Bonjour à toutes et à tous,
c'est avec curiosité et un certain allant que je découvre ce forum.
Raconter mon histoire... à travers quelques chiffres pour planter le décor: pêle-mêle 23 ans de parcours bipolaire depuis le premier épisode à l'adolescence, une dizaine d'hospitalisations -presque exclusivement pour phases maniaques dont une bouffée délirante aigüe- de l'aboulie et de la dépression 9 à 10 mois de l'année, une demi-douzaine de t.s durant ces 23 années, quelques-autres mignardises du même acabit...mais toujours debout!
Comme a dit un jour le grand R. B, "c'est pas fini tant que la cloche n'a pas sonné."
Ce a quoi a acquiescé et répondu la grande Margaret Fitzgerald, "si je suis trop vieille pour ça [la boxe ou ce que tu voudras y mettre], alors je n'ai rien d'autre. ça vous suffit comme vérité?"
Deux grands penseurs de notre temps à qui on avait toujours dit: "t'exagères" et "tu ne fais pas d'effort". Et qui avaient toujours répondu "si j'avais l'énergie suffisante pour me mettre des coups de pieds au c.. je l'aurais déjà utilisée pour m'être plus tôt rendu-e à la salle de sport ".
Parce qu'à mes yeux l'entraide, l'amitié, l'amour, une main tendue; en somme la Solidarité valent mille fois des formules magiques à la " Ce qui ne me tue pas me rend plus fort", je me joins à vous pour papoter de temps à autre.
Virtuelles pour l'instant et tout de même chaleureuses bises et merci de m'accueillir.
A bientôt, Bipote
Bonsoir Prosper Nubad,
Que reproches tu à la maxime ; " Ce qui ne me tue point me rend plus fort " ?
Bonsoir ver00!
Merci de me souhaiter la bienvenue.
Je reproche à la phrase "Tout ce qui ne tue pas me rend plus fort" le fait qu'elle ne rend pas hommage à celles et ceux qui prennent des coups continuellement et qui un jour, ne parviennent plus à se relever.
Quand je parle de "formule magique", je veux signifier que cette maxime n'est pas systématiquement vraie et qu'en s'appuyant trop sur elle, on finit par oublier celles et ceux qui sont ressortis affaiblis par les coups et blessures successives de la vie.
Cette maxime renvoie trop, selon moi, au mythe constant de la force auquel on est confronté tous les jours et au mythe qu'on peut s'en sortir seul. C'est sans doute incomplet de ma part, tant il y a d'autres choses à dire sur cette phrase, y compris positives.
C'est pas grave de ne pas ressortir renforcé par les épreuves, et j'ai une pensée pour toutes celles et ceux qui n'y parviennent pas.
Parler de "formule magique", c'est provocateur, je le concède. C'est surtout que je voulais mettre en avant les valeurs que j'évoque et qui valent "mille fois" (2e provocation de ma part) la phrase de Nietzsche.
En gros, je déséquilibre volontairement la balance en faveur des valeurs d'entraide, d'amitié, d'amour, de la main tendue,etc.
La phrase de Nietzsche a malgré tout permis à pas mal d'entre nous de tenir le coup; je ne le nie pas.
Bonsoir ver00!
Merci de me souhaiter la bienvenue.
Je reproche à la phrase "Tout ce qui ne tue pas me rend plus fort" le fait qu'elle ne rend pas hommage à celles et ceux qui prennent des coups continuellement et qui un jour, ne parviennent plus à se relever.
Quand je parle de "formule magique", je veux signifier que cette maxime n'est pas systématiquement vraie et qu'en s'appuyant trop sur elle, on finit par oublier celles et ceux qui sont ressortis affaiblis par les coups et blessures successives de la vie.
Cette maxime renvoie trop, selon moi, au mythe constant de la force auquel on est confronté tous les jours et au mythe qu'on peut s'en sortir seul. C'est sans doute incomplet de ma part, tant il y a d'autres choses à dire sur cette phrase, y compris positives.
