Dans la vie en général, on nous cache toujours des choses, et bien c’est pareil quand on parle du trouble bipolaire ! Il y a des sujets qui ne sont jamais, ou très peu, abordés concernant cette fameuse bipolarité … Alors vous connaissez certainement ce que sont les sautes d’humeur, la manie et la dépression, mais si vous n’êtes pas bipolaire ou que vous ne vivez pas avec un maniaco-dépressif, il est fort à parier que votre savoir sur cette maladie-là s’arrête à ces 3 choses …

 

Que nous cache-t-on sur le trouble bipolaire ?

Alors pourquoi cette manie, cette dépression et ces sautes d’humeur ne sont pas les seules choses à connaître sur le trouble bipolaire ? Qu’est-ce qui peut être aussi important concernant cette bipolarité qu’on ne nous dit pas ( toujours ) ? Le trouble bipolaire aurait-il des secrets ?…

On a ainsi décidé de déterrer certaines choses dont on ne parle presque pas et qui concernent pourtant beaucoup de personnes bipolaires dans leur quotidien . La sensibilisation est l’objectif du site LeBipolaire.com, c’est pourquoi nous vous proposons quelques vérités non-discernées du trouble bipolaire qu’il faudrait qu’un maximum de personnes prennent conscience …

– Il faut savoir que la plupart de ces phrases sont écrites par des maniaco-dépressifs –

 

    1. Avoir un trouble bipolaire peut conduire à la noirceur dans une vie . Cette maladie mentale est aussi mortelle que beaucoup d’autres maladies mieux connues du grand public .
    2. Personne, y compris les professionnels de santé, ne souhaite parler ouvertement de l’hypersexualité qui vient avec la phase maniaque . C’est certainement dût au fait que cela peut être un symptôme très honteux de la maladie et qui peut causer des dégâts sérieux ( mentaux et physiques ) aux patients bipolaires qui en souffrent .
    3. Les personnes doivent avant tout comprendre et savoir que la bipolarité est un trouble sérieux, un « désordre mental », et non une excuse ou une mode ! Avant de juger une personne bipolaire, il faut s’informer !
    4. La dépression est mortelle par le suicide et la manie est aussi mortelle par les comportements très dangereux et la non-connexion avec la réalité . Ces phases affectent également l’entourage au niveau moral et mental …
    5. Le trouble bipolaire est différent pour chaque personne qui en souffre .

      S’il existe bien une maladie qu’on ne peut généraliser, c’est bien la bipolarité ! Retweeter cette phrase

