivre avec ça, d’ailleurs je n’avais même plus l’impression de vivre, je n’étais plus que l’ombre de moi même, plus aucune personnalité, plus d’envie plus de passion, pas d’émotion, un tracé plat..

je ne reprendrai plus ces horreurs, et mon psychiatre la bien compris mais essaie quand même de m’en faire prendre, après l’expérience du lithiums, horrible, il faudrait un topic entier et encore, pour expliquer le ravage de ce traitement.

Aujourd'hui, ce n’est pas mieux du tout, car depuis plus d’un an je suis sous substitue aux opiacés, de la méthadone pour être plus précis. J’ai eu ce traitement à cause d’une dépendance importante à la morphine, qui pour moi m’avais sauvé pendant un instant d’une mort quasi certaine. Mais je vie un calvaire car je ne supporte pas cette méthadone (comme le subutex que j’ai eu l’honneur de tester pendant 3 semaines) horrible. Je passe les effets secondaires.

pour répondre à Melo, je ne suis pas retourné voir l’équipe médicale qui m’a diagnostiqué, car ce n’était qu’un centre expert pour le diagnostic, ils ont bien sûr conseiller des thérapies que mon psy m’a initié comme le lithiums qui m’était largement conseillé. Mais ce centre expert n’avait pas pour but d’initier un traitement, pour y rentrer, il faut être en crise. Et puis depuis que j’ai fait l’expérience de l’internement sous contrainte, je n’ai absolument plus envie de me retrouver dans ce genre d’univers. Je préfère souffrir tout seul dans mon silence.

Dernièrement il m’a prescrit de la depamide un antiépileptique que vous devez connaître. Pour vous dire je n’ai meme pas touché la boîte même pas un cachet. A vrai dire j’ai demandé à mon psy de s’abstenir à me faire des prescriptions fantaisistes car déjà il ne sait pas gérer la méthadone. Je présice qu’il est psychiatre et addictologue.

Le courant ne passe pas entre lui et moi. Je voudrais que tout ces gens me laisse tranquille. Ils me font plus de mal que le reste.

je vous remercie de m’avoir lu et répondu. @+


   
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Alexlhea
(@alexlhea)
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Bonjour,  julien je sais au combien l envie de solitude est forte mais vous ne pouvez rester sans thermoregulateur le Dépakine est l un des traitements qui a peu effet secondaire il fonctionne bien .

Après la meditation et l hypnose m aide beaucoup et c est naturel .

Bon courage


   
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Julien_bisrepetita
(@julien_bisrepetita)
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Posté par: @alexlhea

Bonjour,  julien je sais au combien l envie de solitude est forte mais vous ne pouvez rester sans thermoregulateur le Dépakine est l un des traitements qui a peu effet secondaire il fonctionne bien .

Après la meditation et l hypnose m aide beaucoup et c est naturel .

Bon courage

Je te remercie pour tes encouragements et ta réponse, en ce qui concerne le thymoregulateur, je sais qu’il ne sont pas fait pour moi, je n’oserais même pas en essayé un autre tellement j’ai payé chère le premier que j’ai eu pendant 4 ans. J’ai perdu mon travail, ma vie sociale, j’étais prisonnier de ma chambre, prisonnier dans ma tête. J’ai eu la chance d’avoir un médecin traitement qui a bien voulu m’accompagner dans un sevrage d’un an et demi. Le chemin était long et douloureux, aujourd’hui je ne me vois absolument pas recommencer.

il y a un an j’ai eu la chance de faire une psychothérapie dans un cabinet privé avec une psychologue très compétente, j’ai fait des séances hypnothérapie pleine conscience, elle m’a soulagé de plus 2000 euros, pour me dire à la fin qu’elle ne voulait plus me suivre car c’était trop compliqué pour elle. Bref pareil aussi de ce côté-ci, je ne doute pas qu’il faille trouver des personnes compétentes. Aujourd’hui je suis suivie par un psychiatre, je n’en suis pas du tout satisfait, il ne m’aide pas il me juge… C’est extrêmement fatiguant surtout que je ne peux pas en changer comme ça, car je le vois dans le cadre addictologique, et pour en changer il y a plus de 6 mois de délais, et pour mon cas 6 mois c’est long surtout quand le morale change de camps plusieurs fois par semaine…

bon courage à tous.


   
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Alexlhea
(@alexlhea)
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@julijeen_bisrepetita je comprend tellement ce que tu vie et ressent 1an et demi de combat avec le lithyum sa commence à se calmer moi aussi j ai perdu mon boulot mes sois disant amis mes 2 sœurs et ma mère alors que je suis bipolaire depuis 2011 mais mon corp physique psychologique ma lâché après décès de mon père cancer poumon et ma mère cancer poumon soigné dans mon service(réanimation cancer) séparation me tromper double vie et ses ma filles de 11ans qui a vu message elle a fait une ts a 12 ans supporter pas la garde j ai sauvé reconstruit ma fille et quand elle est allé mieux badaboum hospitalisé 2 semaines changement depakote lityum et la l enfer et je l ai donc annoncé a mes proches je ne leur avait jamais dit quelle erreur.

