Étiquette : Trouble Bipolaire : Nature et causes et définition de cette maladie mentale
Le trouble bipolaire est un trouble de l’humeur extrêmement invalidant pour le malade qui en souffre, sans oublier la famille et ses proches . La personne atteinte de troubles bipolaires peut en un rien de temps, quelques semaines, voire même plusieurs années, alterner entre un état euphorique ou phase maniaque, à un état mélancolique ou phase dépressive .
Le malade bipolaire de référence n’existe pas vraiment . L’homme et la femme peuvent avoir autant de chance ( ou plutôt de malchance ) de souffrir de cette maladie mentale de maniaco dépressif . Il faut tout de même noter que les patients souffrant de troubles bipolaire ont généralement la trentaine lorsqu’ils sont diagnostiqués .
La cause principale de la bipolarité est souvent d’ordre génétique, mais on l’adjoint aussi au changement de climat .
On distingue 2 catégories de troubles du comportement .
Le trouble bipolaire de type 1 qui est également nommé psychose maniaco dépressive . Les troubles bipolaires de type 2 où les stades de dépression bipolaire sont entremêlés de stade d’hypomanie ( état d’euphorie plus faible en intensité qu’un épisode de manie ) .
Les épisodes maniaques ou épisodes de dépressions sévères se finissent souvent en hôpital psychiatrique afin d’éviter que le malade ait l’idée d’une tentative de suicide lors d’une énième crise suicidaire .
Le trouble bipolaire peut être stabilisé avec des médicaments ainsi qu’avec divers types de médecine douce .
Voici le 7ème et dernier témoignage sur le trouble bipolaire de notre semaine spéciale bipotes . C’est anonymement qu’une personne a voulu nous faire pat de son histoire « à chaud » car elle vient tout juste d’être diagnostiquée bipolaire … Comment était sa vie sans le diagnostic ? Comment sera-t-elle dans 10 ans ? Beaucoup de questions qu’elle aborde au fur et à mesure, avec beaucoup de prises de conscience sur ce qu’occasionnent ses troubles bipolaires sur sa vie; même avant le diagnostic …
Impressions à chaud d’une personne nouvellement diagnostiquée bipolaire
J’ai 30 et j’ai été diagnostiquée bipolaire il y a à peine un mois. Je remercie mon médecin traitant. Sans lui, mes hauts auraient été de plus en plus explosifs et mes bas de plus en plus sombres.
Après plusieurs mois sous antidépresseurs, je décide de le recontacter en urgence : je me sens sombrer malgré les médicaments. Il me reçoit, me pose des questions et détecte une phase pas tout à fait normale survenue pendant le traitement : plus d’un mois pendant lequel je me sentais bien. Trop bien. Je parlais à tout le monde, j’étais à l’aise. J’avais 100 idées à la minute. Je voulais faire un prêt pour monter une entreprise. J’ai dépensé de jolies sommes dans des choses inutiles, mais que je voulais tout de suite. Je dormais moins et j’étais en super forme. C’était pour moi un moment de vrai bonheur et j’étais convaincue à ce moment-là que j’avais vaincu la dépression et que je resterai dans cet état de joie qui irradiait par chaque pore de mon être. Et puis tout à dégringolé.
Mon médecin m’a fait arrêter les antidépresseurs et m’a envoyée en urgence chez un psychiatre. Il a confirmé le diagnostic au premier rendez-vous : « vous êtes bipolaire ».
Le verdict est donc tombé. Pathologie psychiatrique. J’avoue être comme tout le monde et avoir les mêmes clichés et les mêmes idées reçues :
Tous ces mots remontent en moi et je suis à deux doigts de pleurer. Je ne peux pas faire partie des malades mentaux. Je suis normale, juste un peu dépressive.
À qui vais-je dire que je suis bipolaire ?
Joyeuse
Attentive aux autres
Souriante
Réservée
Riant pour tout
Mesurée
Réfléchie
Compatissante
Posée
Sereine
Voilà quelques mots utilisés par ma famille et mes amis pour me décrire.
J’ai tellement toujours caché mes côtés sombres qu’ils ne connaissent pas ces mots qui sont l’autre partie de moi :
Dure
Fermée
Colérique
Rongée
Mutique
Épuisée
Anxieuse
Suicidaire
Je décide de le dire à mes meilleures amies. On a tout traversé ensemble depuis des années. J’ai la chance que malgré le diagnostic elles restent près de moi, me soutiennent et m’encouragent. Ma famille ne comprend pas et minimise la maladie : « ce n’est rien, juste une petite déprime ». À mon travail, je n’en parle pas : j’ai trop peur du regard des autres et de ce qu’ils pourront penser de moi.
Comment travailler avec un trouble bipolaire ?
Le travail justement, parlons-en. C’est une épreuve. J’ai fait des études supérieures et j’ai un Master en droit. Malgré cela, je n’ai jamais eu de poste à la hauteur de mon diplôme. J’ai énormément de mal à rester toute la journée derrière un bureau. Les horaires de bureau me fatiguent. Je veux des responsabilités, des missions intéressantes, monter des projets et un titre prestigieux, mais…. je ne supporte ni le stress, ni la pression, ni les dépassements d’horaires, ni les contraintes.
Je m’ennuie facilement et j’ai toujours envie de changer de poste.
Malgré cela, je travaille bien, peut-être trop bien et je ne me ménage pas. Ça m’a d’ailleurs déjà valu plusieurs mois d’arrêts de travail il y a quelques années : je ne supportais pas la pression et les heures supplémentaires et mon corps a lâché du jour au lendemain. Avec le recul, je me rends compte que j’ai toujours dit que je n’arriverais pas à avoir une activité classique, quitte à passer pour une feignante. À croire que j’avais déjà repéré certains signes et que quelque chose était différent chez moi.
J’avais repéré aussi les colères violentes, la fatigue tenace, les idées noires. La peur d’exploser et la peur de me noyer. Je réussis malgré tout depuis des années à donner le change : un intérieur sombre et froid, une apparence lumineuse et douce, pour que personne ne voit rien de ce qui me ronge lentement.
Aujourd’hui, je suis les conseils du psychiatre : je suis un nouveau traitement à base d’antipsychotique pour les troubles bipolaires, je rencontre une association de bipolaires. Je vais commencer la psycho-éducation. Mais comme pour le reste, cela fait des années que je compte déjà mes heures de sommeil, que je sais quelles activités me conviennent ou pas, que j’évite certaines situations stressantes. Encore une fois, à croire que j’avais déjà pressenti ce qui convenait à mon corps et mon cerveau. Pour l’instant, je fais ce que je dois faire, en espérant être stabilisée. J’ai l’espoir de pouvoir vivre normalement, même si pour le moment, j’ai conscience de ne pas encore avoir réalisé et accepté la maladie et ses conséquences.
Je ne sais pas où je serai à 35 ans ou à 40 ans. En vie serait déjà bien. En vie et heureuse serait parfait.
Sujet épineux et délicat qu’est la consommation d’alcool chez la personne souffrant du trouble bipolaire … L’alcoolisme serait pourtant une addiction majoritaire du syndrome de bipolarité; pour certains une cause ( virage maniaque ) et pour d’autres une conséquence obligatoire … Boire, reboire et déboire : Petit détour sur cette décision de consommer excessivement des boissons alcoolisées pour y trouver une issue de secours éphémère …
Quels sont les signes d’un trouble de l’alcoolisme ?
Définition courte d’un problème d’alcool : Consommation difficile qui devient grave .
On peut reconnaître un problème avec l’alcool quand une personne :
A très souvent une furieuse envie de boire .
A une consommation excessive continue, même si cela nuit à ses relations sociales .
A une nécessité de boire toujours plus pour ressentir les mêmes effets .
A une consommation toujours plus importante que la précédente .
A un intérêt plus important pour boire plutôt que pour des activités plaisantes auparavant …
A une volonté de boire, même si cette consommation rend anxieux(se) ou déprimé(e) .
A du mal à retrouver ses esprits après une nuit d’ivresse, sans que cela ne l’inquiète …
A des difficultés pour réduire ou arrêter de boire quand elle le souhaite .
A une conduite dangereuse et affirmée sous l’emprise de l’alcool ( sexe, conduite, travail ) .
A une vie professionnelle minime à cause de l’alcool ( travail, études ) .
A des symptômes de sevrage, manque, comme des troubles du sommeil, une agitation soudaine, des tremblements, une transpiration excessive, une dépression, des nausées, des angoisses, etc etc …
Plus les symptômes sont nombreux et plus le besoin rapide de prise en charge médicale est importante .
Une personne qui souffre de bipolarité n’est pas moins intelligente qu’une autre et elle sait très bien que boire de l’alcool lui provoquera une forme d’instabilité au niveau de son humeur et de son comportement . Pourtant, même avec cette connaissance, le bipolaire va boire MAIS SANS VOULOIR penser aux conséquences d’un tel acte « d’auto-torture » . La cause qui ressort fréquemment quand on demande « pourquoi tu bois ? » à une personne bipolaire : Pour oublier cet avenir trop « écrasant » … C’est un besoin compulsif avant tout . Voici les autres raisons pour lesquelles une personne bipolaire peut avoir envie de boire de l’alcool à outrance :
Arrêter la douleur pendant un moment
Oublier sa maladie
Ne plus être angoissée et se sentir normal(e) le temps d’un instant
S’auto-médicamenter
Ne plus ressentir cette instabilité perpétuelle, « être mentalement autre part » à tout prix
S’auto-punir
Les décisions prises sous l’effet de l’alcool sont bien différentes qu’en étant sobre . L’alcool aide à s’évader, mais cela ne dure jamais indéfiniment, le sentiment de honte arrive et replonge la personne dans une dépression encore plus profonde . Noyer cette douleur mélancolique peut alors faire rentrer le bipolaire dans le cercle vicieux de l’alcoolisme afin de pas ressentir ce dégoût personnel que cause la culpabilité et la honte . Certains bipolaires commencent à boire pour être heureux et finissent par boire pour ne plus souffrir …
Comme agit l’alcool sur le cerveau ?
L’alcool fait partie des dépresseurs et diminue considérablement le niveau de sérotonine dans le cerveau . Plus la quantité de sérotonine est faible et moins la personne comprendra que boire de l’alcool est risqué – c’est pour cela que plus une personne boit et plus il sera difficile pour elle de s’arrêter – … C’est comme manger beaucoup de produits sucrés et rester calme; mission impossible !
On sait que le trouble bipolaire affecte constamment nos sentiments, pensées ainsi que nos actions; c’est pareil pour l’alcool ! Cela est en partie dû aux neurotransmetteurs qui servent à transmettre des signaux d’un nerf à l’autre à l’intérieur de notre cerveau . Ce sont ces types de signaux qui sont transmis à travers notre cerveau quand nous buvons de l’alcool pour que l’on se sente détendu . L’anxiété diminue alors progressivement et nous perdons nos inhibitions . Plus nous consommons de l’alcool et plus notre cerveau est fragilisé . L’effet dépresseur disparaît au fur et à mesure que le niveau d’alcool que nous buvons augmente; les émotions deviennent alors plus négatives : colère, agressivité, anxiété ou dépression font leur apparition …
L’alcool chez le bipolaire : Consommation modérée ou abstinence ?
On appelle cela un trouble de l’alcoolisme : C’est une surconsommation d’alcool qui est souvent associée à la bipolarité chez plus de 50% des personnes bipolaires ( indice variable entre 45% et 70% selon les études ) . Il est souvent répété et (re)répété qu’une personne bipolaire ne doit pas consommer d’alcool, mais dans la réalité, combien sont-elles à respecter cette règle ? Il serait certainement impossible de le savoir réellement … Quand on interdit une chose à une personne, que fait-elle ?
Attention peinture fraîche – Ne pas toucher !
Alors, quand on souffre d’un trouble, il est encore plus tentant d’enfreindre des règles, surtout quand cela aide à oublier le désespoir d’une maladie; comme le trouble bipolaire avec l’alcool … Et si une alternative existait ? Ne pas interdire l’alcool, mais opter plutôt pour une consommation modérée … Le premier problème qui se pose alors ( et qui va en faire bondir beaucoup ! ) est que, malheureusement, la principale faiblesse du bipolaire est qu’il ne sait pas se réguler, surtout en période de crise, de consommation, d’addiction … Que faire alors ? Boire ou ne pas boire ? Peut-on vraiment reconsidérer l’interdiction de boire de l’alcool pour une personne atteinte de troubles bipolaires ? Passons par des mises en situations que beaucoup de patients s’y retrouveront …
Conséquences de la consommation modérée d’alcool chez une personne bipolaire
Lors d’une soirée, la plupart des personnes ont un verre d’alcool à la main, c’est pourquoi il est tentant d’en avoir un aussi, pour se fondre dans le paysage et paraître sociable, mais aussi pour diminuer ses angoisses peut-être, arriver à bouger et à se joindre à cette ambiance festive … Ça c’est la situation commune à beaucoup de personnes, en bonne comme en mauvaise santé, mais il est clair qu’elle devient 10x plus complexe quand on souffre de troubles bipolaires !
Pour une personne bipolaire, cette boisson alcoolisée est bien plus qu’un simple verre, c’est un médicament … L’alcool peut augmenter ou diminuer l’humeur, rendre euphorique une personne ou la faire déprimer; mais ce n’est jamais dans le bon sens . Une personne bipolaire en dépression qui va boire de l’alcool va encore plus sombrer dans la dépression, tandis qu’une personne bipolaire en période de manie qui boira de l’alcool se verra être encore plus euphorique ( les premiers instants ) !!! L’alcool pris en période de crise est donc un « médicament nocif » … D’ailleurs, dans certains rares cas, la consommation excessive d’alcool peut rendre difficile le diagnostic d’un trouble bipolaire …
Il faut bien rappeler qu’une personne alcoolique n’est pas forcément bipolaire ( et vice-versa ) . C’est pourquoi il est très difficile de dissocier ou d’associer ces 2 troubles quand ils sont identifiés chez le patient .
Mais pourquoi tant de personnes maniaco-dépressives cherchent à boire de l’alcool alors qu’elles savent que c’est interdit, que cela aggravera obligatoirement et inévitablement leurs symptômes présents ? … C’est comme si elles cherchaient un juste-milieu, une consommation limite possible . La raison principale ? Se sentir normal en soirée, ne pas être mis de côté par les amis; pourquoi les autres peuvent-ils boire et pas elles ? Faire comme tout le monde en soirée, ou encore, boire un verre pour fêter la fin de semaine, encore une fois, « comme tout le monde » ! Alors, si on reprend la logique de ne pas se sentir exclu de la société et donc ne pas s’isoler, afin de ne pas rentrer dans une mini forme de mélancolie-dépressive, il faudrait arriver à consommer modérément de l’alcool même avec un trouble bipolaire ? Juste un verre peut-être : Les symptômes seraient minimes par rapport à la prise très modérée d’alcool et le niveau social serait également au rendez-vous …
Ce sont ces petites « pseudos-logiques » qui posent problème dans le comportement alcoolique d’une personne bipolaire, car il existe 1000x plus de preuves attestant que la bipolarité et l’alcool ne vont pas bien ensemble .
Le vrai problème entre l’alcool et la bipolarité est la façon dont cette boisson agit sur l’humeur . Une personne peut boire pour cacher ses angoisses et sa déprime, l’alcool est alors utilisée comme une forme d’auto-médication . Le premier verre pourra agir comme un « faux antidépresseur » ( rire, joie et désinhibition ) ou comme un « dépresseur » ( effet anxiolytique, sédatif, hypnotique ) pendant un court moment, mais au fil des verres et du temps, l’alcool aggravera significativement la dépression bipolaire ( pleurs, souvenirs mélancoliques ) à cause de la baisse du taux d’alcoolémie qui ralentira toute cette « pseudo-euphorie » .
