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Doutes

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Orage
(@orage)
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Début du sujet  

Bonjour à tous, à toutes, je viens ici en raison de plusieurs... légers soucis --' que j'expérimente en ce moment et depuis un certain temps, et mes symptômes me paraissent plus ou moins correspondre au trouble bipolaire, notamment type II... Bien sûr, je sais bien que dans le forum l'avis donné n'est pas un avis "médical", et surtout j'ai peur de me monter la tête toute seule... Si qqn pouvait me répondre pour me dire si mes symptômes correspondent à ce qu'ils ont vécu, ou un de leurs proches, je crois que ça m'aiderait beaucoup... 

J'espère ne pas dire de bêtises ou trop m'avancer ! Alors... 

Ça fait plusieurs mois que j'ai des périodes inexpliquées de déprime : donc aucune faim, mais je mange tout le temps et mal pour combler, (alors que mon mode de vie est très sain, et sans frustrations...) aucune motivation, crises de panique si la vidéo que je regarde bug, d'ailleurs aucune énergie pour faire autre chose que traîner sur Internet, ce que j'abhorre en temps normal, je vois tout en noir, je n'arrive pas à dormir, crise de panique le soir car j'imagine/vois des choses dans le noir donc je dois garder la lumière, mes buts me semblent vains, sommeil compliqué (surtour l'endormissement), j'agresse tout le monde, le moindre effort me fait m'écrouler (la dernière fois j'ai éclaté en sanglot en recevant un mail tout simple et tout gentil d'une prof), et le genre humain (moi comprise) me semble plus ou moins insupportable. Tout ça, c'est tous les mois quelques jours, et bien qu'actuellement ces crises paraissent s'écarter elles s'allongent également... Mais j'ai entendu parler du trouble bipolaire avec "cycle rapide", et je me suis dis que peut-être... 

Même si c'est pour me dire que je me suis monté des films toute seule dans ma tête, si quelqu'un pouvait répondre je crois que je me sentirais mieux, car je suis très légèrement paumée :') 

J'ai également d'autres périodes, beaucoup plus rares et beaucoup plus courtes (de quelques heures, je dirais... une demi journée peut-être), pendant lesquelles je pleure de joie après avoir lu une bd sommes toutes banale (en sachant qu'habituellement, les films/livres/vidéos etc ne m'atteignent mais PAS DU TOUT, je suis un mur :') ), pendant lesquelles il me paraît naturel d'aller faire des cookies seins nus, pendant lesquels je parle (presque) toute seule, très emballée (recevant les commentaires de type "Eh bah, quelle forme" suivis d'un haussement de sourcil perplexe voire pas très serein), ou encore pendant lesquelles je me sens en "surplein" d'énergie, je m'énerve dans le vide car suivre ma vidéo d'exercices ne me soulage en rien, et surtout, alors qu'elle a buggé, je suis entrée dans une rage folle (et avouons-le complètement injustifiée), m'acharnant sur mon téléphone. (qui a survécu grâce à un coussin providentiel, rassurez-vous 😉 )

Tout ceci couplé à (je ne sais pas si cest pertinent) des réactions tellement excessives à certaines remarques anodines que ça me fait peur (une soudaine envie d'éclater ses meubles par terre, avec sa tête accessoirement, alors que je sais que la remarque est ridicule)

Comment conclure ce message si concis ? La bise ? (à un mètre, s'il-vous-plaît)

Bonne journée (soirée), et mes remerciements éternels à quiconque aura le courage de lire ce pavé et d'y répondre :')


   
marlasinger reacted
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marlasinger
(@marlasinger)
Reputable Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 364
 

Bienvenue sur le forum!

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Ton texte n'est pas si long, je te rassure 😉

Est-ce que tu vois un psy pour parler de tout ça? Parler aide à (se) comprendre.

