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"LITHIUM", mon livre qui traite de la bipolarité

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Bruno
(@jon222)
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Re-Bonjour tout le monde !

Je m'appelle Bruno, je ne suis pas bipolaire mais infirmier en psychiatrie et écrivain à ma petite échelle, je m'étais inscrit sur le site il y a un peu plus d'un an.

J'avais expliqué ma démarche, qui était de collecter des témoignages de personnes atteintes de bipolarité dans le but d'écrire mon second roman, "Lithium", un livre qui traite de la bipolarité au sein du couple.

Déjà je tiens à remercier l'accueil chaleureux que les membres des Bipotes m'ont fait, leurs encouragements dans ma démarche d'écrire un livre qui traite de ce sujet, et surtout de remercier vivement les nombreuses personnes qui m'ont apporté des témoignages qui m'ont permis de rendre mon ouvrage encore plus authentique je l'espère.

À ce jour, le livre est enfin terminé, édité, et en cours d'impression, il devrait sortir officiellement dans une quinzaine de jours 🤗 

Dans les prochains jours, je posterai des petits extraits, si certains d'entre vous souhaitent me faire des retours ce serait avec grand plaisir ! (Même si à ce stade je ne peux plus modifier les choses, le livre étant sous presse 😉 )

Pour aujourd'hui, je vous présente le pitch de l'histoire, Ci-dessous, et en pièce jointe, la couverture.

Nicolas vit au jour le jour en enchaînant les petits boulots et les cures de désintox. Roxane est dépressive, ou en burn-out comme elle aime à dire. Quand ces deux jeunes adultes se rencontrent dans une clinique psychiatrique, la passion s'installe naturellement et ils se tirent mutuellement vers le haut. Roxane sort peu à peu de sa dépression… en apparence. Mais au fil des jours, elle change, elle révèle une partie de sa personnalité totalement nouvelle pour Nicolas. Elle se lance dans des projets à première vue insensés, mais qui vont la propulser très loin, très haut, mais aussi très bas… Malgré les mystères et les difficultés que présente cette relation, envers et contre tout, ils décident de rester ensemble, quitte à en payer le prix. Le prix fort.

Le parcours en montagnes russes de ces « amoureux fous » emmènera le lecteur depuis les bas-fonds des hôpitaux psychiatriques jusqu’aux strass et aux paillettes du monde - pas forcément plus reluisant - du star-system.

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Voilà, en espérant pouvoir échanger avec vous sur ma démarche et mon travail, je vous dis à très bientôt !

Bruno


   
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Obusio
(@obusio)
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Salut Bruno, 

je me demandais : tu as trouvé une édition ou tu as autoédité ton travail ? Voudrais-tu me faire parvenir quelques extraits pertinents de ton texte, pour que je puisse me faire une idée ? Désirerais-tu que je t'envoie quelques extraits de mon bouquin ? 


   
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Bruno
(@jon222)
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Salut Obusio,

C'est le deuxième livre que je fais éditer, Pour le premier j'avais trouvé une maison d'édition, pas une grosse mais au moins une vraie maison d'édition à compte d'éditeur, et non pas à compte d'auteur, donc pas une arnaque, c'est-à-dire que tu ne payes rien du tout, c'est eux qui investissent tous les frais. Pour ce second bouquin, j'ai de nouveau une proposition de contrat d'édition par la même maison d'édition (Prem'edit) mais pour des raisons de liberté de choix, (Police, format, et surtout au niveau du prix de vente du bouquin,Le premier faisait cent quatorze pages et le prix de vente était de seize euros et je n'avais rien à dire là-dessus ) j'ai préféré pour l'instant me faire auto éditer. Après, si vraiment le livre cartonne, sait-on jamais, rien n'empêchera de signer avec cette maison d'édition.

Je t'envoie dans le message suivant des extraits du bouquin lithium.


   
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Bruno
(@jon222)
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Ça c'est le premier chapitre...