Une humeur élevée sous l’effet impulsif de l’alcool peut également provoquer d’autres conséquences graves comme des dépenses financières excessives, des comportements sexuels inappropriés ou des gestes et paroles grandioses et irréels . L’alcool agit sur l’humeur ET sur le comportement grâce à une prise de décision facilitée; les sensations de risque sont amoindries . C’est aussi valable pour le passage à l’acte du suicide : Une personne alcoolisée mais incapable de passer à l’acte, pourrait, sous l’influence de l’alcool, être plus enclin à agir; trouvant la gravité du geste « moins-mortel » …
L’abstinence, la meilleure solution pour ne pas avoir un double diagnostic
60% : C’est le pourcentage de (mal)chance de développer un trouble alcoolique, à un moment de leur vie, pour les personnes atteintes de troubles bipolaires . Donc, encore une logique, si on s’abstient de toute consommation alcoolisée, le risque de souffrir d’alcoolisme est nul !!! Malgré tout, ces études ne suffisent toujours pas à comprendre tous les rapports entre l’alcool et le trouble bipolaire . Pourquoi le trouble bipolaire augmente considérablement le risque de troubles alcooliques et/ou vice-versa ? Selon le Pr. Kranzler ( psychiatre Américain ), il est fort probable que l’alcool modifie les niveaux de neurotransmetteurs ainsi que leur métabolisme et production, mais le schéma de fonctionnement général n’est pas vraiment clair . Le principal souci de l’alcool sur les personnes bipolaires est sa façon d’interagir avec les humeurs .
L’impulsivité jouerait bien un rôle clé car, selon une étude de 2013 qui comparait :
47 patients avec un diagnostic de bipolarité + un diagnostic de trouble alcoolique
66 patients avec un diagnostic de trouble bipolaire seul
90 personnes sans aucun diagnostic
Les personnes ayant le double diagnostic, bipolaire + alcoolisme, avaient des taux d’impulsivité bien plus importants que les 2 autres groupes de participants .
Les chercheurs travaillent également sur une cause héréditaire « alcool et bipolarité » . Certains traits génétiques affectant la chimie du cerveau et associés aux troubles bipolaires peuvent aussi être en cause dans la méthode de fonctionnement du cerveau par rapport à la consommation d’alcool et d’autres drogues; augmentant ainsi le risque d’être bipolaire et alcoolique ( ou toxicomane ) pour ces générations .
Il faut savoir que la consommation d’alcool, même minime, nuit à l’efficacité des traitements contre la maniaco-dépression . Cela peut même engendrer des effets secondaires graves comme des crises de colère bien plus importantes qu’en temps normal . Ce sont les médicaments qui interagissent négativement avec l’alcool, et qui peuvent alors perdre leur efficacité . Par exemple, la somnolence est un effet indésirable de l’association médicaments + alcool .
Pourquoi il ne faut pas boire d’alcool quand on est bipolaire ?
Analyser, comprendre et savoir sont les 3 verbes importants quand on veut arrêter définitivement l’alcool .
Analyser sa consommation d’alcool :
Quelle est la quantité d’alcool que je bois quotidiennement ?
À quel moment j’arrive à arrêter de boire ?
Comprendre pourquoi on boit de l’alcool :
Est-ce que j’ai des antécédents d’alcoolisme dans ma famille ?
Quelles sont les raisons de ma consommation excessive d’alcool ?
Est-ce que je bois pour arriver à trouver le sommeil ?
Savoir pourquoi on doit arrêter de boire de l’alcool :
La consommation d’alcool pour améliorer sa situation n’est pas la bonne solution .
La consommation d’alcool permet de s’endormir rapidement, mais le risque de se réveiller en pleine nuit n’est pas exempt; Arriver à retrouver le sommeil sera quasi impossible ensuite … Où est le bénéfice ?!!
Quand on consomme de l’alcool et que l’on souhaite arrêter, il faut rester honnête avec soi-même et se sevrer petit à petit en s’imposant des limites évolutives :
Ne pas se mentir sur les quantités d’alcool consommées
Ne jamais boire seul ( boire avec une autre personne afin d’être en sécurité )
Ne plus boire plus que l’on devrait
Arrêter de boire dès que l’on sent que son humeur vacille
Quand on souffre de bipolarité, il devient très compliqué de se rendre compte que l’alcool nous rend pire; C’est comme s’il existait un sentiment de déni ! C’est la raison pour laquelle le soutien familial ou amical est très important dans les moments du sevrage alcoolique .
La tolérance zéro est la meilleure des solutions pour une personne bipolaire en ce qui concerne la consommation d’alcool, mais si le mal est déjà fait, un sevrage progressif et avec beaucoup de soutien est indispensable pour arriver à retrouver une addiction nulle et une possible modération avec le temps . Arriver à contrôler sa consommation d’alcool est un travail très long à faire sur soi, car encore une fois, un faible niveau d’alcool n’est pas problématique, cela dépend uniquement de chaque patient : La façon et la raison de boire sont en première ligne . L’avis du médecin est également très important et ce dernier peut prescrire un traitement contre cette addiction, comme le Seresta par exemple . Une chose est certaine, en période de crise, manie ou dépression, il ne faut pas boire d’alcool, quel que soit son niveau de contrôle .
Pour finir, il faut toujours se rappeler que l’oubli n’est que temporaire sous l’influence de l’alcool, les problèmes finissent toujours par revenir et ils sont souvent bien plus intenses . Commencer à boire excessivement, c’est comme rentrer dans un cercle vicieux : Boire pour espérer être mieux et finir par boire pour calmer la douleur d’un manque qui n’existait pas auparavant; celui de l’alcool …
C’est avec joie que nous avons voulu vous proposer un regard original et nouveau sur la psychiatrie . Sur LeBipolaire, beaucoup de témoignages de patients, mais encore aucun de professionnel de santé, c’est désormais chose faite ! Alexandre est un infirmier avec une longue expérience dans le milieu de la santé et de la psychiatrie, découvrez son parcours et sa propre vision des individus étant pris en charge dans ce secteur et de leur environnement .
Infirmier et passionné par la santé mentale !
Bonjour à tous, je m’appelle Alexandre, j’ai 30 ans et je suis infirmier depuis 9 ans.
Totalement passionné par mon métier, j’ai décidé de créer un blog personnel sur mon métier d’infirmier pour pouvoir m’exprimer librement sur la santé :
Mon parcours de soignant est assez simple, j’ai débuté ma carrière en psychiatrie et en addictologie au sein d’une association. J’ai exercé durant 7 ans dans cette spécialité. Depuis deux ans, je me suis tourné vers différentes expériences pour avoir une vision plus globale de mon travail.
C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai décidé de témoigner.
En effet, depuis que je n’y exerce plus, je me suis rendu compte que les personnes (patients, soignants et autres) extérieures à la psychiatrie ont une vision complètement biaisée de ce milieu.
Et quand on sait vraiment ce qu’il s’y passe, c’est parfois dur à accepter.
Je vous épargne, pour le moment, les clichés que vous connaissez sans doute, mais j’aimerais parler de mon expérience qui, je l’espère, fera ouvrir les yeux à certains.
Un regard d’étudiant…
J’ai dû effectuer mon premier stage en tant qu’étudiant infirmier dans un service d’admissions au sein d’un hôpital psychiatrique en Normandie. C’est vrai qu’avec tout ce que j’avais entendu, j’avais un peu d’appréhension, mais j’étais aussi ravi de découvrir un nouvel environnement.
Je ne connaissais pas du tout et je me demandais vraiment comment cela allait se passer.
Lors de mon arrivée dans ce lieu, mon infirmier référent m’a montré un patient et m’a dit :
« Tu vas voir, lui il ne faut jamais rester seul avec… »
Le décor était planté et j’étais paniqué.
J ‘ai esquivé toute la journée les différents soins qu’ils soient techniques ou non. Je n’avais qu’une envie, c’était de partir. J’avais 18 ans et je ne sais pas pourquoi mais on avait voulu me faire peur. Peut-être que ce n’était qu’une blague mais elle n’était pas de très bon goût. Je pense que c’est un milieu où il faut plutôt mettre les étudiants à l’aise et leur expliquer que le travail y est passionnant.
Heureusement, le deuxième jour, je me suis fait violence et je suis allé vers les patients. Tous sans exception. Il y en a certains avec qui le courant passait très bien, d’autres un peu moins. Exactement comme dans la vie de tous les jours.
Plus les semaines passaient, plus je me sentais à l’aise. Je ne regrette absolument pas d’avoir effectué mon premier stage dans ce service, même si l’équipe ne m’avait pas mis dans les meilleures dispositions. Après tout, je n’étais pas là pour eux. J’étais là pour apprendre et pour être au contact des malades.
C’est à partir de ce moment-là que j’ai parlé d’individu avant de parler de patient.
Qu’est-ce que la psychiatrie ?
Bon, je ne vais pas vous faire un cours sur la psychiatrie. Vous en savez sans doute plus que moi.
J’aimerais en parler autrement et vous expliquer de ce que j’ai retenu de mon expérience. Ma vision à moi en quelque sorte.
Au fond qu’est-ce que la psychiatrie ?
J’entends souvent dire qu’on y trouve des fous, des pervers, des pédophiles… Alors oui, il est possible de trouver certains de ces profils. Et encore, il faudrait définir le terme « Folie » qui n’a pas le même sens pour tout le monde.
Est-ce que quelqu’un qui a perdu un être cher et qui sombre dans une forte dépression est fou ? – Je ne crois pas. –
Est-ce que quelqu’un qui a des troubles du comportement alimentaire est fou ? – Je ne pense pas non plus. –
Si je vous dis cela, c’est pour vous montrer que l’on peut trouver des gens qui ont toutes sortes de problèmes en psychiatrie. Un peu comme vous et moi.
Cette spécialité traite la maladie et les problèmes mentaux. Personne n’est d’ailleurs à l’abri d’un coup de moins bien dans sa vie. Il ne faut donc surtout pas exagérer ou minimiser ce que peuvent ressentir les personnes qui s’y trouvent.
Des enfants aux adultes, du maniaco-dépressif au schizophrène… Les pathologies sont très vastes.
Il faut aussi se rendre compte que chaque individu est différent. Les symptômes ne seront pas forcément similaires pour deux personnes ayant la même maladie.
C’est assez différent de la médecine générale. Par exemple, quelqu’un qui fait un infarctus aura forcément un des symptômes courants comme une douleur dans la poitrine, de l’angoisse ou encore une difficulté à respirer.
En psychiatrie, le diagnostic est plus complexe à poser. Il se base sur l’observation et sur l’écoute. Cela peut prendre jusqu’à plusieurs années parfois. Il est même possible qu’un psychiatre pose un diagnostic et revienne dessus après de nombreuses consultations. Parfois deux médecins ne sont pas d’accord entre eux.
Du coup, les personnes atteintes de ces pathologies sont parfois perdues; ne sachant pas ce qu’elles ont exactement. Cela est une souffrance supplémentaire et le regard des autres est parfois difficile à assumer.
Pourtant, on ne juge pas quelqu’un qui a des problèmes de cœur et qui mange mal, qui fume et qui boit beaucoup d’alcool. Alors on ne devrait pas juger une personne atteinte de troubles mentaux.
L’individu avant tout…
Comme je vous le disais, je pense qu’en psychiatrie, il faut mettre l’individu avant le patient.
C’est ce que j’adore et c’est ce qui me fera retravailler dans cette voie dans le futur.
Je n’aime pas trop les CHU où le soin relationnel n’est pas considéré comme un soin. Malheureusement c’est un endroit où le temps manque et où il est impossible (ou presque) de discuter et d’échanger.
Si je suis devenu infirmier, c’est pour le côté humain de ce métier. Il n’y a qu’en psychiatrie que j’ai pu le trouver.
Alors oui, parfois, le discours n’est pas cohérent. Parfois, on passe du coq à l’âne sans raison. Parfois, la discussion s’arrête sans prévenir à cause d’une crise d’angoisse et les émotions sont parfois très fortes sans raison apparente.
Mais est-ce vraiment le plus important ? Non car le plus important est le fait d’aller vers l’autre et d’essayer de l’apaiser. Ce n’est pas toujours simple, c’est même souvent très compliqué, mais on se sent vraiment utile quand on y arrive.
Je le répète, c’est comme dans la vie de tous les jours à un degré plus important.
Lorsque vous êtes face à un ami qui n’est pas bien, la principale chose à faire est de lui parler et d’essayer de le comprendre.
Depuis que je ne travaille plus en psychiatrie…
Si je vous écris, c’est surtout pour pousser un coup de gueule.
Depuis que je ne bosse plus en psychiatrie, les gens me font part de leur ressentiment sans aucun complexe.
Voici un petit résumé de ce que l’on a pu me dire :
Tu dois être soulagé de ne plus travailler en psychiatrie .
Maintenant, tu es vraiment infirmier .
Les soignants qui bossent en psychiatrie sont plus fous que les patients .
Ça doit te changer, tu dois vraiment bosser .
…
Franchement, le pire c’est que je retrouve ce discours chez beaucoup de mes amis soignants. Au début j’en rigolais, pensant que c’était simplement pour m’embêter. Maintenant, je vois que certains sont vraiment sérieux.
Honnêtement, si j’ai travaillé en psychiatrie, c’est par choix et non par défaut. Les gens ont vraiment du mal à le croire. Surtout que quand j’ai été diplômé, la pénurie d’infirmiers était telle que j’aurai pratiquement pu travailler où je le souhaitais.
Il est en de même pour ceux qui pensent qu’en psychiatrie, on ne fait rien. Alors oui, il y a moins de soins techniques. On ne pose pas des perfusions tous les jours et on ne se sert pas du défibrillateur, mais cela ne veut pas dire que l’on ne soigne pas.
Il ne faut pas oublier que :
Gérer une personne agitée est un soin .
La médiation thérapeutique est un soin .
La distribution des médicaments est un soin .
L’entretien infirmier est un soin .
C’est une autre façon de soigner et c’est celle que je préfère.
Le métier d’infirmier ne se résume pas simplement aux piqûres et on a trop souvent tendance à l’oublier.
Pour conclure…
Je ne sais pas ce que vous avez pensé de ce sujet mais j’aimerais beaucoup avoir vos retours.
Que vous soyez soignant, patient ou même tout simplement curieux, j’adorerais pouvoir échanger avec vous sur ce que vous pensez de la psychiatrie et des prises en charge que l’on peut y faire.
J’ai été dans 3 services différents.
Comme je vous l’ai expliqué, je n’ai pas du tout aimé le premier qui ne correspondait pas à ma vision des choses. Les médecins étaient un peu des cowboys et les soignants étaient très distants.
Par contre, j’ai adoré les autres endroits où je suis passé. L’individu était vraiment considéré.
Cela était d’autant plus vrai en addictologie. Le personnel ne jugeait jamais et cela m’a vraiment conforté sur l’idée que je me faisais d’une prise en charge.
Pour finir, on a souvent l’habitude de dire que les patients psychiatriques sont les plus durs, mais on se trompe.
Il n’y a rien de mieux pour un soignant que de pouvoir échanger librement sans que ça ne lui soit reproché.