    6. Le bipolaire doit toujours planifier des plans d’actions contre les crises ( futures ) pour « mieux les vivres » … Savoir vers qui s’adresser pour obtenir de l’aide en période de crise fait partie de ce type de plan d’action .
    7. La médiatisation de la maladie bipolaire est vraiment simpliste et minimisée à la stricte crise aiguë de la dépression et/ou de la manie . C’est assez rare que les journalistes disent que le bipolaire a des périodes stables et qu’il peut être stabilisé pendant longtemps, voire toujours .
    8. Il est assez simple de parler de sa bipolarité, mais beaucoup plus compliqué de parler d’hallucinations en public . Quand on explique les hauts et les bas du trouble bipolaire, ça va, mais quand il s’agit d’expliquer les diverses hallucinations, cela est un désastre de jugements …
    9. Les médicaments peuvent avoir de terribles effets secondaires et indésirables difficiles à vivre comme la prise ( ou perte ) de poids, la perte de mémoire, être dans un brouillard émotionnel, avoir des pensées saccadées, etc etc … Les personnes ne cherchent pas toujours à comprendre le pourquoi du comportement du bipolaire et leur jugement est alors très frustrant pour le patient qui en souffre 2x plus; ce qui réduit encore plus l’estime de lui-même …
    10. « C’est incroyable comment on peut se sentir bien en étant sous traitement médicamenteux ! » – Jusqu’à ce que la petite voix de notre esprit intervienne et nous dise que nous n’avons pas besoin de ces choses . – Mais c’est ça la phase maniaque ou hypomaniaque, puis vient toujours la phase dépressive; c’est un cercle vicieux …
    11. Il existe un préjugé qui dit que la manie c’est super cool ! – Il faut cesser de croire que c’est cool d’avoir un trouble bipolaire …
    12. Aucun patient ne parle de la façon dont il se sent bipolaire . Ils parlent de symptômes et de signes, mais ce n’est pas vraiment ce qu’ils ressentent intérieurement . En réalité, c’est effrayant d’avoir un trouble bipolaire, de perdre la totalité du contrôle de soi . Ils ne le considèrent pas comme déstabilisant, mais plutôt comme une variation d’humeur, alors que c’est beaucoup plus que cela …
    13. Un état maniaque n’est pas drôle, comme nombreux sont ceux qui le pensent . Il est possible de s’autodétruire, l’impulsivité a des conséquences désastreuses sur la vie du bipolaire . C’est épuisant d’avoir de multiples pensées et d’être toujours prêt à bondir ( irritable ) au moindre reproche, à la moindre contradiction . Ce n’est pas ressenti comme une euphorie pour le bipolaire, surtout que la dépression n’est jamais loin …
    14. Les états mixtes sont souvent oubliés, à croire qu’ils n’existent pas !!! Les personnes sans troubles bipolaires pensent qu’il existe que 2 phases dans la bipolarité : Manie et dépression . Ils pensent aussi que les symptômes sont très spécifiques à chaque phase . Pourtant, la vérité est qu’un épisode peut être unique sans pour autant être un épisode de dépression pure ou une pure manie …
    15. « J’ai voulu me demander qu’est-ce qui était le plus préjudiciable dans mon mariage : Les effets secondaires des médicaments ou le non-traitement médicamenteux ? Depuis le 1er jour où j’ai commencé à prendre mes médicaments, je n’ai plus eu aucun désir sexuel … »
    16. Les maniaco-dépressifs peuvent avoir des enfants et être de très bons parents, ce n’est pas facile c’est sûr, mais c’est possible . Avec le soutien des professionnels de santé et les proches notamment . Avoir des enfants est la chose la plus merveilleuse au monde et cela peut être une réelle lumière lors des périodes les plus sombres de la maladie .
    17. Les symptômes paranoïaques sont affreux à vivre, ils vous font perdre toute confiance envers les gens et vous procurent une sensation d’insécurité en permanence . C’est comme si vous étiez seul(e) contre tous, avec une épée de damoclès au-dessus de votre tête .
    18. Un sentiment affreux dans la bipolarité est le moment où on est ni en haut et ni en bas, mais qu’on se déplace vers l’un ou l’autre … C’est à ce moment-là qu’on est le plus fragile et qu’on ne sait pas quoi (re)contrôler .
    19. Personne ne parle des différences entre les variations d’humeur et les émotions réelles qu’une personne bipolaire peut ressentir . Les sentiments sont souvent confondus avec la maladie mentale . La bipolarité est trop souvent citée négativement à cause des symptômes de cette maladie, la personnalité du patient passe en second malheureusement .
    20. La plupart des personnes pensent que le trouble bipolaire est seulement caractérisé par des sautes d’humeur . Mais en réalité, c’est bien plus que cela ! Personne ne parle de l’impact qu’a la maladie sur les proches; et pas uniquement sur le bipolaire .
    21. Il faut plusieurs années avant d’obtenir le bon diagnostic de bipolarité, et presque tout autant pour trouver le bon traitement qui stabilise le patient . D’ailleurs, beaucoup de bipolaires souffrent de troubles connexes, comme les dépendances, la personnalité, etc etc … Il est difficile de parler librement du trouble bipolaire comme d’une maladie, car ceux qui connaissent la maladie ont tendance à la fuir …
    22. La bipolarité juvénile est le nom donné aux troubles bipolaires chez l’enfant . Même si les symptômes sont légèrement différents, cela reste une maladie grave pour l’enfant et sa famille .
    23. L’anxiété et la dépression ne s’en vont pas comme cela . En public, il faut sourire, mais en privé, le patient est comme « enfermé dans une cage où règne la peur, le stress, etc etc …

 

Nous sommes tous bipolaires ?!…

C’est une phrase qu’on voit de plus en plus, surtout via les commentaires sur Facebook … C’est une affirmation grave et encore plus pour les personnes qui sont vraiment atteintes de cette maladie, La Bipolarité ! On aurait pu écrire un article complet sur ce sujet, mais des fois, une vidéo vaut mieux qu’un long texte …

Pour conclure, l’humeur d’une personne est bipolaire ( puisqu’elle est variable ), mais nous ne sommes pas tous bipolaires !!!!

