Présentation d’une ...
 
Notifications
Retirer tout

Présentation d’une personne vivant avec un borderline 🙂

6 Posts
4 Utilisateurs
0 Likes
2,070 Vu
Lacy
 Lacy
(@lacy)
New Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 2
Début du sujet  

Bonjour tout le monde 🙂 

 Bon ba Je vais me présenter, je sais pas si j’ai tout à fait ma place ici mais j’avais besoin de trouver des gens qui vivent la même chose que moi ou en tout cas des choses qu’y s’en rapproche.

Je ne suis pas borderline,je ne souffre pas de troubles de l’état limite, mais je vis avec une personne qui en souffre depuis de nombreuses années. Je suis avec cette personne depuis environ 10 ans je l’ai rencontré comme nous étions très jeune et notre relation a tout de suite été très fusionnelle et passionnelle. J’ai tout de suite vu et su que psychologiquement c’était quelqu’un de très touché, qu’il avait derrière lui pas mal de problèmes que lui-même n’arrivait pas à gérer. Après plusieurs hospitalisations il s’est fait diagnostiquer « borderline » troubles de l’État limite, cela nous a un peu aidé et malheureusement l’énergie et la motivation la patience n’est plus trop rendez-vous...  il est passé par beaucoup d’étapes que ce soit au niveau des hospitalisations, de l’auto médicamentation, de l’abandon, une mélancolie extrêmement forte, et plus le temps passait plus les choses s’installaient....

 Moi-même étant une personne plutôt renfermée, sensible et dépressive je n’ai pas pu apporter l’aide que j’aurais aimé apporter à mon homme, notre relation a beaucoup souffert de cette maladie, nous avons vécu beaucoup de moments difficiles, très difficiles, (je vais pas m’amuser à rentrer dans les détails je pense pas que ce soit le lieux pour), mais nous sommes toujours très aimoureux, encore aujourd’hui, malgré de nombreux problèmes de couple nous avons toujours cette amour l’un pour l’autre qui fait que malgré ses 10 années à souffrir indirectement  nous sommes toujours ensemble même si ces derniers temps cela semble ne tenir qu’a un fil...

 

 Nous essayons de trouver un endroit où il peut être hospitalisé pour suivre des thérapie qui lui correspondrait. Nous avons quand même beaucoup de mal à trouver quelque chose d’adapter (c’est aussi entre autre pour ça que je m’oriente vers des forums) , C’est quelqu’un d’extrêmement déprimé qui a beaucoup de mal à juste lever le matin, du coup les démarches sont assez compliqué même si je suis prête à énormément d’efforts pour pouvoir l’aider à voir un peu plus clair.

 

 Voilà j’ai essayé de résumer en ne rentrant pas trop dans les détails parce que sinon j’aurais mis trois jours à écrire la présentation ^^ Après je peux prendre le temps d’expliquer plus ou moins les choses si besoin. Peut-être qu’il y a aussi quelqu’un ici qui vit avec un borderline, qui aurait des conseils pour gérer les « crises », des conseils pour arriver à prendre un petit peu de distance  par rapport aux actes et aux paroles qu’il peut avoir dans ces « moments de crise ». Et surtout si des personnes connaissent des établissements dans le coin (je suis vers Strasbourg) qui proposeraient des thérapies pour les gens souffrant de troubles de l’état limite, ça nous aiderait vraiment beaucoup 🙂 !!

Bref je vais prendre le temps de lire vos présentations aussi. :p

 

À bientôt 😀

 

Ce message a été modifié Il y a 4 ans par Lacy

   
Citation
Alain
(@alain)
New Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 2
 

Bonjour Lacy,

Annonce

 

              Je m'apprêtais à poster un message concernant la personnalité Border line, que j'ai péniblement diagnostiqué chez ma compagne, assez tardivement puisque cela m'est apparu il y a quelque mois.

 

              Je suis moi-même en couple depuis 10 ans avec cette personne et ce fut en effet une attirance profonde et presque irrépressible. Mais très vite des comportements et réactions vives et brutaux sont venus égrener le quotidien et surtout, me mettre dans un état de questionnement quasi introspectif (suis je aussi mauvais qu'elle le dit ? suis je si égocentrique ? suis je si hautain ? etc etc ...).

 

            Le problème dans ma situation, c'est la différence de 20 ans entre nous qui augmente depuis le début l'intensité des disputes. A cet égard, sans dénier ce que je suis, j'aime à dire que nous ne nous disputons pas : c'est elle qui déclenche systématiquement les hostilités, sachant que je n'ai pas, en dehors des discussions vives qui ne sont pas le quotidien, pas la moindre réflexion, remarque à son égard. Je ne montre aucun mouvement d'humeur, d'agacement ou d'irritation. Et pourtant, elle me catalogue comme difficile à vivre.

 

          Ma compagne est suivi par un psychiatre et un psychologue. Ceci depuis longtemps. 

 

        Mais le cœur du problème, c'est le déni conscient qu'elle a de sa personnalité. Ceci est doublé par une forte et incisive intelligence qui la rend absolument blessante. Mais surtout, une capacité à réagencer les éléments du conflit, de sorte que quasiment, ce sera à moi de m'excuser de la situation. 

