C’est entre deux crises que l’auteure a pris sa plume pour raconter sa maladie qui la ronge de l’intérieur. Comme un corps vivant dans un autre corps. Hélène, 45 ans, est bipolaire, maniaco-dépressive. Elle vit des phases d’euphorie et de dépression profonde, une maladie qu’elle ne peut éradiquer mais qu’elle a appris, avec le temps, à dresser, à contrôler, pour vivre avec…

Un père inexistant, reparti dans sa Syrie natale sans qu’elle l’ait connu, une mère maniaco-dépressive avec qui il n’est pas toujours facile de vivre et qui s’absentait de longs mois à l’hôpital, cela n’a pas empêché Hélène d’avoir un appétit de vie rarement démenti. Elle mettait son point d’honneur à faire de ces éléments déstabilisants une force. Elle ne changera pas d’attitude le jour où elle apprendra qu’elle est atteinte, comme sa mère, de bipolarité.

C’est d’abord en voyant sa mère changer d’humeur, souffrir, se faire interner en hôpital psychiatrique qu’Hélène a découvert ce qui allait devenir son calvaire et la manière de se soigner. C’est son histoire, pavée d’heures sombres et de moments d’exaltation, le regard des autres, que ses enfants, ses parents, ses amis portent sur elle, un  » elle  » qui la dépasse, l’encombre, parfois la torture qu’Hélène a décidé de livrer dans cet ouvrage.

Un ouvrage écrit avec cœur et tendresse, qui se lit comme un roman avec ses luttes intestines, ses déchirements, ses cris d’angoisse et de douleurs mais aussi une formidable lucidité sur une maladie plus répandue qu’il n’y paraît. Un témoignage puissant et captivant aux multiples rebondissements qui débouche sur la preuve qu’elle réussit à vivre et même à être heureuse en dominant le démon qui est en elle.

Pour acheter ce livre, rendez-vous sur Je suis bipolaire mais le bonheur ne me fait pas peur

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  • Ce livre m’a beaucoup touchée. L’auteure nous emmène dans son cheminement avec sincérité. On s’y retrouve…
    Hélène est humble, et remplie de compassion. Elle nous donne l’espoir.
    Merci à elle.