Il existe certainement autant de traitements possibles que de symptômes … Rien que la dénomination propre à plusieurs variables : bipolarité, troubles bipolaires, maniaco-dépression, etc etc … Alors, quels sont les médicaments les plus efficaces ? Cela fait plusieurs semaines que nous n’avons pas été voir du côté des réseaux sociaux et de nos bipotes fans, c’est pour cette raison que pour ce douzième épisode des bipotes, nous avons voulu savoir quels sont les avis sur les traitements des personnes bipolaires …
N’oubliez pas que la bipolarité ne se résume pas qu’à une simple série d’étiquettes qu’accolent généralement les gens envers cette maladie . Pratiquement chaque symptôme du trouble bipolaire est à lui seul une maladie, voilà pourquoi il est complexe de trouver le traitement efficace pour stabiliser chaque patient …
Peut-on guérir de la bipolarité ?
Selon l’OMS ( l’Organisation Mondiale de la Santé ), la bipolarité fait partie des maladies les plus handicapantes au monde, mais est-ce que les patients sont obligatoirement « condamnés » ? Est-il possible de guérir quand on souffre de cette grave maladie ? Guérir, soigner, traiter, etc etc … En réalité, on parle plus de « stabiliser » la maladie … Voyons ce qu’en disent les bipotes …
La vie peut parfois être difficile … Les tentatives de suicide sont fréquentes chez les personnes bipolaires … —> Patrick P. : JE SUIS ATTEINT PAR CETTE MALADIE DEPUIS MA NAISSANCE, MAIS À L’ÉPOQUE, POUR LES PSYS, C’ÉTAIT QUE J’ÉTAIS HYPERACTIF ET À L’ÂGE DE 9 ANS ON M’A MIS SOUS PROZAC, PUIS À 19 ANS JE SUIS DEVENU EPILEPTIQUE NIVEAUX DIX, DONC À VIE . DONC ON ME DONNE DE LA DEPAKINE 500 CHRONO ET J’AI TENTÉ TROIS DE ME SUICIDER; RÉSULTAT HANDICAPÉ . MAINTENANT J’AI 45 ANS ET J’ARRIVE À MARCHER AVEC BEAUCOUP DE DOULEUR, DONC MERCI À CEUX QUI COMPRENNENT QU’ON À L’ASPECT DE PERSONNES NORMALES, MAIS AVEC UNE SOUFFRANCE JOUR ET NUIT QUE JE NE SOUHAITE À PERSONNE…
—> Cyndie B. Y. : 10 ts en moins de 10 ans dont une où je suis restée une semaine dans le coma. J’ai fait un séjour psy et suis sous lithium et valium actuellement. Je ne me sens pas encore stabilisée à 100%, mais le souci qu’il se pose, c’est que mon mari ne comprend pas ma maladie, souvent nos proches sont impuissants face à celle-ci et, à force, ça devient épuisant.
—> Brigitte T. : Je suis bi polaire . Jamais de TS. Cependant à une époque j’y ai aussi pensé, mais je ne suis jamais passée à l’acte . Aujourd’hui, j’ai un très bon traitement et je vais très bien . J’espère que mon petit message donnera de l’espoir à tous ceux qui n’y croit plus .
Les médicaments sont une des bases du traitement de la bipolarité … —> Véronique B. : Cette maladie est terrible, une horreur pour les malades et leur entourage. Surtout, prenez vos médicaments svp.
—> Cristal D. L. : Les médicaments permettent de stabiliser la maladie, pas d’en guérir ….
Les proches peuvent parfois avoir peur de cette maladie et surtout des conséquences … —> Martine P. P. : J’ai un ami atteint de bipolarité, il a vu plusieurs psys, mais à chaque fois, ça ne marche pas; il dit qu’ils ne comprennent rien ! Il prend du lithium, je le vois quand il est stable ou déprimé, mais en phase maniaque je le fuis car ça me détruit .
—> Arnaud B. : Je vis ça à travers mon cousin depuis que sa maladie s’est déclarée il y a bientôt 3 ans . Personnellement, c’est l’enfer, car il était comme mon petit frère et aujourd’hui, je le récupère dans des états de folie car il ne suit pas son traitement et il faut des allers-retours en psychiatrie où il est souvent en isolement et après en milieu ouvert . Je ne le reconnais plus et ça me gâche la vie aussi car j’ai toujours peur qu’il soit chez les flics ou en train de se mettre en danger. Courage aux malades, c’est évident, mais à l’entourage aussi car il ne faut pas croire, ça impacte énormément sur eux aussi et surtout quand on est en première ligne comme moi .
Les traitements sont souvent changés, pour diverses raisons, mais c’est surtout pour une réadaptation en fonction des symptômes actuels et de l’évolution de la maladie . Voilà pourquoi il faut toujours être suivi par un psy . —> Evelyne B. : Ce n’est pas à vie, les traitements s’adaptent en fonction de votre mieux être et mal être. C’est pour ça qu’il faut un suivi psy régulier et ne pas hésiter à parler. Le plus important est de trouver le psy avec qui ça passe.
—> Paty M. O. : En effet , il faut trouver le bon thérapeute et le traitement adéquat.
—> Mireille N. : Cette maladie est comme le diabète, il y a toujours un traitement adapté. Il faut être bien suivi et foncer.
L’entourage ne sait pas toujours comment gérer les crises, il est très souvent désemparé … —> Martine F. : Quelle saloperie de maladie . Ma soeur est bipolaire, c’est l’enfer . Elle est sans arrêt hospitalisée, quoi faire ? Dîtes-moi si vous connaissez un remède qui fonctionne, je serais soulagée de la voir mieux et de la voir revivre!!! Françoise G. : Bonjour Martine ! Si votre soeur est diagnostiquée bipolaire, on a dû lui prescrire un traitement, non ? Il existe des traitements qui stabilisent, tout en sachant qu’on est bipolaire à vie !Il existe plusieurs traitements, le plus courant est le lithium, mais il en existe d’autres. Tout dépend du type de bipolarité. Ma fille est soignée depuis plus de 10 ans et je peux vous dire que le résultat est spectaculaire: elle a fait des études, elle travaille, etc … Martine F. : Oui, bien sûr elle a un traitement, elle est suivie depuis plus de 15 années, mais malheureusement elle est toujours triste et aucun goût à la vie . Je pense qu’elle doit être mal soignée; en plus elle a déjà fait plusieurs tentatives pour mettre fin à sa vie. Elle a aussi fait des phases euphoriques; enfin bref, c’est invivable, pour elle comme pour son entourage !!!
—> Katy P. : J’ai un fils âgé de 19 ans qui est bipolaire, et je me reconnais un peu dans la description de ce monsieur… C’est très dur de partager sa vie avec une personne malade qui est dans le déni de sa maladie et qui refuse de se traiter… Je ne compte plus les fois où il m’a volée, dit des mensonges ou bien menacé de se jeter sous un camion pour en finir … On se sent souvent très seul pour affronter ces moments difficiles, les gens autour de nous qui ne comprennent pas la maladie et qui nous conseillent de couper les ponts; mais l’amour est plus fort que tout et c’est impossible de les laisser seuls….
—> Gloria M. : J’ai mon fils qui a 33 ans qui est bipolaire et c’est moi qui gère sa maladie depuis plus de 3 ans . J’ai celui de 15 ans qui suit le même chemin, il est en pleine dépression en ce moment, il voit un pedo-psy une fois par semaine et il est sous traitement . J’avoue que, certains jours, c’est très compliqué pour moi à gérer tout ça, je me sens démunie. Priscilla R. : Courage, c’est aussi dur pour les aidants que pour les aidés; donc ménagez-vous!
—> Nadine B. : Pas facile pour le conjoint . Ali D. : Vraiment pas facile. Yvanne B. : Non pas facile, ça fait 20 ans que je vis avec une bipolaire et là, depuis décembre, c’est la descente aux enfers . Elle a arrêté son traitement et prend de la drogue à la place. Elle sort je ne sais où et avec qui, et là elle cherche un appart, elle dit que nous sommes séparés et que je suis la pire des choses . Je suis coupable . Je suis à bout et les enfants aussi…
Certains bipotes ont de l’imagination !! —> Sophia L. : Ces médicaments devraient s’appelaient: pour que tu ne fasses pas chier… Psychiatres = charlatans; allez plutôt voir un psychologue, il vous écoute vraiment et ne peut pas vous prescrire des drogues ! C’est parce que je veux que tu m’aimes, que je fais tout pour être détestée.
Un des inconvénients d’un traitement médicamenteux ?? —> Patricia L. : C’est désagréable de perdre ses émotions, mais il faut ce qu’il faut pour vivre le mieux possible.
Vivre sans stabilisateur d’humeur, ce n’est pas une bonne décision … —> Gabrielle C. : Sans la prescription d’un régulateur d’humeur (ou thymorégulateur) qui convient au patient (trouver la bonne molécule pour chaque patient n’est pas évident ) et pour l’avoir vécu perso et sur du long cours, il n’y aura pas d’amélioration et les phases « up ou down » ne cesseront de faire vivre l’enfer aux personnes diagnostiquées bipolaires, d’autant qu’il y a plusieurs types/niveaux …
—> Ingrid G. : Pour moi, je pense qu’il n’y a que les thymorégulateurs qui sont bien.
Certains bipotes nous donnent leur propre version de leur bipolarité, des mini-témoignages . —> Evelyne L. L. : Bipolaire de type 1 (j’ai dû faire ma propre analyse personnelle pour le savoir, car non-expliqué par les différents psys que j’ai rencontré, alors que le sous-type est important pour trouver le bon traitement). J’ai également ce sentiment d’avoir plusieurs personnes en moi pendant les crises. Très touchée par la musique, j’ai l’ange en phase maniaque qui comme chante Goldman » J’irai aux bouts de mes rêves » et le démon en phase dépressive où « Le monde est stone » ( j’ai la tête qui éclate, venez plutôt m’abattre…). Puis les phases mixtes où les 2 versants de la maladie sont là, en même temps ( Jean qui rit et Jean qui pleure à l’extrême). Ces phases sont les plus handicapantes et difficiles à gérer (d’une crise mixte à une autre, je suis plus dépressive que maniaque, ou vice-versa). Cela aussi, je l’ai appris seule car les psys ne m’expliquaient rien. Je suis une personne ayant soif de savoir, plutôt autodidacte et décidée à me battre contre cette maladie. Ils le savent. Les infirmières, malgré leurs désaccords par rapport aux psys à me laisser dans l’ignorance, m’ont soutenue et données des indices (merci à elles). Il n’y a aucune psycho-éducation dans le HP dont je dépend, très peu d’activités par rapport au service des maniaco dépressifs du département voisin, ce que je trouve très regrettable. J’ai maintenant un petit suivi au CMP par rapport au début de mon suivi, voilà maintenant 18 ans, mais bipolaire depuis de 30 ans.
Le jugement gratuit et parfois sévère, méchant, épuisant pour les personnes concernées … —> Cessou C. : La personne dite bi polaire doit être soutenue et non jugée et prendre un traitement sous peine de récidives. Mais elles sont plus sensibles, et puis tout le monde porte une étiquette de nos jours : bipolaire, dépressif, anxieux, schizophrène, parano, etc… Pareil pour la sexualité : hétéro, bi, homo … Ça devient trop pesant et lourd je pense …
Il y a aussi les petites conversations, conseils, entre bipotes … Chacun son avis, chacun son histoire … —> Elvire I. : Si on prend notre traitement, car il y en a un le DEPAKOTE, c’est à vie et tu peux trouver un équilibre. Jennifer C. : J’ai une amie qui a toujours ses phases sombres, elle ne le quitte plus. Philippe H. : Moi, ma femme est bipolaire. Ben, plus jamais de traitements qui la transforment en zombie ou qui lui font prendre 40 kilos. En plus des psychiatres incompétents… Anaïs A. : Depakote m’a sauvé, même si j’ai pris du poids! Jen L. : Je vis sans thymorégulateur, c’est mon choix ! J’ai pris trop de poids, les médocs me bousillent l’air de rien; que ce soit mes dents etc … Je suis plus la même moralement et physiquement depuis … J’ai failli perdre mes proches à cause de toutes mes conneries : mes parents, mon frère, mon mari, à cause et surtout de mes phases maniaques les plus destructrices pour moi. Le seul point positif c’est que désormais je suis plus forte, blindée, plus peur de rien, de personne, plus rien à perdre je pense, les jugements ne m’atteignent pas ou plus, je me suis endurcie et c’est préférable dans une telle maladie, sinon t’en crève ! En ce moment et depuis quelques mois, j’ai l’impression de maitriser ma maladie, je suis stable après des années de galères et d’errances, de conneries, d’excès, etc etc… Mais jusqu’à quand ???? J’ai une épée de Damoclès au-dessus de ma tête, mais c’est ainsi, je suis psychotique à vie et je dois survivre avec, c’est le mot « survivre » …
Ne pas être dans le déni de bipolarité, c’est par là que le processus de stabilisation commence … —> Betty K. : Le plus important est d’assumer qu’on a besoin d’aide, car la plupart des bipos occultent leurs symptômes… Avec le temps, on apprend à maîtriser nos démons et le traitement nous amène vers la stabilité… Il faut juste trouver le bon équilibre!!
—> Christine V. : Il faut être détecté et suivre un traitement, mais surtout accepter.
—> Valérie S. : Pour réussir à vivre avec la maladie Lisa, il vous faut tout d’abord l’accepter. Ensuite, il faut que le psychiatre qui vous suit vous donne le bon traitement et cela va prendre un peu de temps pour trouver le bon dosage. Ensuite, il vous faut éviter les situations de stress et faire un travail sur la canalisation des émotions. Il existe également des ateliers dans certains instituts qui vous aideront. Ma sœur est bipolaire et il lui a fallu du temps pour l’accepter. Elle a été diagnostiquée à l’orée de ses 20 ans. Aujourd’hui, elle en a 48. Elle vit seule avec son chien et ne travaille plus depuis près de 20 ans. Elle organise sa vie en planifiant diverses activités : randonnées, photos, expositions, … Je vous souhaite bon courage et surtout ne baissez pas les bras Lisa C. : Je vous remercie pour votre aide. C’est encore très difficile pour moi d’accepter la maladie, et malgré tout je reste debout. Merci à vous, vraiment.
—> Lou B. : Ma fille a exactement les mêmes symptômes que vous décrivez, mais elle ne veut pas se faire soigner… Le bi polaire peut-il être méchant et revenir comme si de rien était ! ? Si quelqu’un peut répondre à ma question svp merci. Stéphanie G. : Oui tout à fait Martine G. : Changement d’humeur d’une heure à l’autre!!! Difficile à gérer, mais avec le traitement approprié on se retrouve. Lou B. : Une personne bi polaire se rend-t-elle compte à un moment donné qu’elle a ce souci ? Car ma fille refuse de se faire soigner… Bibiche D. : Pour ma part, j’ai appris à gérer sans traitement… Le tout étant de se raccrocher à quelque chose qui nous donne envie de nous battre… Et surtout, pour ça, il faut bien se connaître afin de voir venir les différentes phases.
Malheureusement, parfois, le drame est inévitable, la bipolarité tue et/ou créée des ruptures inévitables … —> Josette G. : Moi j’ai perdu mon fils. Yvanne B. : Et moi je perds ma concubine, pas de traitement depuis le mois de janvier, pas de suivi depuis avril 2016 ! Elle compense par la drogue et, excusez-moi du terme, mais se fait sauter par un mec rencontré dans un bar qui lui mitonne pleins de choses…
—> Patricia P. : Oui c’est très dur, ma sœur en est morte.
