Bonsoir,
Je suis en couple avec un homme bipolaire depuis trois ans. Nous ne vivons pas ensemble, mais nous voyons très fréquemment.
J'ai connu durant cette période deux phases dépressives, l'une d'une durée de trois mois, l'autre de six. Je l'ai soutenu, ressentant très intimement sa souffrance et pensant toujours qu'il allait se relever. Cela m'a bien évidemment demandé beaucoup d'énergie psychique. J'ai donné à cet homme beaucoup plus de ma personne qu'à tous les autres hommes qui ont parcouru ma vie, attendant patiemment que des jours meilleurs reviennent pour concevoir de nouveau des projets ensemble (vacances, etc). J'ai perdu une partie de moi même en donnant beaucoup, en me "noyant" dans ses problèmes (idées de préjudices et d'injustices au plan familial et avec son ex compagne...je relativise bien entendu sachant qu'un dépressif par définition se pose souvent en victime..), lui apportant une écoute quasi quotidienne me faisant mettre de côté mes problèmes personnels.
Aujourd'hui il va bien et je pense (contrairement à son psychiatre) qu'il est même en phase hypomaniaque; un peu dans la toute puissance, avec le désir d'entreprendre beaucoup de choses , dont la réalisation de projets dont je ne fais pas toujours partie...Je me sens parfois blessée. Je me découvre exigeante, ayant réalisé avec lui dans sa souffrance une relation quasi fusionnelle et donc pathologique, j'accepte mal la situation. J'ai en quelque sorte perdue les limites de mon moi, car (pour parler plus prosaïquement il m'a"bouffé"!)
J'essaie de lui expliquer parfois ma souffrance personnelle, mes attentes qui ne sont pas comblées. Mais il ne comprend pas. Il manque totalement d'empathie. C'est curieux, car c'est un homme généreux avec beaucoup de personnes et qui a beaucoup d'amis fidèles. Mais avec moi il n'a absolument pas la capacité d'identification. Je ne lui demande pas de renoncer à ses projets personnels, mais simplement de comprendre. Ce qui m'éviterait de penser que j'ai désormais affaire à un goujat ( il peut me rire au nez de façon sarcastique ou opter pour un silence radio pendant plusieurs jours).
C'est dur, très dur. J'ai offert beaucoup de compréhension mais n'en reçoit pas en retour.
C'est un grand enfant qu'il faut consoler et pour lequel il faut penser à beaucoup de choses (il a de gros troubles de l'attention et des pertes de mémoire); un enfant qui a besoin d'être cajolé, et qui ensuite fait des caprices (énormément d'achats personnels ).
J'allais oublié...l'essentiel... je deviens agressive. Je l'ai frappé deux fois par désespoir, pour obtenir une réaction émotionnelle de sa part (que je n'ai pas obtenu bien entendu. ce sont les médocs, je pense..).
Je sais que je devrais consulter pour obtenir de l'aide. Car je risque de développer des troubles aussi. J'ai vécu trente ans avec un homme auparavant sans jamais basculer vers la violence physique.
Partagez avec moi vos expériences et vos conseils.
Merci.
Bonsoir et bienvenue,
Sans hésitation, prenez du recul. Eloignez-vous de lui un moment pour souffler, réfléchir à la relation que vous entretenez avec cet homme, voir si vous lui manquez.
On ne reste pas avec quelqu'un qui vous apporte plus de tristesse que de bons moments. Mais ce n'est qu'un avis personnel.
Bonsoir !
Bien triste histoire. Je me reconnais un peu dans vos écrits et honnêtement je n'ai qu'un conseil à vous donner, quittez-le !!
Pour moi c'est la meilleure chose à faire, il faut être honnête il ne vous apportera rien dans votre vie, mise à part de la tristesse et de la souffrance, ce que d'ailleurs vous avez déjà.
Il faut penser à vous maintenant, à votre bonheur, à votre vie ! Vous ne pouvez plus rester comme ça, c'est de votre santé que l'on parle ! Je vous sens déjà au fond du gouffre, vous allez faire une sacrée dépression à ce rythme-là...
