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j'ai bien foiré ma journée

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Badgal1981
(@badgal1981)
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Bon je vais pas y aller par 4 chemins, j'ai passé ma journée au lit, c'est la 2ème cette semaine, à cause d'un épuisement non réel (je dors la nuit) mais bien psy. Avec toutes les conséquences que cela amène : mal à la tête, douleurs musculaires dûes à l'inactivité. Trop cool ! Mes changements d'humeur sont en cycle très court en ce moment et je suis pas mal instable. Je précise que quand ça va, c'est normal, pas en hypomanie. J'ai pris un xanax à 14 h en me disant ça va t'endormir, tu parles, non, non, je suis restée dans mon lit bien éveillée. Super chiant. Là l'humeur remonte car c'est la fin de la journée. Bref, ma santé mentale est pas au top là en ce moment et depuis 2 semaines, et je dois assurer, j'ai la rentrée dans moins d'un mois et des cours à préparer. Côté affectif, mon conjoint est au courant de mes troubles, mais pas de l'étendue des dégâts. Et nous ne vivons pas ensemble, ce qui me permet de jouer la cachottière. Mais j'ai honte de mon état. Le plan de ce soir, mater la casa de papel, et demain, me remettre en selle en faisant yoga, sport, et en me douchant (pas fait aujourd'hui). Je pense qu'ici on peut être honnête non ?

Maintenant voilà ma question et j'attends vos conseils.

Est-il à votre sens positif de se bouger même quand on en a pas la force et comment faites-vous pour vous sortir du lit le matin et faire des trucs ?

Est-il bon de se laisser aller à une journée de mal-être, déprime pour rebondir après ?

 

Suis perdue.


   
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lesbipos
(@lesbipos)
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bonsoir Bagdal, ne t'inquiète pas, il vaut meix se laisser aller vers le fond pour mieux remonter. Lutter va t'épuiser et la remontée n'en sera que plus compliquée et pls énergivore.

Dans ces cas là, il m'arrive même (je ne sais pas si ça te le fait ) mais rien que de me dire : "allez je fais ça", je me lève et je me rassois car impossible de me bouger. donc marmotte jusque'à ce que le taux de dopamine remonte.

n'ai pas honte, ca fait partie de la panoplie.


   
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(@feenyx)
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Inscription: Il y a 6 ans
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je confirme ca fait partie de la panoplie ; 

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Avant je me levais en pyjama , traversais le village ni douchee ni coiffee menais les chiens au jardin rentrais me recoucher jusqu au soir ou je retraversais toujours dans le meme état le village pour les ramener . 

Maintenant j'appelle le psy , je lui demande comment gérer il me reponds. je prends et 2 jours apres je pète la forme . 

J ai aussi un super job qui fait que je me force a me lever et a me preparer en me disant c est que quelques heures . Je lutte . Les collegues voient que ca cloche et font pas mal de conneries pour que je tienne le coup 


   
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Badgal1981
(@badgal1981)
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Inscription: Il y a 5 ans
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ouais mais je suis pas marmotte ! je suis borderline donc je fais pas d'hypersomnie quand j'ai des jours depressifs (car je n'ai pas usé mon energie en phase maniaque puisque j'en ai pas). rester au lit et dormir je conçois que cela soit salutaire mais moi je suis dans le lit juste completement depressive, et eveillée

 

neanmoins, merci de vos reponses ca deculpabilise


   
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Wendyscott
(@wendyscott)
Eminent Member
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si cela peut te rassurer, je suis pas bipolaire ni borderline (juste conjointe de..) par contre je suis prof et là au mois de juillet,j'ai passé plusieurs jours à glandouiller au lit,en me levant juste pour le strict nécessaire,à roupiller et à regarder deux trois films sur l'ordi;moi aussi je dois me remettre à mes cours;je veux dire qu'il peut y avoir un gros coup de mou , dû à une fatigue accumulée au travail,et que le fait d'habiter seul incite à ce genre de journées,même si t'es pas bipolaire...Peut-être un besoin psychique et aussi du corps de tout relâcher;cela ira mieux une fois passé ce relâchement.


