Étiquette : Bipolarité : Les signes de ce syndrome des troubles psychiques

La bipolarité se caractérise par un trouble mental dit maniaco-dépressif . C’est seulement après avoir effectué un suivi auprès d’un psychiatre que vous pouvez être officiellement diagnostiqué bipolaire . Les troubles bipolaires changent votre humeur en permanence alliant des moments d’hyperactivité, dit maniaque, et de dépression, dit simplement dépressif .

Nous ne connaissons pas encore précisément la cause du syndrome de bipolarité mais il peut être souvent génétique et affectif . Une personne, ayant eu dans son enfance des manques affectifs ou dont les parents on déjà eut des troubles de l’humeur ou des crises suicidaires, aura plus de chance d’être considéré comme personne bipolaire plus tard . C’est pourquoi il est très important d’être traité rapidement, soit par un psychologue au début et ensuite un psychiatre qui vous donnera le traitement approprié à votre santé mentale et à votre niveau de bipolarité .

  • Ma bipolarité est ma force ! – Témoignage

    Ma bipolarité est ma force ! – Témoignage

    Si vous êtes membre de notre réseau sur la bipolarité, vous connaissez certainement @gabrielle44, elle-même membre bipote ! C’est avec plaisir qu’elle a tenu à nous offrir son témoignage, sa propre expérience de vie avec sa maladie, sa différence, sa force à présent : sa maniaco-dépression ( trouble bipolaire ) … Une histoire détaillée où elle nous raconte sa vie professionnelle, familiale, ainsi que son avenir entremêlé des obligations et événements liés à sa bipolarité .

     

    Ma bipolarité était ma force cachée …

    J’ai 53 ans. Je suis bipolaire de type II. Mal dans ma peau depuis l’âge de 8 ans où je pense avoir connu ma première dépression, j’ai vécu jusqu’à 33 ans avec des hauts magnifiques d’hypomanie et des bas douloureux, des envies de suicide, une tentative de suicide à 16 ans et une autre à plus tard, des mises en danger en voiture, des dépenses, de l’irritabilité…  Cette sensation d’être différente, en mal de vivre.

    La naissance de mon fils a entraîné ma décision de voir un psychanalyste; je ne voulais en aucun cas lui faire ce cadeau empoisonné du poids de plusieurs générations de mal-être. La psychanalyse n’a pas suffi, mais elle a contribué à nettoyer cet inconscient transgénérationnel, ces traumatismes, et à me calmer…

     

    Mon diagnostic

    Les angoisses, les hauts, les bas et l’hyperémotivité étaient toujours présents. Mon médecin généraliste m’a envoyé 7 jours dans une clinique universitaire belge dans un service psychiatrique. J’y ai vu un professeur psychiatre pour la première fois de ma vie, on m’a fait des tests avec injection de cortisol et un électroencéphalogramme. J’y ai vu également un psychologue clinicien que m’a soumis pas mal de questionnaires…

    La révélation : dans ce service, des gens comme moi, un notaire, une femme d’ouvrage, un professeur, une maman épuisée…. tous en souffrance.. Je n’étais pas seule.

    Lors de ce séjour, ma bipolarité n’a pas été révélée, mais le fait que j’ai une tendance à tout intellectualiser, que j’ai des tendances dépressives, que je pourrais être borderline, etc…

    À mon retour, j’ai cherché à rencontrer un psychiatre. J’en ai vu 3 avant de trouver ma psychiatre. Après une bonne année, elle m’a diagnostiqué maniaco-dépressive (on ne parlait pas de bipolarité à l’époque). Je n’ai pas compris de suite. On en parlait peu, même sur internet. Je lui ai fait confiance et ai pris mon traitement; qui a d’ailleurs changé plusieurs fois.

    J’étais encore mal, mais moins souvent, parfois fatiguée où j’achetais 10 paires de chaussures (anecdote), entre autres. Je racontais TOUT à ma psychiatre, elle m’a demandé de ramener les chaussures. Je me suis exécutée. J’ai mis ma vie personnelle entre ses mains.

    J’ai commencé à m’intéresser à ma maladie lorsque je me suis sentie stable . J’ai lu des livres (le premier : « Vivre avec un maniaco-dépressif » : Christian Gay). Ma reconnaissance envers ma psychiatre est énorme et elle n’a de cesse de me répéter « Madame X, c’est vous qui êtes courageuse » .

    Ma vraie vie a commencé il y a 12 ans. Il y a eu l’avant :

    • Souffrance et combat
    • Stress
    • Travailler sans compter pour éviter la pauvreté dans laquelle je suis née, mais travailler aussi à cause des phases hypomanes, angoisses extrêmes, questions, doutes…

    Et il y a l’après :

    • Je sais qui je suis
    • Je me soigne et je sais pourquoi
    • Je me vois autrement
    • Je vois les autres différemment
    • J’ai coupé tous les chaînons négatifs familiaux

    Ma vie est enfin belle et intense…17 ans de psychanalyse-psychothérapie (terminée) et 13 ans chez ma psychiatre que je vois et verrai toute ma vie.

     

    Ma famille et mes amis

    Je n’en ai parlé à personne. J’ai caché cela au travail, je n’ai jamais eu d’amis(es), mais plutôt des connaissances…Certains pensent avoir beaucoup d’amis, pour moi ce terme à une grande importance : un ami écoute avec le cœur et on peut compter sur son soutien et son aide. J’ai aidé sans compter, mais on ne m’a jamais aidé car je donnais cette impression d’être invincible, car souvent en hypomanie. Je me suis débrouillée seule. J’ai appris il y a 5 ans que maman s’était renseignée et qu’elle savait. J’enlève ma carapace lorsque je suis avec elle tout en la protégeant. Papa sait, il a lu des documents que je lui ai soumis, surdoué et bipolaire non soigné lui-même, ce n’est pas évident d’en parler. De plus, celui-ci est autodidacte, politiquement connu durant des années, je suis « fille de… ». Donc, parler de ma bipolarité dans toute une région : IMPOSSIBLE.

    Mon fils a suivi une thérapie dès l’âge de 7 ans suite à mon divorce et pour ainsi mieux lui expliquer la bipolarité avec des mots d’enfants de son âge (mon ex-mari n’a pas compris et est parti. Pour sa défense, j’ignorais de quel mal je souffrais à l’époque aussi) . Mon enfant, qui a 20 ans, sait et on en a toujours parlé librement. Il est fier de moi, de mon parcours. Il fait des études universitaires de … psychologie !

     

    La gestion de ma maladie

    Je gère ma vie : je prends mes médicaments, je n’ai JAMAIS stoppé le traitement (Maniprex – lithium) Xeroquel, Lamictal, Circadin) . Je vais au lit à heures régulières et mange sainement. Au début, je voyais ma psychiatre toutes les semaines durant 3 ans, puis tous les 15 jours, et depuis 3 ans, tous les 2-3 mois; et si je sens la venue d’un petit haut ou petit bas, je lui téléphone et elle me reçoit. Je connais tous mes prodromes. Pas d’alcool, pas de drogue, pas de café, pas de coca…

    J’ai déménagé dans un endroit calme, dans la nature, au bord de l’eau. Je promène mon chien, prends des photos, j’ai créé un potager, j’ai toujours beaucoup voyagé à travers le monde et je prépare un voyage en Nouvelle Zélande. Avant, je ne faisais pas d’escales, je visitais rapidement. A ce jour, des escales, à mon rythme, je prends le temps de visiter.

    Je prends le temps de VIVRE. J’évite le stress et le sens venir. Je m’informe encore et toujours sur la maladie.

    J’ai aimé les phases hypomanes car tout me réussissait, elles me manquent parfois . Toutefois, lorsque j’analyse, tout me réussit maintenant aussi, mais plus sereinement, plus lentement; c’est moins exaltant, mais tellement rassurant. Je préfère prendre mon traitement toute ma vie que redevenir celle d’avant. Ce fut, avec le recul, un cauchemar…

     

    Ma vie professionnelle et mes finances

    Je suis pensionnée invalide. Je suis belge ayant travaillé au Luxembourg. Le système y est différent qu’en France.

    J’ai travaillé sans limites. Stress total, responsabilités, polyglotte. J’en redemandais. Second travail, commerciale le soir. Une bombe. J’ai gagné beaucoup d’argent tellement j’en ai manqué, mais aussi car exaltée. J’ai dépensé. Heureusement tellement gagné que je n’ai jamais été endettée.

    A ce jour, je ne pourrais plus travailler , besoin vital de calme, de me reposer en cas de besoin, de me poser. Plus de dépenses; C’est l’inverse. J’ai appris à éviter tant que possible tout stress.

    J’ai donné des cours d’arts plastiques dans un centre GEM ( Groupe d’Entraide Mutuelle ) à des personnes bipolaires et schizophrènes. Un an de bénévolat qui m’a fatigué. J’ai peint, j’ai donné des cours d’allemand à mon rythme à des enfants par groupes de 8 durant quelques années chez moi et ce, de façon très ludique…. Bénévolat en cours d’allemand dans des écoles. Un plaisir.

    Je suis toujours à la quête de passions car je me lasse vite, ce fait ne changera jamais.

     

    Ma vision de l’avenir

    Je suis stable depuis 11 ans . Fière d’être bipolaire. Fière de cette créativité, de cette différence, de celle que je suis. Ma vie est intense.

    Dans 5 ans et plus, je me vois faire des conférences sur la bipolarité et écrire un livre sur ma vie (qui vaut le détour, faite de souffrances terribles, de combats, d’intensité, de pauvreté, de retournement de situation : une richesse) ou sur la bipolarité. Je prends des notes au quotidien et me renseigne.
    Dans 10 ans, je me vois en Australie (que je connais très bien) 6 mois et 6 mois en Belgique ou en France.

    Pour moi, il y a 1000 façons de mourir, ce qui compte c’est de trouver le moyen de vivre. La vie pour moi, c’est l’Art du Possible….

     

    Gabrielle

     

    Trouble bipolaire et force
    La bipolarité est une force …
  • Dépenses financières excessives et bipolarité : Rapports et solutions …

    Dépenses financières excessives et bipolarité : Rapports et solutions …

    Quand une personne souffre de bipolarité, elle connaît alors des conséquences néfastes liées à cette maladie; des conséquences comme les dépenses financières excessives . Ces conséquences sont souvent visibles en période de manie . Beaucoup de personnes bipolaires sont interdites bancaires ou ont déjà réalisé des transactions d’argent sous l’effet euphorique et ont eu des gros problèmes judiciaires par la suite … La stabilité financière est très difficile pour certains patients, comme peut l’être celle de l’humeur . Voici quelques rapports relatifs entre la bipolarité et l’argent ainsi que des solutions pour se maîtriser et arriver à mieux gérer ses finances …

     

    La gestion de l’argent chez le bipolaire

    C’est souvent avant le diagnostic qu’une personne ( pré-bipolaire donc ) est totalement consciente qu’elle aime dépenser de l’argent; elle préfère ne pas économiser . Pourquoi cela n’est pas considéré comme un problème à ce moment-là ? Certainement parce qu’avant ce fameux diagnostic, les symptômes connexes sont minimes, et que, surtout, la personne arrive tout de même à bien gérer ses dépenses et rentrées d’argent; la personne a une bonne gestion de son argent . Elle est encore active professionnellement, peut obtenir des crédits divers ( maison, études, etc etc … ) . Jusqu’au jour où …

     

    Les premiers symptômes impactant sur les habitudes

    Au fil du temps, les habitudes changent et, petit à petit, les symptômes de la bipolarité se ressentent de plus en plus et les occasions de dépenser de l’argent sont beaucoup plus présentes . L’excitation que provoque l’acte d’achat peut également rendre irritable : c’est ce type d’état confusionnel qui change la manière de dépenser son argent; le caractère change et il est très difficile de dire quels symptômes sont responsables …

     

    Les dépenses d’argent impulsives

    Il est fréquent que la personne bipolaire dépense impulsivement de l’argent pour se réconforter .

    Partir pour faire des courses alimentaires au supermarché, en fin de mois, et revenir à la maison heureux(se) avec un ensemble tv home cinéma; voilà un exemple d’une dépense financière excessive effectuée sous l’effet de l’impulsivité . Peu importe la source d’approvisionnement : carte bancaire, crédit à la consommation, chèque avec ou sans provision, argent d’un tiers, etc etc …

    Qu’est-ce qui est responsable de cet achat impulsif ? Un coup de coeur ou un besoin d’acheter bien souvent ! C’est un acte rapide . Le pire dans tout ça est qu’aucune culpabilité n’est visible et que l’achat a été réalisé inconsciemment . En réalité, ces achats spontanés se transforment très vite en dettes très difficiles à gérer et à rembourser !

    Achats impulsifs = échappatoire ? En général OUI … Le désespoir de passer un bon moment, d’être content(e) de passer un bon moment, d’échapper ainsi aux sentiments négatifs … À cet instant précis de la dépense, seul « vivre l’instant présent » est important . Pour une personne bipolaire depuis longtemps, il est quasi impossible de se souvenir de toutes les dépenses excessives effectuées par le passé, peut-être parce qu’en réalité elle n’étaient pas si importantes que cela !!! Le souci principal est seulement le comportement …

     

    Dépenses financières et manie …

    Les crises de dépenses financières peuvent être majoritaires pendant la phase maniaque : elles sont réalisées sous l’effet d’une impulsion, de l’euphorie et/ou de l’obsession . Ces achats sont tout de même en relation avec ce qui est important pendant la période; exemple :
    Une personne aime lire des livres de héros . Pendant une période de manie, elle peut se mettre à acheter des dizaines de livres de héros .

    Les dépenses sont donc souvent en relation avec les habitudes ( passions ) de la personne ainsi que la période dans laquelle elle se trouve . Il y a alors plusieurs niveaux :
    Il y a les livres mais il y aussi les héros . Ce qui va, suivant l’intensité de la crise, engendrer des achats complémentaires : stylos de héros, films de héros, déguisement de héros, etc etc …

    Ces achats ont donc de l’influence sur la personne dépensière en phase maniaque . On retrouve donc là le sentiment de nécessité, d’une forme d’addiction temporaire à l’achat … Et généralement, peu importe le prix des objets …
    Il existe aussi la croyance, la représentation de ces objets sur la personne vis-à-vis des autres personnes :
    Une personne qui achète beaucoup d’objets de héros est une personne extravagante, héroïque, créative, etc etc … Cette représentation est importante pour la personne bipolaire en phase maniaque; faire bonne figure, l’image de soi, montrer son caractère, ce que l’on aime et l’imposer à la vue de tous …

    On en revient toujours à la manie, quand une personne achète beaucoup, elle se sent bien et le montre, mais quand une personne n’achète plus rien, elle se sent mal, en dépression donc . Serait-ce donc un élément de communication – involontaire – de la part du bipolaire sur sa période actuelle ? En tout cas, il est certain que ce tempérament de dépensier(ère) peut être utilisé en tant qu’élément annonciateur d’une période maniaque …

     

    Conséquences des dépenses excessives d’argent pour une personne bipolaire

    Derrière chaque période de manie, il se cache la phase dépressive, toujours . Quand le feu d’artifice est fini, retour à la vie en noir et blanc avec ses joies et ses peines . Les nombreuses dépenses n’ont fait que retarder les soucis de la maladie; les oublier pour toujours était l’objectif, mais ce n’est pas comme cela que ça fonctionne; les problèmes reviennent toujours ( plus forts souvent ) …
    Quand les dépenses ont été au-dessus des ressources financières possibles, les lettres de rappel de paiement arrivent, mais elles sont souvent non-prise en compte ( encore en période euphorique ) . Puis arrivent les lettres d’huissiers, les convocations au tribunal, interdiction bancaire, etc etc … Amendes et retards de paiement deviennent le lot quotidien du bipolaire qui est en chute libre ( humeur et comportement ) . La famille ou les amis peuvent aider, mais ils ne sont pas illimités financièrement eux aussi !! Cela peut entraîner des disputes et même des ruptures sociales … Le sentiment de jouissance est fini, place à la déprime face à un échec total …

    Il existe toutefois des plans de recours contre les dettes financières qui sont dues à une maladie mentale . Sauvegarde de justice, tutelle ou curatelle; l’aide d’un psychiatre est alors nécessaire afin de prouver les difficultés de jugement de la personne bipolaire par rapport aux dépenses effectuées qui sont liées à un épisode maniaque et comparées à ses revenus financiers . La réduction ou la nullité d’une dette peut alors être prononcée, mais la personne bipolaire sera alors mise sous strict contrôle financier …

     

    Comment contrôler ses dépenses financières quand on est bipolaire ?