 

      Je pense être dans la même démarche que vous... en parler sans trop espérer évidemment de solutions mais je suis ronger par cet état de paralysie : je ne peux la quitter et je ne peux plus vivre avec elle.

 

  Alain

 

     

 

 

 

 


   
RépondreCitation
Lacy
 Lacy
(@lacy)
New Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 2
Début du sujet  

Merci d’avoir prit le temps de répondre, je vois en effet que nous vivons un peu le “même combat”...

Déjà bravo d’avoir vu et d’avoir prit le temps de comprendre votre compagne, les personnes souffrants de ce trouble sont (de ce que j’entends) tous très virulent et très agressifs avec leurs proches, vous devez beaucoup l’aimer pour arriver à voir ce trouble chez elle. 

Vous en avez discuter ensemble ? Est-elle d’accord ou ce reconnaît t’elle dans ce trouble ?

Je pense que si elle même ce reconnaît et accepte ce trouble cela pourrait déjà “calmer” ses attaques envers vous, dans le sens où moi ça m’as permis d’accepter bcp plus facilement ses crises, de mettre “de l’eau dans mon vin” en me répétant sans cesse “ce n’est pas moi le problème c’est ses émotions à lui qui lui jouent des tours...” même si j’ai bcp de mal à le concevoir à ce moment là... apparement l’intelligence va de pair avec ce trouble, mon compagnon arriverait à convaincre n’importe qui à ce moment là que c’est moi le problème et non autre chose. (Il a était diagnostiqué haut potentiel aussi)  Pourtant j’ai l’impression comme vous d’être irréprochable, de ne montrer aucune rancune, aucune négativité à son égard mais lui perçoit mes paroles comme agressives ou insultantes pour lui, ce qui déclenche ses crises incontrôlables...

 

la 1ère peur d’un borderline est l'abandon, de ce que j’ai lu et compris ils agissent en fonction de leurs peurs, peut être que dans votre cas la différence d’âge est une source de stress dans votre couple et qu’elle imagine que cela risque de causer une séparation par la suite donc elle va faire en sorte de provoquer elle même cette séparation pour avoir l’impression de gérer elle le problème...

Je pourrais vous conseiller de communiquer au maximum de la rassurer au maximum mais je sais aussi à quel point c’est difficile voir impossible de discuter avec des personnes borderline... Moi j’ai l’impression qu’à chaque fois cela empire la situation et qu’on finira par s’engueuler comme à chaque fois, je me réfugie dans une sorte de mutisme qui au final cause pas mal de soucis aussi....

 

Si elle renie qui elle est cela va être compliqué, mon compagnon, après ses crises, arrive à faire preuves de beaucoup d’empathie à mon égards, s’excuse, ce rends compte de ses paroles ou actes blessants, ce qui m’aide bcp à tenir. 

Je pense que cela pourrait vous aider, qu’elle ce rende compte de sa maladie, qu’elle nest pas forcément responsable directement, que son comportement S’explique, qu’elle nest pas “juste” folle et méchante gratuitement sans raison, je sais que cela a aidé mon compagnon qui pensait être juste fou parce que c’était une mauvaise personnes au fond. 

Jai pensé plusieurs fois que je devenais folle, que c’était réellement moi le problème, que mon comportement faisait qu’il s’ernervait de cette façon, que je n’agissais pas de la bonne façon, et que je restais bêtement amoureuse de quelqu’un qui était en train de me détruire entièrement.... je ne dis pas que maintenant je ne pense plus ses choses là, mais de réussir à entendre ses excuses après coup m’ont quand même bcp aidé à le comprendre et à comprendre pourquoi il était si méchant envers moi. Je sais que je n’arrivais pas à comprendre comment il pouvait m’aimer alors qu’à cote de ça il me traitait comme de la merde (dsl je vois pas comment dire ça autrement ^^) et que de lire sur les borderlines ma permis de comprendre plusieurs de leurs comportements et de les “accepter” plus facilement. 

 

 

Je vous comprends tellement 🙁 , je compare ça souvent à une relation toxique. Il me détruit mais je ne peux pas le quitter. Des fois je me dis et même lui aussi le dit qu’on va juste finir mort tout les deux si on continu comme ça...

 

Le psychiatre qui suit votre compagne ne l’as pas diagnostiqué ? Il en pense quoi lui du côté borderline ? Pour son suivi elle fait que “juste” en parler ou elle fait des thérapies ? Mon compagnon a du voir une 50aines de psychiatres qui n’ont jamais réussi à l’aider pour quoi que ce soit... depuis peu nous voyons des psychologues qui proposent des thérapies comportementales et cognitives qui ont l’air de fonctionner bien mieux... Nous recherchons un centre ou hôpital qui propose ce genre de thérapie où il pourrait aller, la vie ensemble et devenue bien trop compliqué et lui même préfère être loin de moi pour me faire moins souffrir.... 