   
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Wendyscott
(@wendyscott)
Eminent Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 38
 

et moi aussi ces jours-là c'est déprime tu sais (déjà l'idiote culpabilité de ne rien faire,ah la société de la productivité obligée)


   
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veve
 veve
(@veve)
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Je suis d'accord avec vous,il y a cette part de honte qui personnellement fait que j'ai du mal à remonter la pente.Le regard des autres comme un couperet...et moi,ces autres ils m'ont décapitée!!!Refus de travailler avec moi parce qu'on peut pas compter sur moi,ça m'a usée à un point pas possible;et plus je voulais bien faire plus c'était pire!Donc j'ai fini par me faire une raison;ma psy m'a dit qu'être malade n'est pas une honte mais c'est vite dit parce que la vie devient à certains moments un enfer à force de vouloir passer par-dessus son problème psy et faire comme si de rien n'était!Parce que mes "collègues" ont été jusqu'à faire une pétition pour que je me barre;et heureusement là ma psy a été géniale parce qu'elle m'a aidée à ce que je ne démissionne.Forcément ça passe par des arrêts et donc ça fait que les collègues sont furax.


   
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veve
 veve
(@veve)
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Inscription: Il y a 5 ans
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Les journées foirées je les compte plus..la plus foirée était quand j'ai été convoquée au tribunal pour outrage à agents parce que je m'étais un peu énervée....Bref,là aussi on est vite cataloguée;et le pire aussi est le regard du conjoint.Morte de honte...


   
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Badgal1981
(@badgal1981)
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oui mais là je sens que je suis en chute libre... aujourd'hui pareil. j'ai rejeté mon copain qui voulait venir me voir parce que je ne me sentais vraiment pas bien et il y a une heure de ça des pensées suicidaires m'ont habité pendant une heure. Heureusement, avec le passif que j'ai j'arrive à passer le cap mais là je me sens repartir en dépression et je n'ai plus le contrôle sur rien. encore une fois... ma mère rapplique car dans ces moments-là je peux être dangeureuse pour moi meme, je suis au 36 eme dessous car je pensais que j'allais reprendre le taf et que tout allait aller bien et là je sais plus. je suis perdue... il y a 15 jours je suis passée à 2 doigts de l'hospit et là je me dis que je vais y retourner. bref, une période très difficile. courage à tous ceux qui traversent une periode pourrie, je vous comprends


   
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veve
 veve
(@veve)
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C'est l'intérêt de ce forum de se retrouver entre gens qui se comprennent!C'est si rare de pas être jugé et compris parce qu'on en chie et qu'on souffre.Ca donne du courage.Moi j'ai réussi à remonter la pente après 4 ans en arrêt et du coup c'est ma bouée de sauvetage;je me dis que je peux m'en sortir mais le tout c'est l'entourage extérieur qui comprend pas toujours.

 


   
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Badgal1981
(@badgal1981)
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bravo à toi en tout cas !


   
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(@feenyx)
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Inscription: Il y a 6 ans
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Posté par: Badgal1981

oui mais là je sens que je suis en chute libre... aujourd'hui pareil. j'ai rejeté mon copain qui voulait venir me voir parce que je ne me sentais vraiment pas bien et il y a une heure de ça des pensées suicidaires m'ont habité pendant une heure. Heureusement, avec le passif que j'ai j'arrive à passer le cap mais là je me sens repartir en dépression et je n'ai plus le contrôle sur rien. encore une fois... ma mère rapplique car dans ces moments-là je peux être dangeureuse pour moi meme, je suis au 36 eme dessous car je pensais que j'allais reprendre le taf et que tout allait aller bien et là je sais plus. je suis perdue... il y a 15 jours je suis passée à 2 doigts de l'hospit et là je me dis que je vais y retourner. bref, une période très difficile. courage à tous ceux qui traversent une periode pourrie, je vous comprends

Comme je me reconnais dans ce que tu dis . 

Mais c'est derrière moi depuis 2 ans . 

Un jour j'étais mal tellement mal , j'ai plus eu peur de l hopital . 

Et miracle je susi toujours la et tu sais quoi je susi même heureuse 80% du temps . 

 


   
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Brain
(@brain)
Eminent Member
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Posts: 38
 

Pour ma part je suis en plein dedans, depuis le mois de juin je dors presque 17h par jours et quoi qu'il arrive je ne fait strictement rien, les traitements se durcissent mais rien à faire et par dessus vient se greffer des envies suicidaires (j'ai failli même passé à l'acte).Voilà étant depuis le début en arrêt c'est ma femme qui gère, mais moi aussi je vis tout ça très mal ( j'ai 3 ados à la  maison en vacances)- j'ai donc opté pour l'hospitalisation en clinique fin août...Je pense que cela me "bousculera" sinon je laisserai mes idées suicidaires se réaliser.


   
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fabienne69
(@fabienne69)
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Inscription: Il y a 6 ans
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Oui courage à tous c'est très difficile vos moments faut allez voir un bon psy ça aide moi aussi je passe mes journées au lit mais je souffre pas c'est seulement de la fatigue mais j'ai connu ce que vous vivez faut attendre que ça passe c'est dur long mais quand on a passé le tunnel on apprécie le moindre petit rien essayer de faire des toutes petites choses et pourquoi faire un gâteau ? 