    La dépense financière peut se révéler être un symptôme destructeur du trouble bipolaire : investissements inconscients, achats impulsifs, cadeaux inconsidérés, jeux d’argent, etc etc … Ces types de dépenses excessives et impulsives font partie de la période maniaque que traverse les personnes souffrant de bipolarité . Cependant, des solutions existent pour remédier à ce symptôme de « dépenses hors-contrôle » comme :

    • Se fixer un petit budget, fixer des limites bancaires avec sa banque .
    • Confier ses cartes de crédit à une personne tierce – de confiance – .
    • Parler de cette addiction d’achats impulsifs autour de soi ( famille, amis, organisations ) .

    Il faut toujours se rappeler du proverbe « mieux vaut prévenir que guérir », car quand les dettes arrivent, d’autres problèmes arrivent et le bipolaire peut alors rentrer dans un processus encore plus destructeur, stressant et perturbant ainsi sa stabilité … Voici donc une liste d’actions à entreprendre afin d’éviter les dépenses financières excessives et ainsi éviter tout faux pas qui se révélerait être catastrophique par la suite …

     

    Identifier les signaux d’alarme

    Comme pour tous troubles connexes, il est important de savoir reconnaître les symptômes précurseurs d’une montée en puissance de l’humeur . On sait maintenant que la manie engendre des dépenses impulsives, il faut donc arriver à identifier en amont les premiers symptômes de cette phase maniaque avant de ressentir cette « folle envie d’acheter à tout prix » !!! L’entourage peut également aider à découvrir ces symptômes; même s’ils sont individuels à chaque patient .

     

    Avoir un vrai plan d’action complet

    Disposer d’un plan d’action prêt à être activé est aussi primordial que de savoir dépister les signes précoces de ce trouble . Le but ? Éliminer toutes décisions déraisonnables incluant une dépense quelconque . Pour simple exemple, une personne peut se fixer des objectifs annuels pour économiser et s’offrir quelque chose de raisonnable qu’elle ne peut pas en temps normal ( voyage lointain, maison, voiture, etc etc … ) . Cela va donc l’obliger à avoir des restrictions bancaires à cause d’un échéancier convenu avec son banquier ( prélèvements automatiques ) . Le banquier doit également appeler son client s’il constate un écart dans le comportement du compte bancaire de son client .

     

    Protéger ses biens acquis

    Combien de personnes bipolaires ont déjà faillit perdre un bien qui leur est cher, comme une maison par exemple ??? Ils sont nombreux … C’est pour cela qu’il faut penser à inscrire ses biens au nom du conjoint quand cela est possible . Il est vrai que ce type d’action peut être assimilé à une perte de bien ( nom différent ), mais cela peut éviter des désagréments bien pires qui peuvent arriver pendant une période d’instabilité …

     

    Éviter de transmettre ses dettes à sa famille

    L’argent nuit aux relations sociales; c’est valable pour tout le monde … La famille peut se porter volontaire quand il s’agit de prêter de l’argent ou de se porter caution pour un crédit, mais en étant bipolaire, est-ce bien raisonnable de leur demander cela ??? Il faut toujours être conscient de sa maladie et de ses dérives possibles … Est-il respectueux de demander à sa famille de se porter caution pour un prêt important en sachant que la maladie peut causer, un jour ou l’autre, des soucis financiers ? Est-il sérieux d’infliger une dette à sa famille ?? Beaucoup de familles sont déchirées à cause de problèmes financiers de ce genre … La famille doit également prendre conscience de ne pas accepter une telle responsabilité en connaissant la maladie bipolaire, car en acceptant cela, elle acquiesce -involontairement- à une dérive financière possible de la part du malade car, grâce à cette garantie, il pourra continuer les dépenses financières excessives …

     

    Restreindre les opérations sur internet

    Acheter en ligne sur les sites internet e-commerce est très facile et l’achat est rapide; il suffit simplement d’avoir une carte bancaire ! C’est l’achat instantané en un seul clic, mais le compte bancaire peut aussi se vider très rapidement; en un seul clic … La tentation peut être immense en période maniaque, autant pour les achats en ligne, le cybersexe ou pour les jeux d’argent comme le poker et les paris en ligne … Il est ainsi plus sécuritaire de limiter les accès à ces sites ( via le navigateur ) – à effectuer par un proche que lui seul aura les codes ! – .

     

    Autoriser la surveillance de ses comptes

    Il est recommandé et judicieux de donner une procuration, une autorisation, à une personne tierce pour gérer ses comptes bancaires . Cela peut éviter des dépenses inattendues et limiter ainsi les dégâts en période de crise; le proche reconnaîtra immédiatement un comportement inhabituel dans vos dépenses et pourra ainsi restreindre toute opération pendant la crise . C’est un contrat de confiance et une sécurité facile à mettre en place .

     

    Éviter les découverts et autres types de crédits

    Si cela est possible, il ne faut pas accepter le découvert que propose le banquier à l’ouverture d’un compte; une fois utilisé, il sera alors très difficile de le rembourser . Il en va de même pour les demandes de crédits à la consommation, car une fois la somme dépensée, c’est un cercle vicieux qui rendra le remboursement très compliqué et où l’erreur pourra être fatale ( retard de paiement d’une mensualité par exemple ); les intérêts sont souvent exorbitants d’ailleurs … Dangers de non-remboursement d’un crédit : Huissier, interdiction bancaire, saisie sur compte, etc etc …

     

    Avoir des comptes distincts

    Il peut s’avérer être prévoyant et intelligent d’ouvrir 2 comptes bancaires : Un pour les dépenses obligatoires ( loyer, assurance, edf, mutuelle, etc etc … ) et un second pour les dépenses occasionnelles / personnelles ( restaurants, activités, etc etc … ) . Cela permet de limiter les conséquences graves pour non-paiement ( expulsion du logement, plus de mutuelle santé, etc etc … ) . Le premier compte ne devra pas avoir de chéquier ni de carte de paiement ( si possible ) – ou les confier à une personne de confiance – . Sur le deuxième compte, il suffit d’effectuer un virement mensuel permanent fixe correspondant à un montant raisonnable .

     

    Pour conclure cet article sur le rapport entre l’argent et la bipolarité, il faut bien prendre en compte que les dépenses financières excessives sont souvent le fruit de l’impulsivité connue pendant la période de manie du trouble bipolaire, mais il est possible de les limiter avec un travail en amont … Vous pouvez nous raconter vos rapports d’expériences entre l’argent et vos troubles bipolaires directement en commentaire ou sur le groupe de discussion entre bipolaires réservé aux dépenses d’argent excessives

     

    Argent et bipolarité
    Les dépenses financières excessives chez le bipolaire
  • Épisode de déprime et ressenti … Témoignage d’une bipote

    Épisode de déprime et ressenti … Témoignage d’une bipote

    Vanessa est une bipote membre de notre réseau social et a souhaité témoigner sous forme de petit ressenti sur l’instant présent . C’est sous le coup d’un épisode de déprime qu’elle se confie et s’exprime sur sa bipolarité …

     

    Parler de la bipolarité librement …

    Voilà, j’ai été diagnostiquée bipolaire il y a quasiment 3 ans.
    J’ai facilement accepté la maladie car je touchais le fond à ce moment-là et on a enfin trouvé ce que j’avais.
    Mes proches m’ont enfin cru quand je leur disais que je sentais que j’étais malade.

    Bref, maintenant avec mon traitement, heureusement, ça va mieux ( même si les psychiatres ont galéré à trouver le bon traitement ), mais, de temps en temps, je rechute …
    Cette fois-ci, c’est un bel épisode de déprime de merde :
    C’est simple, je ressens strictement rien, je suis fatiguée de tout; même sourire m’est difficile.
    Je fais avec, je prends sur moi au boulot, mais à la maison ou quand je suis seule, les larmes me viennent souvent aux yeux et me submergent.
    J’ai l’habitude d’écrire des poèmes quand je suis en phase haute pour me défouler / libérer, mais en phase basse ça ne me viendrait même pas en tête.

    Après, j’ai commencé à prendre un médicament de plus pour ça, mais faut que j’attende que ça marche… Je peux attendre à cette allure-là; je vais que légèrement mieux.

    Voilà, le pire dans l’histoire, c’est que je peux quasiment en parler à personne, mon frère me parle maintenant que rarement et ma famille n’en parlons même pas; c’est à peine s’ils savent définir ma maladie, ils en ont plus honte qu’autre chose. Ce n’est pas vraiment une honte c’est plus du : « N’en parles pas, on ne sait pas ce que les autres en penseraient! ». Il y a aussi l‘ignorance de tous les autres gens autour de moi qui me saoule.

     

    Pourquoi on ne peut pas parler de bipolarité comme on parle d’asthme, d’hypertension artérielle, de coups, bosses ou blessures après un match de foot ? C’est ce qui me sidère le plus….

     

    Enfin bref, si vous avez des conseils de bipotes à me donner, je les veux bien =)

    @chenille679

     

    Dépression et témoignage
    Témoignage d’une personne bipolaire en déprime

     

  • Causes et facteurs déclencheurs des troubles bipolaires …

    Causes et facteurs déclencheurs des troubles bipolaires …

    Quelle est la cause du trouble bipolaire ? Non, quelles sont les causes des troubles bipolaires ? Cela est plus juste car il n’y a pas qu’une seule cause qui déclenche le trouble maniaco-dépressif, mais plusieurs facteurs qui sont responsables de cette maladie … Un trouble souvent comparé à des montagnes russes à cause de son effet sur l’humeur et le mental du patient qui en souffre . Le trouble bipolaire n’est d’ailleurs en aucun cas une volonté du malade d’être dans cet état émotionnel et confusionnel où règne l’instabilité . Avec le temps, l’extrême intensité des changements d’humeur, qui font passer le bipolaire d’un état dépressif ( phase basse ou down ) à un état euphorique ( phase haute ou up ), peut se révéler être un véritable handicap pour tous les aspects de la vie quotidienne du patient bipolaire .

     

    Quels sont les éléments qui peuvent causer un trouble bipolaire ?

    Avoir des hauts et des bas est normal pour tout le monde, mais les bipolaires ont ce type de période x1000 !!! Ils leur est alors impossible de pouvoir se contrôler, autant au niveau du comportement qu’au niveau de l’humeur … Ces stades maniaques ou dépressifs les affectent partout : Maison, travail et sorties . Les relations sociales sont d’ailleurs très compliquées avec/pour une personne bipolaire . Avec un premier diagnostic entre 17 et 25 ans, sachant qu’il est souvent faussé, les quelques 3 à 5% (minimum) de la population touchée mènent un combat acharné entre traitement lourd ( et à vie ) et vie sociale & professionnelle afin de survivre à cette maladie … La bipolarité, c’est environ 3 000 de personnes qui se suicident chaque année en France …

    En ce qui concerne les causes du trouble bipolaire, il n’y en a pas encore vraiment de certifiées à 100 % . Les études sont encore peu nombreuses et la maladie varie tellement d’un patient à l’autre qu’il est difficile de connaître et comparer des éléments déclencheurs de troubles bipolaires . Plusieurs facteurs ressortent fréquemment, comme la chimie au niveau des neurotransmetteurs; dopamine et sérotonine, un trouble durant l’enfance, un traumatisme crânien, etc etc …

    Afin de limiter la souffrance des personnes bipolaires, il devient urgent de trouver davantage de façon de gérer et traiter la bipolarité …Retweeter cette phrase

    Nous avons tout de même pu répertorier 7 éléments qui peuvent déclencher / développer la condition de la venue d’un trouble bipolaire; surtout si une personne est déjà sujette à un trouble psychique . En écartant certains de ces facteurs, vous pouvez minimiser la venue des troubles bipolaires .

     

    Le trouble bipolaire serait héréditaire

    Plusieurs études montrent bien que les troubles bipolaires ont de fortes chances d’être héréditaires . La transmission de la bipolarité n’est pas encore officielle à 100%, mais avoir un père ou un mère bipolaire augmenterait de + 50% le risque de contracter la maladie … Certains chercheurs vont encore plus loin dans cette cause d’un trouble bipolaire puisqu’ils affirment que de simples antécédents de dépression peuvent aussi générer ( plus tard ) un trouble bipolaire chez les enfants ( ils pourraient d’ailleurs développer d’autres troubles psychiques connexes à la bipolarité, en remplacement ou complément ) . L’hérédité de la maniaco-dépression est une des causes les plus confirmées par les chercheurs . Cette cause de la bipolarité héréditaire est aussi valable pour les jumeaux ( entre eux ) . Attention, il n’existe pas officiellement de gènes bipolaires, c’est uniquement le développement héréditaire d’un trouble ( Le comportement, retranscrit de génération en génération, non-affectif d’un parent par exemple ) .

     

    Un déséquilibre au niveau des hormones

    Le déséquilibre au niveau des hormones peut fonctionner comme un facteur déclencheur du trouble bipolaire; il peut être déterminé comme une cause sous-jacente . C’est pourquoi il est primordial de vérifier d’avoir un bon équilibre hormonal . Le déséquilibre hormonal peut être détecté par l’apparition de :

    • Sautes d’humeur
    • Fatigue
    • Dépression
    • Syndrome prémenstruel
    • Gain de poids
    • Insomnie

    Gardez toujours en tête que vous devez maintenir vos hormones en équilibre afin d’éviter ces inconvénients . Cela passe par une nourriture saine, du sport, une bonne hydratation et du repos .

     

    Un mauvais fonctionnement des neurotransmetteurs

    Selon plusieurs études, les troubles bipolaires, ainsi que d’autres troubles connexes, seraient très liés aux neurotransmetteurs et à leurs dysfonctionnements . On ne connaît pas encore suffisamment comment ses liens interagissent ensembles et comment il peut se créer un déséquilibre cérébral, mais vous pouvez toujours éviter cela en ménageant votre cerveau par 8h de sommeil par jour ( les cycles du sommeil sont des facteurs déclencheurs de crises bipolaires ) et en le faisant travailler avec des jeux comme les mots croisés ou le sudoku !

     

    Le stress et la bipolarité

    Tous comme les sautes d’humeur, tout le monde a déjà ressenti du stress dans sa vie; c’est naturel ! Toutefois, pour la personne qui peut être sujette à la bipolarité, les fortes périodes de stress, d’angoisse ou d’anxiété peuvent favoriser l’apparition d’une phase de manie ou de dépression . Les différents types de thérapies douces contre le stress peuvent aider à minimiser cet afflux de réactions néfastes : Le yoga et la méditation par exemple . Si vous êtes souvent stressé, vous devez prendre cela très au sérieux et prendre des précautions avant que cela ne devienne plus grave avec le temps . Contactez votre médecin et parlez-en avec lui, il pourra vous prescrire un médicament de prévention contre le stress chronique .