Je te donne de nom Catherine paquet et Cédric michel son sur you tube gratuit si sa te fait rien sa ne te fera pas de mal😊.

Bon  courage bas toi moi je bas pour ma fille .

Et moi aussi j adore mon lit personne m emmerde🤣


   
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Zorglub
(@zorglub)
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Bonjour Julien,

Les thymoregulateurs sont les médicaments les plus souvent prescrits pour les bipolaires. Il y a des alternatives. Personnellement je suis traitée avec un neuroleptique, le solian, qui, sur moi, fonctionne bien. Il y a des effets secondaires, comme pour tout médicament, mais je le prends en connaissance de cause et, associé à une bonne hygiène de vie, il me convient bien. Peut-être pourrais-tu en parler à ton psychiatre. Bon courage !

Ce message a été modifié Il y a 2 ans parZorglub

   
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Julien_bisrepetita
(@julien_bisrepetita)
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  1. @alexlhea 

 

merci pour ton témoignage, j’imagine, la douleur des épreuves que tu as traversé.

Ton récit force le respect, il n’y a pas grand chose à ajouter. 

Plus le temps avance, plus c’est difficile d’aller de lavant et de surpasser les crises. A mesure que le temps avance les forces s’amoindrissent. Je n’irai pas jusqu’à dire que votre histoire m’inspire car cela serait vraiment incorrect en vers vous, mais j’y reste très sensible.

 

je vous souhaite tout le bonheur pour la suite, que vous méritez bien.

 


   
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Julien_bisrepetita
(@julien_bisrepetita)
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@zorglub 

merci pour ton aide.

Ne t’inquiètes pas mon psychiatre un plein de chouettes idées, elle en outre bien obsédé par l’abilify, il m’en parle depuis 6 mois. Alors bien entendu j’ai refusé cette cochonnerie.

Par le passé j’ai déjà eu le droit à du tercian à grande dose, 150 mg par jours en moyenne, je te laisse imaginer les dégâts, puis la très récemment du loczapac, très très bonne idée de m’avoir prescrit ça, je l’ai pris un soir (il m’avait dit que je dormirais mieux) tu parles. Le soir de la prise grande fatigue, j’ai fait le tour de l’horloge dans mon lit ptit le soir à 21h un cachet de 25 mlg réveiller le lendemain à 18h… avec à ma bonne surprise une bonne crise d’angoisse en me réveillant, difficulté  à respirer, sueur, draps complètement mouillés. Et c’était une petite dose.

Jai encore la boîte à la maison, à Paris qu’il ne manque qu’un cachet, la boîte est complète. 

Avant de prescrire ces horreurs je me demande bien si ils ont (les psychiatres) bien pris les précautions de les tester pour voir qu’elle effet ils ont sur leur patient. Je parle pas de Chimio thérapies mais bien des neuroleptiques (car on est tous d’accord qu’un cachet ne va pas les tuer).

Quand on les écoutent c’est tellement facile de mettre un cacheton au fond de la bouche, je les mets au dédits.

Dans ce métier il y a beaucoup de charlatans (ce n’est que mon avis).


   
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Vette
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@julien_bisrepetita bonjour Julien

Moi aussi j'ai failli en mourir à cause de médicaments pas adaptés. Et je n'exagère pas. Jusqu'au jour où un psychiatre dans une clinique m'a observe et a compris que j'étais hyperreactive aux médicament. J'ai depuis le dosage minimal en lithium et en laroxyl. Et puis j'ai surtout beaucoup agi sur ma vie en faisant des choix de façon à avoir plus de tranquillité. Les médicaments ne suffisent pas.

Je ne sais pas si ça peut t'aider car nous sommes tous différents mais ce dont je suis sûre c'est que tu vas y arriver. On traverse tous cette étape de grande souffrance et après c'est une grande victoire


   
NooN reacted
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NooN
 NooN
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Salut @julien_bisrepetita 

Ça fait deux fois que j'écris un message et que je l'efface dans la foulée. A la lecture de ton histoire, je ne sais au final pas quoi te dire.

Je ne saurais que rejoindre Vette

Posté par: @vette

Et puis j'ai surtout beaucoup agi sur ma vie en faisant des choix de façon à avoir plus de tranquillité. Les médicaments ne suffisent pas.

Les médicaments ne suffisent pas, mais ils sont tout de même indispensables, de mon point de vue.

En trois ans avec le même traitement, mais avec des dosages différent, en arrêtant la clope et 16 ans de fume quotidienne, pris du temps pour moi, etc. Ça va mieux.