 

Les secrets des troubles bipolaires
Tout sur la bipolarité !
Annonce
Annonce
Annonce
  • Excellent sujet.

    Quelques points supplémentaires.

    Un psychiatre a une double mission:
    1: soigner le patient en tant que lui-même,
    2: protéger la société ou le patient lui-même des agissements dangereux du patient, quitte à le mettre en hôpital psychiatrique.

    La définition de maniaco-dépressif est assez péjorative du fait que pendant la première moitié du 20e siècle il n’y avait pas de traitement médicamenteux, que la maladie n’était pas bien comprise, que les internements étaient affreux, dégradants, que l’on excluait le patient de la société sans savoir comment le soigner, que l’on faisait des électrochocs dans des piscines d’eau froide, bref l’horreur.
    La nouvelle définition de bipolaire est une excellente chose, elle est venue avec l’apparition de traitements médicamenteux efficaces, qui permettent au bipolaire de vivre correctement dans la société.

    Nous vivons ce qui s’est passé avec la chirurgie au début du 20e siècle avec la découverte et application des trois A: Aseptie (nettoyer les mains, la table, la salle…), Anesthésie et Antibiotique. Avant, 90% des opérés mouraient. Et depuis la chirurgie a fait d’immenses progrès, cela sera pareil pour le traitement de la bipolarité.

  • Commencer par rebooster en vit d3,vitc,vit B1àB12 précurseurs des neurotransmetteur, chlorure de magnésium (antidépresseur).
    Aider le patient à se reconnecter aux corps ,à guerir les blessures profondes (hypnose humaniste),outils des « bars » access conciousness .
    Aider le patient à se libérer de ces fonctionnement erronés du passé et lui a^pprendre à liberer les pensées..

  • Bonjour
    J ai ete diagnostiqué bipolaire y a 7 ans au moins après des tentatives de suicides .depuis 3 ans Je combats surtout la phase dépression sans traitement par choix.
    Actuellement je vais mal car très gros problème de concentration et difficulté au travail..
    Je suis assez seule dans ma vie…
    Je trouve les gens tristes et enfermés dans les réseaux sociaux…d ailleurs je n’y suis plus..j ai une grande famille mais peu de contacts. …des amis mais avec qui je partage peu de chose…car je veux vivre de vrais moments de vie ,être acteurs bouger danser courir…et personnes ne suis ….je me sens mal dans cette société ..et si je veux vivre de vrais momentde vie je dois le faire seule…et l en suis malade …et du coup c est moi qui déprime et qui devrait me soigner…je le refuse…ce n est pas moi la malade mais les autres…
    Mais si je passe des moments très seule a en pleurer car je suis vivante et humaine. .je refuserais les médicaments et si le suicide me prend la vie c est que j aurai perdu le combat …celui contre le droit de rire crier pleurer dans la vraie vie hors écran …..
    Être  » biplolaire » pour moi c est être vivant…

    • c’est émouvant Sylvie ce que vous dites, j’en ai la larme à l’oeil tant je comprends et vis ces choses. C’est la plus compliquée des maladies psy, à vivre, à comprendre pour l’entourage. Soignez vous, allegez votre charge, courage, bises mariange

  • Bonjour, je trouve malavisé de prétendre que la famille proche « aide » le bipolaire qui a des enfants. Depuis 3 ans je me bas contre les débordements d’anxiété de ma famille- celle dont je viens. ( Mon mari est super, lui.).
    Me concernant en tout cas, ma famille qui certes m’a au minimum entourée à la grande époque de ma phase maniaque + diagnostic, est plutôt devenue un boulet.
    Bien sûr chaque expérience est unique.
    Et élever des enfants est difficile je pense que l’on soit ou non bipolaire.

  • Ma fille de 35 ans c’est suicidée il y a 2 mois.
    JE NE L AI PAS VU JE LE SAVAIS DEPRIMe MAIS PAS A CE POINT.
    jE ME POSE LA QUESTION ETAIT t ELLE BIPOLAIRE .
    eLLE AVAIT DES PROBLEMES AU TRAVAIL ?ELLE AVAIT LE SENTIMENT D ETRE NULLE D ERE BONNE 0 RIEN DE NE PAS REUSSIR .
    eLLE AVAIT DES pROBLEMES AVEC LES GARCONS UNE HUPER SEXSUALITe .
    savez vous si cela ressemble a la biporite .

