Cacher la maladie à...
 
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Cacher la maladie à son entourage

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Melo
 Melo
(@malette)
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Posté par: @nicobip

Prof aussi, ça ne serait pas une usine à zinzins cette Institution ? 😆 

Moi je suis sure que c ce boulot qui m’a fait virer taré. Trop de pression trop de travail!


   
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kust
 kust
(@kust)
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Posté par: @nicobip

Prof aussi, ça ne serait pas une usine à zinzins cette Institution ? 😆 

C est plutôt l inverse, c est une des catégories socio socio-professionnelles avec le moins de soucis de santé 


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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C pas des toxiques c naturel. C qqun d’ici qui me l’a conseillé.


   
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kust
 kust
(@kust)
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Posté par: @malette

C pas des toxiques c naturel. C qqun d’ici qui me l’a conseillé.

La cocaïne le canabis etc tu crois que c est pas naturel ?

:0


   
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Erreur 404
(@feenyx)
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Nan mais même faire surchauffer les neurones trop longtemps ça les fait griller. Si le sommeil est un besoin essentiel C est pas pour rien. 

Kust la coke vu comment elle arrive ici on est loin de la feuille de coca bio 


   
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kust
 kust
(@kust)
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ce qui est sûr c'est que plus il y a d'épisode thymique plus c'est difficile à traiter

 

chacun fait ses choix après, on est tous grands - ou pas 

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kust
 kust
(@kust)
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Posté par: @roxane

Msg à Erreur 404 et à Kust. Merci d'avoir pris la peine de me lire et de me répondre mais je ne comprends pas vos msg. Vous voulez dire que votre entourage sait que vous êtes bipolaires ?

oui

Et si oui, vous leur en avez parlé ou ils l'ont compris par eux-mêmes ?

ma femme je lui ai dit j3 après le début de notre rencontre

ma famille l'a appris par moi mais ils ont jamais vraiment compris - ce qui les a pas empêché de me soutenir

Cela ne leur a pas fait peur ?

évidemment que si

Ils ne vous ont pas rejetés, abandonnés ?

non, mais c'est toujours un risque, risque qui reste faible et qui ne dois pas dicter la façon dont on se comporte

 

Moi je ne veux pas que mes enfants (surtout mes ados) sachent que je suis folle, ils auraient honte et ne voudraient plus de moi comme mère.

prédiction extrême  dont vous n'avez en réalité aucune idée 

Quand à mon mari, même s'il m'aime comme un fou, son amour ne pourrait pas résister à cette annonce.

idem

Apprendre que sa femme est tarée le ferait forcément fuir.

idem

C'est pourquoi je ne comprends pas vos réponses.

parce que vous suffoquez sous des biais cognitifs majeurs qui doivent vous rendre la vie sacrément difficile dès que vous êtes pas up

Je pensais qu'un bipolaire ne pouvait trouver de soutien qu'auprès d'autres bipolaires. 

un fantasme complètement idiot entretenu parfois par ce forum, mais heureusement que non, et dieu merci parce que d'avoir comme soutien des patients souvent instables c'est une idée à la con

Parce que certains vont peut-être me maudire d'oser dire cela mais selon moi les phases d'hypomanie c'est plutôt bien. Perso je trouve ça génial d'être hyper performant, plein de projets et d'énergie. 

TOUS les bipolaires pensent comme vous

au début du moins, on se rend compte souvent après le prix a payer est trop élevé

et ça n'ira pas en s'arrangeant

 

 

bon courage, il y a un sacré travail à faire 


   
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nicobip
(@nicobip)
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@kust

C'est de l'humour et je sais, on est préservé avec 18h/semaine de taf 🍹 et les vacances pléthoriques 😎 . Toujours est-il que vous parlez de la santé en général, mais la santé mentale en particulier, qu'en est-il ? Aussi pour le suivi, il n'y a pas de médecine du travail : comment faire des stats ? Et de mon côté, j'ai vu pas mal de profs déboulonner, et bcp ne pas finir leur carrière, un se suicider, mais nous ne rentrons pas non plus forcément dans les stats sécu : il existe des dispositifs (avantageux) tel que le congé longue maladie, ça reste en interne. C'est vrai aussi , qu'il semblerait que l'on soit préserver du suicide. Mais bon, à l'origine, mon intervention était une t'ite blague : visiblement, je ne suis pas drôle. En parlant de blague, chez les profs : "c'est si ça continue, je vais finir à Verrière !"( https://proximite.mgen.fr/206-institut-mgen-de-la-verriere ) et il existe des centres pour la santé mentale (pour répondre à un besoin ?) de ce types un peu partout, délicate attention à notre égard. Toujours est-il que je manque de chiffres et de recule : le sage n'affirme rien de ce qu'il ne sait !