Je ne suis pas bipolaire mais me reconnais dans certains de tes propos. Ca peut être beaucoup de choses! Depuis combien de temps te sens-tu différente? Ou seulement depuis peu?

 


   
Mosis reacted
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Elona
(@elonawasikowska)
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Inscription: Il y a 6 ans
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Bonjour,

Je ne suis pas médecin, juste une patiente bipolaire type 2 (avec traits borderline, anxiété, et stress post-traumatique complexe. Tout ça). Je me reconnais pas mal dans ce que tu décris, mais il faut aussi savoir que les symptômes vont dépendre d'une personne à l'autre, et que ça peut être autre chose aussi. Pendant tes phases où tu déborde d'énergie et/ou est irritable, as-tu déjà eu des comportements à risques? Que ce soit consommations (alcool, drogues, jeux d'argent,...), relations sexuelles non protégées avec n'importe qui, dépenses inconsidérées, conduire comme une pétée,... C'est assez caractéristique aussi.

La première partie ça ressemble fortement à des troubles anxio-dépressifs en tout cas, je ne suis pas psychiatre ni médecin mais ça semble plutôt évident. Si tu as des doutes, ce n'est pas sans raison aussi. J'ai été diagnostiquée et traitée comme une dépressive à partir de mes 17 ans, je savais depuis le début de la vingtaine que ce n'était pas que de la dépression. Des médecins généralistes m'ont rit au nez, une psychiatre m'a dit que je n'étais pas bipolaire alors que j'ai un gros virage maniaque devant elle à l'hôpital ("vous avez juste fait une intolérance au médicament", mon psychiatre a failli tomber de sa chaise quand je lui ai raconté). Mais rien n'y a fait j'avais toujours ce doute. J'ai été diagnostiquée à 32 ans, il y a seulement deux ans. Donc je te conseille vivement de parler de tout ça à un psychiatre pour confirmer (ou pas) tes doutes, car si c'est le cas, plus tôt ce sera pris en charge, mieux ce sera.


   
Mosis reacted
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Mosis
(@mosis)
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Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 495
 

Bonjour, 

Bienvenue.

Je ne sais pas pour tes symptômes, mais j'ai le sentiment qu'il y a un mal-êttre lié.

Ça vaut bien le coup d'aller faire une évaluation chez un psy. Ça sert à rien de rester avec ses problèmes, vaut mieux en parler à un médecin. Lui seul pourra t'eclairer. 

Après, une psychothérapie fait de mal à personne, pathologie ou pas 🙂 

Je la conseille à tout le monde. 


   
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Orage
(@orage)
Active Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 9
Début du sujet  

Bonjour ! merci énormément pour toutes vos réponses, déjà ! J'ai pris un rendez-vous chez une psychiatre (seulement le mois prochain malheureusement, mais il faut croire qu'ils sont très demandés, on se demande pourquoi 😉 ) donc d'avoir eu ce courage me paraît déjà énorme, merci !

Par rapport à ma "différence" avec les autres, j'ai toujours été hypersensible, suis probablement "haut-potentiel", d'après ma mère qui l'est aussi (et plus ou moins toute ma famille), j'ai du mal avec les foules, les gros bruits, la lumière forte, bref TOUT :') j'ai une forte anxiété sociale et je suis passée par une période de "phobie scolaire", je suppose ? Trouble panique, aussi, mais qui ne ressort que pendant mes "phases" de déprime. Et plus jeune je suis passée par un moment quelque peu hyponcondriaque, ainsi que par une peur panique du diable qui a mené a des tocs (regarder à droite en l'air, pas exemple... pourquoi ? aucune idée )... Quel charmant curriculum ! 

Alors concernant les comportements à risque, à part aller gambader sur le bord des routes en souriant (de manière exagérée et sûrement très flippante) à toutes les voitures qui passent, pas vraiment, non... Après c'est vraiment très bref comme humeur, mais comme je n'ai pas le permis, et habitant dans un tout petit village sans moyen de transport, les endroits où je suis susceptible de consommer des trucs louches sont assez inexistants... Mais non. Pas de comportements à risque, je crois. 