   
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Badgal1981
(@badgal1981)
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Début du sujet  

merci fabienne de ton soutien, oui ce sont des moments très compliqués... dans ces cas-là, on se déteste, on déteste être un poids pour les autres.

@brain moi aussi idées suicidaires, bonne idée l'hospit, et courageuse comme initiative, effectivement l'hospit change tes habitudes et favorise une remontée de l'humeur. j'y viendrai si nécessaire, mais non sans angoisse.


   
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(@feenyx)
Illustrious Member
Inscription: Il y a 6 ans
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badgal : tu angoisse parce que tu y es allé contre ton gres a chaque fois ? 


   
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Badgal1981
(@badgal1981)
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Inscription: Il y a 5 ans
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@noush mais comment fait ton psy pour juguler tes crises en 2 jours ?


   
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(@feenyx)
Illustrious Member
Inscription: Il y a 6 ans
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longue histoire . 

J'étais au 99eme dessous pendant des années personne trouvait et comme ca marchait pas je cooperais pas . Un jour j'ai fini par vouloir aller à l hopital parce que je cite " ma mere est morte de trouille et me colle tout le temps elle a fini par me dire que si je me ratais pas elle ferai comme moi donc enfermez moi pour qu'elle respire au moins je vivrai jusque demain " 

Ca te donne une idée ? 

Bref je suis rentrée . J'ai été diagnostiquée . On s'est rendu compte que je tolérais presque aucun médicament et ceux que je tolérais marchaient pas . 

J'ai fini par avoir du lithium . Et un autre timo . 

Ca couvre 100% de mes crises tant qu'il y a pas un décès ou un connard pour me faire du mal . 

Dans ces cas là on met du loxapak c est hyper fort certes je peux a peine bosser mais ca passe en quelques jours ( 2 jours à 1 semaine si je commence au début) 

On m a aussi appris à reconnaitre les tout premiers signes d'une descente et d'une montée et donné les règles pour pas déclencher trop de crises : dormir à heure à peu près fixes, éviter le stress , avoir une routine etc 

Surtout j'ai confiance en mon psy . On a parlé de l'hospit , de l 'isolement etc il a noté dans mon dossier pas d isolement sans son accord . Il m'évite les hospits . donc j'ai assez confiance pour lui dire tout ce qui va pas . Il s'arrange toujours pour éviter l'hopital et moi j'ai plus peur de lui dire que je veux mourir . 


   
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Badgal1981
(@badgal1981)
Trusted Member
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ouais je vois t'es rentrée en détresse psy ! Cela m'est arrivé aussi. A part une hdt qd j'avais 18 ans pour TS, mes hospits ont toujours été volontaires, il n'empêche, ça fait toujours peur. Dans un contexte où tu vas mal, tout devient anxiogène. Pour ma part j'ai des fluctuations d'humeur d'heure en heure, au 36ème dessous il y a 3 h, plutôt correct maintenant. Donc en fait, tu prends tes crises dès leur apparition. C'est vrai que moi je n'ai pas ce réflexe... Mais tu prends le loxapac quand ? quand tu sens que tu montes (je sais pas ce que c'est) ou quand ça descend ?


   
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(@feenyx)
Illustrious Member
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Bah j appelle l infirmiere psy qui me suit si elle est dispo ou le secretariat du psy  . je lui explique. elle voit avec lui et me rappelle et me dit ce que je dois faire. Parfois je dois voir le psy parfois elle me dit ok prenez en tant de gouttes et on se rappelle demain. Je monte rarement ceci dit . 

Toutes mes hospits etaient sur ordre du préfet donc je te dis pas a quel point je suis mal quand ca recommence . La dernière fut la bonne . J'y ai plus mis les pieds depuis plus de 2 ans maintenant. 


   
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Lenore
(@lenore)
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L'été semble une période difficile pour les professeurs : mes plus grosses périodes de crise sont principalement estivales. Une page qui se tourne, la prochaine page en suspens, cela doit nous angoisser un peu, même si on ne se l'avoue pas. Le seul moment où nous ne sommes plus responsables de la grosse centaine d'élèves que nous suivons, forcément, ça peut nous amener vers des excès inverses (comportement irresponsable, perso je redeviens une totale ado en été, ce qui n'est pas toujours gérable).

Essayer de se fixer une quête dans la journée, histoire de fuir cette sensation nulle de "ne servir à rien" ? Perso ça m'aide... un peu.


   
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