 

1er Jour 

Le pays des autres gens

 

 

Je suis arrivé ici comme une merde qu’on jette dans une benne à ordures. Les hôpitaux psy, ces poubelles géantes pour les humains qui ne rentrent pas dans le monde extérieur. Malheureusement, je commence à bien les connaître. Malgré tout, j’y ai déjà rencontré des êtres bienveillants. Un peu. Des anges qui sortent de la fange et de la crasse de ces endroits. Des psys, des éducateurs, des infirmiers, parfois des patients. Surtout des patients.

 

Cette fois, je rentre en piste avec 3,2 grammes dans le sang. Inutile de dire qu’il y a pas mal de vent quand je marche. Enfin, je marche… je rampe debout plutôt. Quand je me traîne jusqu’au réfectoire, je peux avoir une vision de la faune ambiante. Je pourrais vous dire que ça me fout les jetons si je n’avais pas déjà l’habitude de fréquenter ce genre d’endroits et de personnes. Bienvenue dans Vol au-dessus d’un nid de coucou version 2.0. J’avance péniblement en m’aidant de ma troisième jambe, ma potence à laquelle est suspendue mon litre de sérum physiologique. Où m’asseoir ?

Dans la foule de dézingués, je remarque une jeune fille frêle, petite, pâle, souriante, avec une chevelure châtain en bataille. Pas maquillée, bien sûr, pourquoi on se maquillerait en HP ? Quelle peut bien être sa pathologie ? Anorexie ? Schizophrénie ? Dépression ? Elle a l’air plutôt "normale"… On reparlera de la notion de normalité dans ce genre d’endroit. Quoi qu’il en soit, elle m’inspire confiance. Peut-être parce-que je ne semble pas l’effrayer malgré mon aspect de clochard mort-vivant à trois pattes. Peut-être parce-que je la trouve plutôt mignonne. C’est donc tout naturellement que je titube vers elle.

―  Je peux m’asseoir avec toi ?

 

C’est comme ça que j’ai rencontré Roxane. Le début d’une histoire aussi intense qu’éphémère. Enfin, c’est ce que je croyais.

 

On a à peine le temps de se présenter que deux minutes plus tard, angoisse :

―  Désolé Monsieur mais on ne peut pas vous garder ici. Votre état est trop inquiétant et on n’a pas les moyens d’assurer votre sécurité.

 

Pas les urgences. Pas les urgences. Pas les urgences.

―  On va devoir vous transférer aux urgences.

 

Je crie, je supplie, j’essaie de négocier. Pas moyen.

 

Alors, c’est les urgences. Ambulance. Entrée dans le service. Lit-porte. À côté d’un vieux qui hurle, qui arrache sa sonde urinaire et qui se pisse dessus. Une infirmière qui me dit de m’hydrater mais qui ne me donne pas mon Valium. Sueurs. Tremblements. Hallucinations. Les secondes qui passent comme des minutes. Les minutes qui passent comme des heures. Une infirmière qui ne m’apporte pas mon Seresta mais qui me dit de m’hydrater. Encore des sueurs, des tremblements et des hallucinations. Le vieux qui hurle encore plus fort, qui se chie dessus et qui arrache son cathéter. Je dois être là au moins depuis dix heures. Ah non, ça fait seulement vingt minutes. Le sommeil qui ne viendra pas. Des enfants clowns qui se mangent entre eux. Des requins géants qui sortent de la terre. Des vieux qui me parlent en noir et blanc. Claude François qui débarque dans ma tête. Ça s’en va et ça revient : je me fais attaquer par la chanson française. Une infirmière qui vient me demander si tout va bien. Je ne trouve pas ça drôle. Elle me dit de m’hydrater. Le sommeil qui vient, je dors pendant au moins cinq heures. Ah non, je me suis juste évanoui pendant dix minutes. Des vers de terre géants aux crocs acérés qui se rapprochent dangereusement de moi en rampant jusqu’à rentrer dans mon crâne. Et puis plus rien.


   
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Bruno
(@jon222)
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Un autre passage...