Pour ma part le mois dernier mon ex, avec qui j'étais depuis 2 ans et parti en crise de manie, ce n'était pourtant pas la 1ère crise qu'il me faisait, mais là ça a été trop loin, j'ai subi trop de mal, trop d'humiliation et j'ai dit STOP !!
En prenant du recul je me suis rendu compte également que je m'étais perdue dans cette relation, que j'ai sombré avec lui finalement; ensuite j'ai ouvert les yeux et je me suis rendue à l'évidence que je n'étais pas réellement heureuse...
Sachez pourtant que je l'avais dans la peau, mais au bout d'un moment faut être réaliste, on est à bout, on est usé et c'est là qu'on ce dit c'est lui ou moi...
Je vous souhaite une excellente soirée et beaucoup de courage pour la suite !
Prenez soin de vous !!
Bonsoir,
Je suis en couple avec un homme bipolaire depuis trois ans. Nous ne vivons pas ensemble, mais nous voyons très fréquemment.
J'ai connu durant cette période deux phases dépressives, l'une d'une durée de trois mois, l'autre de six. Je l'ai soutenu, ressentant très intimement sa souffrance et pensant toujours qu'il allait se relever. Cela m'a bien évidemment demandé beaucoup d'énergie psychique. J'ai donné à cet homme beaucoup plus de ma personne qu'à tous les autres hommes qui ont parcouru ma vie, attendant patiemment que des jours meilleurs reviennent pour concevoir de nouveau des projets ensemble (vacances, etc). J'ai perdu une partie de moi même en donnant beaucoup, en me "noyant" dans ses problèmes (idées de préjudices et d'injustices au plan familial et avec son ex compagne...je relativise bien entendu sachant qu'un dépressif par définition se pose souvent en victime..), lui apportant une écoute quasi quotidienne me faisant mettre de côté mes problèmes personnels.
Aujourd'hui il va bien et je pense (contrairement à son psychiatre) qu'il est même en phase hypomaniaque; un peu dans la toute puissance, avec le désir d'entreprendre beaucoup de choses , dont la réalisation de projets dont je ne fais pas toujours partie...Je me sens parfois blessée. Je me découvre exigeante, ayant réalisé avec lui dans sa souffrance une relation quasi fusionnelle et donc pathologique, j'accepte mal la situation. J'ai en quelque sorte perdue les limites de mon moi, car (pour parler plus prosaïquement il m'a"bouffé"!)
J'essaie de lui expliquer parfois ma souffrance personnelle, mes attentes qui ne sont pas comblées. Mais il ne comprend pas. Il manque totalement d'empathie. C'est curieux, car c'est un homme généreux avec beaucoup de personnes et qui a beaucoup d'amis fidèles. Mais avec moi il n'a absolument pas la capacité d'identification. Je ne lui demande pas de renoncer à ses projets personnels, mais simplement de comprendre. Ce qui m'éviterait de penser que j'ai désormais affaire à un goujat ( il peut me rire au nez de façon sarcastique ou opter pour un silence radio pendant plusieurs jours).
C'est dur, très dur. J'ai offert beaucoup de compréhension mais n'en reçoit pas en retour.
C'est un grand enfant qu'il faut consoler et pour lequel il faut penser à beaucoup de choses (il a de gros troubles de l'attention et des pertes de mémoire); un enfant qui a besoin d'être cajolé, et qui ensuite fait des caprices (énormément d'achats personnels ).
J'allais oublié...l'essentiel... je deviens agressive. Je l'ai frappé deux fois par désespoir, pour obtenir une réaction émotionnelle de sa part (que je n'ai pas obtenu bien entendu. ce sont les médocs, je pense..).
Je sais que je devrais consulter pour obtenir de l'aide. Car je risque de développer des troubles aussi. J'ai vécu trente ans avec un homme auparavant sans jamais basculer vers la violence physique.
