Ledav, un équilibri...
 
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Ledav, un équilibriste

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David
(@ledav33)
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Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 8
Début du sujet  

Bonjour, bonsoir

 

dans chaque fofo, il faut se présenter, alors je vais le faire. J'ai 46 ans (1972), j'ai été diagnostiqué bipolaire en 2004, j'ai fait 8 tentatives de suicides, ai été hospitalisé 4 fois, jamais de force. Bipolaire, c'est avoir des épisodes hauts et d'autres bas et je connais plus le bas que le haut. D'ailleurs, mes 2 phases peuvent parfois se produirent plusieurs fois en une journée. Avec du recul, ce n'est pas 2004 que cela date mais, piouuuuu, je dirai bien que cela a toujours été ainsi. Ma vie de gamin, j'étais le soufre douleur de la classe, à 17 ans, j'ai été agréssé (1991) sexuellement par le copain à ma mère (j'ai porté plainte qu'en 98 et la procédure s'est arrété quand il s'est tiré une balle). Boire de l'alcool, si ca m'est arrivé ? Honnêtement ? De 18 à 30 quasi continuellement. Le bitch drunking, je l'ai pratiqué à la fin de l'adolescence et ca me suffisait jamais. Je 'descendais' les doigts dans le nez une bouteille de vodka par jour en semaine, plus encore le week-end, j'habitais chez ma mère, mais elle voyait rien. J'ai arreter l'alcool du jour au lendemain ou du moins ce genre de consommation gargantuesque. Quand on boit au point de voir la route penché a 45°, on veut +, donc j'ai testé le shit, la beuh (j'en ai fais pousser des kg durant ma vie), les extas, le crack, le lsd(j'adorai ca), les champi, peu de coke finalement (6 mois p'etre) et quasiment pas d'héro, les piqures me foutent la trouille …. et le produit fait vomir.

 

La vrille a plat s'est faite en 2004 quand, au boulot, on m'a apprit le suicide d'une personne que je connaissais bien chez SFR, on sortait pas ensemble, s'était une copine de boulot, ca a fait remonté tout un tas de trucs que je pensais avoir oublié. 1 mois d'arret de travail avant que je m'envoi les plaquettes dans un bad mémorable qui se répètera ensuite de nombreuses fois. Hospitalisation ... la 1ere d'une longue série, toutes inutiles d'ailleurs. Tout le monde parle de lithum, je sais pas ce que c'est. On m'a collé tout un tas de médocs : dépakote, lixansia, effexor, xanax, alprazolam, norset, zyprexa, lexomil, deroxat, paroxétine, plus pleins d'autres …. ahhh, sur les médocs, les toubibs, ils se sont « laché », j'étais un vrai lapin blanc de labo sans qu'il y en ai un qui ai le moindre effet à long terme, mais bon, mieux vaut jouer la comédie du « je vais bien,tout va bien », plutôt que d’Être un zombie à l'hosto sous valium. Donc sortir de l'hosto pour mieux y rentrer ensuite par abus de médocs. Je vous ferai pas un dessin, ceux a qui s'est arrivé comprendront, quand aux autres … ils auront, je l’espère la politesse de garder leur commentaire pour eux, de toute facon, je lirai en diagonal leur mot. A force, je me suis habitué à à peut près toutes les crétineries humaines.

 

Maintenant, je suis sous dépakote, un régulateur d'humeur qui me semble pas trop réguler quoi que ce soit, mais pour ma copine, pour pas qu'elle s’inquiète, je les prend. On s'engueule … (oui oui, j'ai mauvais caractère, je sais ) « proprement ». je m'abaisse devant elle pour pas etre seul, célibataire comme on dit. Je prend sur moi, je rumine en fait pour mieux exploser dehors, dans la nature et m'en prendre à l'arbre en tapant dessus comme un débile, quitte a me casser un doigt (je dis ca, ca m'est arrivé aussi). Il a rien fait lui, mais ca me défoule. Si j'pense à me foutre en l'air ? A peut près tous les jours mais ca aussi, j'le garde pour moi ! Si c'est pour entendre « tu n'es qu'un egoiste » de la part de ma copine ou « t'es un malade mentale », j'préfère encore rien dire du tout. Le psy ? Bah oui, je le vois, un mec qui bosse au cmp, j'dois en voir « un vrai » pour faire un travail de fond, un qui me collera pas en HP si j'lui raconte tout ce que j'ai sur la « patate ».

 

Voilà, bienvenu dans le monde du « dav », le mec pour qui tout est, ou tout noir ou tout blanc mais qui voit pas de milieu dans les choses. Qui pardonne pas plus aux autres qu'a lui meme. Qui, quand y va pas bien, vous fera rigoler à vous demander s'il est « vraiment » bipolaire, mais se cachera aux toilettes pour chialer tout en vous disant qu'il avait une poussière dans l'oeil, raison de ses yeux rouge. La tirette d'alarme, j'm'en sert pas, j'dois etre bigleux, j'la voit pas.

 

J'viens par « moment », quand ca va. Quand ca va pas, j'ai pas autant de dérision dans la bouche, vous ferez vite la différence de toute facon.

Ce que je cherche ici ?

Bonne question !

Pas à me faire casser, je le fais très bien moi meme ca ...

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Nathalie
(@breathe1411)
Active Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 5
 

ça me parle ce que tu écris, je connais des. phases basses que je ne souhaiterai à personne, des tes  des moments où je pense vraiment que personne ne peut comprendre. 


   
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David
(@ledav33)
Active Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 8
Début du sujet  

Je te rassure,

 

personne ne comprend jamais rien aux T.S. Quand j'ai fais la 1ère, j'ai perdu d'un coup la moitié de mes amis, vrai qu'il y en avait pas des masses. Et quand ma mère l'a sut, elle m'a dit que la prochaine fois "elle ferai une depression aussi", elle devait pensé que je faisais ca pour etre interessant sans doute. les autres, elles n'en a jamais rien sut, des années que, lorsqu'on en parle, "je vais bien, tout va bien" ...

Je devrai p'etre voir un adictologue aussi. Si j'ai arreter, c'est pour faire plaisir a ma copine, pas pour moi, comme le psy ou a peut pres tout ce qui touche de près ou de loin a ma santé.

j'vais posté un truc ce soir, mais jc pas ou le mettre ...


   
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