Bonjour,
je suis sous lamictal à 400 et stabilisé.
mon ex compagne veut me priver de voir mon fils sous prétexte que je suis bipolaire.
je ne suis pas diagnostiqué en tant que tel mais je prends ce traitement de façon préventive.
mon ex compagne utilisera cet argument de changements d’humeur afin de démontrer que je serai dangereux pour mon fils.
je me bats pour l’avoir pendant les vacances mais j’ai peur que le juge suive sa version.
que faire pour me défendre ?
je vous remercie.
Bonsoir
Est ce qu'il y a eu des antécédents ? Est ce que des fois tu as manqué à ton devoir de parent, ou bien tu t'es mis trop en colère pour rien ? De la violence ? Si rien de tout ça tu ne devrais pas avoir d’inquiétude. C'est sur ton ex compagne fera jouer ça en sa faveur, mais c'est un coup bas, et si le juge est une personne intelligente, et si y'a jamais eu de problème, je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas voir ton fils. Si tu es suivi par un psy, parles lui en, il pourra te donner certainement des conseils, et pourquoi pas s'il est d'accord, faire une attestation comme quoi tu es "apte" à gérer ton enfant.
Bon courage pour la suite, se battre c'est bien, ça donne un sens et une motivation et ça empêche qu'on tombe dans la déprime (ce qui n'est pas génial pour s'occuper d'un enfant). Tiens nous au courant.
je me suis toujours bien occupé de mon enfant et je peux le prouver.
aucun problème antécédent, bien au contraire.
deja sous lamictal avant sa naissance, j’ai toujours été aux petits soins pour lui, jusqu’à ses 9 mois et le départ de mon ex compagne dans mon dos.
depuis à force de me battre j’ai pu l’avoir avec moi en pointillés. Il est toujours reparti tout content.
mais malgré tout, je crains que le juge ait peur de cette maladie encore peu connue pour eux.
mon psy m’a déjà produit un certificat comme quoi je suis suivi et stabilisé.
peut-être que quelqu’un sur ce forum a déjà vécu cette situation ?
Bonsoir,
Je pense être dans une situation un peu similaire, je suis hospitalisée dans un centre spécialisé pour ce genre de cas avec suivi psychologue et psychiatre et tout le trala même un espace enfant est prévu. Nous avions une audience le 28/01, je ne serai probablement pas sortie et il m'a simplement dit ben c'est facile je te vais te faire juger par défaut ! l'enflure (désolé)
Mais comme dit Dominique, s'il n'y a pas eu antécédent et que tu sais prouver que tu veux t'occuper de ton fils et que tu es bien suivi, justement ce serait dans le cas contraire que ce serait dangereux.
Par contre, vois-tu un psychiatre car lui seul peut établir le diagnostique et je pense qu'il est mieux d'être diagnostiqué clairement que suivre un traitement sans être certain...
Bon courage pour la suite dans ce monde de brute ....
Je suis désolé de ta situation, c’est terrible comment ces étapes rendent les gens d’une méchanceté...
Je suis suivi par un psychiatre, il a du me fournir un certificat médical que demandait la maman à chaque fois qu’elle voulait bien m’accorder un peu de temps avec mon enfant...
Je cherche maintenant des éléments qui peuvent démontrer qu’une personne bipolaire suivie et stabilisée est tout à fait capable de s’occuper de son enfant.
Je trouve cela aberrant mais on ne sait jamais comment peut se positionner un juge qui verra toujours l’intérêt pour l’enfant.
Combien de personnes sont dans des états psychologiques bien plus graves, voire dangereux, ou encore bipolaires sans le savoir, et ont leurs enfants quotidiennement avec eux. Je ne juge pas, je le constate. Et quand un papa aimant se bat pour obtenir un droit de visite et d’hébergement, pour le bien être de son enfant avant tout, il peut se retrouver face à une maman agressive, qui transforme la réalité et cherche par tous les moyens de détruire le père et l’exclure. Ses arguments sont diffamatoires, j’espère que le juge ne se fera pas leurrer...
Cette maladie reste encore peu connue et difficile à diagnostiquer. Mais des traitements existent et sont efficaces à long terme. J’ai fait la démarche de me rendre dans un centre spécialisé qui m’a expliqué que effectivement je présentais des signes, et m’a prescrit le lamictal. Aujourd’hui je suis à 400 et je vois mon psychiatre tous les mois. Le yoyo des humeurs s’est équilibré progressivement. Que dire de plus ? Aujourd’hui je peux parfois être de bonne humeur, et parfois de mauvaise humeur. Comme tout le monde !
Je reste inquiet quant à la décision du juge, et je pense même demander si besoin une enquête psychiatrique, mais alors pour la maman aussi !
Si mon psy pouvait me faire un courrier comme quoi bipo et papa qui se soigne égal aucun problème... Il est un peu retissant.
Pourras-tu me dire comment se sera passée ton audience fin janvier ?