Arrivés à la cafétéria, le premier truc que fait Roxane, c’est de baisser le volume de la sono pour qu’on puisse profiter tranquillement de sa playlist. Je connais déjà presque toutes les chansons, mais ça lui fait visiblement plaisir qu’on les écoute ensemble. Contrairement à ce matin, elle est disposée à parler. De tout et de rien. Comment les gens font connaissance. Elle a 26 ans, elle a été directrice de création, puis directrice artistique dans différentes boîtes. Je sais pas exactement ce que ça veut dire, en gros, elle a bossé dans la pub. Ou le marketing. Ou la com. Je demanderai à Google. Elle a également tenté à plusieurs reprises de monter sa propre société, mais les projets n’ont jamais abouti. Depuis deux ans, elle avait un job bien payé dans une bonne entreprise… et puis elle s’est fait virer. Elle ne me dit pas pourquoi, je ne cherche pas à en savoir plus. Elle a eu pas mal d’histoires d’amour, toutes assez compliquées visiblement. Elle a même failli se marier une fois, mais ça aussi ça a capoté au dernier moment. Elle semble sincèrement vouloir me raconter sa vie, mais elle garde une part de mystère. Volontairement ou pas, difficile à dire. De temps en temps, elle s’arrête de parler et se met à chantonner, les yeux fermés et le sourire aux lèvres, comme si elle était seule au monde.


   
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Bruno
(@jon222)
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Un autre… je mets un peu au hasard...

On n’a jamais été aussi fusionnels. Du coup, au boulot, j’ai un peu la tête dans le cul à force de passer des nuits blanches à jouer de la musique, discuter et faire l’amour avec Rox. Julien ne m’en tient pas rigueur. C’est mon pote, il voit que je suis épanoui, il est content pour moi. Il me tanne sans cesse pour que j’investisse des ronds dans la boîte. C’est vrai que ça serait sympa qu’on soit associés… Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que j’ai exactement quarante-six euros cinquante sur mon compte courant et que je n’ai plus de PEL. Il ne sait pas non plus que non contente de s’acheter des instruments de musique, Roxane se paye des cours de chants, de danse, des tonnes de fringues pour ses futurs concerts (quels concerts ?) … J’essaie de ne pas penser au côté financier. On n’est pas dans le rouge. Pas encore.


   
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Bruno
(@jon222)
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J’essaie de me rapprocher d’elle mais elle me repousse violemment, éclate en sanglots et part s’asseoir contre le frigo. Je m’avance vers elle doucement, pas à pas, comme pour amadouer une lionne affamée, prêt à me faire bouffer un doigt. Ou un bras.

―  Ma chérie…

―  Va t’faire foutre.

―  Mon cœur, tu peux pas continuer comme ça, lui dis-je doucement en m’agenouillant à son niveau. Pas dormir, pas manger, courir partout, tout le temps… Tu vas pas tenir. Tu vas t’effondrer.

Elle pleure de plus en plus fort, le visage enfoui dans ses genoux, ses doigts crispés sur ses cheveux qu’elle tire en arrière. Elle gémit quelque chose d’inaudible à plusieurs reprises.

―  Je te comprends pas mon cœur.

Elle relève la tête et me regarde dans les yeux. Elle me laisse passer à travers ses larmes.

―  Il faut pas m’laisser toute seule, il faut pas m’laisser toute seule, il faut pas m’laisser…

Je la prends dans mes bras.

―  Je suis avec toi. Je vais nulle part. Je te laisse pas.

―  J’suis malade…

―  Je sais. Tu vas t’soigner. Et moi j’vais t’aider.

―  Ça marche plus. Mon traitement, ça marche plus.

―  Je sais. Y’en a d’autres.

―  Et si ça marche pas non plus ?

―  On verra. Dans tous les cas, je pars pas.

―  J’vais crever…

―  Tu vas pas crever.

―  J’ai pas envie qu’tu crèves avec moi.

―  Personne va crever. Personne va partir et personne va crever.

 

À ce moment précis, je croyais sincèrement ce que je disais.