     

    Un traumatisme psychique ou crânien

    Les traumatismes peuvent être des déclencheurs de troubles bipolaires . Qu’il ne soit pas encore réellement diagnostiqué ou même inexistant, un trauma peut développer ce type de trouble psychique . Il est très difficile de prévenir un évènement traumatique, vous pouvez en subir à n’importe quel moment, mais si vous subissez un traumatisme crânien par exemple, vous pouvez faire en sorte de limiter les conséquences ( même si c’est plus complexe que cela, bien sûr ! ) en prenant les mesures nécessaires pour vous soigner immédiatement afin de limiter les possibles dégâts psychiques à venir … Les évènements liés aux traumatismes psychiques originaux sont tout de même plus simples à guérir avec l’aide d’un bon thérapeute . Si la guérison n’est pas toujours observée, le suivi est toutefois important pour bien comprendre les effets de son traumatisme et pouvoir garder le contrôle des choses .

     

    La surconsommation de drogues

    Dans le terme propre, l’abus des drogues n’est pas une cause première de la bipolarité . Mais si une personne est sujette au trouble bipolaire, la surconsommation de drogues, sous toutes ses formes ( médicament, alcool, illégale : cannabis, ecstasy … ), peut être un élément déclencheur d’une crise de manie . Tout comme la prise prolongée de certains antidépresseurs à haute dose, l’excès des drogues est à éviter; même en faible quantité .

    Selon certains instituts américains sur les troubles mentaux, près de 60% des personnes bipolaires sont confrontées à la consommation excessive de drogues dures et près de 50% sont confrontées à des problèmes liés à l’alcool …

    La raison de cette surconsommation d’une drogue chez le bipolaire est souvent liée à l’arrêt du traitement médicamenteux prescrit par le psychiatre référent . Cette consommation permet de soulager la douleur quand le patient souffre ( dépression bien souvent ) . Son ressenti est alors plus libre, puisqu’il n’est pas contraint à respecter un planning strict de prise de médicaments .

     

    Un mauvais régime alimentaire

    La nourriture en elle-même ne provoque pas un trouble bipolaire, mais c’est plutôt les aliments qui sont riches en sucres et matières grasses qui peuvent aggraver un trouble déjà présent mais non-dépisté ( ou dépisté ! ) … On sait tous que notre équilibre alimentaire passe par un régime, modéré ou strict, et selon plusieurs recherches, il existe des aliments pouvant amplifier un trouble bipolaire existant . Peut-être qu’un jour il existera un « régime spécial bipolaire » et certifié par des médecins, mais pour l’instant, nous pouvons uniquement vous lister quelques aliments à proscrire ( le plus possible ) de votre régime alimentaire quotidien :

    • Le soda
    • La caféine
    • Le sucre raffiné ( canne )
    • Le gras
    • L’alcool
    • Les aliments transformés ( industriels )
    • Les édulcorants artificiels ( aspartame )

    Il existe toutefois des aliments qui amélioreraient la santé mentale des personnes maniaco-dépressives . Ce régime alimentaire régulerait l’humeur du patient . Voici quelques aliments bénéfiques pour le bipolaire :

    • Les légumes ( gousses )
    • Les graines ( lin )
    • L’eau
    • Les fruits
    • Les noisettes
    • Les aliments naturels
    • Les oméga-3

    Beaucoup de personnes souffrant de troubles bipolaires ont des problèmes intestinaux, le syndrome de l’intestin irritable est un des symptômes fréquemment lié à la bipolarité . Certains médecins conseillent, aux personnes fragiles du côlon, de tenir un journal alimentaire en y indiquant leurs repas afin de pouvoir analyser quels aliments sont déclencheurs d’un symptôme néfaste, qui pourrait aussi être lié aux troubles bipolaires . Il faut aussi prendre en considération que certains médicaments peuvent provoquer des mauvaises réactions avec certains aliments … À ce moment-là, parlez-en à votre médecin .

     

    D’autres causes sur les troubles bipolaires existent ( elles sont nombreuses), venez en parler sur notre forum des bipotes ( ou en commentaire ) !

     

    Transmission de la bipolarité
    Les causes du trouble bipolaire
  • Présidentielle 2017 : Une aide alternative pour soutenir les personnes bipolaires ?

    Présidentielle 2017 : Une aide alternative pour soutenir les personnes bipolaires ?

    Nous sommes à quelques jours d’une nouvelle élection présidentielle qui désignera donc soit Emmanuel Macron ou Marine Le Pen en tant que président(e) de la République en 2017 pour 5 ans . Le Québec vient d’annoncer une aide financière de 26 500 000 de dollars pour soutenir l’aide à domicile pour les personnes souffrant de troubles mentaux et psychiques graves comme les bipolaires et schizophrènes . Peut-on espérer que notre futur(e) nouveau(elle) président(e) puisse en faire autant ? Quelles sont les mesures visibles en terme de santé et handicap dans leur programme ?

     

    Le Québec offre une solution alternative pour aider les bipolaires …

    Gaétan Barrette, ministre de la santé québécoise, vient d’annoncer vouloir renforcer les différentes aides possibles pour aider les personnes souffrant de troubles bipolaires et schizophrèniques ainsi que de tout autres formes de troubles mentaux et psychiques sévères . Pour cela, il désire augmenter le nombre de personnes intervenantes et l’aide financière nécessaire pour améliorer leur quotidien et réinsertion future .

    Gaétan Barrette : « C’est une clientèle lourde qui a besoin d’être encore plus soutenue . »

    Avec une telle somme, le ministre mettra 36 équipes supplémentaires pour soutenir et aider les personnes déjà présentes sur le terrain et ainsi améliorer la vie quotidienne des patients . C’est près de 6000 patients supplémentaires qui auront donc le droit à cette aide de proximité chez eux, jeunes comme moins jeunes, avec une préférence pour les malades traversant un premier épisode psychotique … L’aide de plus de 26,5 M$ sera répartie comme suit :

    • 15 000 000 $ pour 21 équipes proposant du suivi intensif et/ou un soutien d’intensité variable .
    • 10 000 000 $ pour créer 15 nouvelles équipes afin de soutenir les jeunes étant récemment diagnostiqués et traversant leur premier épisode psychotique .
    • 1 000 000 $ d’aide supplémentaire pour améliorer le service offert aux hôpitaux et autres centres de santé spécialisés pour les situations de crise .
    • 500 000 $ pour la réinsertion sociale des personnes souffrant de handicap mental et psychique .

     

    Des malades oubliés …

    André Delorme, psychiatre directeur associé directement au ministère de la santé québécoise, avoue voir des patients régulièrement, très régulièrement même ( quotidiennement ) ! Il rappelle également que le trouble bipolaire est une maladie chronique, comme l’est le diabète par exemple . Alors, pourquoi ne serait-il pas suivi à l’identique, quotidiennement ???

    Les bipolaires sont souvent oubliés dans cette société …

    Les personnes souffrant d’un handicap comme les schizophrènes ou les maniaco-dépressifs représentent près de 2% de la population et nécessitent beaucoup de soutiens et d’aides . Un malade sur dix à une vie chaotique : Ces patients ont souvent des addictions très dangereuses et ont des vies sociales directement liées, désastreuses …

     

    Aborder la maladie …

    Afin de bien comprendre comment cette aide est nécessaire et très importante dans le quotidien des patients, le psychiatre André Delorme nous raconte l’histoire d’un jeune malade .
    « C’était un homme d’une cinquantaine d’années, paranoïaque, il vivait reclus, isolé depuis des décennies dans un demi-sous-sol … Nous sommes allés à sa rencontre et avons effectué un travail de réadaptation sociale avec lui afin de le faire sortir de sa psychose . Cela lui a permis de retourner en formation professionnelle et d’obtenir un permis de conduire pour les transports routiers . Aujourd’hui, il travaille toujours dans ce secteur . »
    Il y a aussi les jeunes qui ont besoin de soutien et de compréhension, car souvent, lorsqu’ils traversent leurs premiers épisodes de la maladie, ils abandonnent tout ( études, travail, relations, etc etc … ) . Ils se détruisent extérieurement et intérieurement aussi, ce qui va les emmener vers une longue descente en enfer … Pour éviter cette situation grave, une présence est en place dès les premiers symptômes du trouble afin de bien leur expliquer cette pathologie, l’analyser et la traiter . Ce soutien leur est nécessaire et bénéfique pour les inciter à rester sur la bonne voie de la vie .

     

    Les maladies psychiatriques sont-elles oubliées de la Présidentielle 2017 ?

    En 2017, on affirme que plus de 5 des 10 maladies les plus invalidantes sont directement liées aux troubles psychiatriques graves comme la bipolarité, les dépressions sévères, etc etc … Beaucoup de freins existent pour ces personnes avec un handicap pas toujours visible, et parmi eux on retrouve :

    • L’accès à l’emploi
    • L’accès au logement
    • L’accès aux soins

    Mais il ne faut pas oublier les aidants et l’entourage de ces personnes, en tout on avoisinerait les 10 000 000 de personnes en France en 2017 qui seraient touchées directement ou indirectement par une maladie psychiatrique grave !!! Alors, que disent nos candidats en terme de santé et de handicap et l’ont-ils évoqué dans leur programme ? Est-ce clair ou flou ? …

     

    Emmanuel Macron et la santé …

    Sur le site de Mr Macron, on peut retrouver son programme et ses nombreux engagements sur le thème de la santé et du handicap . Bon, il nous explique que seulement 1 personne sur 100 souffre d’un trouble mental … Pas d’accord, ce serait plutôt 2 ou 3, les sondages reprennent toujours que la face visible de l’iceberg … Voici quelques engagements dont nous pouvons être concernés :

    • Faire de la prévention et de la sensibilisation dans les établissements scolaires par des personnes concernées par un handicap .
    • Mettre en place des actions dans le secteur public et privé concernant les handicaps ( collectes de dons, programmes d’aide, réunions, partenariats, etc etc … ) .
    • Instaurer des binômes patients-aidants dans la vie sociale ( travail, étude, quotidien ) .
    • Améliorer la qualité des personnes référentes à chaque maladie afin de renforcer la qualité de l’accompagnement individualisé .
    • Augmenter le nombre de contrôles contre la discrimination dans l’entreprise liée aux handicaps psychiques et mentaux .
    • Favoriser la réinsertion professionnelle dans des emplois spécifiques et adaptés à chaque handicap .
    • Aider les aidants ( dons de RTT, réévaluation de l’âge de la retraite, accompagnement psychologique, etc etc … ) .
    • Financer des actions de prévention dans la santé .
    • Rembourser TOUS les soins utiles .
    • Augmenter le nombre d’établissements de santé quand cela est nécessaire .

    En résumé, Emmanuel Macron veut inclure le handicap dans la vie quotidienne et ne plus laisser les patients en dehors de la société …

     

    Marine Le Pen et la santé …

    Sur le site de Mme Le Pen, on arrive sur un problème : manque d’informations précises sur son programme, notamment en matière de santé et de handicap … On sait bien que son principal combat est la sécurité et la nationalisation, mais la santé devrait aussi faire partie intégrante d’une campagne d’une potentielle présidente … Voici donc les quelques brèves mesures que nous jugeons valables pour notre santé :

    • Renforcer la lutte contre la discrimination par rapport aux handicaps sur tous les fronts ( emploi, social, etc etc … ) .
    • Lutter contre les déserts médicaux en zone rurale principalement .
    • Créer un 5ème risque de Sécurité Sociale lié à la dépendance .
    • Pas de déremboursement .

    Conclusion, pour Marine Le Pen, c’est un programme de santé plutôt maigre et c’est bien dommage !

     

    Même si la santé ne sera certainement pas dans le choix principal de la plupart des électeurs, il serait bien d’y porter une petite attention, il s’agit tout de même de la vie … Ce qui est dommage, c’est que la bipolarité n’est pas été citée, or c’est une maladie qu’on entend de plus en plus parlé et qui touche de plus en plus de personnes …

     

    @MLP_officiel et @EmmanuelMacron : Quels sont vos engagements pour les patients souffrant de troubles bipolaires ? Retweeter cette phrase

     

    Cet article ne vous dit pas pour qui voter, mais vous décrit les programmes de chaque candidat sur le thème de la santé et du handicap avec un comparaison sur une dernière mesure votée dans une ville comme le Québec . Quoiqu’il en soit, le 7 mai 2017, allez voter, c’est un droit ( on en a plus beaucoup ! ), mais surtout, votez pour vous, votez pour ce qui vous est utile à vous, votre vie et vos enfants …

     

    Troubles psychiatriques 2017
    La bipolarité dans la présidentielle 2017 ?
  • Un témoignage sur la bipolarité qui traverse les frontières …

    Un témoignage sur la bipolarité qui traverse les frontières …

    @started ( Nephilim ) est un membre de notre réseau et, grâce à internet, il a réussi à traverser les frontières ( et la mer ! ) qui séparent l’Algérie, son pays où il vit, de la France . Il a décidé de briser un tabou dans son pays, comme il nous l’a raconté, à A Alger, il n’y a pas vraiment de structure pour les personnes souffrant de bipolarité, ils sont plutôt considérés comme « malade mentaux » au sens mauvais du terme ( fou si vous préférez ) … Alors, pour pouvoir se fondre dans une population qui se doit d’être normale, il se bat contre sa maladie qu’il a du mal encore à comprendre . Il a d’ailleurs beaucoup de mal avec sa propre personnalité, à savoir qui il est vraiment et qui il sera demain … Découvrez son témoignage …

    Algérien et bipolaire
    Témoignage d’Alger sur la bipolarité

     

    Je suis Algérien MAIS bipolaire …

    J’ai 33 ans et je suis d’Alger . Mon premier épisode était à 17 ans, ce n’était pas des moindres car cela m’a valu une hospitalisation de 3 ou 4 mois dans un service fermé et attaché avec toute la panoplie; je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, car le plus étonnant, c’est que je garde intact dans ma mémoire chaque détail de ce qui s’est passé, mais sans pouvoir expliquer cette sensation de ne pas être le maître à bord. Mon hospitalisation était assez difficile surtout dans un contexte social où on ne peut parler de choses pareilles; à défaut d’être catalogué de fou … Du coup, ma famille proche m’a inventé des vacances pour justifier mon absence à mes amis … Tu parles de vacances ! Mdr …
    Après avoir était bourré d’Haldol et de je ne sais quelle autre pilule que je prenais à l’hôpital, le psy a décidé de me laisser sortir avec des séances une fois par semaine. Le retour chez moi était aussi bizarre, j’étais toujours dans les vapes, et pendant plusieurs semaines, je ne comprenais toujours pas le pourquoi du comment. Le psy a décidé de me mettre sous Zyprexa<lien<, et ce fût une descente aux enfers; à côté, Dante’s Inferno était une ballade !!! Ça me rendait tout simplement quelqu’un d’autre, je ne pouvais pas me concentrer sur mes études : somnolence la journée et insomnie le soir avec des migraines . J’ai même dû m’inventer un travail de nuit pour justifier ma somnolence à mes amis et mon entourage . Comme un malheur n’arrive jamais seul, la même année, je perd mon père … Il décède un an après ma sortie . J’avoue que, contre toute attente, j’ai tenu le coup, mais petit à petit je me suis retrouvé à sombrer . Après deux ans d’enfer, mon psy a finalement opté à changer mon traitement pour du Tegretol 400 et c’était la première fois qu’on a mis un nom sur ce que j’avais :

    J’étais bipolaire …

    Je me souviens du psy qui me dessine sur une feuille deux pôles comme si j’étais incapable de m’imaginer cela ! Haha, j’avais juste envie de dire « merci pour les deux ans de mauvais traitements ! » Bref, je continue à vivre sous Tegretol, mais faut savoir que mon psy a décidé que c’était inutile de le revoir, que j’avais juste à faire une Tegretolemie de temps à autre, de prendre mon comprimé et de faire ma vie quoi ! Ce que je fais est la première fois dans ma vie que je raconte mon histoire, car jusqu’à ce jour, aucune personne ne sait ce que j’ai et je dois fournir 5 fois plus d’efforts pour être au même niveau émotionnel . Il faut bien que vous compreniez qu’ici, à Alger, ce n’est vraiment pas l’endroit pour partager qu’on a un trouble dans sa tête . On te catalogue directe de fou ou d’attardé . Bref, tout ça pour dire que le pire, c’est que je n’arrive pas à comprendre où le vrai moi se situe … Est-ce que je suis triste à cause d’une pensée ? C’est moi ou c’est cette maladie qui me le fait ressentir ainsi ? Est-ce que le fait que j’arrive pas à me caser est parce que j’ai un caractère de merde ? ( ce que je suis pratiquement sûr, mdr ) Ou c’est parce que cette maladie me rend insupportable ?
    Avec le temps, je peux prendre du recul sur mes phases et je les vis en étant conscient de la chose, mais j’avoue que je suis complètement perdu et que je ne sais pas si un jour j’aurais la réponse sur qui je suis et qu’est-ce que cette maladie me fait devenir …

  • Trouble bipolaire et intelligence, génie ou fou ?