Elona, justement j'ai 17 ans, est-ce que tu penses que ton âge a eu un impact sur la fausseté de ton premier diagnostic ? J'ai l'impression qu'en étant jeune on est parfois moins écoutés... (après c'est sûrement aussi car je suis tombée, plus jeune, sur une psychiatre qui surfait sur son téléphone pendant que je lui parlais --' ) En tout cas merci pour ton témoignage, ça m'aide !

Sinon malgré mes différences, j'ai un groupe d'amis très soudés et bienveillants et sensibles, donc au niveau du mal-être je pense qu'ils aident beaucoup, même si une violente impression de solitude vient souvent faire un ptit coucou. (après je suis très introvertie, donc exprimer ses sentiments me semble mener à l'Apocalypse, donc à mon avis ça aide pas) 

Est-ce que vous pourriez me dire si avant d'être diagnostiqués avec qqchose qui "collait", et permettant alors d'avancer et faire de réels progrès, voir plusieurs psychiatres a été nécéssaire ? Parce que je suis profondément épuisée, c'est intenable de toujours se demander si demain j'aurais envie de mourir ou pas (suspense), donc disons que si ça doit durer longtemps avant qu'une solution soit trouvée je préfère me préparer psychologiquement. 

(je ne suis pas suicidaire, hein, j'aime trop la vie mais disons que parfois elle me pète un peu les ovaires 😉 ) 

En tout cas merci beaucoup pour vos réponses, rien que d'en avoir parlé (écrit) ça m'aide, et avoir des retours encore plus. 


   
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Melo
 Melo
(@malette)
Membre Moderator
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 3991
 

Parfois le chemin est long avant d’être complètement diagnostiqué. Ça peut prendre près de 10 avant le bon diagnostic. A moindre de faire une crise maniaque/hypomaniaque chez le psychiatre ça peut être long. J’ai été diagnostiqué l’année dernière suite à une manie. Si non ça serait passé à l’as et j’aurais continué mes yoyo émotionnels.

bon courage!


   
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Elona
(@elonawasikowska)
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@orage Je pense que mon jeune âge a fait que je n'étais pas prise vraiment au sérieux. Ca a vraiment commencé à 15 ans, mon médecin généraliste parlait de "crise d'adolescence", puis "déprime", il en riait même. Ca ne l'a pas empêché de me mettre sous antidépresseurs et benzos (à 15 ans). A 17 ans c'était un épisode dépressif majeur avec phobie scolaire (j'étais harcelée à l'école), plus moyen de sortir de mon lit, énormes crises d'angoisses à l'idée d'aller à l'école. Et alors ma mère... J'étais pas malade, juste une grosse paresseuse bonne à rien qui arrivera à rien. Elle me forçais à aller à l'école, et elle a fini par voir que les angoisses étaient pas de la comédie (par contre la dépression elle a toujours cru que je voulais pas me bouger). J'ai vu une psychologue, puis une psychiatre qui m'a diagnostiquée anxiodépressive et qui m'a mise sous antidépresseurs plus forts.