—> Cricri D. : Mon couple n’a pas résisté au trouble bipolaire de mon mari. Au bout de 19 ans, j’ai baissé les bras. Et j’ai fait ce qu’il m’a dit, une fois de plus une fois de trop, de partir. Dans les deux cas les dégâts sont irréversibles. J’ai aimé profondément cet homme, j’ai attendu que ses crises passent, je l’ai soutenu, je l’ai excusé comprenant qu’il était malade. Un jour, il a diminué le traitement seul et les crises ont repris. Alors oui, la maladie bipolaire est un fléau pour le malade et son entourage.
—> Pascale B. : Les traitements tuent… Effets indésirables nocifs, pire que soi-disant la maladie… Cela ne fait qu’engraisser les laboratoires, et les personnes restent des cobayes… Sabrina V. : Ok, un peu d’accord, mais alors on se soigne comment ?? Pascale B. : Quand une personne fait une grave dépression, à cause d’une relation avec un pervers narcissique, elle est hospitalisée et on lui installe un traitement lourd de conséquences… Teralithe, Depakote, Lepticur, Xeroquel, Risperdal, Abilify, Zyprexa Loxapac, Lysanxia, Tegretol, Noctamide… Et j’en passe… Changement de traitement, car à chaque fois, cela provoque prise de poids, grosse fatigue, dérèglement thyroïde, envies suicidaires et autres… Alors que cette personne avant ces traitements n’a jamais eu d’envies suicidaires… On parle beaucoup de ces médicaments pour cette maladie, mais ils taisent le nombre de personnes qui ont mis fin à leurs jours à cause de ces médicaments… On appelle ça de l’acharnement sur les patients… Renseignez-vous pour un traitement naturel alternatif… Géraldine est décédée à l’âge de 37 ans le 4 octobre 2012, elle manque énormément à son petit garçon qui a aujourd’hui 12 ans… Géraldine c’est ma fille… Lisa C. : Vous savez Pascale, les traitements ne tuent pas, ils sont dosés selon l’organisme du patient afin de limiter un surdosage ou des soucis de santé. D’où l’importance des prises de sang. Concernant le mot cobaye, je ne suis pas spécialement d’accord. En effet, nous « patients » devons tester différents traitements, afin de trouver le bon qui nous permettra d’être stabilisés, mais c’est également un geste de notre part pour les prochaines personnes souffrantes des mêmes caractéristiques, afin qu’elles soient stables plus rapidement. Je vois ça comme de la bonté de cœur, je respecte votre avis en tout bien tout honneur. Cependant voilà comment je vois les choses. Pascale B. : Pas d’accord avec vous… Les prises ont été faites, cause aussi du dérèglement de la thyroïde aussi… Ma fille est tombée malade en 2008, j’ai rencontré quelques patients, devenus amis avec elle, dont 2 qui ont mis fin à leur jour également… Lisa C. : Tous les organismes réagissent différemment. Sans mon traitement par exemple, je pourrai passer a l’acte sans penser aux conséquences. Je comprends cependant votre aversion pour ceux-ci.
Les troubles de l’humeur : le trouble principal du syndrome de bipolarité … —> Stéphanie B. : Moi j’ai des troubles de l’humeur qui sont moins forts que la bipolarité, mais c’est tout de même assez fort, et depuis ma naissance j’ai des problèmes de sommeil assez conséquents. J’ai même eu un traitement pour ça. Et avec des enfants, comme pas mal de personnes peuvent en témoigner, c’est encore plus dur.
Comment se stabiliser dans le temps ? —> Valérie S. : Avec le bon traitement et une bonne hygiène de vie (activités physiques, pas de stress, bonne alimentation) . Elle doit être capable de connaître les signes, et c’est principalement le manque de sommeil qui fait que les crises arrivent; ou l’arrêt total du traitement.
—> Dragana S. : Je suis aussi bipolaire de type 1. Ça fait 13 ans que je me bats avec la maladie, 8 fois hospitalisée dans les états maniaques sévères, hallucinations, insomnie, hyperactive, hypersensible, irritable, verbalement agressive, tout le contraire de la phase de profonde dépression. Je me bats tous les jours et toutes les heures… Je vis avec ma maladie, je la comprends et j’essaie de me mettre devant . C’est difficile je sais . Quand les gens demandent si ça va, je dis ça va la plupart du temps même si c’est le contraire . L’incompréhension des gens est immense et douloureuse, mais accepter la maladie, prendre son traitement, aller voir son psychiatre, psychologue ou psychanalyste et avoir une bonne hygiène de vie sont les atouts pour gérer ses émotions en flemme. UNE GRANDE INTELLIGENCE ET HYPERSENSIBILITÉ DONNE BIPOLARITÉ. C’est une chimie dans notre sang .
Un diagnostic peut parfois mettre plus de 15 ans avant d’être confirmé !!! ( entre 5 et 10 ans en temps normal ) Mais quand le bon traitement est enfin trouvé, le bipolaire peut très bien vivre … —> Christine V. : Courage aux bi-pos, le pronostic est long mais le traitement est efficace. Avec des contrôles sanguins et une bonne psychothérapie, on est rapidement stabilisé !
—> Chantal W. : Je suis bipolaire, reconnue depuis 15 ans, et je suis un traitement très lourd, mais bien adapté; je suis très bien.
—> Ghislaine M. : Avec un bon traitement, un bipolaire peut vivre comme tout le monde.
—> Antonia R. : C’est très bien de faire savoir ce qu’est en réalité cette maladie, pas connue de beaucoup de français, mais beaucoup de français en sont malades . Il y a divers types de bipolarité, il ne faut pas avoir peur de cette maladie car une fois le diagnostic prononcé et le traitement pris, la personne peut vivre normalement avec la famille !!!!!!!!
—> Sandra T. : Il m’aura fallu 30 ans pour le savoir… Et mon traitement commence enfin… Roselyne S. : Idem pour moi. À mes 30 ans, j’ai dit à mon psy que j’étais bipolaire et borderline. Il m’a ri au nez et dit que je devais arrêter de lire des conneries sur internet. 20 ans plus tard et quelques tentatives de suicide très graves, c’est lui qui m’a dit : je pense que vous êtes bipolaire. Je suis allée dans un centre bipolaire du Chu près de chez moi: bipolaire de type II . Que d’années de souffrance, d’incompréhension et de culpabilisation ! Sandra T. : Ah moi ce n’est pas moi qui l’ai dit… C’est les médecins… Moi j’en savais rien et d’ailleurs, comme j’ai toujours vécu comme ça, on me parle de guérison, mais ça veut rien dire pour moi guérison puisque je ne connais pas la vie sans ça… Roselyne S. : C’est vrai ça Sandra… On ne sait pas comment ça serait sans… Et il faut arrêter de véhiculer des idées comme quoi les bipolaires sont infernaux à vivre, menteur, dangereux et que sais-je encore…
Une très bonne réponse pour les (ex)conjoints qui sont épuisés par leur relation avec une personne bipolaire … —> Elsie F. : Vivre avec un(e) bipolaire, c’est accepter les montagnes russes. Il y a des hauts et des bas. Ils ne le font pas exprès, ils le subissent autant que nous le subissons. Mais pour eux le combat est permanent, malgré les traitements, malgré les thérapies (psycho-éducation, TCC, Mindfullness…). Ce que nous subissons en tant que proche (parents / frère / soeur / conjoint) n’est rien face à leur souffrance. Il faut savoir relativiser, faire la part des choses entre les moments où ils sont eux-mêmes et les moments où ils ne le sont pas vraiment (discours incohérent ou comportement inadapté). Ne pas essayer d’être tout puissant, de s’imaginer qu’avec l’amour la maladie va disparaître. C’est un fantasme dangereux, pour soi comme pour l’autre. Le traitement n’est que la partie visible de la maladie, y compris après un rétablissement. Rétablissement ne signifiant pas guérison ! Le traitement est au long cours au même titre que pour le diabète, mais reproche-t-on à un diabétique de se soigner ? Pourquoi le fait-on alors pour un bipolaire ? Demande-t-on a quelqu’un qui a subi une greffe d’arrêter son traitement? Pourquoi le fait-on alors avec un bipolaire ? Que de maltraitance envers ce proche malade ! Êtes-vous capable de prendre du recul ? D’analyser vos sentiments, vos peurs, votre stress ? Avez-vous sollicité l’aide d’un professionnel pour vous aider ? Êtes-vous prêt à faire le deuil d’un couple lisse et « normal » ? Etes-vous prêt à faire des concessions, à renoncer à certaines choses ? Etes-vous prêt à faire la différence entre la maladie et le malade ? Car le malade ne se résume pas à sa maladie.Avez-vous contacté l’UNAFAM pour obtenir du soutien ? Avez-vous su éviter l’isolement ? Mettre du tiers dans votre relation, notamment lors de prises de décisions importantes / impactantes ? Aviez-vous un contact avec les soignants, car le triangle soignants – patient – famille est très important, il structure la relation et permet de donner plus rapidement l’alerte, d’avoir un retour sur les bonnes pratiques, etc. Car l’implication auprès d’un bipolaire doit être à la fois totale, mais ne doit pas se substituer à d’autres personnes. Le conjoint reste le conjoint, et ne peux se substituer aux parents ou aux soignants. Enfin, il faut que chacun s’accorde aussi des temps pour lui : loisirs, rencontres entre amis… Prendre soin de soi, c’est rester en bonne santé. Or la personne bipolaire a besoin de nous savoir en bonne santé (physique et psychique), pour pouvoir s’appuyer sur nous. Nos craintes, nos stress, nos douleurs, nos colères, nos angoisses les impactent directement sans que nous ayons a les verbaliser. Ils ont cette capacité à deviner ce que nous ressentons. Nos gestes, nos attitudes, le débit de notre voix peuvent facilement nous trahir malgré nous. Et ils ne supportent pas qu’on les surprotège. Leur réaction à notre égard, si nous essayons de les préserver un peu trop, risque d’être violente, parce qu’ils ne savent pas faire autrement. Nous le savons, à nous de le gérer du mieux que l’on peut. Ne les traitons pas non plus comme des handicapés au sein de notre foyer (même si la bipolarité est – en soi – un handicap). Laissons-leur leur part d’initiative (pourvue qu’elle soit réaliste). N’essayons pas de tout faire à leur place, nous ne sommes pas là pour les infantiliser, mais pour les aider.
Le double diagnostic est fréquent, bipolaire + borderline, bipolaire + fibromyalgique, etc etc … —> Corinne N. : 43 ans et bipolaire + borderline, quoi faire?! Rien, sinon à prendre traitement.
Les psychiatres seraient-ils vraiment malhonnêtes ? Les médicaments sont-ils des problèmes à retardement ? —> Marie Hélène N. : J’ai eu plusieurs fois des traitements dans ma vie ( j’ai 58 ans ), ce que je ne supporte pas, c’est la malhonnêteté des psychiatres qui vous disent qu’il n’y a pas d’effets secondaires . Très tôt, vers 32 ans, je n’ai plus pu travailler, enfin il me faudrait trop de lignes pour vous raconter ma vie …. Je suis contre les médicaments et par contre, je dis bien que je comprends que des personnes ne peuvent pas faire autrement que d’en prendre, je vous souhaite bon courage .
—> Edwige W. : Les médicaments ne sont pas forcément la solution à tout… Ils endorment seulement un mal, puis un jour, il sortira s’en prévenir … Ce n’est pas parce qu’on dort que le cerveau s’arrête de fonctionner…
On retrouve aussi des bipotes énervés contre certaines stigmatisations … —> Hedwige V. : Punaise, j’ai juste envie de dire que le bipolaire est normal, merde! Il a juste des phases de dépression plus longue que la normale !!!!! Après l’intuition, la logique et le ressenti est donné à tous, il suffit de ne pas devenir un mouton et de faire confiance à ses instincts … C’est sûr que si la mode et les « ont dits et les préjugés » bloquent, on ne peut pas être soi-même… Si vous étiez tous autant que vous êtes « empathique », vous n’oseriez pas parler de traitement … Le bipolaire est juste un incompris … Vous êtes tous comme nous, sauf que vous avez un rythme différent du notre … Vous ne pouvez pas nous suivre et nous comprendre … Arrêtez de dire qu’un traitement est la solution, oui, comme vous, nous avons parfois besoin d’un calmant, mais c’est parce que l’on va à un rythme parfois aussi rapide qu’un tgv … Le Bipolaire, en règle générale, n’a pas besoin de soutien quand il va mal, car il a juste besoin qu’on lui fiche la paix pour pouvoir analyser … Donc les phases de dépression ne sont pas forcément néfastes, elles sont une phase de « repos » : chut, pas de bruit, silence, foutez moi la paix, laissez moi seul, » svp » … « RESPECTEZ CELA BON SANG . » Tout en restant disponible c’est pas si dur à faire non ?!!!
Même sous traitement, la vie de bipo est parfois dure … —> Virginie N. D. : Également Bipolaire et incomprise, sous traitement, mais les crises sont tout de même là … Vie de couple compliquée, encore une séparation en cours, fatiguée de cette maladie, fatiguée de cette solitude et de toutes ces crises ou la violence verbale et physique sont présentes à chaque fois …
On a de la Lamotrigine avec le médicament Lamictal … —> Marie Thérèse M. : Je prends du lamictal depuis 10 ans; pas pris 1 gramme, toujours au même poids.
On a du Divalproate de sodium avec le médicament Depakote … —> Fabi E. : Moi j’ai depakote depuis plus de 10 ans et ça a changé ma vie …
On a du Valpromide avec le médicament Depamide … —> Myriam I. : Depamide pour moi et ça me va très bien
—> Maud H. : Dépamide
Et puis on a les associations de médocs, les cocktails comme certains bipotes les appellent !!! —> Josianne F. : + 25 kg avec depakote ! j’en prenais 3, j’avais réussi à en supprimer 1, je n’avais plus faim, mais pas de perte de poids . Je prends également du cymbalta, lyrica… Et je faisais de l’acupuncture dernièrement, la cata, obligée de remonter depakote, mais mon appétit revenait donc j’en casse un 2 et demi … Honnêtement j’avais les kilos, mais bien dans ma tête… Par contre fibromyalgie, crise de sommeil, aucune énergie en période basse et, en période haute, beaucoup d’énergie, mais qui finit par une grosse déprime . En plus je suis seule, donc dur à assumer et surtout à en parler car considérée comme une maladie honteuse.
—> Lily R. : Une maladie qui a détruit pas mal ma vie, en ce moment je suis complètement instable, mais apparemment je ne suis pas la seule… Lithium et abilify ne me stabilise plus, je suis perdue et seule face à tout mon entourage!!! Pascal C. : J’ai dû essayer pas loin de 15 combinaisons avant de trouver quelque chose d’à peu près bien, courage. Lily R. : Des cobayes on est !!! Mais j’étais stabilisée jusqu’à présent, et je ne comprends pas ce qu’il m’arrive depuis 2 mois! Pascal C. : J’ai été stable pendant 1 an jusqu’à il y a 3 semaines. C’est plutôt des périodes d’euthymie, je crois que c’est comme ça que ça se dit; en gros sans variation ( excessive ) mais bon c’est comme ça . Même si en me disant stable j’avais toujours des variations, mais qui duraient moins longtemps et surtout étaient moins intenses. Lily R. : C’est ca, mais franchement c’est dur de se reconnaître . Mes changements d’humeur peuvent varier plusieurs fois dans la journée, c’est fatiguant…
—> Céline J. : Teralithe et depamide pour moi !