Partagez avec moi vos expériences et vos conseils.
Merci.
Il est grand temps d aller voit un professionnel
Les avis des uns et des autres ne suffiront pas ("quittez-le" non mais franchement...bref)
Bonjour, je comprends complètement ce que vous vivez. Je suis dans la même situation. Mon conjoint bipolaire vient de le quitter après 27 ans de vie commune. C’est la cinquième fois qu’il prend un appartement, à l’entendre tout est de la faute. Il a eu une phase dépressive puis vient de basculer dans du maniaque. Il refuse de se soigner. Il y a encore un mois il me disait que j’étais la femme de sa vie , qu’il m’aimait. Un soir en rentrant du travail il m’a dit : « je n’ai plus rien à te dire, je ne t’aime plus , j’ai besoin de ma liberté » j’ai appris par des amis qu’il avait rencontré qlq comme à chaque phase de disjoncte . Je sais qu’il va revenir dans qlq semaines ou qlq moi en phase dépressive, en me disant qu’il m’aime comme un fou .je suis détruite par cette maladie, j’ai déjà qlq signes dépressifs depuis 2 ans . C’est moi qui prends des antidépresseurs et me soigne. Je l’aime très très fort . C’est un homme adorable qui m’apporte bcq d’amour mais à quel prix ? J’envisage de le quitter définitivement... je sais que je vais souffrir. Je vous comprends !
Merci pour votre réponse. Oui cela va être dur de le quitter. Il est parti en voyage en ce moment et va rentrer en me disant qu'il m'aime, etc...
J'ai besoin de prendre du recul.. d'avoir le courage au moins de faire un break car c'est sûr. c'est moi qui vais faire une dépression .
Bonsoir,
Pour se faire une idée faut bien plusieurs avis, donc voici le mien:
Je me lance: à vous lire, il me semble que vous vivez plus facilement la phase "dépressive" de votre ami: pour le cajoler, le consoler, le rassurer, disons le materner.
En phase "normal" il est évident que ses besoins et ses comportements soient différents...ET c est normal, enfin il me semble.
Et vous vous êtes-vous déjà interrogé sur vos besoins ?
Et pour ma part soit dit en passant rien ne justifie la violence.
Bonjour, je comprends complètement ce que vous vivez. Je suis dans la même situation. Mon conjoint bipolaire vient de le quitter après 27 ans de vie commune. C’est la cinquième fois qu’il prend un appartement, à l’entendre tout est de la faute. Il a eu une phase dépressive puis vient de basculer dans du maniaque. Il refuse de se soigner. Il y a encore un mois il me disait que j’étais la femme de sa vie , qu’il m’aimait. Un soir en rentrant du travail il m’a dit : « je n’ai plus rien à te dire, je ne t’aime plus , j’ai besoin de ma liberté » j’ai appris par des amis qu’il avait rencontré qlq comme à chaque phase de disjoncte . Je sais qu’il va revenir dans qlq semaines ou qlq moi en phase dépressive, en me disant qu’il m’aime comme un fou .je suis détruite par cette maladie, j’ai déjà qlq signes dépressifs depuis 2 ans . C’est moi qui prends des antidépresseurs et me soigne. Je l’aime très très fort . C’est un homme adorable qui m’apporte bcq d’amour mais à quel prix ? J’envisage de le quitter définitivement... je sais que je vais souffrir. Je vous comprends !
Que dire ? Vous êtes au bout, à bout ... Pensez à vous maintenant . Certains sont de taille à vivre avec un bipolaire, d'autres non . Vous prenez bien trop à cœur, mon mari , lui, c'est formé une carapace, et tout va bien . Finalement, moi aussi, j'ai la mienne .
J'allais oublié...l'essentiel... je deviens agressive. Je l'ai frappé deux fois par désespoir, pour obtenir une réaction émotionnelle de sa part
C est bizarre d ailleurs ça ne choque quasi personne ? Pourquoi ?
euh "indifférence émotionnelle du bipolaire" ?