 


   
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Bruno
(@jon222)
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Journal de Roxane

Page 96

 

La Dame en Noir

 

J’aimerais vous parler de la dépression. De cet état si particulier. En fait, non, je n’ai aucune envie d’en parler, je ne sais pas comment parler et je n’ai pas la force d’écrire. Ni la force, ni l’envie. Rien que le fait d’aller prendre une douche représente pour moi un effort aussi colossal que de construire une maison sans outil et avec une seule main. Mais je vous ai tellement parlé de mes frasques, de mes rêves, de mes accomplissements, de mes excès, de mes grands projets, de mes chutes et de mes relèvements, je vous ai tellement parlé de la force que j’ai pu avoir, que je me sens obligée de vous parler aussi de ma faiblesse. Je me relis. J’ai utilisé six fois le verbe parler en sept lignes. C’est moche, c’est disgracieux, c’est fainéant, comme moi. Je ne sais plus écrire, je ne peux plus écrire parce que je n’aime plus ça, tout comme je n’aime plus rien. Et ce sera comme ça tant qu’elle sera là. Mais, aussi terrible qu’elle soit, je dois bien lui accorder quelques lignes. Elle a été trop souvent et trop longtemps présente dans ma vie pour que je l’occulte totalement de mon journal. Je l’ai baptisée la Dame en Noir, à posteriori, pas quand j’étais en période de dépression. Les idées et les métaphores ne viennent plus quand je suis comme ça. Je trouvais assez représentative l’image de cette grande dame envoûtante, habillée en noir, aux allures d’une icône mythologique, toute puissante, qui contrôle la moindre parcelle de mon corps et de mon esprit pour les rendre totalement dysfonctionnels. La Dame en Noir, c’est moi, moi et ma noirceur quand je suis dans cet état. Mais je ne suis pas une reine charismatique drapée de noir, je suis une petite boule de chair et d’os avec pour seule noirceur celle des nuages qui compriment ma boîte crânienne de l’intérieur. La Dame en Noir, c’est la dépression, c’est cette force omnipotente, telle une déesse de l’angoisse qui me surplombe quand je suis clouée dans mon lit, lévitant dans les airs, son corps immobile à quelques centimètres du mien, qui m’empêchera de me lever. Parce que, ne vous y trompez pas, c’est elle qui a le contrôle. Mais en vérité, ma dépression, elle n’a rien de beau, elle n’a rien de grand, elle n’a rien de royal ou de charismatique. C’est juste un tas de gravats qui s’est écroulé sur moi et qui m’empêche de bouger, de me relever, de faire quoi que ce soit. Pas une avalanche d’énormes rochers majestueux, juste de minables petits graviers. Petits, moches, insignifiants aux yeux du monde, mais chacun d’entre eux pèse plus lourd qu’une pyramide égyptienne. Vous ne comprenez pas pourquoi je ne me relève pas, pourquoi je ne me déleste pas nonchalamment de ces petits cailloux, pourquoi je ne continue à avancer… Je ne souhaite à personne, sincèrement, d’avoir à soulever le poids du moindre de ces cailloux.


   
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Bruno
(@jon222)
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Journal de Roxane

 

Page 82

 

Aujourd’hui j’ai fêté mes 19 ans. Tu parles d’un putain d’anniversaire. Hier matin, je me suis réveillée dans le lit d’un inconnu. Une fois de plus. Et ce matin, dans une cellule de dégrisement. Une fois de plus. Pourquoi ? J’en sais trop rien. Apparemment, j’aurais défoncé la gueule d’un flic. Peut-être que c’est vrai, peut-être pas, je m’en souviens plus. J’en ai trop pris. Trop de quoi ? Je sais plus. Pourquoi je fais ça ? J’en sais rien. Et pourquoi pas ? On ne vit qu’une fois. Alors autant vivre à fond. Je vais encore passer au tribunal avec ces conneries. Je m’en cogne. Ce sera pas la première fois et sûrement pas la dernière. Tout ce que j’espère, c’est qu’ils vont me relâcher rapidement. J’ai prévu de prendre le train de 19 heures 45 pour Amsterdam avec cette fille, je sais plus son nom, que j’ai rencontrée hier au Brighton. Pourquoi avec elle et pourquoi Amsterdam ? Et pourquoi pas ? 