J'ai refait des dépressions à 24 et 25 ans où j'ai été hospitalisée les deux fois, et lors de la première j'ai fait ce virage maniaque devant la psychiatre. Elle m'a dit que je n'étais pas bipolaire, que j'avais seulement fait une intolérance au médicament (donc @marlasinger, des fois l'évidence ne suffit pas). J'ai fini par y croire en me disant que je me faisais des films, mais j'avais toujours ce doute au font de moi. D'autant qu'augmenter le Cipralex à 20mg (donc dose normale pour traiter une dépression) me faisait virer hypomaniaque, je le faisais parfois exprès quand j'avais besoin de me booster et être plus productive. J'en avais parlé à mon compagnon de l'époque, il était infirmier en psychiatrie donc je pensais qu'il comprendrait. "Arrête tes conneries, si tu es diagnostiquée bipolaire je te quitte, je veux pas supporter ça". Conne que j'étais, j'ai laissé tomber l'idée pour ne pas le perdre. C'est vraiment que quand on s'est séparés il y a deux ans que je suis allée voir un psychiatre (que je vois toujours) et que j'ai eu mon diagnostic. Et c'est maintenant que je le sais qu'avec le recul, je me souviens de périodes de ma vie ou j'étais sacrement perchée, des comportements typiques d'hypomanies (mon psy confirme), et ça remonte jusqu'à mon adolescence. Tant d'années perdues pour des conneries, un manque de soutien familial, des incompétents et un des exs toxiques, c'est bête.


   
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marlasinger
(@marlasinger)
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Posté par: @elonawasikowska

donc @marlasinger, des fois l'évidence ne suffit pas)


   
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Elona
(@elonawasikowska)
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Posté par: @malette

A moindre de faire une crise maniaque/hypomaniaque chez le psychiatre ça peut être long.

@marlasinger Ah non c'était pas toi pardon 😀 (la tête dans le Q)


   
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marlasinger
(@marlasinger)
Reputable Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 364
 

@elonawasikowska pas de soucis 😉

Pendant 3 ans on m'a répété "crise d'ado t'en fais pas ça passera avec le temps". Il a "fallu" que je tente de mettre fin à mes jours, que je me déconnecte de la réalité pour qu'on se dise qu'il y avait peut-être un problème. J'ai très mal vécu et vis encore très mal le sceptisisme ou l'incompréhension de mes parents face à mes problèmes. Mon père, a ma sortie de l'hôpital rassurait ma mère en disant "t'inquiète pas, elle a fait ça pour s'amuser, pour tenter quelque chose de nouveau". Ma mère a pris 2 ans avant de valider enfin ma souffrance. Pour elle je n'avais pas le droit de ressentir. Il n'y avait qu'elle qui pouvait, car elle a eu une vie horrible. Moi pas. Tout est parfait tout est splendide. Mon père ne voulait plus que j'aille voir ma psy, trop d'argent pour lui alors qu'il est plein aux as. J'ai donc arrêté en me convainquant que c'était parce que je n'en avais plus besoin. Pareil pour les médicaments "faudrait que t'arrêtes cette merde un jour, tu vas quand même pas prendre des médicaments toute ta vie". Et puis j'arrête, encore une fois je me dis que l'idée vient de moi. Et je retombe en dépression. Je reprends mes médocs, et je vois bien que ça les fait chier. Mais je pardonne. Parce que je sais que pour l'entourage c'est difficile aussi. Chacun se protège ou se rassure à sa manière, c'est humain.

Donc je comprends. Savoir que quelque chose cloche, et pourtant, le monde entier ferme les yeux ou te rit au nez. Beaucoup de frustration, de solitude. On se renferme. On ne fait plus confiance. Ni aux autres, ni a soi-même. On se dit que tout va bien. Et parfois ça va, mais le mal revient, toujours. 


   
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Elona
(@elonawasikowska)
Reputable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 381
 

@marlasinger Je vois que t'as une super famille :/ Avec tout ce merveilleux soutien on se demande pourquoi nos troubles ne s'arrangent pas 🙄 


   
Melo and marlasinger reacted
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marlasinger
(@marlasinger)
Reputable Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 364
 

@elonawasikowska Et encore 😆 C'est encore bien gentil ce que j'ai écrit.

Il faut trouver le soutien autre part. Ici par exemple.


   
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Elona
(@elonawasikowska)
Reputable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 381
 

@marlasinger Ici ou d'autre gens. J'ai beaucoup de chance d'avoir mon compagnon et ma meilleure amie, ils ne m'ont jamais jugée contrairement à ma famille. Enfin ma mère essaye de se rattraper, maladroitement mais quand même, c'est un peu trop tard mais l'intention est là.