—> Marie Pierre R. : Depakote, abilify et valdoxan . Mon estomac ne kiffe pas.
—> Jen L. : Bipolaire depuis de nombreuses années, toujours sous traitement. Matin seroplex 20 + LYSANCIA et Soir LYSANSCIA + NOCTAMIDE . Donc traitement léger, par contre je suis sans thymorégulateur, c’est un choix . Stable depuis octobre 2016, tous les jours je prie pour que ça dure et que je ne parte pas en vrille, surtout en phase up. À choisir, je préfère down, c’est moins catastrophique pour moi et surtout pour mon entourage!
—> Sandra T. S. : Lamictal, alprazo et laroxyl pour moi…
—> Manon M. R. : Moi je suis sous depakote, largactil, risperdal et traitement pour l’angoisse le stress et le sommeil car je dors « ou beaucoup ou pas du tout », donc c’est compliqué et pourtant ça fait 6 ans que je prends ce traitement.
—> Frédérique G. : Ma fille a été stabilisée grâce au leponex. Elle prend aussi lamictal et teralithe, donc traitement lourd quand même. Parmi les effets secondaires, elle a pris un peu de poids, mais sans plus . Elle a aussi des tremblements et des boutons d acné. Pas drôle, mais malgré tout, le traitement lui permet de vivre une vie à peu près normale alors qu’elle était hospitalisée tous les 2 mois environ, et ce pendant 8 ans; autant parler de descente aux enfers. Mais il faut croire en la guérison.
Puis, il y aussi les conseils, l’entraide sur le sevrage ou les comparaisons des effets secondaires par exemple ! —> Pascal V. : Diagnostiqué bipolaire en 2008… Traité au depamide et effexor pendant 5 ans… Après avoir arrêté mon traitement « depamide depuis 3 ans » et effexor depuis un mois… Le sevrage d’effexor a été compliqué… Combien de temps encore vais-je devoir ressentir les effets de « manque »…? Patricia D. : Je me pose la question : Pourquoi un sevrage si vous êtes diagnostiqué bipolaire ?… Il faut un traitement de fond et ce à vie. Chantal M. : Effexor est un anti dépresseur, c’est pas la même chose. Il ne faut normalement pas mélanger anti dépresseur et traitement contre les troubles bipolaires … Elonight B. : N’importe quoi ton commentaire, t’es psychiatre toi??? Moi j’ai les 2 : xeroquel et deroxat; et tout va bien, renseignes toi avant de parler… Lolo R. : Effectivement, mon psy évite aussi les ad et me les a arrêté pendant très longtemps. Il m’en met en traitement de fond pour les grosses angoisses que j’ai . Ce qui implique donc d’augmenter la dose pour les régulateurs d’humeur . J’ai eu pris xeroquel, mais pas longtemps; trop d’effets secondaires pour moi . Quand au sevrage, j’ai mis bien 2 mois à ce qu’il y ai plus d’effets du tout . Après, n’écoute pas les » c’est à vie « ; j en connais pleins qui vivent très bien sans . Il suffit d’avoir une certaine maitrise de soi, de ses émotions, et reconnaître les périodes up and down . Il y a d’ailleurs eu plusieurs témoignages ici me semble-t-il . J’ai arrêté pendant 1 an et demi, tout allait bien puis, de temps en temps, je suis obligé de prendre un peu pendant quelques mois, mais je n’en ai plus besoin constamment comme avant. Anne B. : J’essaie de réduire le Seroplex . C’est bien difficile. Une vraie cochonnerie… Ça m’énerve grave et ne m’apaise pas ! Myrtille G. : Très longtemps … Je pensais qu’il fallait au moins 6 mois pour diminuer tout tout doux ?
—> Calou J. : Xeroquel est mon sauveur après plus de 15 combinaisons testées en 2 ans, avant tous ces « essais », j’étais sous zyprexa 20 mg and co… Aucun effet, sauf prise de poids… Là, aujourd’hui, sous xeroquel 400MG et ça va mieux, sauf le poids, j’envisage l’opération, mais bon, on peut pas tout avoir . Joe L. : Le xeroquel m’a aussi changé la vie, effets secondaires, pour ma part, beaucoup de fatigue et j’avais également pris du poids, mais que j’ai reperdu. Mais vraiment ça m’a changé la vie, je prends du 300mg. Calou J. : Oui la fatigue est normale au début, ça a dû durer 2 mois facile pour moi, mais maintenant mon corps est réglé . Maya M. L. : Le xeroquel est très bien aussi de mon côté. Un peu de prise de poids, mais rien à côté du dépakote qui m’avait fait prendre 20kg en 1 an et demi! Calou J. : Moi j’en suis à + 35 kg, j’en suis à 126 KG, alors qu’en 2010 je faisais 62kg sans traitements… Mais bon, j’envisage la Sleeve, on verra bien… Sabrina B. : Calou, bizarre, mes médecins m’ont dit que les interventions de l’estomac ne sont pas pratiquées chez les personnes avec des troubles de l’humeur ou psychotiques… Calou J. : Mon psychiatre m’a dit qu’il donnait son feux vert, et une de mes ex étant bipolaire sous traitement a eu un bypass, donc tout est possible! Tu passe juste ( si ton psy valide ton état ) devant un psy expert. Peggy T. B. : Xeroquel, j’en prends aussi et j’ai pris du poids, mais j’ai tout reperdu car mon psy m’a baissé le dosage ! Lithium et xeroquel pour moi est le duo gagnant ! Calou J. : Le lithium m’a totalement déréglé ma thyroïde et ne faisait pas d’effet. Heureux que ça fonctionne pour vous . Moi pas possible de descendre en dessous de 400mg, c’est « ma » dose donc je fais avec…
Et il y a ceux qui ne divulguent pas leur traitement complètement, ce sont des mystérieux bipotes …lol … —> Patricia L. : Je travaille, j’ai un traitement, une psychothérapie, je vois le psychiatre tous les 2 mois. Prendre soin de son hygiène de vie, ne pas se laisser entourer de personnes toxiques, dire NON, se reposer, mais se faire plaisir (soirée ect..), bref vivre, mais plus à 100 à l’heure…
—> Sandra T. S. : J’ai fais une allergie aux 3 traitements cités ici… Dyskinésie sévère… Du coup, ils m’ont mis sur un nouveau truc… Faut voir…
—> Nadine B. : Moi je prends de tout et la dépendance est là .
Abilify
L’Abilify est un antipsychotique à base d’Aripiprazole . Il est très prescrit pour le trouble bipolaire . Il peut donc être prescrit en association avec un thymorégulateur pour mieux prévenir les périodes dépressives . Voyons quels avis ont les bipotes sur ce médicament …
Il y a des patients qui prennent Abilify en mono-traitement … —> Annie M. : Je n’ai plus de régulateur d’humeur, juste abilify qui me convient parfaitement. … Marine C. G. : J’ai exactement le même traitement que toi, et je vais bien .
La réponse est que cela est possible … —> Nora E. A. : Bonjour, pouvez-vous me dire si abilify fait grossir ? merci.
Il y a des personnes qui sont tout de même contente de ce type de traitement … —> Béatrice V. : Malgré les effets secondaires très désagréables, le psy continue à m’en donner à raison d’un cp dosé à 5 mg.
—> Marianne A. : Une réussite pour moi, mais pris en maison de repos, avec un grand suivi .
—> Anna N. : Traitement efficace pour réguler l’humeur, mais bonjour les kilos!
Malgré quelques complications possibles … —> Lily R. : Il me convenait bien. Ils me l’on même surdosé pendant ma grossesse, mais on m’a accouché sous césarienne d’urgence car mon bébé était en train de mourir, il était en détresse respiratoire … C’est pas cool d’être bipolaire.
—> Priscilla R. : Je prends abilifly et depakote, mais j’ai mal au dos …
Quelques jeux de mots sur le nom de ce médicament … —> Naïs M. : Impossible d’avoir un sommeil profond, impression de toujours être en essai d’endormissement, puis flash lumineux à certains moments, super perturbant… J’ai dû arrêter et c’est tant mieux . Hermine D. : En plus juste le nom: able to fly . Naïs M. : Debilify.
Et puis il y les patients qui sont contre, avec bien souvent des mauvaises expériences avec Abilify … —> Myriam D. : C’est de la merde ce médicament, on le donne même à des autistes !!!
—> Elo P. : Avec abilify, j’ai fait un malaise et une crise d’épilepsie . Je me souviens plus du dosage, sauf avoir eu la peur de ma vie car je me suis cognée la tête contre le chêne de mon canapé et, étant maman solo, j’étais seule avec mon fils de 2 ans à la maison. Qu’aurait-il fait si je ne m’étais pas réveillée? Plus jamais ce médoc .
—> Florent O. P. : Obligé d’arrêter car, ayant en + une dystonie cervicale, l’effet d’abilify me contractait les muscles du cou avec mouvements involontaires . Sinon l’aspect positif était que j’avais + envie de faire des choses et me donnait le courage et la motivation et pas de prise poids.
—> An S. : Oui j’ai déjà pris de l’abilify, et au début ça allait, mais après j’ai eu des impatiences et j’ai fini aux urgences psy… Saleté de maladie !
—> Marie Sonia M. : Après 2 jours, j’ai dû cesser de les prendre car j’ai eu des effets secondaires majeurs, ce médicament est trop fort pour moi.
—> Jean-Pascal L. : J’ai pris abilify. Résultat : convulsions et hospitalisation 3 semaines. Un enfer. Cléo B. : Moi aussi une très mauvaise expérience.
—> Corinne L. : Une vraie zombie… Pas bon pour moi l’abilify !
—> Anaïs A. : Je prenais abilify 30 mg + depakote, médicaments super efficaces pour ma stabilité, mais l’horreur pour mon poids, alors contre avis médical bien sûr, j’ai tout stopper et est déjà perdue du poids, donc le problème venait bien des médocs!!
Un petit conseil pour finir … —> Laura M. : Efficace pour les phases hypomaniaques, mais s’il est pris sans antidépresseur en complément, il est totalement catastrophique pour les phases dépressives… J’en ai fait une tentative de suicide. Sans compter que, même pour les phases hypomaniaques, il laissait à désirer dans le sens où il ne me calmait même plus, il me zombifiait carrément (par contre je n’ai pas pris de poids à cause de l’Abilify).
Lithium
Le Teralithe, plus connu sous le nom de Lithium, est l’un des traitements contre la bipolarité le plus connu et efficace . Un médicament à base de carbonate de lithium qui a cependant beaucoup d’effets néfastes et oblige le patient bipolaire à être suivi de près … Il fait partie des stabilisateurs d’humeur / thymorégulateurs . Qu’en disent les bipotes ? …
Qui prend du Lithium ? —> Lolo P. : Teralithe 800 lithium c’est ca. ça me réussi beaucoup.
—> Peggy A. : Avec Teralithe, ma vie a changé ! En bien !
—> Annie V. E. : J ‘en prends 2 tous les soirs .
Il y a les bipotes qui ont connu des petits effets secondaires … —> Lucie B. : Je dormais trop avec le lithium.
—> Cyndie B. Y. : Stabilisée depuis 3 mois . Effets secondaires : Des tremblements, mis à part ca, je ne m’en plein pas et cela m’aide à dodo le soir; je le prend à 19h – 19h30.
—> Dole D. : 70 à 80 gouttes, mais pas en systématique… ça marche, juste bouche sèche .
—> Gwenn H. D. : Stabilisée depuis 1 an environ, des tremblements, peu d’émotions et nuits paisibles.
—> Laurence D. : Je suis sous lithium depuis 1 an et je n’ai pas grossi; juste ma thyroïde qui a du mal à se stabiliser .
—> Lily R. : Moi ça m’a stabilisé, mais c’est vrai que ça coupe certaines émotions …
Et on retrouve des patients allergiques au Lithium et ceux qui n’en sont pas satisfaits … —> Samira B. : Allergie au lithium. Diarrhée chronique. Puis immense mal-être avec début de discordance. Heureusement que je l’ai arrêté et tant pis si j’ai eu une rechute avec délires …
—> Sonia S. : Inefficace.
—> Ninie F. : Maux de tête importants, tremblements, et n’a pas eu l’effet escompté sur moi.
—> Nicole M. : Pas de lithium pour mon mari car il n’a plus qu’un rein!! Mais depakote et autres ça le maintient.
—> Evelyne L. L. : J’ai dû arrêter le lithium car je ne le supportais plus. Le zyprexa me stabilisait à peu près, mais énorme prise de poids…
On termine les avis sur le Lithium avec quelques explications sur ce traitement . —> Roseline S. D. : La bipolarité se soigne avec notamment le carbonate de lithium. Allez voir un bon spécialiste en psychiatrie et non pas un charlatan tout juste bon à vous prendre du fric.
—> Annie F. : La prise de lithium est très utile pour la bi polarité, et si le traitement est bien pris, la personne vit une vie normale.
—> Evelyne L. L. : Le thymorégulateur est selon le type de bipolarité. Le lithium peut être très efficace chez un et non efficace chez d’autres. De plus c’est un traitement très très lourd.
Xeroquel
Le Xeroquel est le médicament qui contient de la Quétiapine et qui fait partie des antipsychotiques . C’est un des traitements de première ligne pour traiter le trouble bipolaire, tout comme le Valproate, le Lithium ou l’Olanzapine … Que pensent les bipotes de ce médicament ?
Un gain de poids considérable ainsi qu’un état digne d’un zombie pour certains patients … —> Manon I. : J’en ai actuellement et ça fait prendre du poids, mais d’un autre coté ça m’a stabilisée, vraiment…
—> Nadine B. : Je l’ai arrêté de moi-même. J’étais arrivé à 95 kg et avais un comportement zombie !
—> Mireille M. : Xeroquel, un cauchemar !!! Je n’étais plus moi-même, et ce médicament m’a fait prendre 20 kg en 1 mois . De 36 kg à 66 kg… L’horreur !!! Et toujours un zombie… Cela fait des années que je n’en prends plus et ça va beaucoup mieux…
—> Véronique B. : J’étais aussi un zombie. Ma famille ne me reconnaissait plus. En plus du poids ! Je suis passée de 300mg à 200mg à finalement 150mg. Rien à faire, toujours aussi gelée. On a tout arrêté, je suis redevenue moi-même.
—> Sonia H. : Horrible! Perte de force, prise de poids, boulimie …
—> Sophie P. : Une vraie saloperie, j’étais devenue un zombie …
—> Amira A. : Bipolaire depuis tout jeune, j’ai du xeroquel 600mg et j’ai pris 17 kg en peu de temps; pas d’amélioration. Jen L. : Oui qu’est ce que j’ai pas pris… PFIOUUUUU.
—> Audrey D. : J’avoue qu’il fait prendre du poids … Bon, pour ma part c’est bien car j’avais perdu juste avant 32kg et il fallait que je remonte niveau kg… Mais faut avouer que en dehors du fait des kilo pris, c’est un bon médicament. Il permet beaucoup d’être plus apaisé et d’avoir un meilleur sommeil; enfin pour ma part qui ne dormais plus du tout, même si à côté j’avais 2 somnifères en complément… Et puis il permet d’être beaucoup plus calme, ce qui entraine tout de même moins de crises chez le patient… Après je pense que comme tout médicament, peut importe le diagnostic car chaque personne le perçoit différemment et même avec la même maladie de base, chacun n’en a pas les mêmes bénéfices ou les mêmes soucis.