    Trouble bipolaire et intelligence, génie ou fou ?

    Vous avez déjà entendu dire que les fous étaient intelligents ou que la folie faisait partie du génie chez certaines personnes . Le trouble bipolaire est souvent assimilé à ces 2 termes : Intelligent et fou . Pourquoi ? Sans doute par les précédentes personnes célèbres qui souffraient de bipolarité et autres maladies mentales et psychiques ( psychiatriques ) .

     

    Les bipolaires sont-ils plus intelligents ou plus fous ?

    Des bipolaires célèbres comme le compositeur allemand Ludwig van Beethoven, le peintre Vincent Van Gogh à qui l’on doit la journée mondiale des troubles bipolaires ( date de naissance le 30 mars ) ou encore l’illustre philosophe allemand Friedrich Nietzsche étaient atteints de maladies mentales graves mais c’était également des surhommes, des génies dans leur domaine, des personnes créatives . Si on y regarde de plus près et d’après une étude, on retrouve fréquemment ce syndrome de bipolarité chez les personnes ayant un QI supérieur à la moyenne ou doté d’une créativité exceptionnelle … Les personnes bipolaires ont en général un quotient intellectuel supérieur de 10% .
    L’intelligence semblerait donc être favorisée par un comportement instable dont le bipolaire souffre en complément des troubles de l’humeur .
    Les artistes seraient donc plus susceptibles de développer un trouble bipolaire comme le prouvent des chercheurs qui ont affirmé qu’une personne travaillant dans le milieu de l’art a 25% de chances en plus de contracter cette maladie par rapport à une autre personne qui travaille dans un milieu industriel ou agricole .

    Être fou, c’est être en décalage émotionnellement comparé aux autres personnes . Si être fou c’est être intelligent, est-ce que la folie pourrait-elle être une option pour l’évolution mondiale, autant au niveau social que professionnel ?

    Les gens qui pensent autrement sont souvent considérés comme fous, mais ils sont très créatifs . Ces personnes ( ou fous ) qui sont donc différentes sont vues aux yeux de la population générale comme des êtres bizarres et étranges … C’est donc pour cela que les acteurs et autres chanteurs célèbres souffrent souvent de troubles bipolaires ou d’autres troubles connexes ( borderline, schizophrénie, etc etc … ) . Ces personnes sont d’ailleurs très souvent considérées comme inhumaines et côtoyant en permanence la folie pure !

     

    Le bipolaire est-il intelligent ou dangereux ?

    Pourtant, être intelligent ou être un artiste n’est pas comparable à de la folie . Il y a bien des concordances mais elles ne sont pas systématiques . Toutes les personnes qui ont un quotient intellectuel supérieur ne sont pas bipolaires . Les gènes qui forment l’intelligence seraient donc susceptibles de se développer lorsque un évènement à risque survient . Les enfants en bas âge doivent donc être surveillés de près afin de ne pas entrer dans le cercle dangereux de la folie, mais tout en l’encourageant à développer leur créativité . N’oublions pas que le risque suicidaire est un des plus élevés chez les patients bipolaires …
    Beaucoup de personnes adultes et diagnostiquées bipolaires seraient à la limite de la folie . Professionnellement, les bipolaires occupants des postes à responsabilité peuvent faire vivre l’enfer à leurs employés et collègues de travail . Mais n’oubliez pas que si votre supérieur est excessif dans ses ordres, il s’agit certainement d’une personne plus intelligente que vous, mais pas dangereuse …
    L’intelligence, la folie ou encore la dangerosité font partie des préjugés les plus récurrents de la maladie bipolaire .

     

    Bipolarité et créativité

    Le bipolaire est donc un créatif né, un humain doté d’une façon de penser différente avec une hypersensibilité et hyperémotivité à fleur de peau . Ce mythe ou cette réalité du bipolaire génie a tout de même beaucoup de preuves grâces aux nombreuses études réalisées en faveur d’une créativité accrue chez la personne souffrant de bipolarité . La phase maniaque ou hypomaniaque favorise certainement cet état artistique et novateur qu’a le patient atteint de troubles émotionnels . Cependant, des recherches plus approfondies, plus scientifiques, restent à faire dans cette association entre le trouble bipolaire et l’intelligence, même si beaucoup de coïncidences sont irréfutables … Si vous souffrez de bipolarité, dites-vous bien que si des personnalités bipolaires ont réussi à atteindre une popularité grâce à leur travail sous l’influence de leur maladie, vous le pouvez aussi . Tout est une question de contrôle, certainement …

     

    Vous connaissez des génies qui souffrent de troubles bipolaires, ou vous êtes vous-même créatif, vous avez un don pour l’écriture, le dessin, la musique, n’hésitez pas à nous les faire découvrir via le café des bipotes sur notre forum de discussion sur la bipolarité .

     

    Bipolarité et intelligence
    Le bipolaire est-il plus intelligent ?
  • Comment est diagnostiquée la bipolarité ?

    Comment est diagnostiquée la bipolarité ?

    La bipolarité est un syndrome connu sous le nom médical de trouble bipolaire . C’est une maladie qui rend l’humeur et le comportement d’une personne très variable et irrégulier avec une évolution dans l’intensité des symptômes . Généralement, les premiers troubles bipolaires apparaissent à l’adolescence ( 14 – 22 ans ) . La caractéristique principale de cette pathologie des troubles de l’humeur est que le malade va passer d’une phase maniaque ou hypomaniaque à un phase dépressive variable en intensité . Habituellement, on parle de dépression bipolaire, plus sévère qu’une phase dépressive classique, elle peut se nommer dépression modérée, majeure ou sévère . Il se peut qu’un bipolaire ai des moments de repos dans son comportement, une phase calme entre 2 stades . Plus le patient sera suivi tôt, plus le traitement sera simple . On parle beaucoup du syndrome de bipolarité comme d’une maladie psychiatrique grave à cause de son évolution destructrice pour la santé mentale de la personne concernée : Suicide, isolement social, troubles connexes, etc etc …
    Ce trouble psychique affecte beaucoup les enfants avant d’entrer dans l’âge adulte ( > 24 ans ) . Sautes d’humeur, excitation inexpliquée, comportement à risque et autres pensées suicidaires font partie des symptômes révélateurs d’un possible trouble bipolaire chez l’enfant . Dès les premiers signaux d’alertes, la personne suspecté d’être bipolaire doit consulter un psychologue ou un psychiatre …

     

    Symptômes et comportements révélateurs de bipolarité

    Lorsque la personne est en période de manie, le diagnostic peut être facilement confirmé par le spécialiste . En période d’hypomanie ( voir les différences ), il sera plus compliqué à déceler une humeur excessive du fait que les symptômes sont très légers et peuvent facilement être perçus comme normaux pour beaucoup de monde . Seul un psy peut déceler des symptômes d’hypomanie après plusieurs consultations . Si la phase maniaque est sévère et compromet la sécurité et la santé du patient bipolaire, alors une hospitalisation en psychiatrie devrait être nécessaire et envisagée pendant un certain temps . Nous vous rappelons que pour être diagnostiqué bipolaire, il faut absolument qu’une phase dure au minimum 1 semaine en continue ( c’est beaucoup plus longtemps en général, suivant le type de bipolarité ) . Alors, comment reconnaître les symptômes maniaques ou hypomaniaques ? Voici une petite liste des principaux types de comportements et symptômes annonciateurs d’un possible épisode maniaque . Bien évidemment, si vous observez que 4 ou 5 symptômes, il est peu probable qu’un trouble bipolaire puisse être diagnostiqué !

    • Une tenue vestimentaire très colorée, voyante, incohérente, démesurée …
    • Une envie de chanter, crier, s’exprimer fortement tout en étant très joyeux(se)
    • Une communication facile et voulue avec des gens qui passent
    • Une hyperactivité constante allant jusqu’au délire paranoïaque
    • Beaucoup d’idées et de pensées simultanées et rapides en tête, souvent irréalisables …
    • Facilement distrait(e) par ce qui l’entoure
    • Une très bonne mémoire concernant le passé lointain, et mauvaise sur le passé proche
    • Une excellente mémoire visuelle, exceptionnelle même !
    • Une joie intense, euphorique même !
    • Une très grande confiance en soi
    • Une énergie débordante, très peu de sommeil, mais l’insomnie est aussi possible
    • Une volonté de toujours faire des reproches ou de se moquer, voire rabaisser les autres …
    • Un ego grand comme la tour Eiffel !!!
    • Une envie de rigoler, pleurer ou encore se mettre en colère mais toujours avec grandeur, fortement, très exagérément ( des fois faux ! ) …
    • Une détermination au jeu avec les personnes, test en continu les gens … ( D’où la comparaison fréquente avec le manipulateur pervers narcissique … )
    • Des hallucinations même avec des preuves contraires !
    • Perte ou prise de poids inadéquate et rapide dû à un trouble de l’appétit ( mange peu ou grignote beaucoup, la nuit … )
    • Hyperhidrose ( transpiration excessive liée à l’agitation et l’angoisse )
    • Hypersexualité avec des partenaires différents et sans protection …
    • Dépenses financières excessives
    • Addiction à l’alcool ou la drogue
    • Comportement dangereux dans sa conduite extravagante lors des situations d’ennuis ou de folie ( le monde peut favoriser l’excitation … )
    • Violences et délits, certains spécialistes parlent de fureur maniaque …
    • Des soudaines difficultés scolaires ou professionnelles
    • Une anxiété soudaine
    • Très impulsif à la moindre remarque, irritable
    • Des fugues à répétitions

    Sans ce type de comportement maniaque, le diagnostic bipolaire est encore plus difficile . En temps normal, on estime entre 5 et 10 ans environ pour qu’un diagnostic associé au bon traitement soit établi par le psychiatre traitant le patient ! Pendant ce temps-là, les symptômes s’accentuent et le bipolaire est de moins en moins maître de sa vie, ses faits et gestes … Si une phase dépressive est décelée, même minime, le trouble bipolaire doit toujours être pris en considération . Aujourd’hui, on estime que 3 bipolaires sur 5 sont à risque suicidaire !!! Une simple dépression peut vite se transformer en dépression bipolaire si elle n’est pas traitée ( 1 sur 2 selon une étude ! ) … Un bon médecin doit surveiller de près le dépressif quand sa période dépressive est finie afin d’analyser si une période de manie ou d’hypomanie n’arrive pas ( l’antidépresseur peut aussi être en cause ) . Si un enfant a un sentiment de vide, pensez rapidement à l’emmener voir un psychologue dans un premier temps .

     

    Bipolarité suspectée ? …

    Comme dit précédemment, plus de la moitié des bipolaires sont sujets au suicide . Les tentatives de suicide sont fréquentes chez les maniaco-dépressifs, surtout les enfants et jeunes adultes . Il faut également penser au taux de mortalité élevé chez les personnes souffrant de troubles bipolaire : Environ 20% des personnes bi polaires sans traitements finissent par se suicider … Voilà pourquoi la consultation et un suivi psychiatrique en complément d’un traitement sont très importants et doivent être entrepris le plus tôt possible .
    Si le syndrome de bipolarité est suspecté, le patient devra être suivi mensuellement par un psychiatre qui confirmera le diagnostic du trouble mental . Un certain délai peut être constaté entre le premier rendez-vous et la confirmation du diagnostic par le spécialiste après une multitude de tests . Le traitement sous stabilisateur d’humeur ( thymorégulateurs ) est le traitement de base pour stabiliser l’humeur du bipolaire . Plusieurs autres types de médicaments peuvent être ajoutés en compléments, comme l’antidépresseur si le bipolaire est dépressif ou d’autres anxiolytiques, somnifères, psychotropes, etc etc … Ci-dessous, vous avez un schéma récapitulatif de la prise en charge du patient pour savoir s’il souffre ou non de troubles bipolaires .

    Bipolaire ?
    Décision du diagnostic de bipolarité

    Cas n°1 : Le patient est dépressif et il a des antécédents connus d’épisode de manie ou d’hypomanie . Le diagnostic du trouble bipolaire est donc confirmé .

    Cas n°2 : Le patient est en phase dépressive mais aucune phase maniaque a été détectée dans le passé . Le médecin doit donc effectuer une recherche de phase hypomaniaque antérieure non reconnue . Des tests sur les troubles de l’humeur du patient sont donc à prévoir . Si la recherche est positive, le diagnostic psychiatrique peut donc être établi par un psychiatre .