Oui, la violence n'est pas excusable, moi aussi, j'ai été violente, mais j'étais en pleine manie . Donc, sans conscience .
J'allais oublié...l'essentiel... je deviens agressive. Je l'ai frappé deux fois par désespoir, pour obtenir une réaction émotionnelle de sa part
C est bizarre d ailleurs ça ne choque quasi personne ? Pourquoi ?
euh "indifférence émotionnelle du bipolaire" ?
Bon vous même écrivez "l essentiel", et vous écrivez aussi: "je sais que je devrais consulter pour obtenir de l'aide. Car je risque de développer des troubles aussi"
Bon courage à vous.
Bonjour un bipolaire sans empathie bizarre? serais ce pas plutot un pervers narcissique? bon courage
Bonsoir,
Oui, cela peut choquer. sauf que mon ami prend beaucoup d'antidépresseurs depuis sa dernière phase down et manifeste peu de réactions affectives..IL est dans "sa bulle", suit ses idées sans écouter l'autre . J'ai souvent de vivre une relation purement intellectuelle. Il ne sait pas me prendre dans ses bras spontanément, me parle de lui, lui, lui...Voilà.
Bonsoir je ne prends rien en medicaments, je ne connais qu" une partie des effets secondaires,se manque d empathie est bizarre, mais je sais que je suis devenu moins tactile car la vie m'a joué des tours rencontre avec une pervers narcissique! j en ai aussi déduis que letre humain pzut joué la comédie et on devient leur jouet, comme moi qui peut l avouer maintenant s apuyant sur tiers pour pas m effronder et finir dans une solitude morbide, bien que je vis dans une certaine solitude meme entouré, bon courage
Bonjour un bipolaire sans empathie bizarre? serais ce pas plutot un pervers narcissique? bon courage
Ce terme n existe que dans la tête de ceux qui ont besoin en partie de se dedouaner des erreurs amoureuses qu ils ont comises
En réalité on appelle ca des connards - ou des psychopates mais bon pour rester en couple avec un vrai psychopathe au sens médical du terme il faut être sacrément cogné
Bonjour, je ne sais pas si vous me juger, mais je n'étais pas inscrit sur ce cite pour que mon taille un costume, votre réflexion est bien osé, bonne journée
Bonsoir,
Oui, cela peut choquer. sauf que mon ami prend beaucoup d'antidépresseurs depuis sa dernière phase down et manifeste peu de réactions affectives..IL est dans "sa bulle", suit ses idées sans écouter l'autre . J'ai souvent de vivre une relation purement intellectuelle. Il ne sait pas me prendre dans ses bras spontanément, me parle de lui, lui, lui...Voilà.
Que votre ami manifeste peu de réactions affectives, qu'elles qu'en soient les raisons, n'excuse en rien vos réactions de violence envers lui. Je ne suis pas sûre que vous obtiendrez plus d'affection de sa part en le frappant.
Vous devez vraiment aller consulter. Pour vous et pour lui.
Bonjour un bipolaire sans empathie bizarre? serais ce pas plutot un pervers narcissique? bon courage
Ce terme n existe que dans la tête de ceux qui ont besoin en partie de se dedouaner des erreurs amoureuses qu ils ont comises
En réalité on appelle ca des connards - ou des psychopates mais bon pour rester en couple avec un vrai psychopathe au sens médical du terme il faut être sacrément cogné
Des fois tu m'énerves avec ta façon d'écrire, et des fois tu me fais rire 😆
En te lisant, je visualisais mon ex dans le rôle du conn..... Et je ne dois pas être "cognée" puisque je ne suis pas restée avec lui 😆
Bonjour, je ne sais pas si vous me juger, mais je n'étais pas inscrit sur ce cite pour que mon taille un costume, votre réflexion est bien osé, bonne journée
Ne vous formalisez pas de la façon d'écrire de Kust 😉 Il n'a absolument rien contre vous 😀
Kust, bah... c'est kust 😆