Bonjour à tous,
j'ai 42 ans et j'ai été diagnostiqué bipolaire il y a environ 6 ans. Le traitement médicamenteux a considérablement changé ma vie en gommant les phases d'hypomanie qui faisaient mon bonheur... Désormais je suis dans une phase neutre ou dépressive à peu près permanente.
Avant j'alternais irrégulièrement les phases dépressives et les phases maniaques, en me scarifiant parfois quand je sentais que le sentiment de toute puissance commençait à faiblir. Ce sont précisément les scarifications qui m'ont poussé à me rendre dans un cmp pour la première fois, centre dans lequel un psychiatre aura posé le diagnostique.
Depuis je suis un client fidèle des hôpitaux psychiatriques dans lesquels j'ai fait plusieurs séjours, le dernier ayant duré pratiquement trois mois puis s'est enchaîné avec la fréquentation régulière d'un hôpital de jour dans lequel je vais encore maintenant.
Parallèlement au trouble bipolaire, je suis alcoolo-dépendant. Cette consommation régulière d'alcool a pour effet de "saboter" les effets de mon traitement, tout ça pour retrouver un peu de l'euphorie dont me prive le thymorégulateur.
Voilà pour ma petite présentation. Si vous avez des questions ou des remarques à faire, n'hésitez pas.
A bientôt.
Limbo
Bonjour,
Je comprends que tu prennes de l'alcool, mais tu le sais, ces moments de joie se soldent par de trop longs moments de souffrance. J'ai 46 ans, et j'essaye d'accepter ma bipolarité. J'ai plus de périodes basses que hautes, mais j'ai toujours essayé de suivre mon traitement. Ton traitement t'aidera à vivre le mieux possible, et l'euphorie n'est pas non plus qui tu es. Je ne veux pas te heurter, mais tu vaux mieux que ça. Courage ;°)
Je me sépare de mon conjoint et je dois apprendre à gérer cela toute seule maintenant. Je m'étais promise de ne plus aller à l'hosto, mais j'ai passé 3 semaines il y a un mois. Mais je veux me prouver que nous pouvons vivre comme les autres, avec certes, des difficultés, mais après tout, les autres aussi ont d'autres difficultés. On doit aussi se dire qu'on a la chance d'être hypersensibles, non?
J'essaye juste de positiver ;°)
A bientôt Patrick
Bonjour patrick
Je pense vraiment que mélanger l'alcool et les medoc c'est UNE BOMBE!
tu as 2 choix;
soit tu continues et les problemes avec
soit tu arretes ce qui te changera la vie
c"est inutile de prendre un traitement pour ameliorer sa santé tout en se detruisant avec une drogue légal qui modifie dans le cerveau l'effet des molecules des medocs
! Ca c'est vrai . J'ai arrêté y a 3 ans de picoler alors que ca faisait 20 ans que je buvais et prenais des médocs.
J'ai mis du temps à accepter que le mélange des deux était une bombe .
M'enlever déjà déjà le poids de l'alcool au quotidien a été une bonne chose pour ma santé et ma famille . PArce que c'était devenu impossible à gerer. Ca et la culpabilité de boire chaque soir .
Je pense que l'alcool masquait ce qu'il y avait au fond de moi , ma bipo et tout le reste .
et pis Seb a raison , c'est con d'essayer de se soigner pour une chose et se detruire en même temps parce que on est alcoolo dependant .
Salut Mikael
Salut Mikael
salut David . Bonne soirée . 😉
Bonjour patrick
Je pense vraiment que mélanger l'alcool et les medoc c'est UNE BOMBE!
tu as 2 choix;
soit tu continues et les problemes avec
soit tu arretes ce qui te changera la vie
c"est inutile de prendre un traitement pour ameliorer sa santé tout en se detruisant avec une drogue légal qui modifie dans le cerveau l'effet des molecules des medocs
Bonjour Seb,
merci pour ta remarque. Je suis bien conscient de tout ça et c'est aussi pour m'aider à arrêter de boire que je suis suivi par un addictologue, mais ce n'est pas si simple quand on est dépendant depuis des années.
Patrick,
c'est bie que tu vois un addicto
si tu as conscience du probleme ,tu es sur a bonne voix
MAIS
arrete les cachets alors si tu prend de l'alcool
Pour les addictions, elles touchent tout le monde, bipolaire ou non et il existe d'excellents praticiens en hypnose un peu partout sur le territoire qui peuvent y palier vous y aider. La seule condition c'est de vouloir s'en défaire, d'avoir la sensation, le ressenti qu'il faut en finir avec, comprenez vous?
Bonsoir Jean-Christophe, je ne doute pas qu'il existe des praticiens compétents, mais en vérité je ne suis pas complètement décidé à arrêter ma consommation. J'ai conscience aussi d'être dans une conduite suicidaire...
Je vous comprends bien, j'en suis passé par là et il m'arrive de reprendre le tabac quand je suis perturbé, ce qui est le cas aujourd'hui et je sais que je cesserai une fois la tempête passée, si elle ne m'emporte pas.... Mais croyez moi l'hypnose fonctionne bien dans ces cas. Si vous faites une randonnée de plusieurs jours dans les Alpes aussi...