—> Sabine M. S. : Xeroquel LP abaissé à 50 mg + seroplex aussi baissé à 5 mg… Bon sommeil… J’essaye de me motiver pour retravailler, mais ça ce n’est pas gagné! Satisfaite du traitement car ma vie est bien plus harmonieuse, moins de crises, même si elles sont encore là de temps en temps… Prise de poids 30 kg au début du traitement, et depuis la baisse : -20 kg .
—> Peggy A. : Prise de poids de 10 kg, mais efficace ! Après arrêt, perte du poids ! Tout va bien !
Mais on trouve tout de même des bipotes très satisfaits de ce médicament … —> Calou J. : C’est peut-être celui qui marche le moins, mais qui « marche » avec moi ( Xeroquel ).
—> Barbara R. : Moi Xeroquel et ça fonctionne relativement bien.
—> Annie M. : Moi ce médicament enfin me convient parfaitement… ouffff… Et je viens de perdre 10 kg en faisant juste un petit régime…
—> Véronique B. : Je le prends depuis un peu plus de 2 ans. Je suis plus zen, posée moins dans l’impulsion. Satisfaite du traitement. Pas de prise de poids notable. Sommeil retrouvé et plus de somnifère. Franchement, si je devais l’arrêter, je ne sais pas comment je gérerais.
—> Cam D. : Xeroquel, mais j’ai encore de l’angoisse. J’en suis qu’au début, mais je sens un changement.
Et certains ont eu beaucoup d’effets secondaires, trop … —> Marie Hélène N. : Très mauvais effet sur 2 personnes que je connais, et bonjour le manque pour arrêter, même en faisant par palier … Entre prise de poids, zombie attitude, etc … Je plains ceux qui sont obligés de passer par les traitements …
—> Joe L. : Xeroquel fonctionne bien, mais pour ma part : effets secondaires, tremblements, tachycardie et fatigue. Mais ça m’a vraiment aidé. J’ai diminué de 300 mg à 100 et 1 mg de xanax le soir.
Petite association entre Divalproate et Quétiapine … —> Peggy T. B. : Xeroquel et depakote à haute dose au début et maintenant 50 mg de xeroquel et 2 cachets de lithium 400 mg ! Parfait !
Prise de poids et effets secondaires
S’il existe bien un effet secondaire indésirable de la majorité des traitements pour les troubles bipolaires, c’est bien la prise de poids excessive et rapide … D’ailleurs, certains patients arrêtent leur médication à cause de ce gain de poids, ce qui est une grave erreur … D’autres effets secondaires sont souvent notés comme des tremblements, des insomnies, un état de fatigue, des hallucinations, des cauchemars ou encore la bouche sèche et des nausées . Ce qui est important à retenir, c’est que la plupart de ces effets indésirables s’estompent avec le temps; il faut que le corps s’habitue au traitement, c’est tout ! Voyons voir de quels effets néfastes souffrent les bipotes …
On le disait plus haut, la prise de poids est un véritable fléau dans le traitement de la bipolarité via les médicaments … ( Petite précision : Abilify n’est pas un thymorégulateur, même s’il est souvent utilisé comme tel ! ) —> Cathy I. : Traitement depuis 2015, plus calme, plus apaisée, je me contrôle mieux, mais prise de poids pas facile à accepter.
—> Nadine B. : Hélas, avec le traitement, on prend du poids, mais que faire ? Lanna B. : Moi 55 kg en 2 mois . Nadine B. : Moi en 5 mois j’ai pris 50 kg .
—> Souad Y. : Ça fait beaucoup grossir .
—> Emmanuelle G. : Ça fait grossir au début, mais après ça va !
—> Jen L. : Abilify + 15 KILOS en 1 mois et demi, donc stoppé net à la clinique où je me reposais il y a 2 ans. Depuis, je peine à reperdre mes kilos, une vraie merde ce thymorégulateur; comme tous les thymorégulateurs, il fait enfler donc je reste sans et reste stable enfin malgré tout Diego E. : Pas tous. Le Lamictal ne fait pas grossir. Isabelle C. : 30 kg de pris en 1 an et après 8 mois d’arrêt je n’ai pas maigri . Jen L. : Mon psychiatre m’a dit que si justement, donc niet et je vis très bien sans depuis octobre!
—> Charlotte B. : J’ai la dépakote : + 30 kg . Remy K. : Depakote aussi, je suis gros maintenant! Peggy A. : Moi j’ai pris depakote et xeroquel ! Et c’est le xeroquel qui m’a fait prendre du poids, environ 10 kg !
—> Guy W. : L’obésité est souvent un effet secondaire du traitement…
Certains bipotes ont le gain de poids + d’autres effets indésirables en complément, comme si le fait de grossir ne suffisait pas !! —> Emilie R. : Attention, ce médoc m’a rendu dingue, j’ai fait des crises de panique et il m’a fait prendre beaucoup de poids . Il fait deux fois plus de dégât qu’autre chose.
—> Virginie M. : Petit traitement. Cependant prise de poids… Trouble de la mémoire et j’en passe ! Là, j’essaie de nouveau d’arrêter car c’est vraiment psychologique pour ma part… Je ne suis pas convaincu par les effets… Je conçois que certaines personnes ont un traitement plus lourd…
—> Corinne N. : Perte de mémoire, perte de cheveux et je prends du poids, plus nausées .
—> Nessa V. : +25kg, fatiguée tout le temps (je dors quasi tous les week-ends entiers), problème de transit et gros problèmes de vue que je n’avais pas avant
—> Nadine J. : Malheureusement il y a que des effets à la con : prise de poids et zombie
—> Samira B. : Avec tous les neuroleptiques j’ai pris du poids ( + 55 kg ); même avec Abilify. On me disait que ce n’était pas possible… Pré-diabète, syndrome parkinson et toujours personne à mon écoute… Le lithium : allergie, de plus, même pas de contrôle sanguin… De plus, ils écrivent ce qu’ils veulent dans les dossiers médicaux… Après 10 ans de demande de changement de traitement, j’ai enfin du depakote (donner en cas d’effets secondaires au lithium). Les neuroleptiques m’ont gâché la vie et les psys avec leur équipe… Depuis l’arrêt, ma glycémie est revenue normale et plus de syndrome parkinson… Guenièvre D. : Je suis diabétique insulino-dépendante depuis plus de 10 ans suite à la prise d’Abilify .
—> Laurence D. : Depakote : prise de poids, douleurs articulaires, bouffées de chaleur… Enfin pour moi, là je suis sous teralithe depuis 1 an et ça va.
Les tremblements et problèmes cardiaques sont fréquents aussi au début du traitement … —> Diego E. : Palpitations cardiaques désagréables et rythme cardiaque modifié: j’ai vite arrêté .
—> Myriam D. : Les tremblements, faut des bêta bloquant pour y palier .
L’insomnie est aussi un effet secondaire récurrent … —> Marie J. B. : J’AI UN TRAITEMENT, MAIS JE NE DORT PAS, C’EST ÉPUISANT .
Tandis que d’autres préfèrent consommer des drogues à la place des médicaments en espérant ne pas avoir d’effets indésirables … —> Sarah V. : Mon fils, qui est bipolaire depuis l’âge de 12 ans, a été sous anti dépresseurs !!! Là, il a arrêté car il était sous Abilify… EN ATTENTE d’un autre traitement… Et en cas de crises, et bien oui le Cannabis le calme … ça ne le soigne pas !!! Mais le calme … Je suis pas pour, mais jusqu’à présent, aucun traitements ne fait rien !!! A part prendre du poids !!!
Les bipotes qui ont arrêté ( ou qui refusent ) leur traitement
Les raisons sont nombreuses quand on parle d’arrêt du traitement chez une personne bipolaire : Effets secondaires, trop de médicaments, nature anti-traitement chimique, etc etc … Pourtant, il est fortement déconseillé d’arrêter son traitement médicamenteux quand on souffre de maniaco-dépression . La rechute est 10 x plus brutale, le risque suicidaire est élevé, l’hospitalisation est souvent nécessaire, etc etc … Est-ce que nos bipotes sur Facebook arrêtent leur traitement sans raison ? Non, mais alors pourquoi le font-ils ? Essayons de comprendre via leurs messages …
Bon, il y a des patients qui ont bien compris qu’ils avaient fait une grave erreur d’arrêter leur traitement … —> Elise U. : On disait : maniaco-dépressif, mais arrêter son traitement est dangereux … J’ai essayé, bah j’ai eu des problèmes !!!
Il y a pourtant des personnes qui disent qu’ils se sentent mieux sans médicaments, enfin presque … —> Nicole M. : Diagnostiquée bi-polaire il y a plus de 40 ans, mais c’était un autre nom, j’ ai arrêté tous les traitements depuis bientôt 2 ans et je vais beaucoup mieux . Cats P. : Génial ! J’espère pouvoir en faire autant dans quelques temps. Quand j’essaye, ça va mieux deux ou trois semaines, et puis, je glisse dans une grande fatigue, et la tête vide, déprimée . Nicole M. : J’espère de tout coeur que tu y arriveras. Mon sevrage ne s’est pas fait sans mal, pendant près de 6 mois mon corps a été très douloureux et, certains jours, je ne pouvait pas me lever… J’ai été entourée et ça c’est important. Maintenant, je prends de la phytothérapie SERINITE 1 gélule le matin 1 le soir, cela me convient, j ai une nourriture saine, je prends des compléments alimentaires, je recommence à sortir dans les grandes surfaces et je suis même allée à un petit concert de 300 personnes environ; moi qui suis agoraphobe. Je sais que je ne suis pas guérie et qu’à tout moment je peux retomber… Mais je ne veux plus de toute cette chimie, si un petit bédo de temps en temps! En 2 ans, je suis passée d’une quinzaine/jour à 2 / 3 par an; et encore il sont partagés. Alors je ne perds pas espoir. Et je suis diagnostiquée Maniaco-Dépressive, Bipolaire et en prime Skyzo; la totale! Evelyne L. L. : L’ancien nom de la bipolarité est la maniaco dépression. La bipolarité est à vie, il est rare de pouvoir arrêter le thymorégulateur et ça doit se faire sous stricte surveillance. Nicole M. : 2 ans bientôt que j’ai tout arrêté et je vais bien, l’entourage est important quand on arrête; Et puis je fais confiance aux plantes et je me fais confiance. Courage à vous tous ( 5 années de suivi par un psychiatre m’ont été salutaires ). Alain M. : Jusqu’à la prochaine crise… Françoise F. : Ma fille était bipolaire; elle a mit fin à sa vie à 33ans et après beaucoup de souffrance … Nicole M. : Oh la la, que vous êtes négatifs tous et toutes…. Béatrice G. : Moi je suis d’accord avec Françoise. La bipolarité mène au suicide . Ceux qui tiennent sont ceux qui sont bien entourés, mais un jour ou l’autre tu replonges. Les médicaments, tels qui soient, sont fait pour vous enfoncer plus gravement. Les médecins impuissants donnent ceci car c’est la facilité; eux-même ne comprennent pas cet état. Certains psys, désolé, sont nuls et n’ont rien à faire dans ces corps de métier; parfois c’est eux-même, par leur négligence, qui poussent au suicide des patients . Patricia P. : Ma sœur aussi a mit fin à ses jours: trop grande souffrance.
Être anti-médicament, ça ressemble à cela … —> Marie Hélène N. : Qu’ils se les enfoncent bien profond dans le cul leurs traitements de merde … Sans effets secondaires … Mon cul oui …. Avec quand même toute ma compassion à ceux qui malheureusement ne peuvent pas faire autrement, je comprends … Je souhaiterais juste un peu plus d’honnêteté de la part des psys !!!! Josiane D. : Je pense que vous devriez consulter (au plus vite) . Marie Hélène N. : Merci pour cette délicate attention! J’ai appris à m’accepter avec mes différences, mes sautes d’humeur, mes états dépressifs, mes crises de nerfs, mes crises d’angoisse, qui m’aiment m’acceptent telle que je suis, les autres peuvent dégager … Je refuse de m’empoisonner à petit feu … Je comprends et accepte que d autres personnes ne puissent se passer de traitement, vous voyez, je suis tolérante … Ce n’est pas le cas de tout le monde … J’ai 2 grandes filles qui m’adorent et un petit fils qui me trouve la plus gentille et la plus belle des mamies …. Cordialement Annie S. : Exactement, j’étais sous traitement, qui m’a détruit complètement… Et mes enfants ont profité pour me mettre sous curatelle… J’ai 63 ans, avec la volonté, je me suis sortie des médicaments, mais avec des troubles de mémoire, je me sens vidée et prisonnière . À la demande de mes enfants, la psychiatre a fait un certificat médical, aujourd’hui elle est partie du cmp… Je dois me battre pour soulever la curatelle… Je voudrais bien dire comme vous, sauf que mes enfants ne supportent plus ma différence et qu’ils n’ont plus besoin de moi… Sauf pour garder mes petits enfants, faire le ménage et les cadeaux !!!! Avec 215 trimestres, une bonne retraite, je suis en dessous du rsa… Bravo aux psychiatres qui détruisent tout avec les médicaments… J’ai même plus le droit de m’exprimer à ma banque, et jamais un découvert depuis 15 ans que je vis seule, ben tout est dit; que ça fait du bien…
—> Eric S. : Laissez tomber tous ces traitements à la con. Les enfoirés de psychiatres, convaincus de leur bien, fait oublier aussi le mal que tous ces médicaments peuvent provoquer . Pour ma part, quand j’ai vraiment le cafard et que c’est trop dur à supporter, un petit pète et ça passe. Pareil pour les ups trop fortes. Après, chacun ses petits remèdes, mais j’ai un gros doute sur ces traitements; mais libre à vous d’en prendre! Joe L. : Eric, moi le xeroquel m’a sauvé, crois moi. Après avoir été bourré d’anti dépresseurs qui ne servaient à rien, le xeroquel m’a aidé à remonter la pente. Je vais commencer à l’arrêter l’année prochaine. Le principal c’est que tu te sentes bien . Effets secondaires indiscutables… Fatigue, troubles de la mémoire. Il y a du pour et du contre.
Les traitements doivent souvent être réadaptés … —> Audrey L. : J’ai eu xeroquel, lithium, depakote… Résultat ?? J’ai perdu la garde de mes enfants car j’étais devenu un vrai zombie (en plus des problèmes de thyroïde, rein etc) … Aujourd’hui, j’ai tout arrêté. J’ai récupéré mes filles et j’ai eu un petit bébé. Mon psychiatre sait que ce n’est plus la peine de me proposer quoi que ce soit !
Le déni de bipolarité influence également l’assiduité dans la prise du traitement … —> Valérie S. : Ma soeur nous mentait en nous disant qu’elle prenait son traitement, sauf qu’elle l’arrêtait et qu’elle refaisait des crises car elle n’acceptait pas sa maladie. Quand elle se sentait mieux, elle arrêtait tout bonnement son traitement, sauf qu’ensuite, elle ne dormait plus et les crises revenaient …
Pourquoi refuser un traitement quand on voit sa vie qui déraille ?!! —> Djo D. : J’ai des phases hautes, très hautes et aussi l’inverse… J’ai demandé à ce que l’on me mette sous curatelle car je fait n’importe quoi… Je sais que ça va me soulager des soucis financiers et je pourrais enfin emmener mes gars à la mer pour les vacances… Je suis complètement dépendant des autres; besoin d’un cadre! Enfin, je fais tout pour me détruire, mais c’est plus fort que moi; là je n’ai même plus de mutuelle… Je ne peux même pas me faire hospitaliser et je refuse tout traitement; normalement, je dois prendre Quétiapine 300 + 4 seresta et 60 gouttes de théralène… Je sais que demain sera un autre jour, mais faut-il encore y arriver.