   
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nicobip
(@nicobip)
Reputable Member
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Je suis nul, je répondais à ça : 

  kust
Posté par: @nicobip

Prof aussi, ça ne serait pas une usine à zinzins cette Institution ? 😆 

C est plutôt l inverse, c est une des catégories socio socio-professionnelles avec le moins de soucis de santé 


   
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Roxane
(@roxane)
New Member
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Début du sujet  

Merci pour vos réponses. Je vais devoir digérer de me tromper sur tous les points mais je devrais y arriver... quand ça ira mieux. Dernière question : comment vit on avec les traitements médicamenteux ? Perd-t-on sa personnalité ? Devient-on amorphe ? Est-ce possible de rester au top, je veux dire aussi performant qu'en hypomanie. Je suis bipolaire depuis l'adolescence et quand je suis en "crise euphorique" je deviens si efficace et performante que j'ai peur que les traitements me rendent moins forte. Je déteste ce que je suis quand je suis au stade dépressif mais j'adore mes crises hypomaniaques. Devrais-je renoncer définitivement à la Roxane hyper performante si je me fais suivre. Et est il indispensable d'être hospitalisée pour la mise en place d'un traitement ?

Merci en tout cas de m'avoir répondu. Vous m'avez accordé du temps même si je ne mérite pas que vous perdiez une seconde pour moi.


 


   
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Erreur 404
(@feenyx)
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Posté par: @roxane

Merci pour vos réponses. Je vais devoir digérer de me tromper sur tous les points mais je devrais y arriver... quand ça ira mieux. Dernière question : comment vit on avec les traitements médicamenteux ?....

Bien la plupart du temps 

Perd-t-on sa personnalité ?

Je crois pas je suis toujours autant chiante 

Devient-on amorphe ?

Uniquement après 18h de boulot 

Est-ce possible de rester au top, je veux dire aussi performant qu'en hypomanie. Je suis bipolaire depuis l'adolescence et quand je suis en "crise euphorique" je deviens si efficace et performante que j'ai peur que les traitements me rendent moins forte. Je déteste ce que je suis quand je suis au stade dépressif mais j'adore mes crises hypomaniaques. Devrais-je renoncer définitivement à la Roxane hyper performante si je me fais suivre.

Tu dormiras et auras une vie normale. Le sommeil étant un besoin vital y a rien de mal à ça. Puis l hypo manie ou la manie ça se paie très cher 

 

Et est il indispensable d'être hospitalisée pour la mise en place d'un traitement ?

Non

 

Merci en tout cas de m'avoir répondu. Vous m'avez accordé du temps même si je ne mérite pas que vous perdiez une seconde pour moi.


 

 


   
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Tessala
(@tessala)
Eminent Member
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Posts: 36
 
Posté par: @roxane

Bonjour à tous,

Je viens à vous ce soir car je dois cacher ma bipolarité (diagnostiquée de type 2 il y a cinq ans) à mon entourage et c'est épuisant alors pour la première fois j'ai envie d'en parler, même si je pense que mon histoire n'intéressera personne. 