C'est facile à dire. As-tu du support de ta famille ? De proches ? Ton addiction ne serait-elle pas ta première barrière à faire tomber ?

Je serais surpris qu'il n'y ait pas une ou des solutions. Du moins, je te souhaite d'en trouver au moins une.


   
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Hello
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L addiction à la methadone, difficile de s en débarrasser mais pas impossible. Je parle d experience. Étant bipo il vaut mieux être dans une période de stabilité relative et diminuer super doucement pour réduire les répercussions sur l humeur. Enfin c est mon avis, il vaut ce qu'il vaut 😅


   
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Julien_bisrepetita
(@julien_bisrepetita)
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@noon 

salut Noon, alors ça m’intéresse ton avis, ne t’inquiète pas. D’ailleurs je veux bien que tu m’explique pourquoi tu as du te reprendre à 2 fois pour m’écrire un message? 

je sais que ma situation est un peu particulière, après j’émets un avis personnel sur mon ressenti, et comme je le dis ça peut-être perçu autrement quand c’est lu par quelqu’un d’autre, je dis se que je pense, tout en étant dans la détresse. Je cherche une solution, les encouragements aussi me font plaisir, mais je n’évite pas la contradiction.

Quand il y a 10 ans j’étais suivie dans un Cmp pour initier un traitement par thymoregulateur, pour le coup là c’était un neuroleptique, une fois initié ils m’on vite dégagé du centre ( dsl j’ai pas d’autre mot) donc j’ai du avoir en tout 4 consultations, aucun suivie derrières, ni psychologique, ni médicale (normalement avec le zeroquel c’est une prise de sang tout les 6 mois pour le contrôle du colesterol c’est pas non plus très méchant), et pas de suivie tout simplement parce qu’à ce moment là  j’étais dans le médical et je pouvais avoir un contact avec les patients de l’extérieur donc refus catégorique de l’équipe médicale d’être suivi par eux à part le rdv en urgence et la mise en place du traitement. J’ai essayé de trouvé un psy à l’extérieur et ça été extrêmement compliqué. Je pourrais détailler plus mais ça deviendrait illisible.

j’ai fait comme j’ai pu avec ce traitement qui d’ailleurs ne m’allait pas du tout, j’ai très mal vécu ce moment. 


   
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Julien_bisrepetita
(@julien_bisrepetita)
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@vette

Quelle était ton traitement ? Cela m’intéresse. Bon courage à toi.


   
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Julien_bisrepetita
(@julien_bisrepetita)
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Posté par: @hello

L addiction à la methadone, difficile de s en débarrasser mais pas impossible. Je parle d experience. Étant bipo il vaut mieux être dans une période de stabilité relative et diminuer super doucement pour réduire les répercussions sur l humeur. Enfin c est mon avis, il vaut ce qu'il vaut 😅

Merci pour ton message, si j’ai bien compris tu as été traité sous méthadone? 

Ce traitement il t’était proposé suite à ta bipolarité ou c’était pour une autre raison? 

Ma curiosité n’est pas malsaine, je trouve que ton histoire, enfin ce que tu en dis se rapproche de se que je vie en ce moment.

Et je me permets de demander au d’autre personne aussi si vous avez été traité par méthadone comment le vivez vous?

bon courage 


   
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Hello
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@julien_bisrepetita

Pour une addiction. J avais un diagnostic récent de tb à l'époque. Les addictions c étaient quasi de l automédication au départ, bien sûr ça a mal tourné ! Mais ça s est bien terminé🙃


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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Posté par: @julien_bisrepetita

D’ailleurs je veux bien que tu m’explique pourquoi tu as du te reprendre à 2 fois pour m’écrire un message? 

La première raison est simplissime. J'écris un message, j'attends de le poster car je souhaite le relire et le modifier en prenant mon temps. Quelqu'un d'autre a posé la même question et tu y as répondu. Mon message devient de ce fait obsolète.

Relire et modifier ? Il faut savoir qu'au début, je faisais des romans fleuves sur ce forum. Au risque de s'y noyer. J'ai donc pris l'habitude de me relire pour nettoyer, voire alléger fortement.

Deuxièmement, je ne me sens pas très légitime à partager mon "expérience", dans le sens où je n'ai pas autant soupé que toi. Dit crument, t'as pris cher. Une addiction aux opiacés n'est pas aussi "douce" que celle du shit. Pour la clope, qui est une saloperie d’addiction larvée, la chose fut différente pour m'en passer. De plus, je suis resté sur le même thymo que celui instauré en HP. Au final, mon dossier est plus léger, même si je ne cherche pas à comparer quoi que ce soit.