    Cas n°3 : Recherche négative de périodes d’hypomanie sur le patient en dépression, le docteur doit donc rechercher des indices de bipolarité . Plusieurs signaux existent, en voici quelques-uns :
    – Etat de psychose
    – Cause génétique ou héréditaire, recherche d’antécédents familiaux concernant le trouble bipolaire
    – Une fréquence d’épisodes dépressifs régulière
    – Survenue d’une crise d’euphorie suite à la prise d’antidépresseurs
    – Etat dépressif avant 25 ans
    – Des symptômes complémentaires à l’épisode dépressif et un possible trouble bipolaire ( sommeil, appétit, hyperactivité, etc etc … )

  • Comment j’ai manipulé un bipolaire … Témoignage d’un ex-ami

    Comment j’ai manipulé un bipolaire … Témoignage d’un ex-ami

    Nous avons reçu un nouveau témoignage d’un homme qui dit avoir utilisé la maladie d’un ami afin de lui faire comprendre ses comportements . Un témoignage choc qui peut faire réagir dans le bon comme le mauvais sens . La bipolarité de son ami, il ne la supportait plus et a décidé d’utiliser une manière forte ! Nous avons décidé de publier ce témoignage car la fin est plus que probable, même si le procédé n’est pas vraiment justifiable, ni conforme … À vous d’en juger …

     

    J’ai sauvé mon ami de sa bipolarité ! Malgré moi …

    Bonjour,
    Je m’appelle Jordan, j’ai 32 ans et je souhaiterais vous laisser ma petite histoire, mon témoignage dont je suis fier et pas fier en même temps . Pas fier car j’ai utilisé une personne bipolaire pour m’amuser, mais fier car je lui ai fait se rendre compte de sa maladie des troubles bipolaires …
    Tout a commencé il y a approximativement 1 an lorsque je revis un ancien camarade de classe dans un bar, des amis en commun et les souvenirs du déjà vu … Jean-Marc, il s’appelait, nous discutions tranquillement et finissions la soirée jusqu’à l’aube chez lui . Une semaine plus tard, l’ami en commun que nous avons m’indiquait qu’il était un peu fou, il lui avait avoué être maniaco-dépressif et sous traitement; quand je me souviens tout ce qu’il a bu comme alcool, les traitements ne devaient servir à rien; bref, je ne connaissais pas cette maladie, enfin juste entendu parler comme beaucoup de gens …

    Je le revis un jour dans un centre commercial et il se rappela immédiatement de moi, je n’ai pu m’empêcher de penser que cette personne était un malade mental, mais je le trouvais également facilement manipulable quand il s’agissait de parler fiesta . J’analysai, lors d’un verre au café ensemble, tous ses gestes et ses paroles très contradictoires, puis d’un seul coup il me disait cette phrase que je me rappellerai toujours :
    « Mais je suis venu pour faire quoi ici ? »
    Perte de mémoire, symptôme bipolaire, sur le moment j’ai rigolé, et j’ai pris peur quand même ! Très distrait et plein de mépris envers les gens de cette ville, que beaucoup connaissaient d’ailleurs, oui il est connu le Jean-Marc !
    Les semaines qui suivaient, nous étions devenus amis, j’avais besoin d’un ami pour sortir et faire la fête, lui il était toujours partant ! Tous les vendredis, il avait un peu d’argent de la part de son tuteur ou curatelle ( j’ai jamais très bien compris ce truc ), et tous les jeudis je l’appelais pour qu’on fasse la fête ensemble, qu’il paye mes soirées en l’échange de ma compagnie … Tout le monde le connaissait mais peu voulaient vraiment rester en soirée à ses côtés, il faut dire qu’il ne fallait pas avoir honte, pour simple exemple le gars pouvait accoster des nanas dans la rue et être très très lourd avec une tête qui faisait très peur quand j’y pense :
    « Excusez-moi mesdemoiselles, vous savez où ça se trouve Brest City ? ( on était à Brest … )
    Ou lorsqu’il croise des gens dans la rue pour leur dire TOUJOURS la même phrase :
    «  Ah bah, c’est l’heure de l’apéro ! »
    Toujours, beaucoup de lourdeur, les gens ne répondent pas et il va les insulter par derrière, dire qu’ils ne sourient plus, parlé ensuite des gens du Portugal, qui eux savent sourire et s’amuser et dire qu’il va y retourner en vacance d’été … J’ai appris qu’il n’a jamais été en vacances là-bas, le Portugal pour lui, c’est l’hôpital psychiatrique en réalité … Triste tout de même …
    Je pouvais l’appeler pour lui demander où il était et il me répondait qu’il était chez sa soeur . Le soir même, il me disait qu’il a dormi et était en train de revenir du dentiste quand je l’ai appelé … C’est ce jour-là que j’ai décidé de le manipuler, de me servir de lui, de ses troubles psychiques, pour lui faire voir la réalité en face, car en réalité c’est un mec génial, c’est juste qu’il est inconscient de son comportement .

    6 mois que je le connais, j’en ai marre de l’entendre dire qu’il prend un traitement alors que c’est faux, qu’il bave sur les gens ou a des pertes de mémoire, qu’il mente sur sa vie ou qu’il boive comme un trou … Il n’a pas l’air de voir que les gens se foutent de sa gueule par derrière, je me souviens d’un soit-disant pote à lui lors d’un soirée et qui me disait à l’oreille :
    « Mais qu’est-ce que tu fous avec ce pauvre type ? »
    Même si ce n’est pas tout faux, je lui ai quand même mis un bon coup de tête, mon ami ne mérite pas d’être traité comme cela je trouve … Moi je le manipule, mais ce n’est jamais méchant, jamais je l’ai insulté sur sa bipolarité, d’ailleurs on en a jamais parlé ouvertement de sa pathologie ! Pas bête mon pote, il me disait souvent :
    «  Toi tu sais ce que j’ai, hein ? Ma maladie … »
    Je rétorquais par un simple oui et changeais rapidement de conversation … J’ai donc décidé de lui faire comprendre que son comportement n’est pas normal mais surtout qu’il faut qu’il se soigne tout le temps, qu’il prenne un traitement même si ça lui donne faim et le fait grossir ! Pour cela, je dois être manipulateur, alors comme d’habitude pendant 3 mois, nous allons passer des soirées ensembles . Sauf que je ne vais plus avoir honte quand il sera lourd en face des autres, je ne vais plus lui dire oui quand il me dira un pseudo-mensonge comme quoi il arrête de fumer, ou encore qu’il me dit qu’il est été au Portugal … Non, je vais le provoquer, je vais l’énerver, je vais le faire boire, dépenser tout son fric chaque semaine, et s’il veut être violent, il aura le droit à des coups de ma part … Je me transforme en manipulateur, mais c’est pour son bien !
    Lors de ces quelques soirées, j’ai tout eu : euphorie, musique déprimante, violence, irritabilité, culpabilité, projets invraisemblables pour lui, Portugal, énormément d’alcool, drogue, etc etc … Raconter toutes les soirées serait impossible, mais elles finissaient toujours en tension et mouvementées . Chaque semaine, il faisait comme si de rien était, des fois je me dis qu’il voulait juste une présence, je ne sais pas . Je le reprenais sur chacun de ses faits, gestes et dires, et il restait calme, compréhensif jusqu’à qu’il soit défoncé par l’alcool et la drogue, ses addictions, où il ressassait tout ce que je lui reprochait, insultait sa famille et les gens en général .
    Un jour, j’ai bien cru qu’on allait se battre pour de bon, juste pour un paquet de cigarettes, non en fait c’était un état maniaque intensifié par l’alcool . La semaine suivante, je lui ai dit clairement que s’il avait une nouvelle fois ce type de comportement, je lui en mettais une dans sa gueule !!! Il me dit encore une fois, qu’il comprenait et qu’il avait abusé, sauf que le soir même, il recommença dix fois pire, autant dire que les pompiers sont venus et l’ont emmené à l’hôpital, il était incontrôlable …

    3 semaines passèrent sans nouvelles, puis il me rappela pour faire « comme d’habitude » me disait-il . Je lui répondis ok, no soucis ! Sauf que, comme vous qui me lisez, il ne savait pas que pendant ces 3 mois de manipulation, j’enregistrais tout ce qui se passait avec mon téléphone … Quand je suis arrivé chez lui, il était prêt à refaire la fête comme si de rien était, sauf que je lui ai demandé de s’asseoir et qu’il écoute certains passages que j’avais sélectionnés … Ce jour-là, pas de fiesta, rien, il n’écouta même pas tout ce que j’avais enregistré, il me demanda de partir de chez lui, et je l’entendis pleurer … Il me dit qu’il était déçu que j’ai fait cela, qu’il me prenait pour son meilleur ami, qu’il faisait ce qu’il voulait, etc etc …
    Pas de nouvelles pendant pratiquement 2 mois, jusqu’au jour où je l’ai croisé dans un magasin, il me dit bonjour et m’invitait à boire le café chez lui, tranquillement . Il m’a alors raconté les causes de sa bipolarité, ses séjours en psychiatrie, même s’il s’évaporait mentalement quelques fois dans ses paroles, je le trouvais sincère et changé . Il m’avouait être suivi par un psy, et me montrait son traitement bipolaire qu’il prenait . Il me dit avoir perdu un ami, moi, mais avoir gagné une meilleure vie . Il rigolait d’avoir pris 5kg, désormais il fume une cigarette électronique, il ne boit plus, il a arrêté de se ronger les ongles, il fait du sport quotidiennement ( vélo ), il est mieux avec sa famille et a même trouvé une future copine ( non-vérifié pour cette dernière ) . Il est même dans un centre pour se réinsérer professionnellement . Il me dit qu’aujourd’hui il a pris conscience de sa maladie à cause de ce que j’ai fait, sa famille vient le voir tous les jours pour voir comment il va . Lorsque je suis parti de notre dernière soirée, il a pété un plomb et cassé plusieurs choses chez lui, de colère certainement . Le lendemain, il est parti vivre chez ses parents durant 1 mois afin de se soigner, c’est ce qu’il m’a dit . Ce soir, on passe la soirée à discuter et regarder la tv, il n’y a que moi qui boit, lui ne veut rien, il a son traitement et le prendra avant de se coucher . Je suis content, il n’a déjà plus d’addiction, il n’a pas l’air dépressif, bon il « vapote » beaucoup et a des légers « bugs », moments d’absence, mais il est net et on passe une bonne soirée …

    Aujourd’hui, je le revois rarement, on est plus trop amis, mais je sais qu’il va bien mieux qu’avant et je lui souhaite beaucoup de bonheur . Il le mérite, est plus stable et est bien entouré, lui seul a les cartes en mains pour maintenir cette vie de routine mais non-dangereuse …

    Merci d’accepter mon témoignage d’ancien ami d’une personne bipolaire, mais qui mérite de vivre comme tout le monde …

     

    N’hésitez pas à réagir en commentaire si vous avez été touché par ce témoignage sincère mais malhonnête …

     

    Manipuler un bipolaire
    Le témoignage d’un manipulateur
  • L’hygiène de vie pour contrer sa bipolarité

    L’hygiène de vie pour contrer sa bipolarité

    Se balader, faire du sport ou encore prendre une personne dans ses bras, voilà bien des choses simples à faire et qui peuvent améliorer le quotidien d’une personne souffrant de bipolarité . Ces actions à entreprendre pour une bonne hygiène de vie, tout le monde les connaît, mais faut-il encore les appliquer ! Certaines personnes refuseront par manque de temps, mais le bipolaire doit justement s’occuper avant tout de lui, son bien-être, donc aucune excuse n’est permise . Ces petits gestes du quotidien, si vous les appliquez assidûment, amélioreront réellement votre santé mentale et pourraient même diminuer vos troubles de l’humeur s’ils sont faits avec sérieux et concentration …

     

    Qu’allez-vous faire aujourd’hui ?

    Le réveil a sonné, c’est l’heure du petit déjeuner avec l’ami Ricoré … Bon, la première question que vous devez vous poser est la suivante : Que vais-je faire aujourd’hui ou que dois-je faire ? Avoir un objectif, un but, un projet journalier est très important pour le moral et la motivation, et pas que pour les bipolaires ! Jouer au foot avec ses enfants, finir de lire un livre, faire un bon gâteau, visiter l’exposition d’un artiste, etc etc … Voilà quelques exemples de choses simples à faire avec envie et toujours avec le sourire . Ces petites activités vous donneront également de quoi vous occuper pendant un certain temps, car certaines d’entre elles vous demanderont de l’organisation et d’établir un planning . Bref, voilà une belle journée qui s’annonce, non ?

     

    Le sport

    Quoi, vous n’êtes pas sportif(ve) ? Ni moi ! Nombreux sont les docteurs à affirmé que le fait de ne pas bouger est très mauvais pour la santé mentale et physique . On ne vous demande pas de vous entraîner 4H par jour pour disputer un marathon de 40km, non, juste une petite balade quotidienne suffit, dans un parc par exemple ou en ville ( faire du shopping ! ) afin d’allier plaisir et sport … Si vous travaillez et que ce n’est pas très loin de chez vous, pourquoi ne pas y aller en vélo ? Si vous habitez en étage, pourquoi ne pas prendre les escaliers à la place de l’ascenseur ( qui tombe souvent en panne en plus ! ) ? Toutes ces petites actions quotidiennes vous aideront à produire des hormones anti-stress et vous vous sentirez beaucoup mieux dans votre tête . Et vous le savez très bien, le bipolaire aime le soleil, et le soleil rend de la vitamine D à votre corps, alors sortez dès qu’un rayon de soleil apparaît, c’est bon pour le moral !

     

    Dormir

    Afin d’avoir une bonne santé mentale, bien dormir est obligatoire . Un des gros problèmes du bipolaire est tout de même ses troubles du sommeil, soit il ne sera jamais fatigué en période de manie ou soit il sera toujours épuisé en période dépressive . Même si en temps normal, chaque individu à des besoins de sommeils différents, on estime en moyenne que 8H de sommeil sont nécessaires pour une bonne hygiène de vie . Si vous ne dormez pas assez, alors vous risquerez d’être constamment sur les nerfs, et si vous dormez trop alors, chose encore inexplicable, vous serez encore plus fatigué … Votre corps à besoin d’un sommeil récupérateur pour pouvoir bien fonctionner quand vous êtes éveillé . Se coucher également à heure fixe est très important afin de réguler vos humeurs avec votre corps . Les écrans, tv, ordinateurs, smartphones etc etc, sont également néfastes au moment de s’endormir . Préférez la lecture d’un livre ou une séance de méditation sous la lampe de chevet !

     

    Rester positif

    Souvent, la personne souffrant de bipolarité ressasse les périodes négatives et oublie les positives . C’est l’esprit humain qui veut ça, pas que les malades . Pour retrouver un peu de positif dans sa vie, il faut bien souvent être reposé, au calme, et réfléchir aux bons moments passés, ils sont si précieux et tellement bénéfiques pour le moral . Un sourire vaut un millier de douleurs, pas vrai ? Rester dans le positif et surtout être avec des gens positifs boostera considérablement votre motivation et votre énergie nécessaire pour attaquer vos journées . Vous serez remplie d’optimisme, nécessaire aux personnes fréquemment angoissées .

     

    Aimer

    Le bipolaire peut aimer et quand il aime, c’est de tout son coeur ! En phase down plus particulièrement, il est toujours important de pouvoir se ressourcer avec des personnes que l’on aime, avec qui on se sent bien . Alors n’hésitez pas à le leur prouver chaque fois que vous les voyez . Un bisou, un câlin, un sourire, un compliment, on appelle ces gestes des « strokes » . Ils vont stimuler nos humeurs en bien . Parents, amis, collègues, conjoints, toutes les personnes que vous connaissez y compris vous-même, ont besoin de ces petites attentions, sinon n’importe qui déprimerait à longueur de journée . Et vous avez déjà ressenti cette bouffée de bonheur et de chaleur qui vous envahit quand quelqu’un vous prend dans ses bras ou juste une personne qui met sa main sur la vôtre, c’est le contact humain . On estime que seulement 10 secondes suffisent pour produire l’hormone du bonheur, de l’attachement : L’ocytocine . Vous êtes alors détendu et heureux de voir une personne qui vous aime et réciproquement . Cela suffit à égayer votre journée .

     

    Vous avez d’autres habitudes qui améliorent votre rythme de vie et son bien-être, venez en parler sur le forum et en commentaire .

     

    Le bipolaire et son hygiène de vie
    Conseil pour bien vivre sa bipolarité
  • La phase mixte de la bipolarité

    La phase mixte de la bipolarité

    On pourrait traduire l’état mixte par des mouvements de vagues en continu, en cycles rapides souvent . La bipolarité de type 1 et 4 ainsi que les personnes cyclothymiques et borderlines sont très concernés par ce phénomène de changements d’humeurs . Angoisses, énergie, pensées et troubles de l’humeur se chevauchent constamment entre les phases hautes et les phases basses, ce qui explique les comportements extrêmes du malade, son cerveau ne peut être qu’en désordre suite à son passage en phase mixte !

     

    L’instabilité affective

    L’instabilité de l’humeur associée à l’énergie, voilà une définition de ce qui pourrait expliquer les sautes d’humeur, l’intensité de l’énergie adonis ainsi que l’intelligence et la créativité du patient . C’est ce qui provoque également les larmes fréquentes, comme par exemple quand vous regardez une pub tv et que vous pleurez . Le stade colérique survient également lors d’un évènement mineur, on appelle cela l’irritabilité . Le stade joyeux, « happy », est aussi instantané, en simple exemple une personne qui rira très fort, trop longtemps ou encore qui sera distraite ou maladroite en fait partie . L’instabilité affective représente toutes ces humeurs extrêmes et pourtant anodines .
    Selon « la bible » du psychiatre, le fameux DSM-5, les phases mixtes se caractérisent par de nombreux épisodes de manie et de dépression quasiment en même temps, c’est la définition simple d’un stade bipolaire, vous pouvez voir les autres phases et termes concernant le trouble bipolaire sur les articles précédents . Il faut noter que le DSM ne comptabilise une phase bipolaire qu’au bout de 4 jours consécutifs, tout le reste n’est pas comptabiliser comme étant diagnostiquable . Mais si vous êtes bipolaire, vous savez très bien qu’il n’y a pas que les moments de déprime ou d’euphorie, il y aussi des moments complètement instables . Ces phases où vous ne savez plus où vous en êtes, entre dépression et manie, qui peuvent aussi être bien plus court que 4 jours … Mais ça, les psychiatres et leur fameuse bible ne peuvent pas le répertorier, cela serait certainement trop complexe car un nombre incalculable de variantes s’ajouteraient encore à ce trouble mental et psychique . L’image ci-dessous risque bien de faire « tilt » et vous faire sourire car vous la connaissez instinctivement, ce sont les cycles rapides de vos symptômes que vous n’arrivez guère à expliquer .