 


   
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Bruno
(@jon222)
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Bon voilà ça te fait pas mal de lecture 😉 ,

Sinon bien sûr c'est avec plaisir que je lirai des extraits de textes, Hésite pas à me les envoyer.

 

À bientôt !


   
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ver00
(@ver00)
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Je vous admire, je rêve d'écrire mon bouquin basé sur mon blog ...


   
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Bruno
(@jon222)
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Ben lancez-vous donc, Comme dirait Jean-Claude Dusse, sur un malentendu ça peut marcher, c'est ce qu'il s'est passé pour moi ! 😉

Mon premier bouquin je l'ai envoyé dans des maisons d'édition en dilettante, je pensais pas du tout que j'allais trouver un éditeur...


   
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ver00
(@ver00)
Famed Member
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Oui, c'est le temps qui me manque, je suis infirmière libérale ... Mais je crois qu'à la retraite, je me lancerai , j'ai même trouvé un co équipier ...


   
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Bruno
(@jon222)
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Oui effectivement le boulot d'infirmier cumulé à l'écriture c'est pas gérable, ou alors ça va vraiment très très lentement. Pour écrire mon bouquin, j'ai mis mon boulot d'infirmier en stand-by pendant un an et j'ai exercé un travail vraiment très cool (oui quand même il faut bien manger 😉 ) Pour me permettre sur le plan chronologique et psychologique de pouvoir écrire ce livre assez rapidement quand même.


   
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ver00
(@ver00)
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Oui, voila, je me doute ... Le pire c'est de commencer, je crois, d'avoir un plan et d ele respecter .


   
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Bruno
(@jon222)
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Pour moi le plus dure c'est pas de commencer, c'est la réécriture, la mise en page... et surtout la correction! 😫 

Après c'est sûr qu'il faut une certaine discipline sinon ça aboutit jamais. 

 


   
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letiju
(@letiju)
Reputable Member
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N'envoie pas tout le livre ici,  certains bipo sont susceptible de l' acheter...  😉 

En tout cas chapeau!

 


   
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Bruno
(@jon222)
Active Member
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Tu as raison merci du conseil ! 😉 

Bon après il fait 370 pages il y a encore beaucoup de choses à lire 🙂 

 


   
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ver00
(@ver00)
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Posté par: @jon222

Pour moi le plus dure c'est pas de commencer, c'est la réécriture, la mise en page... et surtout la correction! 😫 

Après c'est sûr qu'il faut une certaine discipline sinon ça aboutit jamais. 

 

La correction, j'adore, je suis une adepte des mots ... mais la réécriture peut être... On ne peut pas garder le premier jet  ? Je fais très attention à ma formulation ...


   
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DOUDOU13
(@doudou13)
Estimable Member
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Bravo Bruno pour votre initiative, et surtout pour accomplir un désir, une passion.

J'admire les personnes qui vont au bout d'elles-memes.

Cependant une questions me taraudes car je suis nouveau sur le sites mais vous dites ne pas etre bipo, mais quelle est votre source d'insiration, famille, conjointe, amis? Ou tout simplement la complexitée ?


   
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Bruno
(@jon222)
Active Member
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Pour ce qui est de la réécriture je pense que à chacun sa façon de faire, si tu pense que c'est bien dès le premier jet alors laisse comme ça ! Moi je suis perfectionniste mais surtout toujours dans la remise en question, du coup je fais sans cesse des modifications. Je pense que j'ai du reprendre environ 15 fois chaque chapitre et j'ai fais 15 version du bouquin avant d'arriver à la version finale. Et encore je suis sûr qu'une fois édité je le relirai et je voudrai changer des choses, comme pour mon premier bouquin 🤔 ... Et puis aussi je le fais lire à des proches, sans me laisser trop influencer bien sûr, (c'est mon livre quand même 😉 ), mais si 10 personnes qui ne se sont pas consultés me font tous la même remarque sur un point particulier je me dis que peut-être ils n'ont pas "tort"... 

Mais comme dit, je pense vraiment qu'il n'y a pas de bonne ou mauvaise méthode, chacun sa façon de fonctionner ! 😋 


   
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