Le rôle de l’ostéopathie en psychologie

Depuis plusieurs années, les médecines qualifiées d’alternatives ou « médecines douces » ne cessent de se développer. Celles-ci ont souvent pour point commun d’intervenir à la fois sur le corps et l’esprit, à l’instar de l’ostéopathie. Rappelons ce en quoi consiste cette pratique, comment sont perçus corps et esprit et comment l’ostéopathie peut venir en aide aux personnes souffrant de troubles bipolaires.

Rappels sur le fonctionnement de l’ostéopathie

Les soins prodigués par l’ostéopathie respectent ce que l’on appelle le principe de globalité où le corps ne se dissocie pas de l’esprit. C’est d’ailleurs pour cela qu’avant même d’intervenir, le praticien va interroger son patient sur son histoire, ses antécédents médicaux et les traumatismes qu’il aurait pu subir. Il va ensuite examiner le patient de la tête aux pieds, en position débout puis assise, en palpant à certains endroits pour pouvoir analyser la fluidité ou la rigidité de certains mouvements ou zones du corps.


Le cœur de la séance débute alors, et l’ostéopathe va venir manipuler de nombreuses zones du corps afin d’en diminuer les tensions et déséquilibres. L’ostéopathie ne va pas agir que sur la zone problématique, ne va pas se focaliser sur le traitement des symptômes, mais va intervenir sur la cause. Soigner un trouble digestif ne va donc pas consister à se focaliser sur les viscères, le praticien pourra par exemple effectuer des manipulations au niveau de la nuque ou des lombaires. En effet, des symptômes annexes peuvent être la conséquence de ce trouble, et l’ostéopathie va intervenir sur l’ensemble du trouble.


Elle fonctionne ainsi de manière plus générale en cherchant à rétablir l’équilibre global et la mobilité parmi les différentes zones du corps. Celles-ci sont toutes intimement liées les unes aux autres, comme elles sont intimement liées à la santé de l’esprit.

Le lien entre le corps et l’esprit

Cette médecine douce considère l’individu comme un tout, corps et esprit étant indissociables. Une montée d’adrénaline, du stress chronique ou des émotions négatives vont en effet se ressentir sur le plan physique sous la forme de blocages, de douleurs, de tensions ou de rigidité.

Des émotions intenses vont, via le système nerveux, endommager le bon fonctionnement du corps. Chez certains individus, cela se manifestera par des douleurs dorsales, chez d’autres cela se traduira par des problèmes digestifs. On retrouve néanmoins certaines constantes, avec des organes plus propices à somatiser certaines émotions. Les émotions dues à un état de colère vont souvent se répercuter sur le foie tandis que les reins encaisseront celles liées à la peur etc.

Les maux souvent silencieux que nous encaissons au quotidien parfois même inconsciemment se transforment en maux physiques palpables et identifiables. D’où l’existence de nombreuses expressions comme « en avoir plein le dos »… on parle d’ailleurs de langage corporel psychosomatique symbolique. L’une des zones les plus touchées physiquement par les troubles de l’esprit est la colonne vertébrale. Un constat peu surprenant quand on sait que les maux de dos sont qualifiés de « mal du siècle » et que 9 français sur 10 se seraient déjà plein de douleurs dorsales au cours de leur vie (source : sondage OpinionWay).

En décelant et en intervenant sur différentes zones du corps, l’ostéopathe va permettre de libérer certaines tensions parfois profondément refoulées. Là où la parole n’intervient pas, le corps subit. Suivre une psychothérapie à Marseille va permettre de mettre des mots sur des maux.
Mais il n’est pas toujours facile de s’ouvrir suffisamment pour prendre cette parole, ou même d’avoir conscience de ses troubles. Aussi, consulter un ostéopathe à Marseille s’avèrera bénéfique et complémentaire aux séances avec un psychanalyste. La souffrance de l’esprit va se manifester par des douleurs corporelles diverses et variées.
De même, un corps endolori générera à son tour un tas d’émotions négatives liées à la douleur ou à la fatigue.
Ce cercle vicieux peut être rompu grâce à l’intervention des deux pratiques complémentaires que sont l’ostéopathie et la psychothérapie. Le corps ne dissocie pas de l’esprit, et l’ostéopathie permet justement de faire le lien entre ces deux entités encore trop souvent perçues séparément.   


Les bienfaits de l’ostéopathie en cas de troubles bipolaires

Une personne souffrant de troubles bipolaires va être amenée à ressentir d’intenses émotions, qu’il s’agisse d’un épisode dépressif ou à l’inverse d’une phase maniaque. Quelle que soit la phase que traverse le patient bipolaire, ce dernier va emmagasiner tout un tas d’émotions qui vont venir se laisse une « empreinte » sur différentes zones de son corps.

Par exemple, un épisode dépressif va souvent générer des maux de tête, des tensions dans le dos ou dans le diaphragme ou encore des troubles digestifs


Un épisode hypomaniaque, maniaque ou, plus intense, de manie délirante, va se manifester par une excitation motrice, des troubles du sommeil ou encore un débit de parole rapide. Autant d’évènements qui vont venir épuiser le corps ce qui l’amènera à accumuler tensions et douleurs. Celles-ci n’en seront que plus intenses lors d’un virage de l’humeur, lorsque le patient bipolaire passera de cet état d’exaltation à un profond état dépressif.

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Son corps comme son esprit seront épuisés et endoloris. De plus, selon l’intensité de la maladie, le patient pourra, lors d’épisodes maniaques, prendre des risques sur le plan physique ou solliciter son corps à outrance via une activité sportive et ou sexuelle particulièrement importante. Ces évènements vont là encore venir marquer le corps qui aura accumulé tout un tas de tensions dans différentes zones.
L’ostéopathie va permettre d’agir sur ces différentes zones pour libérer les tensions et blocages résultant d’un épisode de manie, mais également atténuer celles provoquées par un état dépressif.
Ces soins vont bien entendu améliorer la qualité de vie du patient au quotidien, et l’aider à mieux vivre sa bipolarité. Se libérer des tensions physiques l’aidera également à libérer sa parole et lever les blocages psychologiques qui peuvent entraver sa communication, auprès de son psychothérapeute ou de son entourage.
En ne se focalisant plus sur son mal-être physique, le patient pourra plus facilement s’exprimer, faire part de ses émotions, ce qui va là aussi atténuer certaines tensions internes.
Un important progrès dans la gestion de la maladie au quotidien, aussi bien pour les proches et le personnel soignant que pour le patient lui-même.  

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