Voilà, mes crises euphoriques durent environ la moitié de l'année mais dans ces moments là, personne ne voit que je suis dans l'excès. Au contraire, mon entourage m'admire quand je suis au top. Mère de 4 enfants, je les gères sans problème tout en assumant un travail à plein-temps (ou je deviens si efficace que mon patron m'a dit un jour : " je n'ai jamais demandé ça à l'un de mes employés mais est-ce que vous pourriez en faire moins parce que vos collègues ne peuvent pas suivre le rythme et que nos clients attendent d'eux qu'ils en fassent autant que vous ". Il m'a même demandé ce que je prenais comme dopant pour faire si vite et si bien.  Dans mes crises d'euphorie je ne dors pas plus de trois heures par nuit (voire pas du tout) alors outre mes enfants, mon mari et ma maison dont je prends grand soin, je profite de mon temps libre pour peindre des tableaux qui doublent mes revenus, écrire un livres que j'essaierai de faire publier, jardiner (même en pleine nuit), bricoler ... etc. Une fois mon mari s'est levé dans une maison qu'il ne reconnaissait pas. Dans la nuit j'avais repeint la moitié de la maison et changé les meubles de place (dont certains que j'avais eu le temps de recustomiser). Alors mes crises euphoriques conviennent à tout le monde. On peut tout me demander, j'y arriverai sans problème et je produit 2 ou 3 trois journées de travail en une seule. C'est tout bénef pour tout le monde. 

Puis viennent les crises de dépression. Dans ces moments là je ne fais plus rien. Fini la peinture,le bricolage, etc. Même remplir le lave vaisselle devient une gageure presque insurmontable. Je ne me lève que parce que j'ai décidé d'avoir des enfants et que je dois les assumer. Je ne vais au travail que pour éviter de me faire virer, les gens m'insupportent à un point inimaginable et moi je me vois comme une grosse m****, une incapable qui ne mérite ni ses enfants ni son mari. Je ne suis qu'une loque fénéante au bord des larmes en permanence. Mais jamais personne ne me voit pleurer, jamais je n'admettrai que ça ne va pas. Je fais passer ma détresse pour de la fatigue. Ça marche, j'en fait tellement tout au long de la première partie de l'année qu'on m'accorde autant de repos et de tranquillité que j'en demande. 

Là je rentre en phase dépressive, je le sens, tout m'énerve et je n'ai plus envie de rien. Je n'irai pas me faire soigner (j'habite à la campagne et ne conduis pas alors pour consulter il me faudrait demander à mon mari de m'accompagner et donc lui dire que j'ai été diagnostiquée bipolaire il y plusieurs années déjà. Et ça c'est ABSOLUMENT exclus).

Alors ma question est la suivante : Comment faire pour limiter le temps de cette phase dépressive (qui dure 6 mois environ) sans traitement ni suivi ? Comment revenir au stade euphorique rapidement ? Il y a bien un travail sur soi à faire pour se sortir de la dépression, non ? Mais lequel ?

Parce que tout le monde l'aime la wonderwoman que je deviens dans ces moments là, même moi, et tout mon entourage attend son retour avec impatience. La Roxane qui fait tout mieux que bien doit revenir parce que la Roxane amorphe est insupportable, instable et je la déteste.

Voilà tout les amis, je ne suis qu'une incapable qui attend des solutions miracle, des réponses magique et, peut-être,si j'osais le demander, un tout petit peu de soutien. 

Un grand merci à ceux qui auront le courage de me lire jusqu'au bout (dans quelques jours j'aurai à peine la volonté de me sortir du lit et je ne serai pas en mesure d'écrire un tel message jusqu'au bout, ça me demandera trop d'efforts). 

Encore merci et désolée pour tout.

Chère Roxane, 

J'espère vivement que tu liras ma réponse que je souhaite bienveillante afin de t'apporter aide et conseil .

Je vais être franche avec toi en te disant que lorsque j'ai lu le titre de ton message "entourage" j'ai pensé  entourage ( collègues, copains, voisins et autres proches..).   

  J'ai été surprise de comprendre dans ton récit qu'il s’agissait de ta propre famille.

Ton récit est très touchant et courageux. C'est une erreur et une perte de temps de continuez à cacher la maladie. Tôt ou tard il l'apprendrons ou pire ils se feront des films sur ton état.. Ton mari est ton meilleur allié contre la maladie et tes enfants aussi bien entendu.

La maladie peut être vicieuse et les moments euphoriques peuvent conduire à des conduites dangereuses...j'en connais un bout. Je me souviens avoir emmener mon mari chez le médecin pour le mettre dans la boucle et qu'il soit informé.

J'avais tellement déraillé que je ne pouvais plus cacher que ça n'allait pas. Je me suis bien gardée d'évoquer les quelques bêtises que j'ai pu faire. J'étais la malade et l'infirmière de mon mari pour les explications..C'est comme ça. Je n'ai jamais pensé une seule seconde qu'ils me prendraient pour une folle. 