  • Bonjour,je vous lis et je me dis je ne suis pas seule dans ces états.j’ai 44 ans, Je suis sous depakote et escitaloprame générique du seropleX que je prenais avant. Sous ces médocs depuis 2010 je me suis calmée. Le plus difficile pour moi est de me rééduquer. Je doute de mes capacités en permanence,j’ai quitté bien trop tôt les études,puis fait une formation dans le social pour résoudre les problèmes de la Terre entière et sûrement par la même occasion les miens. J’ai démissionné car je me battais contre mes propres démons.l’instabilité, impulsivité. Je ne rentrais pas dans les cases de la société.
    A l’école pareil. Je tenais tête aux profs et depuis la maternelle. En famille pareil. J’ai eu différents boulots que j’ai plaqué et j’ai été à mon compte et la dernière entreprise en dépôt de bilan m’a révélé être en très grande souffrance physique et psychologique . J’ai tiré la sonnette d’alarme dans un CMP. Je voulais que quelqu’un m’aide. M’entende sans être jugée.
    A cause de mon impulsivité, et instabilité je me suis retrouvée par deux fois convoquée au commissariat de police pour insultes. Aucunes sanctions pénales mais mes comportements depuis mon enfance me gâche la vie . Dans ma famille , ma scolarité,tous mes emplois, toutes mes connaissances.
    j’ai pris la décision de ne pas être mère de crainte de faire subir une vie déséquilibrée et d’en être responsable.
    Mon mari lui ne veut pas d’enfant non plus sachant également la responsabilité d’en avoir un. Il ne comprend pas mes troubles de l’humeur. J’ai un chien qui m’aide à sortir,à rencontrer un peu des gens mais sans plus. Je suis quelqu’un devenue très distante. J’ai perdu ma joie de vivre. Même mon mari le voit et me le dit . Il insiste pour
    que je travaille,apporte ma part.
    Je vois une psychiatre une fois par semaine et j’en ai marre de ne pas savoir ce que j’ai et pourquoi je fonctionne comme ça. Je voudrais être heureuse, équilibrée. Je suis fatiguée. J’ai peur de retrouver un boulot sachant que mon état est toujours pareil. Ma psychiatre me dit de m’inscrire au pôle emploi ce que j’ai fait.
    Elle dit que pour moi il ne faut pas que je reste sans travailler car nous nous habituons facilement au laisser aller. Je crois que pôle emploi n’est pas pour moi le bon interlocuteur dans ma situation et là je suis totalement perdue. Je ne sais même pas vers quel boulot et formation me tourner.
    Mon dernier boulot femme de ménage chez des particuliers était  » alimentaire » avec un licenciement pour inaptitude car je devais faire trop de route pour aller travailler suite à déménagement et je beaucoup prenais plus mes médicaments et du coup j’étais épuisée et je commencais à péter les plombs avec mon ancien employeur.
    Je change d’avis tout le temps pour les formations ou alors je trouve que tout est nul. Je baisse les bras.
    Je remarque également que j’ai de plus et en plus des trous de mémoire. Vieillesse à 44 ans ! ? Médocs?
    Souvent je pense au sucide mais j’ai vu la première fois le désarroi de mes parents.
    Voir mourir leur enfant est la pire chose pour un parent. Alors j’attends patiemment mon heure de mort qui sera la délivrance pour moi et pour ceux qui devont me supporter jusqu’à ce moment. J’attends qu’elle arrive.
    Je suis lâche devant cette vie qui m’est offerte mais avec mes tourments.
    Je ne me sents pas être l’actrice de ma vie et ne l’ai jamais été réellement malgré mes choix voilés par la vérité de qui je suis et en quoi on m’a fait.
    J’ai répondu à des ordres,enfoui des blessures et je me suis protégée à ma manière .
    Le résultat est de vivre une vie qui n’est pas celle que je souhaite .
    Pour bagages des troubles psychiques qui peuvent être génétiques,traumatismes crâniens, mauvais traitements intentionnelles ou pas.