     

    Les cycles avec la variation des symptômes

    Petit index des courbes :
    Courbe verte : Elle définit votre humeur
    Courbe noire : Elle définit votre intelligence ( pensée et créativité )
    Courbe rouge : Elle définit votre énergie

    Variation des cycles
    Cycles et humeurs

    Lorsque toutes les courbes sont en haut, c’est ce qui s’appelle familièrement la phase up ou épisode maniaque / hypomaniaque, vous le voyez sur le secteur A . Au contraire, comme vous pouvez le voir au plan B, si elles descendent toutes vers le bas, ce sera la phase down ou épisode dépressif majeur . Voilà, ça se sont les 2 phases bipolaires principales que l’ont connaît déjà ( normalement ! ) . Abordons maintenant les phases complexes de cette bipolarité, regardez bien le point D, on aperçoit la courbe d’énergie au plus haut alors que l’humeur est au plus bas avec l’intelligence !! Illogique dirait beaucoup de néophytes, et pourtant ça nous arrive souvent ce moment-là, on déborde d’énergie mais le coeur n’y est pas, on est démoralisé . C’est ce qu’on appelle une dépression agitée .
    Regardons maintenant la lettre C, nous avons là le contraire du point D, cette phase est très visible sur un patient hospitalisé en psychiatrie par exemple sous médicament fort, on est dans une limite schizophrénique où le patient bipolaire reste dans une stupeur maniaque, il ne bouge plus . Pourtant avec l’intelligence et l’humeur qui sont au plus fort, le malade devrait savoir qu’il peut se déplacer, bouger, il sait également qu’il y a toujours des choses à faire, il en a même envie, mais il reste là, assis sur un fauteuil ou alité dans son lit, angoissé !? Attention, ce n’est pas de la dépression, il se pose tellement de questions qu’il ne peut agir, et se demande même ce qui se passerait s’il ne se passait rien …
    Rentrons encore plus dans la complexité des humeurs, regardez bien exactement ce qui se passe juste avant le point B, lorsque les lignes se croisent, la courbe d’énergie est en hausse alors que pendant ce temps, les courbes de l’humeur et de l’intelligence redescendent … C’est très fréquent cette variation d’humeur en état mixte, c’est ce qu’on appelle la manie dysphorique, un stade précédent généralement la dépression bipolaire . Si vous vous concentrer vraiment sur ce schéma, vous apercevrez une multitude de combinaisons de la phase mixte comme la phase de dépression mélancolique où les pensées du patient sont basses alors que l’humeur et l’énergie sont très rapidement en hausse . Le patient bipolaire en point E a alors d’énormes troubles la concentration et pourrait alors rentrer dans une phase maniaque avec une humeur exécrable . Le traitement sous antidépresseurs n’est vraiment pas conseillé lors d’un état mixte, car la personne bipolaire au stade mixte est toujours à la limite de la phase extrême de la manie, même si des épisodes dépressifs apparaissent, ils sont moins dangereux . Ce n’est pas la phase ( maniaque ou dépressive ) qui est dangereuse, mais plutôt le comportement du bipolaire qui varie son humeur au gré de la situation . Nous avons vu qu’il existait des dépression agitées … Il faut donc surveiller de près les consommations excessives de drogues et le risque suicidaire lorsqu’une courbe ( une humeur ) est à l’extrême … N’oubliez pas que le bipolaire est continuellement sous tension à cause de ses symptômes et changements d’humeurs, plus ils sont fréquents et plus il sera difficile de gérer cette maladie .

     

    La cyclothymie : bipolaire, rapide, très rapide ou borderline ?

    Nous avons vu qu’on parlait de 4 jours de symptômes identiques selon le DSM pour identifier une phase bipolaire, mais dans la réalité il s’agit de 1 semaine à 10 jours réellement . SI les symptômes durent moins longtemps que cela, alors on parlera plus vraiment de trouble bipolaire caractérisé . Regardons donc l’image ci-dessous .

    Cycle des bipolaires et des borderlines
    Bipolaire et borderline

    C’est comme si on oubliait un peu le terme bipolaire, ou maniaco-dépressif, et que chaque cycle, suivant sa fréquence, avait sa propre dénomination . Comprenez bien que suivant ce graphique, plus vous aurez de cycles rapides dans une même journée et plus vous vous retrouverez alors vers un diagnostic de troubles de la personnalité, c’est à dire borderline . Il est très compliqué de situer une humeur normale lorsque les cycles commencent à être très rapides, contrairement aux troubles bipolaires qui eux sont généralement lents et faciles à distingué suivant le type de bipolarité et les symptômes concordants . Nous situons l’état mixte d’un bipolaire au maximum au niveau du début des cycles très rapides .

     

    Maniaque, Dépressif ou Mixte ?

    Reprenons donc la partie des cycles assez rapides et transposons-là avec le premier graphique représentant l’énergie, l’humeur et l’intelligence . On nous demande souvent, « je ne sais pas si je suis bipolaire, parce que je n’ai pas vraiment d’épisode de manie ou de dépression …. », vous pouvez par exemple faire ce petit test sur les troubles de l’humeur et leurs phases, mais il faut également savoir qu’on peut avoir des états mixtes perpétuels comme le montre le graphique ci-dessous .

    Manie, dépression et mixte
    Les épisodes mixtes et la maniaco-dépression

    On s’est tous déjà renseigné sur internet, via des sites qui décrivaient uniquement les phases dépressives et maniaques, pour savoir si on était bipolaire à cause de nos changements d’humeurs fréquents et difficiles aussi à supporter pour notre entourage . Puis, en lisant ces articles, on se dit alors qu’on n’est pas bipolaire car nos humeurs ne sont pas aussi distinguées qu’ils l’écrivent … FAUX, penchons-nous sur l’image et regardez comment nos différents symptômes influent sur notre état . L’état mixte y est fortement présent, certes il y a les épisodes maniaques et dépressifs, mais souvenez-vous du premier schéma et de la fin, nous remarquions qu’avant chaque phase principale de la bipolarité, on pouvait alors nommer des sous-phases avec des incohérences entre les humeurs, l’énergie et les pensées . Suivant la rapidité des cycles, les symptômes se distinguent et se croisent alors dans un stade mixte de cette pathologie bipolaire . Et plus il est rapide, dans une certaine limite de cycles comme vu sur la 2ème image, plus on a de chances de rentrer dans cette phase du trouble de l’humeur changeante du jour au lendemain . Les événements et situations présentes ainsi que les traitements médicamenteux y sont aussi pour quelque chose, il ne faut surtout pas l’oublier .

     

    Vous pouvez réagir à cet article sur la cyclothymie des phases bipolaires et l’état mixte sur le forum bipolaire et en commentaire …

  • Film bipolaire : La bipolarité en vidéo !

    Film bipolaire : La bipolarité en vidéo !

    Vous voulez voir un film sur la bipolarité ? Les films sur les bipolaires ne sont pas si nombreux que l’on pourrait croire ! Certes, nous voyons des personnages secondaires qui ont des problèmes mentaux ou psychiatriques assez fréquemment dans pas mal de films mais pas sur tout le scénario … Est-ce parce qu’il est complexe de retranscrire cette maladie psychologique des troubles de l’humeur d’un maniaco-dépressif au cinéma ? Jouer l’acteur euphorique et dépressif doit tout de même être éprouvant si l’on n’est pas vraiment atteint de troubles bipolaires … Le Bipolaire a tout de même réussi à dénicher et voir 5 films qui traitent principalement du trouble bipolaire en profondeur . Certains le traitent avec humour, d’autres avec sérieux ou encore avec tristesse et désespoir … Cet article n’est pas fait pour vous raconter la bande-annonce, ( d’autres sites le font très bien, et mieux que nous ! ) mais pour vous expliquer dans quelles proportions la maladie y est associée, par quelle thématique … Voici donc notre petit panorama, du moins notre petite vidéothèque spéciale film de bipolaire .

     

    HAPPINESS THERAPY ( Thérapie du bonheur )

    Un film que beaucoup connaissent, bipolaires et non-bipolaires . C’est un film à la sauce américaine, U.S.A comme beaucoup disent ! Un film fait pour plaire à un large public, MAIS il traite tout de même assez bien, et en profondeur, de certaines émotions de la bipolarité . Les situations et leurs ressentis vous donnerons l’air d’avoir du vécu, elles sont vraies . Les 2 acteurs principaux sont très conscients de leur maladie, ils utilisent par exemple une sorte de manipulation affective . Les symptômes principaux des troubles bipolaires y sont présents : hyperactivité, pensées sexuelles, vision et idées qui diffèrent, plein de projets ou encore une logorrhée rapide . À noter que dans ce film pour tout bipolaire qui se respecte, la phase maniaque y est omniprésente, pas vraiment de signes de dépression sévère . C’est une bonne chose pour les personnes qui n’ont pas envie de broyer du noir en regardant un film ! Toutes les émotions des acteurs sont multipliées par 1000, exagérées, dans Happiness Therapy . Ce film est légèrement déjanté, fou, dès le début nous notons que le mari de la femme est mort et la femme du mari l’a trompé et est partie, puis l’histoire continue avec un tas d’acteurs secondaires qui semblent bizarres avec leurs propres symptômes d’addiction et de folie passagère, à s’en demander à la fin qui est vraiment malade !!! Le casting est également assez impressionnant avec Robert De Niro ou encore Bradley Cooper ! Pour résumer, c’est un film qui peut donner de l’espoir aux bipos, et sinon il pourra également faire passer une bonne soirée popcorn devant la télévision aux non-bipolaires.

     

    MR. JONES

    Sans doute un des meilleurs films sur le trouble bipolaire ! Notons que l’acteur principal est Richard Gere avec la présence de Lena Olin à ses côtés ( une des raisons de la qualité du film ? ) … Tout est dans ce film, une sorte de bible du bipolaire en vidéo ! Phase dépressive, hôpital psychiatrique, amour, mensonges, manie, euphorie, traitement, dépenses, folie et délires extrêmes, tout absolument tout et surtout dans la joie de vivre . Ce film bipolaire n’est pas anxiogène, il vous fera même peut être rire à des moments, et c’est certain que toutes les personnes bipolaires se reconnaîtront dans ce personnage que joue l’acteur Richard Gear alias Mr. Jones . Totalement imprévisible, hystérique lors des phases maniaques mais tellement attrayant, attachant . Le séjour en HP y est également bien présent et bien défini, avec toutes sortes de personnages défiant leur maladie comme ils le peuvent . L’histoire d’amour avec sa psychiatre n’était peut-être pas nécessaire, un peu trop irréelle, car dans son ensemble ce film relate bien la réalité des personnes bi-polaires . Conclusion : Un film de bipolaire à voir absolument !

     

    BIUTIFUL

    Film plutôt sombre, voire même très dark ! Il peut paraître long et ennuyeux si vous n’accrochez pas à ce genre de film d’auteur. Le personnage principal n’est pas bipolaire, pour faire court : c’est un homme prêt à mourir et qui travaille illégalement pour aider ses proches et amis . Dans ce film on parle d’une femme bipolaire, sa femme, enfin son ex-femme ! Elle apparaît peu de fois dans le film, ce qui est dommage, car ses brèves apparitions sont vraiment bien jouées . Ce que l’on arrive à comprendre de leur relation est qu’ils ne vivent plus ensemble à cause de sa maladie ( à elle ), elle ne se soigne pas assidûment, elle délire, le trompe avec d’autres gars pour boire, elle en arrive à être dangereuse pour elle-même, etc etc … Lorsqu’il lui laisse une chance de voir ses enfants, elle n’arrive pas à se contrôler sur le temps, elle a beau essayer la luminothérapie, cela ne la guérit pas vraiment et il le sait . Sans vous raconter la fin du film, sa catégorie serait dans le film dramatique … En bref : À voir seulement si vous êtes prêt à voir un bon film récompenser à Cannes en 2010, notons-le, mais très sombre au risque de vous déprimer ( ou de vous ennuyer ) …

     

    DADDY COOL ( Papa cool )

    Non, ce n’est pas un film sur Boney M. !!! La référence des films sur les troubles bipolaire ? Peut-être … Mais il faut l’avouer quand même que c’est un bon film et qui traite correctement de la maladie bipolaire . Un film moral et mental, on peut en retenir qu’il ne faut jamais laisser un maniaco-dépressif seul, isolé . Dans ce film familial sur la bipolarité, c’est un père qui se retrouve seul à élever ses enfants, après une séparation des suites de son comportement irresponsable et imprévisible avec sa femme, qui doit, elle, partir loin pour travailler et ne peut emmener ses enfants avec elle . Encore une fois, le scénario est bien ficelé et l’on y retrouve vraiment tous les symptômes du bipolaire : l’addiction ( alcool, cigarette ), le traitement au lithium arrêter des dizaines de fois ou encore le comportement étrange et immature avec ses enfants . Un homme euphorique mais on y aperçoit également un zeste de conscience de sa maladie . Le léger côté manipulateur de la dépendance affective de sa femme et ses enfants envers lui y est également subtilement présent … Pour conclure : Un film extraordinaire, comme l’acteur, vrai, et qui doit vraiment être vu si vous souhaitez regarder un film de bipolaire.

     

    Il existe également un film récent sur le trouble bipolaire, sorti en 2016-17, nommé Touched with fire, avec comme actrice connue Katie Holmes . Nous n’avons pas encore vu ce film qui se passe essentiellement dans un hôpital psychiatrique . À retenir …

    D’autres films sur les maladies des troubles mentaux et psychiques existent, on peut citer 2 très bons films :

    Une soeur aux 2 visages : Un téléfilm qui traite de la schizophrénie d’une femme et des symptômes perturbateurs de cette maladie sur l’entourage.

    Cake : Un superbe film avec un prestation excellente et totalement différente de l’actrice Jennifer Aniston . Époustouflante dans ce film qui traite essentiellement de la douleur chronique, ce film se rapproche énormément de la fibromyalgie, avec des troubles de l’humeur, de la gentillesse, de la fatigue, de l’hypersensibilité, etc etc … Sa vie est rythmée, cadencée sur le bon-vouloir de sa force par rapport à ses douleurs chroniques … Elle pense à son bien-être avant tout, peu importe le mal qu’elle peut faire aux personnes qui l’entourent, involontairement bien sûr car elle n’arrive pas à comprendre, contrôler sa maladie … Un film à voir !

    The informant avec Matt Damon qui joue un bipolaire menteur et manipulateur.

    Une vie volée avec Angelina Jolie où l’on y parle des troubles de la personnalité borderline.