Les effets secondaires poussent beaucoup de bipolaires à arrêter leur traitement … —> Steph C. : Je ne ressentais plus aucune émotion sous Depakote (7 ans), le pire est que je ne m’en rendais pas compte . Mes amis me trouvaient « absent » (ils croyaient que c’était l’alcool qui m’avait grillé le cerveau), jusqu’au jour où j’ai oublié de le prendre pendant 2 semaines. J’ai tout arrêté depuis 2013, je préfère encore vivre avec des hauts et des bas; même si c’est souvent très bas… C’est un choix, le mien.
Parfois, les maniaco-dépressifs peuvent devenir accro-dépendants à leurs propres médicaments, c’est aussi dangereux que l’arrêt … —> Angélique L. : Je n’ai pas eu le choix que d’arrêter mon traitement, j’étais devenue accroc aux médocs, je trichais même auprès des médecins pour avoir les médocs les plus forts. Pendant 4 ans, je n’ai pas pu m’occuper de mes enfants, je les reconnaissais à peine… Ils étaient malheureux, et quand j’ai fais mon overdose (la première), c’est mon fils de 6 ans qui m’a trouvée parterre… Alors mon choix a été fait!!! Attention, je ne dis pas que ce soit la meilleure solution, bien au contraire, mais je préfère protéger mes enfants…
On terminera cet épisode des bipotes avec quelque chose de très important et qu’il faut toujours avoir en tête :
Un médicament peut marcher parfaitement sur un patient et provoquer de terribles effets indésirables sur un autre patient . Les avis que l’on peut donner sont toujours à prendre avec des pincettes, seul votre psychiatre peut vous dire quel médicament prendre, quel dosage établir, quel changement effectuer, etc etc …
—> Céleste Y. S. : Hélas, ce qui fera du bien à un patient sera peut-être nocif pour un autre, c’est pourquoi, dire d’une molécule qu’elle est mauvaise est dangereux je pense… Pour ma part, ce fut catastrophique, en revanche, pour beaucoup de proches ce médicament a fait des miracles… C’est aussi un des innombrables soucis de notre pathologie, la patience et le courage de devoir accepter de tester énormément de traitements avant de trouver celui qui sera adapté à votre bipolarité et votre capacité à le tolérer… Pour ma part, je n’ai jamais pris de poids avec aucune des molécules citées dans tous les commentaires, je suis sous depakine lp 500 (3 jour) et un effexor lp 75 le matin, puis 1 en 37,5 lp le midi… Je suis toujours, hélas, très mélancolique alors que ce changement a déjà 1 an, je ne note aucune amélioration, c’est d’ailleurs pour cette raison que j’en suis à me demander si je ne vais pas demander à repasser sous deroxat.
Voilà, l’épisode 12 des avis des bipotes ( via les réseaux sociaux ) concernant leurs traitements est terminé . N’hésitez pas à donner également vos avis directement sur notre rubrique qui y est consacrée en clinquant sur le lien ci-dessous …
Les troubles bipolaires font subir aux patients des périodes maniaques ou dépressives . C’est d’ailleurs en grande partie les cycles, fréquences et intensités de chaque période qui aideront votre psychiatre à déterminer le type du trouble bipolaire dont vous souffrez ( 1 à 5 ) . En règle générale, nous parlons surtout des 2 premiers types de bipolarité : TB 1 et TB 2 .
Le type 1 est dépisté lorsque le patient subit au minimum 1 épisode maniaque et 1 épisode dépressif sévère .
Le type 2 est détecté quand le malade connaît au moins 1 épisode dépressif majeur d’une durée minimum de 15 jours suivi d’un épisode hypomaniaque ( l’hypomanie est le stade moins intense de la manie ) d’une durée d’environ 1 semaine .
Bien évidemment, il existe certaines exceptions car un type de trouble bipolaire se dépiste après un long travail avec son psy, c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle beaucoup de bipolaires n’ont pas connaissance de leur type de bipolarité …
Définition de la phase maniaque ( la manie ) d’un bipolaire
La phase maniaque, appelée manie, est le symptôme associé au trouble bipolaire de type 1 ( TB 1 ) . Voici quelques exemples d’humeurs que vous pouvez détecter chez une personne bipolaire en pleine manie :
Son humeur est extrêmement euphorique ( une grande excitation )
Son humeur est extrêmement active ( hyperactivité )
Son humeur est très irritable ( irritabilité )
D’après la bible des psychiatres, le DSM-5 actuellement, la période de manie doit durer minimum 7 jours, sauf en cas d’hospitalisation; ce qui est logique, car à ce moment-là, vous devez être traité favorablement vers un rétablissement jusqu’au stade normal .
Le comportement d’une personne bipolaire dans un état maniaque est totalement différent d’une personne normale . Bien évidemment, on trouve toujours des personnes qui sont très énergiques ( speed ) naturellement, des « excités de naissance » comme on peut l’entendre familièrement, mais la personne qui souffre de maniaco-dépression et qui est en phase maniaque agit anormalement à certains moments par le biais d’une humeur très irritable ou une hyperactivité soudaine … Son comportement n’est pas toujours le même ! Une personne maniaque peut également souffrir de ces symptômes, variables d’un patient à l’autre :
Il peut être très facilement distrait par ce qui l’entoure
Il peut avoir un ego surdimensionné, c’est lui le meilleur !
Il peut parler très rapidement, fort, rire souvent et avoir des milliers de pensées
Il peut tenir des propos invraisemblables et avoir également des projets grandioses
Il peut rester éveillé très longtemps sans jamais avoir besoin de beaucoup de repos ( moins de 3h de sommeil par nuit )
Il peut avoir un comportement très dangereux ( à risque ) comme dépenser plus qu’il n’a financièrement, avoir une sexualité débordante ( hypersexualité ), etc etc …
La manie fait perdre toute vision de la réalité au maniaco-dépressif, il ne ressent pas directement la peur, il peut entrer dans un spectre psychotique . C’est pour cela qu’un épisode maniaque ne doit jamais être pris à la légère, si la période de manie est trop intense et met sa vie en danger ou celle de son entourage, alors il est nécessaire d’envisager une hospitalisation afin d’éviter tout risque de dommages aggravés …
Il faut également noter que, familièrement, on dit qu’une personne maniaque c’est une personne qui fait le ménage avec une obsession ! Il ne faut donc pas confondre ces 2 expressions distinctes, même si on peut faire certains rapprochements sur certaines situations …
Que faire lorsqu’on traverse une phase maniaque ?
Les phases maniaques et leurs symptômes varient d’une personne à l’autre . Certains bipolaires sauront reconnaitre qu’ils vont traverser un épisode de manie, alors que d’autres resteront dans le déni ! Voici quelques conseils pour faire face lorsqu’on se retrouve en période maniaque …
Prenez contact avec votre psychiatre
S’il y a bien une chose à faire en premier, c’est de prendre contact le plus tôt possible avec son spécialiste ( psychiatre, médecin, référent ) . Si une personne de votre entourage connaît bien votre maladie, elle peut alors vous apporter son soutien et son aide pour bien vous orienter pendant cette période .
Listez les médicaments qui vous aident
Certains psychiatres spécialistes en troubles bipolaires prescrivent des médicaments qui se nomment « antipsychotiques » ( comme le Zyprexa ou le Seroquel ) car ils traitent les épisodes maniaques graves beaucoup plus rapidement que les stabilisateurs d’humeur comme le Lithium ou le Depakote . Néanmoins, en ce qui concerne le traitement des stades maniaques sur le long terme en terme de prévention et de stabilisation, les thymorégulateurs obtiennent généralement de meilleurs résultats . Si on vous a déjà prescrit ce type de médicaments auparavant, que vous avez bien réussi à comprendre leurs fonctionnements et avez bien réagi, vous pouvez les lister afin d’en informer le personnel de santé qui vous suit et/ou suivra dans le futur afin d’être utilisé si nécessaire .
Évitez les facteurs favorisant une phase maniaque
Antidépresseurs, drogues ou alcool sont nocifs à la santé du bipolaire . C’est pourquoi il est important d’avoir une bonne hygiène de vie et d’éviter certains facteurs favorisant la venue d’une phase maniaque ou accentuant l’intensité . Ces éléments dits « déclencheurs de manie » peuvent également réduire votre capacité à sortir d’une période maniaque . Évitez ces substances vous aidera à maintenir un bon équilibre au niveau de votre humeur et réduira considérablement la durée d’une crise de manie .
Maintenez un niveau de vie sain
Quand on souffre du syndrome de bipolarité, il est primordial d’avoir une vie réglée comme un planning quotidien de travail . On appelle cela l’hygiène de vie et cela comprend d’avoir :
Une alimentation équilibrée et saine ( pas de café, de sucre, etc etc … )
Un sommeil régulier et fixe
Une activité physique régulière
etc etc …
Cette bonne hygiène de vie vous évitera d’avoir des sautes d’humeur, d’être impulsif et réduira également l’intensité des crises maniaques …
Surveillez régulièrement vos finances
On l’a dit plus haut, les dépenses financières excessives sont un des symptômes du bipolaire en phase maniaque . Pour ne pas « craquer » lors de ce type d’épisode de manie, plusieurs solutions existent :
Confier sa carte bleue à une personne proche et de confiance
Refuser toute carte bancaire de la part de sa banque
Ne pas retirer plus d’argent que nécessaire à son train de vie normal
Faire en sorte de ne pas rendre accessibles facilement vos moyens de paiement; utile lors de fortes crises
Ces méthodes peuvent paraître extrêmes ou futiles, mais elles sont très efficaces et vous feront peut-être prendre conscience de votre action néfaste lors de cet entre-temps ( recherche de paiement et passage à l’acte ) . Cela vous empêchera d’avoir de gros problèmes avec votre banque comme une interdiction bancaire …
Mettez en place des rappels
Si vous sentez une crise maniaque arriver, il peut être nécessaire de vous organiser pour écourter sa durée, minimiser ses effets et son intensité . Appelez votre psychiatre pour énumérer vos symptômes et ensuite créer des rappels avec votre ordinateur ou téléphone tel que des réveils ! Heures de sommeil ou de prise de médicaments peuvent faire partie de cette liste de rappels quotidiens . Il ne faut pas oublier qu’en phase maniaque, le bipolaire ne se sent pas « malade » et ne pensera donc pas à avoir un rythme de vie sain …
Que faire après un épisode de manie ?
Toute personne étant atteinte par le trouble bipolaire subit des épisodes de manie, même si elle sait gérer ce type de phase ! Avec le temps, vous aurez une plus grande connaissance des symptômes; ce qui vous aidera beaucoup .
Après un épisode de manie, vous entrerez dans un « stade de récupération », un moment important pour faire le point sur la période qui vient de passer . Vous allez pouvoir reprendre, tout doucement, le contrôle de votre vie . Parlez avec votre psychiatre de cet épisode et de ce que vous avez pu en apprendre, quels ont été les évènements déclencheurs de cette dernière phase maniaque par exemple . C’est aussi le moment pour remettre obligatoirement de l’ordre dans votre rythme de vie comme dormir suffisamment, manger sainement et faire une activité régulièrement ( cité plus haut en option ) . Analyser et arriver à comprendre vos phases de manie passées est très important pour encore mieux gérer les futures crises . C’est également ce que l’on pourrait appeler de la prévention …
La prévention des phases maniaques
Après une phase maniaque, de nombreux bipolaires arrivent à bien comprendre les éléments déclencheurs de leur manie . On peut retrouver certains facteurs commun à plusieurs patients comme :
Arrêter son traitement ou ne pas le prendre avec assiduité
Avoir des mauvaises relations sociales
Consommer excessivement des drogues et autres boissons alcoolisées
Ne pas aller aux consultations chez son psychiatre
Stopper toute activité physique
Rester éveillé plusieurs nuits et lutter contre la fatigue
Même si cela peut ne pas être intéressant, maintenir une certaine routine quotidienne peut vous aider dans la prévention de votre manie . N’oubliez pas de contacter immédiatement votre psy en cas de suspicion d’arrivée d’une phase maniaque .
Pour conclure cet article sur la phase maniaque chez le bipolaire, il est utile d’écrire un listing en cas de rechute . Sur ce papier, vous pouvez écrire les coordonnées d’une personne de confiance ( famille ), vos coordonnées, votre traitement actuel, les coordonnées de votre psychiatre, les facteurs déclencheurs de vos précédentes crises de manie, etc etc ( tout ce qui se rapporte à votre maladie ) … Vous pouvez aussi transmettre ce plan d’action à un membre de votre famille .
Troubles bipolaires : Osons la prévention ! Tel est le thème général de la 3ème journée mondiale des troubles bipolaires qui aura lieu les 29 et 30 mars 2017 un peu partout en France . À Paris, lors de cette conférence sur la bipolarité, les principaux acteurs de santé mentale seront présents autour des organisateurs qui sont l’association Argos 2001, représentée par Annie Labbé, et la fondation FondaMental qui sera représentée par Marion Leboyer . Quel est le programme et que peut-on y apprendre ?
Une journée pour tout savoir sur le trouble bipolaire ?
Non ! Tout savoir en 1 jour ou même en 1 mois est impossible … Le trouble bipolaire est une maladie bien trop complexe et variable d’un patient à l’autre . C’est pour cela que chaque année un thème général est abordé . L’année dernière, le sujet de la 2ème journée mondiale des troubles bipolaires 2016 abordait le thème général du rétablissement des patients . Regardons quels sont donc les sujets abordés cette année …
Journée des troubles bipolaires 2017
Optimiser le dépistage des patients à risque ainsi que le délai du diagnostic
Il a été grandement démontré qu’un délai de diagnostic tôt et certifié, lié à l’instauration d’une méthode thérapeutique conforme, améliorent le pronostic de la pathologie et la condition de vie des malades . Relever le challenge du dépistage des patients à risque et celui du délai du diagnostic tôt et détaillé est nécessaire et requiert de :
Sensibiliser les jeunes, parce que la méconnaissance, la stigmatisation et les idées préconçues qui englobent encore le syndrome de bipolarité sont un empêchement à l’accessibilité aux traitements et suivis .
Redéfinir la mission du docteur principal, professionnel clé de la détection, du dépistage prématuré et du diagnostic des maladies somatiques connexes .
Encourager la recherche : La prospection des facteurs génétiques et immuno-inflammatoires, des informations d’imagerie médicales, etc etc … Ils sont nécessaires pour déterminer des marqueurs biologiques très efficaces pour l’établissement d’un bon diagnostic .
Anticiper les rechutes : Optimiser la prise en charge des périodes inter-critiques
L’association entre des traitements pharmacologiques ajustés, les psychothérapies spécialisées et le l’égard d’avoir une excellente hygiène de vie est obligatoire et forme une base solide de la prévention des rechutes . Pour conforter le pronostic et sauvegarder la bonne condition de vie des malades, il est essentiel de suivre de très près :
Les périodes dites inter-critiques et aux méthodes thérapeutiques qui contribuent à la stabilité des malades ( stabilisation et contrôle de l’émotion, psychoéducation et autres arrangements cognitifs ) .
Le repérage et le traitement des troubles somatiques ( diabète de type 2, gain de poids, hypertension, etc etc … ) et mentaux ( anxiété et addictions par exemple ) .
Les conduites à risque suicidaire .