    J’envie ceux qui ont cette force,cette capacité de grandir, d’évoluer de supporter la souffrance et devenir des êtres accomplis .

    • Je vis avec mon epouse qui est bipolaire depuis 17 ans et ns sommes mariés cela fait 45 ans .je vis sa maladie je fais tout pour lui eviter de souffrir mais c’est tres dure et malgré ce que j’en dur je l’aime

      • Ne parlez pas de délivrance pour votre conjoint.
        Ce n’est pas facile de vivre avec une femme bi-polaire. On en souffre cert, mais on n’est aussi chance d’être avec la personne que l’on aime.
        Le plus dur c’est quand vous croyez que l’on ne vous comprend pas et que vous pensez que l’on serait mieux sans vous.
        Cela nous renforcé dans notre idée d’impuissance à vous aider, a vous soutenir.
        Souvent ma femme me demande qu’est-ce que je fais avec elle? Et bien je l’aime et le reste je m’en fous. Nous devons réussir à surmonter ensemble. Car à deux on est plus fort.

  • Bonsoir,

    Les points abordés sont intéressants mais il me semble que quelques incohérences subsistent dans le discours. Par exemple, vous dîtes que le « trouble bipolaire est différent pour chaque personne qui en souffre ». Néanmoins, vous écrivez plus haut qu’en phase maniaque, une hypersexualité surgit. Ce n’est pas une généralité car chaque personne bipolaire vit ses propres symptômes.
    D’autre part, vous écrivez « qu’il faut s’informer avant de juger une personne bipolaire ». En quoi être informé donne la permission à une tiers personne de juger une situation qu’elle ne connaît pas ?
    Ce sont des détails mais qui progressivement peuvent faire un bout de chemin dans la tête de certains et mener, malgré votre volonté, à des stigmatisations.

    A bon entendeur

  • Bonjour,

    PANDORE : Je vous cite concernant l’article « D’autre part, vous écrivez « qu’il faut s’informer avant de juger une personne bipolaire ». En quoi être informé donne la permission à une tiers personne de juger une situation qu’elle ne connaît pas ? »

    Si on suit votre raisonnement, alors on ne parle de rien. Si seuls des experts peuvent s’exprimer…
    Le tiers ne connait pas le bipolaire, mais le bipolaire ne connait pas la souffrance qu’il ou qu’elle génère au tiers même si elle en mesure les conséquences. Donc personne ne peut dire rien sur rien alors ?

    Je dis cela sans animosité, mais je suis/était conjoint d’une femme bipolaire (diagnostiquée mais sans traitement) et comme beaucoup de tiers je pense, je pensais qu’une personne bipolaire était une personne excessivement lunatique, souvent illogique et caractérielle.

    C’est en m’informant justement que j’ai mesuré l’étendue de la situation et découvert la souffrance semble t-il que ces personnes éprouvent. Cela a modifié mon appréciation 1er degré de cette personne, mais m’a aussi fait prendre conscience que je nous ne pourrions pas y arriver puisqu’elle ne se traitait pas.
    A cause du traitement, on se lobotomise parait-il ?

    Pourtant, j’aurais dû m’en douter tant les signes étaient évidents : une rupture toutes les 6 semaines, tantôt champion du monde dans ses yeux, comblée etc … puis les « tu ne m’apportes rien, pauvre merde etc … »
    Jamais d’excuses lors des reprises de contacts (de sa part) une propension incroyable à retourner les situations et ne jamais être responsable de rien. De très rares moments de lucidité, mais très touchants.
    J’ai le syndrome du sauveur, donc je ne suis pas très clair non plus mentalement, je me doute qu’elle vient combler chez moi mes propres failles psychologiques.

    Mais que c’est difficile ces alternances de comportement. Je ne sais jamais comment les choses vont se passer, impossible de prévoir des vacances ou week-end à plus d’une semaine.

    Elle m’avait pourtant prévenu, elle était bipolaire. « diagnostiquée » lui demandais-je ? oui me répondit-elle. Ok, tu prends un traitement ? – non – comment cela se manifeste t-il ? Elle me dit, tu vois quand tu t’énerves par exemple, tu sens comme on dit la jauge se remplir petit à petit ? – oui – Et bien moi ça monte directement de 0 à 100, il n’y a pas de paliers.
    Vivre avec une personne comme moi, ce n’est pas classique.