    Shutter island avec Leonard Dicaprio dont la femme était maniaco dépressive et il se retrouve en psychiatrie sur une île mystérieuse…

     

    Pour réagir aux films de bipolaires, vous pouvez en discuter sur notre forum et nous indiquer vos avis personnels et d’autres films qui traitent de ce trouble psychiatrique, si vous en connaissez …

     

    Les films sur la bipolarité
    Trouver un film sur le trouble bipolaire
  • Les phases bipolaires comme des montagnes russes – Témoignage

    Les phases bipolaires comme des montagnes russes – Témoignage

    Alex est un homme bipolaire qui nous a contacté pour nous raconter sa propre expérience avec ses troubles bipolaires via son témoignage, mais aussi un livre dans lequel il nous raconte tout . Il y compare ses propres phases bipolaires de manie et dépressive comme des montagnes russes …

     

    Le Témoignage de Alexandre Caselles, bipolaire .

    Bonjour,

    Je souffre de trouble bipolaire et ai passé de dures années à lutter avec divers traitements chimiques mais aussi avec des sismothérapies, traumatisantes au demeurant . J’ai embrassé la spiritualité Bouddhiste, je ne suis pas prosélyte soyez-en assurés, il y a dans la partie philosophique et non religieuse du Bouddhisme une façon d’atteindre l’équanimité au travers d’une certaine vision de la maladie, son absence de réalité intrinsèque car composée de divers facteurs ( neurologiques, émotionnels, environnementaux … ) . La méditation en fait bien sûr partie afin de démanteler nos maux .
    Après ces années de souffrances, connaissant les extrêmes, et avec maintenant un bon suivi et une hygiène de vie saine je m’en suis sorti .
    J’ai voulu écrire ce livre pour témoigner de la possibilité d’alléger son mal-être, promulguant conseils et métaphores éclairées sur le trouble bipolaire, avec des mots simples et accessibles, sans fards et sans détours .
    Ma volonté de faire connaître l’ouvrage n’est pas commerciale mais altruiste, avec les fonds je créerai une association qui manque dans ma région ( Arles ) .
    Ayant subi les affres de la maladie à la vingtaine, diagnostiqué à la trentaine, je suis à l’approche de la quarantaine stable, papa, en couple, bénévole auprès des personnes âgées, pratiquant de tir à l’arc et écrivain ( un roman d’anticipation est en cours d’écriture ) .
    Je souhaite de tout coeur partager mon expérience qui m’a menée à l’équilibre tant recherché .

    Bon ok très bien, mais que raconte Alex dans son livre ? Il parle de religion ou de maladie bipolaire ? Nous avons lu son livre, et voici notre vision de « Qui est Alex » et donc un résumé de son ouvrage …

    Alex, sa vie / son récit, vu par Le Bipolaire

    Alex nous le répète assez souvent dans son livre : il n’est pas là pour nous parler que de religion, et à vrai dire, cela ne représente peut-être que 20% du livre . Pour essayer de sortir de sa bulle bipolaire, la spiritualité n’a pas été sa seule solution, c’est surtout son analyse de lui-même ainsi que des traitements naturels qu’on ne cesse de vous répéter afin de vous stabiliser . Cela passe par un suivi pro, un traitement efficace ( après des dizaines testés ), des sismothérapies et comme beaucoup de patients, des séjours en clinique … Un mode de vie sain qui tient à distance la maladie comme tout bon psy vous le conseillera . Son livre ressemble est comme une marche vers une libération de sa bipolarité ! Tout est chronologique et ordonné; tout le contraire de sa vie . Ses hypervérifications via un TOC ainsi que son manque de confiance auront eu raison pendant longtemps de son désordre émotionnel .

    Il nous donne une définition de la souffrance des bipolaires :
      » En effet, notre esprit n’est pas malade ; notre cerveau, oui… Nous ne sommes pas bipolaires, nous sommes des personnes, oui des personnes, atteintes de troubles bipolaires. « 

    Alex est né le 6 mars 1978 à Arles, d’un père pied-noir né à Alger et d’une mère originaire du Pas-de-Calais : 2 parents nés dans le nord et de pays différents … Toujours premier de la classe avec une facilité déconcertante à tout mémoriser très rapidement, ce qui ne plaisait pas vraiment aux autres, il était isolé, il se sentait seul . Il a très vite compris que la vie en société n’était pas faites pour lui, les épreuves sportives étaient un véritable calvaire en complément de l’école … Maux de ventre, angoisses, doutes, les troubles anxieux étaient omniprésents . Chaque semaine c’était la même chose : Le Lundi il était confiant et plein d’enthousiasme, mais le Mardi il se retrouvait de nouveau angoissé … Heureusement que les jeux vidéos étaient là, mais avec le temps, il se rend compte que c’était certainement l’élément déclencheur d’une possible addiction, de son isolement prématuré …

    En juillet 1994, un évènement familial tragique le secoue encore plus psychologiquement :
     » Cet été-là, le 9 juillet 1994, nous trouvons, Papa, Maman et moi, ton corps sans vie sur le sol du salon, un trou dans la poitrine, une balle dans le cœur. Tu t’es suicidée, ma sœur, ma deuxième maman. « 
    Des semaines de mal-être, pleurs et autres émotions dépressives s’emparent alors de lui … Un élément déclencheur de ses troubles de l’humeur ???

    Lors de ses phases maniaques, Alex fait face à des journées interminables : 14H de travail, traverser toute la France la journée et faire la fiesta la nuit, il l’a déjà fait plusieurs fois, même pas peur ! Son sommeil n’est pas récupérateur pendant ces semaines d’hyperactivité et de confiance et cela ne dure que quelques semaines pour ensuite laisser place aux périodes de dépressions majeures et sévères . La souffrance et les doutes reprennent alors place dans son cerveau … Le rythme de travail est alors insupportable pour lui, insurmontable psychiquement et physiquement; c’est le retour du boomerang qu’il prend en pleine face ! Reproches, mépris, tensions … Et quand un nouvel épisode de manie revient, il se venge, est méchant, il insulte tout le monde à son travail : son employeur ne sait plus quoi faire et surtout il ne le comprend pas …
    Alex est diagnostiqué bipolaire seulement en 2008 et son premier traitement est Le Dépakote; cela ne tiendra pas longtemps à le stabiliser … ( le lithium et d’autres anxiolytiques suivront … )
    Ayant travaillé dans le domaine de la mécanique automobile, il compare beaucoup sa maladie à une panne de voiture . Pour lui, vous devez prendre ce traitement pour être de nouveau stable, comme la voiture a besoin d’une nouvelle courroie ou d’un changement d’huile pour redémarrer, pour ne plus souffrir mécaniquement .
    Alex est fan de l’Inde, de bouddha, et il vous explique comment bien méditer, étape par étape : posture, regard, bouche, etc etc …
    Comme le dit le Dalaï-Lama le recommande :
     » Passez chaque jour un moment seul, un moment à soi, un moment pour soi. Lecture, promenade, musique, flânerie … La méditation peut être un de ces moments privilégiés. « 
    Alex en rajoutera, des conseils plus personnalisés, plus dans l’ère du temps :
     » Coupez enfin ce satané portable ! Soyez hors du temps mais soyez en même temps dans le temps, d’une manière détachée, sereine, contemplative … « 

    Il le sait, son addiction principale est l’alcool, avec elle il oublie tout, toutes ses souffrances, puis avec le temps il comprend que ce n’est qu’éphémère comme il le résume :
     » L’oubli, soyez-en assuré, – et c’est le cas à chaque fois – est temporaire . Les maux reviennent plus forts encore après, ils sont en retard alors ils se rattrapent ! « 
    Il en conclu qu’il faut donc analyser son propre comportement pendant la prise de nos addictions pour ainsi les comprendre et pouvoir les stopper, tout est décrit dans son livre, une manipulation simple et efficace .

    Alex le sait, il ne possède aucun superpouvoirs, malheureusement, mais juste des troubles de la personnalité . Il sait qu’il est malade et est même conscient que certains jours c’est un vrai connard, involontaire, mais un con quand même !
    Un exemple concret dans son livre illustre bien son personnage, il y raconte qu’il avait prévu de partir en pèlerinage en Inde avec sa femme mais qu’il aimerait également avoir une belle voiture, une Ferrari, mais pour l’amour de sa femme, il y renoncera à sa sportive et partira en pèlerinage comme prévu … À Maranello !!!

    Avec son entourage c’est souvent très difficile leur relation, les reproches fusent en plein stade dépressif, Alex fait honte à sa famille . Pourtant dans le travail il est intelligent, tel le syndrome de l’hyperactif avec des TOCs :
    Plus c’est complexe —> plus ça l’intéresse —> plus il y arrive = il sait qu’il n’est pas si con qu’il l’entend et/ou le pense !

    Son addiction pour la boisson, l’alcool, il l’a décrit philosophiquement :
       » Je ne vais pas mal parce que je bois, mais je bois des fois parce que je vais mal . « 
    Pour sa compagne, c’est très difficile la vie, vivre avec son mari bipolaire, Alex se l’imagine bien dans sa tête, il pourrait parler à la place de sa femme …
     » Je ne sais pas de quoi sera fait le lendemain .
 Le fait que tu sois imprévisible est angoissant .
 Tu es différent à chaque heure qui passe …
 Va-t-il être normal ce soir ? Comment sera-t-il ?
 Je n’arrive jamais à te connaître, tu es toujours différent . Tu nous mets parfois dans une situation d’insécurité .  »
    Lors de l’écriture de la deuxième partie de son livre, celle qu’il a écrite quand il n’était pas bien soigné, il décrit très bien la difficulté à passer entre le présent et le passé sans jamais penser mentalement au futur … L’écriture est compliquée, il n’arrive même plus à se reconnaitre dans les pages précédentes, ce sont des maux passés … Sont-ils réglés ???

    « Je reviendrai encore sur des maux que je pensais avoir réglés avec les pages précédentes . »
    « Putain, j’ai écrit ça, moi ! Et ça aussi ? Ah ! Là, j’avais raison ! »

    Encore un bref résumé de la vie d’un bipolaire avec ses troubles et ses phases telles des montagnes russes … Fatiguant la bipolarité pour lui, ça change sans arrêt dans sa tête et pas le temps de s’habituer … Une vie de bipolaire épuisante …

    Pour voir plus en détail le livre qu’Alex, un bipolaire, a écrit pour des bipolaires, mais aussi pour l’entourage de ces derniers, rendez-vous ici .

    Et n’hésitez pas à réagir à cet article, posez vos questions à Alex, en commentaire mais également sur le forum pour bipolaire via le post des phases telles des montagnes russes

     

    Dessin bd de bipolaire
    La souffrance des bipolaires
  • Les mini témoignages de nos bipotes – Épisode 3

    Les mini témoignages de nos bipotes – Épisode 3

    Nos bipotes parlent, parlent, parlent et reparlent … Mais de quoi parlent-ils vraiment pour ce 3ème épisode des avis de nos fans sur Facebook ? Vous savez la réponse ? Oui bien sûr, ils parlent de bipolarité, de traitements bipolaire et autres symptômes de cette fichue maladie mentale qui les font souffrir au quotidien ! Mention spéciale cette fois-ci car nos bipotes se lâchent et témoignent, ils ont beaucoup à dire sur leur propre expérience avec la maladie des troubles bipolaire du maniaco dépressif . On commence même à retrouver des habitués, des membres actifs, des  » SUPER BIPOLAIRES  » !!! DEs mini témoignage écrit soir par des malade atteint de ce syndrome des troubles de l’humeur soit commenter par des proches de personne bipolaire … 3, 2, 1, c’est partiiiiiii !

     

    On démarre cet article avec un SUPER BIPOLAIRE ( bipote très actif ) . Zouzou est un poète, mais souffre en continu de ses troubles, il nous le raconte en plusieurs fois … Autant vous dire qu’il n’a pas sa langue dans sa poche et c’est tant mieux !!
    —> Zouzou Z. : Pour moi la vie est trop courte il faut en profiter pendant que j’ai encore la santé même si j’ai u 14 fractures et à peu près 100points de suture .moi sa fait 43ans que je me dit hyper nerveux et sa fait 5ans que j’ai été diagnostiquer bipolaire .je vous avoue que après avoir pété un câble j’y pense souvent au suicide mes je préfère respirer un bon coup marcher un peux et sa ce passe heureusement sa dure que quelques minutes
    Zouzou Z. : Moi à force de dire se que je pense ma famille et mes pseudo amis me tourne le dos et en plus j’ai perdu des bonnes place de travail m’es bon j’ai l’habitude de pleurer tout seul et après je rebondi du travail sa se retrouve et les amis aussi
    Zouzou Z. : Je remercie le cite bipolaire d’avoir mis cette article en ligne et j’espère toute ma famille et tous mes amis liront l’article attentivement car je suis maniaco déprécie .Moi je vous le dit je suis net avec cette maladie et je mourais avec cette putain de maladie bipolaire comme vous voyez je n’y suis pour rien moi je me compare à David banner dans l’incroyable Hulk je suis gentil rendent service dans mes capacités si je le peu mes quand on m’énerve j’ai du mal à me contrôler et c’est pour sa que je préfère m’isoler ou partir pour éviter les conflits .Il y a des moment la vie est un en faire pour moi quand je me retrouve tout seul, surtout depuis que j’ai perdu mes parents .Peut être que certaines personnes von mal le prendre ou bien von ce moquer de moi mes c’est pas grave c’est gent la je les emmerdes j’ai toujours travailler j’ai jamais rien demandé à personne même la à partir de mercredi je serai SDF et je m’en fous car j’ai mes chiens avec moi

    On passe à Sabine, qui a connu un moment tragique avec sa meilleure amie, RIP ….
    —> Sabine R. : Ma meilleure amie était bipolaire elle c’est pendu dans son sous sol alors les sarcasmes sur cette maladie sont bien loin de me faire rire.

    Nathaniel ne comprend plus trop son psy et ne sait plus trop qui croire ! Est-elle bipolaire ? Même elle, elle a des doutes alors qu’elle n’a clairement pas vraiment de réels symptômes de manie, nous lui avons répondu en direct .
    —> Nathaniel K. N. : Bonsoir, J’en vient a vous car mon psy me modifie mon traitement car il pense que je suis bipolaire, je me retrouve dans beaucoup de symptôme sauf dans les périodes d’euphorie (dépenses excessives, sentiment d’invincibilité, besoin de peu de sommeil et appétit réduit, etc…) J’ai des périodes ou je dépense pas mal d’argent pour des choses qui au final ne me servent pas et prennent la poussière mais je me sent pas dans une passe de dépense excessive…. Par contre je me retrouve beaucoup dans les phase de d’envie de suicide, d’isolement, d’irritabilité, de perte de confiance, je ne me préoccupe plus de mes passions, cela semble me porter peine, replis sur moi, isolement social, crises d’angoisses sévères, etc… Qu’en pensez vous ?
    Le Bipolaire : Bonsoir, Il faut savoir que les phases d’euphorie se nome phase de manie ( intensité forte ) ou phase d’hypomanie ( intensité plus faible ) . Pour moi selon vos paroles, vous souffrez de dysthymie c’est presque certain . Si vous n’avez aucun sentiment de supériorité, d’exaltation, élocution rapide ou sensation d’hyperactivité, il est peu probable que vous ayez des troubles bipolaires en effet . Quel traitement aviez-vous et depuis combien de temps ?
    Nathaniel K. N. : Bonjour, merci de m’avoir répondu. Voila mon traitement que je prends depuis 1 ans environs.
    – Clomipramine 75mg 1 le matin
    – Risperidone 1Mg 2matin 1midi 2soir (c’est celui ci que ma psy me fait diminuer petit a petit pour integrer un regulateur d’humeur dont je ne me souviens plus le nom.)
    – Fluoxetine20mg 1matin
    – Seresta 50mg 1matin, 1midi, 1soir.