C'est pas grave de ne pas ressortir renforcé par les épreuves, et j'ai une pensée pour toutes celles et ceux qui n'y parviennent pas.
Parler de "formule magique", c'est provocateur, je le concède. C'est surtout que je voulais mettre en avant les valeurs que j'évoque et qui valent "mille fois" (2e provocation de ma part) la phrase de Nietzsche.
En gros, je déséquilibre volontairement la balance en faveur des valeurs d'entraide, d'amitié, d'amour, de la main tendue,etc.
La phrase de Nietzsche a malgré tout permis à pas mal d'entre nous de tenir le coup; je ne le nie pas.
Bjr, et merci pour tes explications . De toute façon, tout est valable mais dépend du contexte, à mon avis . On ne peut pas généraliser . Mais cette phrase pousse à la résilience, et j'aime bien malgré tout . Ça donne aussi de l'espoir, ça sous-entend que tant qu'on est vivant, on n'est peut être transformé et mieux qu'avant . Enfin, c'est mon ressentiment . La bipolarité m'a volé des choses mais elle m'en a aussi apportées , notamment une vision du monde différente, et une grande maturité . Elle a bousculé mon essentiel .
Quelle jolie expression qu’est la vôtre !
Cela fait du bien à la lecture.
Bien à vous
Bonjour à tous,
Cela me coûte de venir m’épancher sur mes maux les plus profonds, or, je suis au bord de l’asphyxie à vouloir taire mes inhibitions...
J’ai 29ans et depuis 2007 (décès de mon grand père) Je subis, de longues périodes de replis sur moi-même, de Grosses dépressions, en passant par l’anorexie la boulimie, échec scolaire, abandons de postes, hospitalisation, échec sentimentaux...
Je viens à vous car je me sens délaissée, J’ai écrit des mails de grandes détresses à mon médecin traitant, je me suis déplacée pour lui demander de me faire hospitaliser pour qu’on me vienne en aide, et il m’a répondu « tu aimes les femmes peut-être? », je n’en reviens toujours pas, et je ne vois aucun rapports avec ma démarche de base ainsi que mon mal-être quotidien qui ressemble à de la bipolarité...
Je souhaiterai être hospitalisée, mais je ne sais pas comment m’y prendre, faut-il réellement passer par son médecin traitant pour ce faire?
merci à tous pour vos réponses,
Non tu peux te rendre aux urgences médico psychologique de ton secteur
Se faire hospitaliser c est pas la panacée, et c est une décision médicale, c est pas les patients qui décident (on se fait pas hospitalier en cardio à la demande non plus)
Bonjour à tous,
Cela me coûte de venir m’épancher sur mes maux les plus profonds, or, je suis au bord de l’asphyxie à vouloir taire mes inhibitions...
J’ai 29ans et depuis 2007 (décès de mon grand père) Je subis, de longues périodes de replis sur moi-même, de Grosses dépressions, en passant par l’anorexie la boulimie, échec scolaire, abandons de postes, hospitalisation, échec sentimentaux...
Je viens à vous car je me sens délaissée, J’ai écrit des mails de grandes détresses à mon médecin traitant, je me suis déplacée pour lui demander de me faire hospitaliser pour qu’on me vienne en aide, et il m’a répondu « tu aimes les femmes peut-être? », je n’en reviens toujours pas, et je ne vois aucun rapports avec ma démarche de base ainsi que mon mal-être quotidien qui ressemble à de la bipolarité...
Je souhaiterai être hospitalisée, mais je ne sais pas comment m’y prendre, faut-il réellement passer par son médecin traitant pour ce faire?
merci à tous pour vos réponses,
Bonsoir,
Cette réponse de ton médecin est inappropriée et même ridicule ... Je comprends ta détresse, change de médecin ! Si tu peux ! Bon courage .