 

Jai tendance à me méfier bcp des psychiatre de part mon parcourt, j’ai eu bcp à faire à des “charlatans” qui était plus la pour donner des médocs et encaissé la séance donc je risque de ne pas être très objectives sur le sujet ^^ 

 

Merci en tout ca de m’avoir lu et répondu, je n’attends pas de solution miracle mais d’avoir quelqu’un en face qui traverse et comprends ce que je vis ça fait du bien. Je ne sais pas vous mais moi je n’essaye même plus d’expliquer cela à des proches (que ce soit amis et famille) ils n’arrivent pas à à comprendre n’y même concevoir cette maladie et le comportement qui en découle. Du coup je me sens un peu moins seule, merci !

 

(j’espère ne pas voir était intrusive ou autre dans mes paroles je ne suis pas très doué pr ces choses là)


   
RépondreCitation
Alain
(@alain)
New Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 2
 

 

  Re bonjour Lacy,

 

         Que dire de plus ? la similitude de nos situations est à la fois sidérante et à la fois rassurante car en effet, les premières années, un sentiment de perdition m'accaparait, tellement ce type de relation m'était étranger et rassurante car nos compagnes et compagnons respectifs intègrent une "Case". On peut enfin encadrer sémantiquement leurs comportements.

 

         il est amusant que vous me demandiez si j'ai essayé de lui en parler et de lui faire prendre conscience de son état.

        Ce matin, après une altercation de la veille que l'on peut dire habituelle, elle commençait à entamer ce que j’appelle  la 3 me phase, celle de l’auto justification et par là-même l'auto-amnistie par la mise en place d'un écran de fumée (à savoir déplacer très intelligemment la cause dérisoire de sa furie et la démonstration de ma responsabilité indirecte et sous-jacente).

 

       Je lui ai dit "stop, peux-tu analyser simplement le fond et la forme de tes comportements depuis ces dernières 24 heures ? peux-tu admettre que ta personnalité pose problème".

 

   Réponse :" quels comportements ? je me suis énervée de manière légitime et c'est toi qui prend tout de suite la mouche qui devient agressif... de toute façons dès que l'on t'incrimine tu te victimises et joue les caliméros...."

 

 Si je n'ai pas entendu, à quelques détails près 100 fois (et je n'exagère pas) cette tentative de résilience ...

 

 Ah oui, avez-vous également des arguments du type :" Tu ne me dis jamais rien de positif, tu ne me dis jamais que je suis belle, tu n'as jamais de gestes affectueux ..."?

 

      Il va sans dire que oui en effet les premières années, un peu ours et un peu introverti je n'étais pas dispendieux en ce domaine. Mais au fil des crises, je me suis éduqué à lui déclamer mes sentiments, de bien noter son physique, de la louanger pour son travail etc... et pour autant......

 

   Je pense que vous avez le même sentiment dominant, surtout les premières années : LA SIDERATION.

 

   De même, le sentiment de faire d'énormes efforts pour être en adéquation avec votre compagnon et pour autant, ressentir comme une dépense d'énergie énorme pour quasi aucun bénéfice.

 

   Peut-être même avez vous pu vous entendre dire, comme moi-même, "tu sais, je vais des efforts au quotidien pour te supporter"... 

 

    Et c'est là, ou nous prenons évidemment conscience que le gouffre ne peut être comblé.

 

     Avez-vous, comme moi-même un sentiment qui a été magnifiquement caractérisé par une phrase que j'ai entendu dans un film :" VIVRE EN APNEE" ?

   Le fait de sans cesse devoir faire attention à ce que l'on dit, la manière, le fond, les termes, les actions et les manières d'agir ?

 Je pense que je ressasse en détail plus pour moi-même que pour vous, qui connaissait je pense exactement la situation. Mais je vous rejoins par le fait qu'il est tellement agréable de se libérer un peu par l'écrit et enfin comprendre que nous ne sommes pas des cas isolés.

 

Merci de m'avoir lu et n'hésitez pas à témoigner de votre quotidien, c'est tellement libérateur que de se ronger de l'intérieur. 

 

A bientôt


   
RépondreCitation
Nath
 Nath
(@modocool)
Noble Member Admin
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 2279
 

@lacy

Bonjour et bienvenue

Comme souvent dit ici, chaque personne a son caractère, sa personnalité et les troubles d'une maladie peuvent être plus ou moins importants. Alors merci de ne pas généraliser le comportement de votre ami a toutes les personnes diagnostiquées borderline. Vous risquez de blesser certaines personnes.

@alain

Bienvenue également.

Vous ne dites pas, ni l'un ni l'autre, si vous avez déjà pu rencontrer le psychiatre de vos conjoints avec eux ?


   
RépondreCitation
Fantomette
(@fantomette)
Noble Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 2103
 
Posté par: @lacy

C’est quelqu’un d’extrêmement déprimé qui a beaucoup de mal à juste lever le matin

Bordeline ou pas, il semble en dépression, peut-être que "soigner" sa dépression serait un début, sans cela il sera difficile d aborder une quelconque thérapie.


   
RépondreCitation
Annonce
Annonce
Annonce