    Ensuite, c’est Delphine qui nous résume son combat avec son papa bipolaire depuis très longtemps . Il a tout de même réussi à trouver le bon traitement pour le stabiliser, SUPER !
    —> Delphine S. : Bonjour mon papa est bi polaire ça va faire 11 ans . Moi j en est 40 ans je témoigne car nous la famille ce n est pas toujours très facile je suis seule a m occuper de lui papiers courses etcs quand il est enfase montant ca peut aller quand il est euphorique c est encore un autre moment a vivre mais le pire c est quand il replonge de plus il a une très grande mélancolie. De l aide je n en est pas besoin . Car je l aime tellement je ne veut que son bien être c est le plus important pour moi.
    Delphine S. : Mon père a eu le droit à des électrochoc dans le cerveau car les anti despresseurs ne ferait plus rien ça été une HORREUR pour lui il en a fait pendant 2 ans à raison de 3 fois par semaine maintenant son traitements est adaptée il est stable son spy lui descend en été et il lui remonte le traitement a la mi octobre

    Nelly est une personne bipolaire borderline depuis des années aussi, elle a eu des addictions extrêmes, subi des internements en hôpital, connut des événements tragique et à l’air totalement démoralisée, malheureusement la vie de bipolaire n’est pas toujours facile comme elle le prouve avec son témoignage personnel et touchant …
    —> Nelly S. : je suis bi polaire border line 10 ans que l on m a diagnostiquer j ai 30 ans j ai refuser cette maladie hospitalisation forcer je me mettez en danger alcool drogue je ferais n importe quoi meme mes relations sentimentales était échec sur échec tirs des mauvais garçon j ai accepter ma maladie depuis le de ces de mon fiancé qui a rien avoir avec moi je rassure une maladie l a emporter ça va faire 5 ans en décembre bref on se sens seule meme si on est entourer c est difficiles ces maladies meme avec traitements j ai decidé de me mettre sous curatrice pour soulager ma mere qui est fatiguer a force . ma passion est mes animaux les animaux en general avec eux je me sens apaiser mon menage le reste plus rien ne m interresse je sors au restau pour faire plaisir je bouge pour faire plaisir mais ça tiendrai cas moi je ferais rien j ai fais trop de mal

    Après ce petit témoignage noir, Laetitia nous redonne un peu d’espoir, elle qui est aussi bipolaire, mais qui a réussi à avoir des enfants, BRAVO !
    —> Laetitia L. : Moi je suis bipolaire et pourtant vais avoir un bébé sais vrai pas toujours facile pour moi et mon entourage surtout la nuit quad il dors moi non donc m occupe fait mon ménage tt proposer du yoga relaxation rien ne marche seul truc qui marche a pied dans la nature.J’ai un traitement fait seulement effect 8 jours Venlafaxine et atarax quand sa va pas isole au calme pense a rein .

    Mélissa réagit à un de nos témoignages publiés sur notre site web, c’était celui de Joy et sa vie détruite à cause de sa bipolarité …
    —> Mélissa K. : Je me suis beaucoup reconnu dans ton témoignage, après 8 ans de combat acharné et d hospitalisation à répétition le diagnostic est tombé et je ne suis pas borderline mais bipolaire, après un nombre incalculable de traitement rien n y faisait et ils ont décidé de me mettre sous lithium c.est encore tout nouveau je reprends espoir mais c est dur pour nous pour l entourage….. j ai eu la chance que l on me conseille le CTAH spécialisé dans ce trouble et j essaie pour la 1ere fois de me dire que ça va peut être marcher. En tout cas très beau témoignage et courage

    Nous avons aussi Vanessa qui a une soeur bipolaire à des kilomètres d’elle, dur …
    —> Valérie G. : Bonjour à tous. Ma sœur aînée est bipolaire et elle souffre énormément. Elle est plus souvent dans des phases sombres que joyeuses et pense à se faire du mal… Je suis à 500km d’elle… Mes mots ne l’apaisent pas et je ne sais plus comment l’aider. Elle a un traitement mais veut éviter de le prendre. J’ai mal de la voir autant souffrir..

    Il y a aussi Betty, qui elle, avait une relation avec un mec bipolaire . Après avoir lu un de nos témoignages de bipolaire, elle réagit en rapport avec sa propre histoire …
    —> Betty K. : Très compliqué la bipolarité a gérer pour l’entourage …J’ai eu une relation avec une personne bipolaire …Je retrouve des similitudes de comportements avec ce témoignage …Malgré l’amour que je lui portais ,j’ai du arrêter cette relation car il m’apportait que des tourments …C’est triste pour ceux qui en sont atteints car ils auront une vie sociale dysfonctionnelle a vie !!

    Christiane est une mère qui a une fille bipolaire, maman elle aussi, et la vie n’est pas tous les jours rose comme elle le dit, surtout qu’elle refuse sa bipolarité …
    —> Christiane J. : Ma fille est bipolaire elle a 3enfants pas de possibilité pour moi pour lui faire prendre conscience de son problème et refus de se soigner j’ai pris contact avec médecin amp tous me disent qu’il n’y a pas de possibilité de la forcer à se soigner c’est très dur courage à tous

    Isabelle travaille avec une personne soufrant de troubles bipolaires et ne sait plus comment agir avec elle !
    —> Isabelle B. : une de mes collègues souffre de cette maladie, et je me demande comment arriver à communiquer avec elle….

    Nous avons Elo, une bipo, qui n’arrive pas à trouver le bon traitement pour se soigner …
    —> Elo H. : je suis bipolaire je me reconnaît bien dans ton texte malheureusement pas de traitement adapté pour moi

    Frédo croit connaitre quelqu’un qui est bi-polaire mais ce dernier est dans le déni et refuse tout parole concernant sa bipolarité, sous peine de l’irriter …
    —> Frédo L. : sa me fait penser a mon ami qui je pense en souffre mais on ne sais plus vers qui se tourner il a était en psychiatrie il dise que tout va bien mais il ne l on pas eu en crise le médecin ne cherche pas a comprendre pourtant il demandé de l aide il dit qu il va y arriver tout seul moi et sa mère on ne sais plus nous sommes désespéré depasser il se fait du mal et a nous aussi et sa dure depuis 8ans ou il ne supporte rien il est agressif

    Voici une petite discussion entre bipote, Candy et Romaric ont été dans la même situation : ex conjoint de bipolaire ….
    —> Candy W. : Jsui sorti avec un bipolaire malgré sa maladie je l’aimais plus que tout tu me manque mon mi amor j’espère que sa va mieux pour toi et que ta vie est meilleur maintenant tu sera tjr dans mon coeur je t’aime
    Romaric G. : Waoui bienvenu o club et ns en a enfant ensemble ET dur mai plus le choix pour lui y’a fallu de séparer
    Candy W. : Je suis sorti avec un bi polaire je l’aimais énormément mais c changement d’humeur et son agressivité a fais quoi a du ce séparé il a meme lever la main sur moi mais malgré tout sa je ne lui en veux pas jai meme encore des sentiments

    Jess est bi polaire et à force de moquerie, est triste et désespère, cela ne l’aide pas du tout …
    —> Jess H. : Je suis bipolaire et beaucoup de personnes ne comprenne pas cette maladie j’ai subi beaucoup de moquerie

    Virginie connait son type de bipolarité : elle est bipolaire type 2 et avoue arriver à vivre correctement avec cette maladie mentale même si ce n’est pas toujours facile non plus !
    —> Virginie A. B. C. : Je suis bipolaire de type 2 et j’arrive à vivre avec malgré une souffrance quasi indétectable pour ceux qui me connaissent peu.
    Mais une fois le facteur déclenchant identifié et « les barrières » mises en places, il est possible de vivre mieux sa maladie. N’oublions pas qu’il y a du génie dans cette maladie ?

    Roxanne et Laurence connaissent bien ce côté maniaco-dépressif et tient tout de même à nous rassurer, cette maladie n’est pas aussi intense chez tous les malades ….
    —> Roxanne B. : Un témoignage tellement authentique…………même si tous les bipo ne traversent pas les crises de (même intensité)….le fonctionnement reste le même….
    Laurence G. : Ca fait froid dans le dos. Je voudrais rassurer les personnes qui liront ce temoignage tous les bipolaires ne reagissent pas de la meme façon il y a les phases d hypomanie qui passent presque inapercues c est pour cela que le diagnostic est si difficile a etablir. Bon courage cher lecteur

    Sophie a tout compris au MINI témoignage, et tout résumé, clair, court net et précis tout en restant simple ! lol …
    —> Sophie P. : je suis bipolaire aussi !

    On terminera par cette phrase qui vous fera réfléchir, c’est dit par un MC !!!
    —> MC F. : Je pense qu ils y a beaucoup de personnes bipolaire mais eux mêmes le savent pas

     

    C’est fini pour aujourd’hui, c’était des mini témoignages de bipolaires et de leur entourage, toujours avec leurs fautes d’orthographe comme on les aimes ( ou pas ! ) . Et vous, quel est votre propre vécu par rapport à la bipolarité ? Réagissez en commentaire …

     

    Avis et témoignages des bipotes
    Nos bipotes et leur bipolarité
  • Bipolaire : La maladie ( syndrome de bipolarité ) en générale

    Bipolaire : La maladie ( syndrome de bipolarité ) en générale

    Caractéristiques de cette maladie

    Les troubles bipolaires sont une maladie très grave, aussi appelée psychose maniaco dépressive ( PMD ), qui se reconnaît par des changements importants de l’humeur qui touchent aussi bien le physique que le mental du patient . Beaucoup de symptômes différents pour ce syndrome de bipolarité, qui varient d’un malade à l’autre ( répétition, délai, force, styles des phases, etc etc … ) . Une personne bipolaire va osciller entre moments dépressifs et instants d’excitations d’où la définition générale de « phases maniaco-dépressif  » . Ces symptômes vont altérer, plus ou moins fortement, tous les faits et gestes du malade tels que son comportement, ses sentiments ou encore son état général et ses pensées . Des troubles de l’humeur sont très variables et peuvent changer d’un instant à l’autre et font en sorte de faire de cette maladie mentale, un syndrome très difficile à diagnostiquer et stabiliser correctement . Certains bipolaires peuvent avoir des cycles de schizophrénie .

     

    Les symptômes des phases dépressives

        • Désintérêt et tristesse en continu et pour tout
        • Manque d’appétit et trouble du sommeil ( insomnies régulières )
        • Craintif qui amène à un échec social
        • Manque d’énergie, fatigue chronique
        • Impossibilité de se concentrer et prise de décision impossible également
        • Idées noires allant jusqu’au suicide
        • L’intérêt et le plaisir sont au plus bas niveau
        • Manque de confiance en soi, dénigrement
        • Sentiment d’incompréhension
        • Symptômes mentaux / neuropathie ( douleurs musculaires, intestin irritable, difficulté à respirer, crise de tétanie, etc etc … )
        • Mélancolie
        • Troubles anxieux

     

    Les symptômes des phases d’excitations / maniaco

        • Excitation, exagération des propos
        • Sommeil altérer
        • Accélération de la parole, discussion saccadée
        • Multitude de pensées, voulant tout faire en même temps et en grand
        • Hyperactif
        • Totalement décomplexer et sans filtres de paroles
        • Dépenses excessives d’argent
        • Sensation de force exceptionnelle et de supériorité
        • Grand appétit sexuel
        • Manque d’écoute et des difficultés à se concentrer
        • Jugements altérer
        • Irritable avec des comportements agressifs ( paroles et/ou actes violents )
        • Tendances schizophréniques, psychotiques ( délires, mensonges, hallucinations, etc etc .. )
        • Hypomanie

     

    La bipolarité et ses conséquences

    La bipolarité, pour la plupart, engendre fréquemment des gros risques dans le comportement, d’où une possible non-intégration sociale, professionnelle, voire même au sein du cercle familial .

     

    Le suicide :

    Lors des phases de dépression, les nombreuses idées noires peuvent conduire au suicide du patient . Un état psychologique constamment en souffrance . Les personnes bipolaires sont plus de 65% à avoir eu des envies suicidaires lors de la phase dépressive .

     

    La vie professionnelle :

    Le malade bipolaire garde rarement un emploi dans le temps . Lors de son travail, ses nombreuses agitations inexpliquées, ses échanges de force avec ses collègues et supérieurs et leur instabilité auront soit eu raison de son licenciement ou d’une soudaine envie de démission express sans aucune réflexion ….

     

    La vie sociale et familiale :

    Le bipolaire se sent toujours incompris par ses proches, que ce soit son partenaire conjugal, sa famille proche ou encore ses amis . Rare sont ceux qui arrivent à entretenir des bonnes relations sur la longévité, les divorces et problèmes familiaux sont fréquent avec cette maladie, d’où un échec social prédestiné .

     

    Les conséquences parallèles :

    Le malade atteint de ce syndrome bi polaire peut facilement tomber dans une sorte de dépendance devant un échec quelconque comme un abus permanent ou périodique d’alcool ou de drogue, de rapports sexuels avec des partenaires différents, conduites et autres comportements dangereux mettant sa propre vie en danger ….

     

    Comment traiter les personnes bipolaires

    Le rôle du médecin généraliste et/ou spécialisé ( psychologue, psychiatre, hypnotiseur, etc etc ;.. ) est avant tout d’informer les malades bipolaires et surtout leurs proches en les convoquant au sein de stages organisés la plupart par des associations spécialisées sur la maladie ( comme l’association argos ) et ses conséquences ainsi que le comportement à adopter avec les patients . Certains patients ayant exécuté au moins une tentative de suicide et restant à risque suicidaire peuvent faire de courts séjour en hôpital psychiatrique .

     

    Les traitements médicamenteux :

    Le traitement prescrit par le médecin traitant doit être pris de façon régulière, sans interruption intempestive non contrôlée. Le bipolaire devra se conformer ( et se motiver ) à prendre en continu le traitement prescrit par son médecin ( antidépresseur, lithium, etc etc .. ). Il faut savoir qu’un traitement qui marche sur un patient pourra ne pas fonctionner sur un autre … La découverte du bon traitement est parfois longue et fastidieuse, c’est pourquoi beaucoup de malades abandonnent et / ou ne continuent pas leur traitement convenablement ( effet secondaire des médicaments, séances de psy interrompus / non régulières, etc etc . ) …

     

    Les séances chez le psychologue / psychiatre :

    Elle est très recommandée, également pour le conjoint. Ces séances sont systématiques et presque obligatoires pour un bon traitement de cette maladie mentale . Les malades et conjoints sont souvent convoqué une fois par mois environ, en continu . Nous vous rappelons que la bipolarité est une maladie qui se base à plus de 90% sur le sentiment d’abandon que l’on pourrait nommer de trouble affectif, dont il faut s’en défaire pour aller mieux .

     

    Le quotidien :

    Tous les bipolaires ont une passion qui les font se sentir bien ( musique, dessin, voyage, langues étrangère, sports, etc etc … ), c’est pourquoi il faut tout faire pour planifier des activités, même s’il est vrai qu’il est difficile pour les malades de prévoir le lendemain …. Une bonne hygiène de vie est nécessaire, le sommeil doit être conforme et l’alimentation / boisson, la plus saine possible afin d’éviter toute crise éventuelle . Le bipolaire doit être continuellement en mouvement afin d’éviter tout épisode de réflexion ( rester inactif dans le temps ) qui le ramènerait à une phase dépressive .

     

    Le contrôle de soi par le biais de douceurs inoffensive :

    Beaucoup de médecines douces ont fait leur apparition ces dernières années . Certaines ont des résultats encourageant sur le mieux être pour cette maladie . Les séances d’hypnose et sophrologie sont vivement conseillées afin de minimiser les crises dans le temps . La cohérence cardiaque journalière est déjà un bon début . Ne jamais oublier que la personne bipolaire souffre de sa propre mauvaise santé mentale . Un soutien familial est également très important, même si parfois il faut savoir mettre de la distance avec ces personnes ….

     

    bi-polaire
    maladie de bipolarité
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