Aucun problème en l'annonçant à mes enfants. Vraiment aucun problème. Il te faut leur faire confiance. Courage, peut être que tu sens qu'il est temps de leur révéler ta bipolarité. C'est déjà une étape. Avec tous mes encouragements.


   
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Aeylina
(@aeylina)
Eminent Member
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Hello,

J'ai été attirée par ce post car ma grande question du moment c'est "comment en parler à mes parents" ? 

Je n'ai pas autant de mal que toi à en parler de façon générale : pour moi le diagnostic de bipolarité a été un soulagement dans un sens, une réponse à beaucoup de questions que je me posais sur moi-même. Quand j'allais pas bien j'avais quelques amis proches sur lesquels je pouvais compter. Qui m'ont soutenu dans mes différentes démarches pour voir des psychologues (qui n'ont pas été très efficaces), qui m'ont remonté le moral quand ça n'allait pas, ils m'ont soutenus quand j'ai commencé à voir un psychiatre, donc ça a été pour moi une suite logique de leur en parler.

Je ne prends pas la bipolarité comme une folie, mais comme une maladie qui explique beaucoup de choses pour me comprendre.

Mais voilà, avec mes parents j'ai jamais été à l'aise. J'ai jamais parlé de ce qui va, ce qui ne va pas. De base, j'avais pas l'intention de leur en parler. Mais voilà, une personne a qui j'ai beaucoup parlé m'incite plus que fortement à leur en parler. Elle les connait aussi et me dit se sentir mal à l'aise que je ne leur en parle pas. Elle a aussi peur que mes parents l'apprennent de façon violente par une hospitalisation par exemple, donc elle voudrait que je leur en parle. Je comprends son point de vue, mais voilà ... Pas moyen d'en parler à mes parents ... J'arrive pas, je bloque. J'ai réussi à en parler à mon frère, on a bien discuté. Mais ... A mes parents ... Gros blocage ... Et pourtant, ce n'est pas que je les aime pas, ce n'est pas de la peur qu'ils me rejettent. Je sais pas trop comment l'exprimer, mais c'est un mélange de "je ne me suis jamais ouverte à eux" et "j'ai pas envie qu'ils s'inquiètent pour moi", "j'ai pas envie d'être un problème pour eux", "j'ai pas envie qu'ils culpabilisent" (culpabiliser de ne pas avoir vu que je vais mal, culpabiliser car je soupçonne que ma mère pourrait aussi l'être...).

J'ai aussi pu en parler à mon employeur, mais ça je ne le ferait pas avec n'importe quel employeur, c'est certain. Même si mon travail est stressant, que comme tout patron parfois il me les brise, c'est quelqu'un de très à l'écoute et je sais qu'il a déjà soutenu de différentes façon des collègues qui en avaient besoin, et il y a 2-3 ans quand j'avais traversé une période difficile il m'avait fait savoir que si besoin la porte de son bureau est ouverte. Sa réaction première a été de me remercier de lui avoir partagé ça, et que ça faisait bien quelques temps que ça se voyait que je ne vais pas bien, mais que comme je ne suis pas quelqu'un qui parle beaucoup et qui dit ce qui ne va pas ... Il ne se voyait pas me poser des questions mais qu'il était content d'entendre que des personnes compétentes s'occupent de moi.

Je ne pense pas que cacher sa maladie à son entourage soit une bonne chose, surtout pour quelqu'un qui partage ton quotidien. Ça lui donnerait quand même des clefs pour mieux te comprendre. Une phrase que j'ai beaucoup dit quand je parle aux gens de ma bipolarité, c'est que je ne suis pas différente d'avant, mais que maintenant j'ai une clef, j'ai des outils, pour avancer sur ce qui me faisait souffrir jusqu'à présent. Pour ma part je me dis que s'ils m'aiment comme je suis actuellement il n'y a pas réellement de raison que cela change.

Je ne sais pas du tout comment partager ça à ton/mon entourage qui ne sait pas du tout à quel point ça ne va pas, donc là dessus je ne peux pas t'aider. Pour le reste, c'est purement ma vision des choses que je te partage en toute bienveillance et sans jugement, bien consciente que nous avons chacune nos particularités dans la maladie, et que notre entourage n'est pas pareil.


   
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