Pour me situer, mon diagnostique tomba en 2019 à 43 ans, lors d'une première phase mixte. Rien de franc avant. Mieux vaut tard... J'aurais préféré jamais 🙄 

 

A te lire


   
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Vette
(@vette)
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@julien_bisrepetita bonjour Julien 

Je suis stabilisée avec teralithe LP 400 mg 1 comprimé le soir 

ORAP ( neuroleptique) 1 mg 1comprime le soir car j'ai eu des délires et hallucinations 

Et puis 4 gouttes de LAROXIL 40mg ( anti dépresseur que je n'arrive pas à arrêter)

Mais en période de crise on m'a asséné de fortes doses de quitaxon d'anafranil de depakote d'haldol. Heureusement ma mère ( j'avais 20 ans) diminuait les doses . Malgré cela elle a appelé 2 fois le samu et je me retrouvais dans le coma) Le psy disait " vous allez bien dormir!"😡😠😬

Je ne sais pas si ça t'aide.

Je te souhaite sincèrement une amélioration et un meilleur suivi de ton psy

 


   
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Julien_bisrepetita
(@julien_bisrepetita)
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Merci @vette.

 

Cocktail morbide, oui pour sûr tu peux dormir aucun problème mais pour te réveiller ou même mener une vie normale c’est quasi impossible.

je ne me substitut pas un médecin, mais c’est ce que je disais plus haut, je pense que certains n’ont pas conscience des dégâts qu’il peuvent causés avec leurs doses de cheval.

Je suis heureux de lire que aujourd’hui tu vas mieux même si tu n’arrive pas totalement à arrêter des substances qui te nuise.

je ne suis pas du tout anti médicaments, mais j’ai fuis certains psy car quand je leur demandais au point de vu thérapeutique ( il y a 3-4 ans) ils me répondaient voyez avec votre médecin traitant 🤨. Bien entendu j’ai fuis. J’ai entendu aussi que mon cas était trop compliqué qu’il ne voulait pas s’en occupés. J’étais en détresse absolue et j’ai du me débrouiller tout seul pendant un certain temps. Après est arrivé une 2 eme phase où j’ai complètement plongé je n’ai plus rien contrôler c’était la chute libre. J’ai cru mourir…

j'allais mourir. 


   
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Julien_bisrepetita
(@julien_bisrepetita)
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Posté par: @noon

Pour me situer, mon diagnostique tomba en 2019 à 43 ans, lors d'une première phase mixte. Rien de franc avant. Mieux vaut tard... J'aurais préféré jamais 🙄 

 

Merci pour ta réponse et ta sincérité ça m’aide. Pareil pour moi j’aurai préféré que le diagnostic qu’on m’avait fait en hospit il y 10 ans ne soit pas confirmé en octobre dernier.

Quand j’ai été dirigé vers le centre expert, c’est qu’avant j’étais suivit (et l’est toujours dans un Csapa pour une addiction aux opiacés) pareil là aussi je l’ai utilisé parce que j’étais mal et un peu comme @hello en auto médication (avec un médecin je précise). 

Ne t’inquiète pas je ne juge pas les personnes en fonction de se qu’elles ont vécues. Je pense si je peux me permettre que tu en as aussi bavé, et si on est là en majeur partie on a bavé. Bref c’est très sympa de m’avoir répondu car cela m’aide.

Pour l’addiction aux opiacés aujourd’hui me pose problème, déjà parce que je supporte très mal le substitut (même si il stabilise en quelque sorte l’humeur) mais c’est tout les effets secondaires qui vont avec, et il ne faut surtout pas loupé une prise sinon tu t’en rappelles longtemps. Quand on connaît la sensation de manque des opiacés c’est assez particulier et unique donc généralement tu n’oublies pas de prendre ton substitut. Le problème c’est qu’aujourd’hui ça m’handicape dans ma vie, quasiment pour tout et sans exagérer. D’ailleurs je ne sort jamais sans avoir mon sac et ma seringue de prenoxate en cas d’overdose. C’est très compliqué et moralement ça use sur la longueur.

au cours de mon suivie pour cette addiction ils sont revenus sur mon diagnostic posé par un psychiatre avant, mais mon proposé cette fois de le faire dans un centre expert. Ils disaient pour principe que quand il y a une addiction il y a parfois des troubles psy derrière.

J'ai passé tout ces examens le derniers rdv avec le psychiatre qui m’annonce sans surprise que je suis bipolaire (j’avoue j’étais pas surpris) mais c’est quand il a terminé la phrase par « bon ça c’était le premier point » 😳. J’avais un deuxième trouble le TDA qu’il m’a dit qu’il fallait traiter et là aussi par la thérapeutique parce que ça allait être de plus en plus handicapant vu l’évolution.

J’avoue que ce jour là j’étais complètement anéanti et je suis resté plusieurs semaines dans le déni à relire le compte rendu, j’ai mis quand même du temps à y croire, et puis après c’est tout ce qui en découle qui allait être super compliqué a géré…


   
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