    Bon sang, je ne mesurais pas vraiment ce qu’elle me disait, avec beaucoup d’honnêteté et de transparence. Et je ne suis pas thérapeute au sens où je ne sais pas comment il faut se comporter, alors je me comporte comme beaucoup de gens, lorsque je suis attaqué, je me défends, coup pour coup etc ..
    Surtout pas malheureux, tu es là dans un autre monde qui amplifie tout.
    A cela, je suppose que les traits de caractère jouent sur tel ou tel aspect et font qu’une personne bipolaire ne ressemble certainement pas à une autre. Egoiste, orgueilleuse, sûre de son pouvoir de séduction, et pourtant incroyablement jalouse.

    Enfin bon, il y a tant à dire, je pourrais écrire un roman de cette histoire de .. presque 4 ans. Il faut reconnaitre, que ce n’est pas classique, une relation incroyablement vivante en effet, d’une intensité sans pareil(bon et mauvais aspects)
    Bien que je le voulais, nous n’avons jamais pu vivre ensemble. Une rupture toute les 6 semaines à la moindre dispute, ça ne donne pas confiance. Je voulais qu’elle comprenne que pour me projeter, il me fallait un minimum de stabilité affective. Elle voulait que je l’épouse, là encore, épouser quequ’un avec qui on ne vit pas.. (Nous sommes à 10mn l’un de chez l’autre).
    C’est donc le cycle infernal, à chaque tension, j’ai le droit à tu ne veux pas m’épouser, tant pis pour toi, aucune femme ne voudra de toi, pauvre type etc etc …

    Elle a mis un terme pour la 36ème fois à la relation il y a 3 semaine, et j’avoue que je me demande si ce n’est pas l’opportunité pour moi de changer de vie. Ah quand même ? certains diront 🙂
    Personne autour de moi ne comprend cette relation de je t’aime/je te quitte, Epouse moi/tu ne m’apportes rien.

    Je suis déstabilisé car je ne retiens que les bons côtés et relativise les mauvais, mais je vois bien que je m’abîme émotionnellement malgré mon amour.
    Je suis quand même un peu barré, car une sorte de croyance puérile ancrée en moi me faisait croire qu’elle changerait par amour, lorsqu’elle aurait compris que malgré les tempêtes et bourrasques, j’étais toujours là.

    Grâce à vos échanges et témoignages, je comprends que c’est vain.

    Je dois bien reconnaitre que la relation avec certaines personnes bipolaires peuvent être extraordinaire mais ont un prix.
    Il faut un minimum de force pour ne pas se laisser consumé par cela. Après un histoire comme celle-ci, une relation « classique » parait bien fade, c’est bien ça mon problème …

    Bon courage à toutes et tous

    • Bonjour Eric.

      Je me reconnais absolument dans votre histoire…
      Mon ex-femme m’a retrouvé depuis trente ans… Elle m´appelé et toute l’histoire et recommence.

      Elle m’avait viré de son cote plusieurs fois pendant notre vie ensemble á Paris à la fin des années 80. Finalement, on a divorcé et je suis rentre en Espagne, mon pays.

      Fin Aout 2016 elle m´appelé. Pendant presque trente ans on savait rien l´un de l´ autre.

      J’ai quitté tout pour aller á son cote : épouse, maison, travail… Et voilà. Rien á change.

      Comme vous je suis un jour l´homme de sa vie et l´autre une petite merde, petite bite, etc., etc… violence verbale et physique pour moi inconnues.

      Pendant mes deux dernières ‘sejours’ (rentres) à Paris je fini dans des hôtels, dans la rue et la dernière fois je pars juste deux jours pour faire un boulot en Barcelone et revenir après à Paris chez nous. Et tout de un coup, quand j´ai été à l´aéroport, elle m´envoie un message pour me dire que c´est fini : ne reviens pas à Paris. Alors, je me suis trouvé en Espagne sans mes valises, mes vêtements, mes affaires…

      L´histoire continue. Mais jamais avec des regrets de sa part. Moi, comme vous, j´appris à four et mesure, à comprendre. A ne pas discuter. A se taire toujours. A ne pas donner mon avis. A être compressive, assurant, à l’aimer malgré tout… toujours. Mais peu importe : c´est toujours ma (notre) faute.