   
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Orage
(@orage)
Active Member
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Posts: 9
Début du sujet  

Wow je me rends compte que mon contexte familial est plus que propice au progrès, on va dire ! Ma mère surtout m'a souvent fait voir des psys quand j'étais plus jeune, sans critique, sans rien. (ça vient sûrement du fait que beaucoup de personnes dans son côté de la famille ont souffert de troubles psychologiques, donc elle est plutôt accommodée au sujet). En tout cas peu importe d'où vient votre soutien je suis contente que vous en trouviez 🙂 et vraiment vous m'impressionnez car dans vos situations je ne sais pas ce que j'aurais fait, donc mes respects éternels. Surtout qu'après vous avoir parlé deux fois dans ma vie j'ai l'impression que vous êtes des gens généreux (suffisamment pour aider les autres) et fort sympathiques, alors que je me serais sûrement mise à haïr l'humanité. 

Bref merci pour votre aide, je vous envoie pleiiin de courage et plein d'amour car je suis d'une bonté merveilleuse 😉 (et ptet parce que vous le méritez, aussi, qui sait ?)


   
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Als83
(@als83)
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Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 4
 

Bonjour

Je suis nouvelle sur ce site et je me pose des questions pas sur moi mais sur mon compagnon Je pense reconnaître une forme de bipolarité chez lui je vous cite quelques exemples il a des phases euphorie tout il est hyper heureux il a envie de faire plein de choses il se croit le roi du tout il sait tout faire motivé est avec moi très mignon  rien à dire Et quand il a des problèmes dans son travail car c’est un chef d’entreprise il va se renfermer dans un mutisme terrible j’essaye de parler avec lui de l’aider de m’occuper de lui-même physiquement de le masser de lui faire ses courses et lui préparer à manger et il ne veut aucun contact avec moi alors que je ne suis pas la cause du problème et quand j’insiste un peu trop il m’envoie balader me dit qu’il veut plus de moi qui ne m’aime pas et je passe des horreurs c’est des crises qui dure 4 5 jours voir une semaine ou plus Des fois il me dit qu’il a envie de mourir il ne se lave plus ne fait plus rien il déprime vraiment et comme je vous dis quand j’insiste trop ça finit très mal il s’en prend à moi et me regarde avec la haine et pour lui je suis coupable de son mal-être. Je trouve cela un condescend je n’arrête pas de lui répéter que c’est impossible de s’en prendre à quelqu’un de gentil et de bienveillant pour lui. Aujourd’hui je ne sais plus quoi faire nous faisons chambre à part il est très méchant il ne m’adresse jamais la parole quand je le croise il souffle comme ci je le gênais. Et le déteste vraiment. Ça fais 2 ans que nous sommes ensemble et des crises  comme ça y’en a 4 dans l’année . A peux près. Et il veux que je parte de chez lui car je vie chez lui.  Il dit je suis le mal en personne il ne s’est rien passé de mal entre nous ça lui a pris du jour au lendemain il parlai plus donc moi j’allais vers lui et j’insiste je lui dit vien avec moi faire les courses tu as faim ? Tu as mal au dos ? Tu as pris ta douche ? Et ça ça l énerve. Il me dit qui vas finir a l’hôpital .. qui fume beaucoup trop car il est mal avec moi. et que je suis une p.... qui n’aime pas. Voilà merci de votre aide. Je suis actuellement dans la chambre et je n’en sort plus j’ai peur de l’Affronter et j’ai tellement mal au cœur et je ne comprend pas un tél acharnement gratuit. 


   
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Elona
(@elonawasikowska)
Reputable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 381
 

@orage C'est très important d'avoir un soutien familial. Prends bien soin de toi surtout

@als83 je t'ai répondu sur le sujet que tu as créé


   
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