Bonjour à tous,
J'ai 26 ans je travaille dans la communication dans le secteur culturel. En dehors des sorties théâtre, expo, bar avec mes copines. Je suis passionnée de danse orientale. J'ai étais diagnostiqué bipolaire de type I, il y a un an et demi.
J'ai attaqué un boulot il y a une semaine à paris, ça c'est fait très vite. Par manque d'organisation et pour cause d'enchaînement de petit boulot j'ai manqué de lithium pendant une semaine. Bref, je suis en crise. J'ai des troubles de la mémoire et je n'arrive pas à travailler. Je me dit peut-être que le boulot est un déclencheur, car j'ai déjà démissionné sur une crise. Du coup je déprime à l'idée que je pourrais pas exercer un métier qui me passionne et surtout de pleurer devant des inconnus. Je n'ai que mon samedi matin de libre et mon dimanche. Connaitriez-vous des urgences psy dans paris ?
Salut !
Je ne suis pas à Paris, donc pas de réponse. Mais peut être en contactant l'UNAFAM ? Ils te donneront des contacts ?
Tu te mets la pression tout seul pour ce taf. Respire et attends de te stabiliser...
Bon courage !
Merci Cécile, je vais être hospitalisée demain. Tu as raison au sujet du travail, mais parfois j'ai l'impression que je vais jamais avoir la vie que j'ai toujours voulu.
Bonjour !
Hospitalisée ? ça veut dire que ça ne va pas du tout du tout ?...
Je comprends pleinement ta frustration, car j'avais un taf génial, avec des responsabilités et une belle perspective d'évolution... Mais ce n'était pas pour moi ! J'ai fini par me mettre en danger en voulant m'entêter à suivre cette voie.
Comment peux tu être sûre que c'est ce que tu veux ? Comment être sûre que ce n'est pas ce que d'autres (parents, société, ...) ont voulu pour toi ?
Pour le savoir il te faut faire un travail sur toi, comprendre comment tu (TU) fonctionne. Et quelle victoire quand ça ira mieux ! Quand tu regarderas en arrière et que tu verras le chemin parcouru, la force qu'il t'aura fallu, ce que tu auras réussi !
Ça te parait improbable aujourd’hui car ton trouble (et non toi) t'attire dans le brouillard, mais je te certifie (juré, craché, pfft !) que ce combat, même s'il est extrêmement dur et long, vaut la peine d'être mené. Il te faut être patiente et t'accorder le droit à l'échec. Et qui sait, dans quelques années...
Au pire on est là (clic gauche, clic droit, on est là !) et on a tous et toutes vécu la même chose que toi. Si !
😘
Effectivement, je comprends aujourd'hui qu'il faut que je fasse une pause, que je prenne le temps de faire de la psychoéducation, que je gère ma situation financière (crédit souscrit en pleine crise). Certainement faire une demande auprès de la MDPH. Enfin bref, toutes ces démarches administratives. Pour ensuite, quand je serai plus forte entamer un suivi auprès d'un psychologue.
Grâce à un programme de méditation de pleine conscience spécialement pour les bipolaires, je peux me dire "stop c'est une croyance" et éviter de partir trop loin dans les idées noires et aussi mieux gérer mon flux de pensée quand je suis en phase up.
Tes mots m'ont aussi beaucoup soulagée !