      Même si on s’est pas vu pendant 30 ans on se connait depuis toujours. Je sais bien qu’on a une liaison très forte : on avait seize ans quand on sa vue la première fois.

      Ce que je voudrais (et ce que j´ai essayé) pendant les deux dernières années de notre retrouvaille c’est de le donner un autre regard sur la vie, plus décontracté, plus méditerranéen ou latin si vous voulez, en étant toujours présent, rationnel et pratique face á la maladie.

      Imaginez-vous : trente ans. Et encore je suis amoureux d´elle. Et j´ai le démontre mon amour en retournant. Ça ne sert à rien.

      Maintenant, depuis quelques mois, je suis rentré à Madrid. Elle a dit : c´est fini. Mais certaines nuits, très tard, je peux encore recevoir des appels qu’elle énonce comme des erreurs…

      Merci. (Et excusez-moi pour mon français présent).

    • Bonjour Eric , comme vous , je viens d’en sortir , un an d’une relation similaire , sauf que j’ai echaper aux insultes , elles venaient plutot de moi , relation chaotique et sulfureuse , tromperie en m’en rendant responsable ma fille et moi ,15 versions différentes pour se justifier , ne reconnaîtra jamais de m’avoir trompe , joue sur les heures , je t’ai quitter a midi pour coucher avec l’autre a huit heures mais rien n’étais prévu … retour après trois mois, vient me faire un petit coucou comme si de rien n’étais , reconnaissant m’avoir laisser tomber mais pas de tromperie ..et puis s’en est venu ce qui devais se faire , j’ai voulut passer dessus , ok , vla qu’elle me sort quand on est au lit que l’autre étais tellement beauuuuu , qu’ils avaient fait pleins de choses , etc , je pète un câble , je rentre chez moi , elle revient de plus belle , ça repart , noël , nouvel an , anniversaire , je la couvre de fleurs et de cadeaux , elle les a pris comme si je lui avais donner un mouchoir , c’étais du normal , je lui avais offert un briquet Dupond pour son anniversaire , elle l’as pris comme un briquet bic…
      la relation étais très forte , fusionnel , c’étais woaw , mignonne , belle , une peau a damner un saint , sexuellement , le pied , c’etais parfait ,
      elle étais revenue parce qu’elle ne rencontrais personne de bien , ce qu’elle avais trouvée chez moi ( soit disant )
      puis les belles promesses sont venues , on peu vivre ensemble , tu es l’homme de ma vie , puis l’homme de ma nouvelle vie , je ne veux pas te perdre , je suis accro a toi , etc etc , toute de belles paroles qui ne valaient strictement rien , ça tournais a : » oui mais non , la j’ai dit une connerie , « c’etait avec tout , de belle paroles et rien ne venais , ..
      cella fait trois semaines que je suis sur le net , pour lire et comprendre , de tout les sites, blogs , forums , je n’ai vu aucun bipo qui se le reconnaisse , s’excuser ou même demander pardon pour les Degas qu’ils ont causé , leurs égocentrisme exacerbe est a un point qu’il n’y a que eux et eux seul qui compte , tant pis pour les autres , et tanpis pour les degas …
      ils ont une façon de vous attirer dans une spirale de tendresses , d’affections et de promesse et vous ammènes dans une destruction sans fond ,vous vider de vote énergie vitale juste pour se sentir exister , rien a foutre de vous si ce n’est un ce sera un autre , malgré les je t’aime , tu es l’homme de ma vie , etc etc , vous n’êtes important a leurs yeux que dans un but , vous vider pour eux se reconstruire le temps d’une saison , vous , vous en avez pour plusieurs année a vous en remettre , si un jour , vous vous en remettrez ,
      et pourtant , j’ai tout fait pour satisfaire ses exigences , ses conditions , a l’ecouter pendant des heures , a la reconforter , et lorsque qu’il s’agissait de se voir c’etais non . j’ai dit time , c’est bon , ce ne sera jamais bon

  • Est-il possible de convaincre un bipolaire à se faire soigner lorsqu’il le refuse catégoriquement et qu’il est conscient de son trouble? Si oui comment le convaincre? Vos expériences svp ..