Anticiper les coupures socio-professionnelles incluant également les familles
L’approche d’anticipation induit plusieurs personnes en-dehors même du domaine sanitaire et social . Les journées d’échanges et d’entraide planifiées pour la 3ème journée internationale et mondiale des troubles bipolaires feront appel à des interventions de malades atteints de maniaco-dépression, d’entourage de patients, docteurs, scientifiques, organismes associatifs et du monde professionnel . De façon inédite, l’ensemble des sujets concernant l’anticipation et la prévention seront abordés .
Les programmes de la journée sur le trouble bipolaire, ville par ville
C’est dans une dizaine de villes en France que sera organisée la 3ème journée sur le trouble bipolaire . Montpellier, Monaco, Paris ou encore Bayonne et Metz, chacune avec son programme pour le 29 ou 30 mars 2017 ( 29 et 30 pour Paris ) et ses professionnels pour vous éclairer sur la maladie . Découvrez le programme ville par ville …
La journée mondiale des troubles bipolaires 2017 à Paris Le 29 Mars 2017 à l’Auditorium de la cité des sciences et de l’industrie – 30 avenue Corentin Cariou, 75019 Paris .
29 mars 2017 le matin à Paris29 mars 2017, après-midi, à Paris
Le 30 Mars 2017 à l’Auditorium de la cité des sciences et de l’industrie – 30 avenue Corentin Cariou, 75019 Paris .
Programme matin du 30 mars 2017 à ParisFin du 30 mars 2017 journée mondiale des troubles bipolaires à Paris
La journée mondiale des troubles bipolaires 2017 à Bayonne
Le 29 mars 2017 au Centre Hospitalier de la Côte Basque – 13 avenue de l’interne Jacques Loëb, 64100 Bayonne
Journée bipolaire Bayonne 2017
La journée mondiale des troubles bipolaires 2017 à Clermont-Ferrand
Le 30 mars 2017 à l’Amphithéâtre de l’Ecole universitaire de management – 11 avenue Charles de Gaulle, Clermont Ferrand
Journée trouble bipolaire à Clermont-Ferrand
La journée mondiale des troubles bipolaires 2017 à Grenoble Le 30 mars 2017 à l’Amphithéâtre Boucherle – Faculté de Médecine – Domaine de la Merci, 38700 LA TRONCHE
Journée sur la bipolarité à Grenoble
La journée mondiale des troubles bipolaires 2017 à Metz
Le 30 mars 2017 au Padem Bipol – 7 rue Clérisseau, 57070 Metz
Journée mondiale bipolarité à Metz
La journée mondiale des troubles bipolaires 2017 à Monaco
Le 30 mars 2017 au Centre Hospitalier Princesse Grace – Amphithéâtre « Lou Clapas » 489 Avenue pasteur, 98012 Monaco
Monaco et son programme 2017 contre la bipolarité
La journée mondiale des troubles bipolaires 2017 à Montpellier
Le 30 mars 2017 à l’Amphithéâtre de l’hôpital Lapeyronie, niveau -1 CHU Montpellier – 191 avenue Doyen Gaston Giraud, 34295 Montpellier
Journée mondiale du trouble bipolaire Montpellier 2017
La journée mondiale des troubles bipolaires 2017 à Nancy
Le 30 mars 2017 au Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle – 48 Esplanade Jacques Baudot, 54 000 Nancy
Le programme de Nancy en 2017
La journée mondiale des troubles bipolaires 2017 à Poitiers
Le 30 mars 2017 à l’Espace Mendès France – 1 rue de la cathédrale, 86000 Poitiers
Programme sur Poitiers pour la journée
Petit rappel sur le trouble bipolaire
Le trouble bipolaire, c’est + de 3% de la population atteintes directement par cette maladie qui est dans le top 10 des pathologies les plus handicapantes … C’est près de 10% de la population ( avec les 3% ) qui seraient touchées indirectement et directement par la bipolarité !!
Être maniaco-dépressif, ce n’est pas que changer d’humeur, c’est avoir des envies de se suicider, s’auto-mutiler, s’isoler, avoir un comportement extrême et dangereux pour sa vie, c’est vivre dans ce monde physiquement sans y être mentalement, c’est ne pas comprendre ce qui arrive et être incompris, etc etc …
Être atteints de troubles bipolaires, c’est avoir envie d’arrêter son traitement car on croit se sentir mieux, c’est changer de psychiatre fréquemment, c’est séjourner quelquefois en hôpital psychiatrique, c’est d’attendre 10 ans le diagnostic de bipolarité depuis l’apparition des premiers symptômes ( à l’adolescence ), etc etc …
Être bipolaire n’est pas un choix, ce n’est pas un jeu qu’on arrête quand on veut, c’est une MALADIE À VIE …Retweeter cette phrase
Enfin, rappelons que cette journée est importante même si elle ne traite que d’un sujet et que beaucoup d’autres choses seraient à ajouter lors de ces conférences au travers de la France, comme :
Les causes du trouble bipolaire, comment les analyser pour mieux vivre avec la maladie, appréhendez les crises suivant les symptômes et événements annonciateurs …
Les jeunes et la bipolarité, comment ne plus être dans le déni, savoir reconnaître qu’on souffre de troubles bipolaires
Comment apprendre à vivre et réagir avec une personne bipolaire, savoir prendre du recul au bon moment, les aides …
Etc etc …
Des idées qui seront peut-être étudiées ( et non généralisées ) pour la 4ème journée mondiale des troubles bipolaires, le 30 mars 2018 … à Lyon ( et partout en live sur les réseaux sociaux ) … La sensibilisation ne doit pas juste s’adresser à ceux qui peuvent se déplacer ou ceux qui savent qu’ils sont bipolaires et veulent s’en sortir . Tout le monde a le droit à l’information sur les troubles bipolaires ! À suivre …
Voici le témoignage d’une personne bipolaire qui a connu un long chemin vers le diagnostic de son trouble bipolaire . La dépression ( trouble unipolaire ) au début puis une crise de manie longtemps après … Unipolaire, bipolaire, quelles sont les différences notables ? Retrouvez une petite définition de ce trouble dépressif, ensuite le témoignage de Vivianne Cassien puis l’avis donné par LeBipolaire.com .
Définition du trouble unipolaire
Commençons par la définition de ce qu’est vraiment la maladie du trouble unipolaire . C’est un type premier des troubles de l’humeur où l’on va retrouver uniquement un état dépressif récurrent et majeur, souvent lié à de la dysthymie ( voir trouble dysthymique ) . On fait donc face qu’à une seule période du trouble bipolaire : la dépression . Le malade se trouve donc fréquemment dans une période, une humeur dépressive assez importante où les symptômes sont semblables à la phase dépressive de la bipolarité :
– Des troubles du sommeil qui incluent principalement l’insomnie et une fatigue persistante
– Des troubles du comportement alimentaires ( le poids du patient fait le yo-yo )
– Des troubles cognitifs
– Un sentiment de culpabilité avec un manque de confiance en soi
– Un sentiment de vide intérieur
– Une humeur dépressive qui oscille en intensité allant d’une simple mélancolie à une tristesse profonde
– Un comportement inadapté aux activités et loisirs divers, manque d’intérêts flagrant
etc etc …
Les risques suicidaires et d’addictions sont moins présents qu’avec le trouble bipolaire, mais ils sont possibles si le patient est mal suivi . La maladie unipolaire se soigne principalement avec un traitement sous antidépresseur . Une hospitalisation est possible, un trouble bipolaire peut également survenir dans le temps, tout dépend de la cause, de l’intensité, des cycles et du délai entre chaque crise unipolaire . Beaucoup considèrent ce trouble psychiatrique comme uniquement un trouble psychologique, une simple dépression . Suivant les facteurs de déclenchement des symptômes, des crises de manie ou d’hypomanie peuvent apparaître sur le temps pouvant ainsi amener le patient à une hospitalisation et une revalorisation de son trouble unipolaire à bipolaire .
Psychanalyse de ma bipolarité … Le témoignage de Vivianne Cassien
Mes symptômes de bipolarité ont commencé à se manifester l’année de mes 18 ans, mais il a fallu une dizaine d’années pour qu’ils soient interprétés comme tels. Comme il arrive souvent, les erreurs de diagnostic se sont éternisées.
Ce retard était dû en partie à la forme unipolaire de la maladie, avec des dépressions répétées. Mais l’incompétence des psychiatres que j’ai consultés peut aussi être mise en cause. Dans la ville où j’habitais – Strasbourg, pour ne pas la nommer – la psychanalyse (ou plus précisément le lacanisme) régnait en maître dans les facultés de psychologie et de médecine à l’époque. Or, cette approche n’est pas indiquée pour les bipolaires.
La maladie longtemps mal comprise a eu des conséquences graves sur ma vie professionnelle, parce qu’elle s’est déclarée juste à l’âge où l’on débute normalement une carrière. J’ai été ainsi éjectée d’un poste de la fonction publique avant d’avoir pu être titularisée. Je sais ce que signifie la marginalisation pour raisons de santé mentale.
Il a fallu que je fasse une crise maniaque à 27 ans pour que soit enfin posé un diagnostic. De ce point de vue-là, cette crise fut bénéfique, même si cette première expérience de l’HP n’a pas été douce. Là encore, j’ai constaté que les médecins ne faisaient pas toujours preuve d’humanité (mais il ne faut pas généraliser).
Heureusement, je n’ai pas compté seulement sur les psys pour aller mieux. Au contraire, j’ai multiplié les approches pour ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier : j’ai pratiqué la sophrologie, la mindfulness, la psychogénéalogie, le yoga, le Qi Gong, etc…
Et puis surtout j’ai eu la chance que naisse en moi une vocation d’écrivain. De roman en roman, j’ai pu creuser l’histoire familiale. Grâce à la psychogénéalogie (que j’ai apprise toute seule avec un livre d’Anne Ancelin Schützenberger), j’ai mis au jour des secrets de famille. J’ai compris que cela avait été déterminant dans le déclenchement de ma première crise maniaque. J’ai consacré, entre autres, un livre à mon arrière-grand-mère, un autre à mon père. J’ai même rédigé, par jeu, un petit polar. L’écriture a été pour moi en partie thérapeutique, mais pas seulement, car la dimension littéraire est essentielle pour moi.
Le premier texte que j’ai consacré à la bipolarité est intitulé : Berlin ou la vie bipolaire. Je l’ai écrit pendant un long séjour dans cette ville. Ce texte se situe à mi-chemin entre récit de voyage et autofiction. Il rapproche la bipolarité politique de Berlin (du temps du mur) de la maladie bipolaire, dans l’espoir que l’une éclaire l’autre, et inversement. Le lent processus de réunification qu’a connu la ville me fait penser au chemin vers la réconciliation intérieure d’un bipolaire. Chaque court chapitre met en scène une bribe de l’histoire berlinoise, qui trouve un écho dans mon vécu pathologique. J’ai eu la chance de connaître cette métropole avant la chute du mur, et son destin singulier me fascine. Je ne peux m’empêcher de m’identifier à elle : je vois tellement de parallèles entre la grande Histoire berlinoise et ma minuscule histoire…
Le second livre que j’ai écrit au sujet de mon expérience de la bipolarité s’intitule : Au pays des psys. L’approche en est différente, car elle suit de plus près mon parcours. Le fil conducteur que j’ai choisi, c’est de brosser le portrait de la ribambelle de psys et de thérapeutes en tous genres que j’ai fréquentés. Toute personne qui a passé du temps dans la salle d’attente et dans le cabinet d’un psychiatre devrait pouvoir s’y reconnaître, car je décris ces lieux en détail, avec une certaine dose d’humour. Mon but n’est pas d’attrister ou d’apitoyer mes lecteurs, mais au contraire de les faire sourire. Cela n’empêche pas que j’évoque les chapitres les plus sombres de la maladie, y compris les séjours en HP. Je parle aussi de la difficulté de faire son « coming out », chaque fois que l’on rencontre une nouvelle personne. Je souligne le poids des préjugés, aggravé par une forme de honte intériorisée que connaissent bien d’autres minorités discriminées.
Mon but n’est pas seulement de témoigner de mon expérience, mais aussi de proposer une vision plus large – plus politique, je dirais. Pour ne pas trop couper mon récit par des références à des travaux sociologiques (ceux d’Erving Goffman sur le stigmate, par exemple), j’ai décidé de regrouper ces digressions dans les notes à la fin du livre. Chaque lecteur pourra ainsi choisir l’approche qui lui conviendra le mieux.
Je suis certaine que la façon dont une société traite ses « malades mentaux » permet de mesurer son degré d’humanité. Au risque de vous choquer, je préfère parler de « folie » que de « maladie mentale » à mon sujet. Je trouve que le mot sonne mieux. Je me rapproche de l’esprit des mad pride, inspirés du modèle des gay-pride mieux connues : j’espère qu’un jour on parviendra à faire reculer les a priori infamants. Je souhaite y contribuer ne serait-ce qu’un tout petit peu.
Qu’en pense LeBipolaire.com ? Entre solitude, honte et souffrance …
Vivianne Cassien n’est pas un cas isolé dans l’erreur et le diagnostic de son trouble mental . On retrouve une impression d’exclusion de ce monde dans lequel elle doit y trouver la place qu’elle mérite et qu’elle souhaite . Elle est isolée, symptôme unipolaire et dépressif, n’appartient à aucun groupe, se reconnaît à peine dans sa famille ( avec un père méprisant ); d’où ses nombreuses recherches dans le futur … Les psychiatres l’ont certainement aidé même si c’est dur à le croire, les premières séances quand elle était très jeune l’ont aidé . La dépression sévère, elle connaît, mais ça ne l’empêche pas de briller : Mention très bien au bac ! Le début de l’âge adulte est un des plus dur pour elle, la maladie unipolaire gagne du terrain et des crises d’hypomanie arrivent, ainsi que des troubles de la concentration beaucoup plus sévères et persistant en permanence . Elle nous rappelle d’ailleurs une phrase très vraie : On ne choisit pas d’être en dépression, on ne peut donc pas connaître la fin . Cette dépression, qui fait partie de son nouveau trouble bipolaire, elle l’a décrit comme une arme de guerre contre quoi elle ne peut rien faire, comme quoi un dépressif ne peut pas lutter contre cette période …
La dépression est si puissante qu’elle sait vous faire douter de tout le reste, sauf d’elle-même et de ses persuasions. Les joies d’avant elle, les ambitions d’avant elle n’existent plus dès l’instant où elle prend le pouvoir. Elle règne sans partage, et se moque de vos fiertés passées : tout n’est que vanité, comparé à elle. À cet égard, je la crois plus radicale que l’idée de la mort.
Séances de psy après séances de psy, psy après psy ( 6 en une vingtaine d’années ! ), hp après hp, elle s’est forgée d’elle même une véritable phobie sociale … Les séances chez le psy sont une torture, mais on pourrait penser que c’est chaque sortie qui en sont …
C’est ainsi que les praticiens les plus désastreux ont une chance néanmoins de garder une clientèle fidèle. Même les plus médiocres d’entre eux bénéficient d’une botte secrète : c’est que leurs patients asthéniques n’osent guère les quitter, soit parce qu’ils craignent de trouver pire, soit parce qu’ils ne s’autorisent pas à espérer mieux.
Rien ne vaut un séjour en HP pour faire se sentir fou n’importe qui.
Elle arrive tout de même à survivre avec cette solitude, cette souffrance, cette honte, elle apprend beaucoup, analyse sa maladie, ça lui est d’ailleurs devenu bénéfique . La prise de Lithium après la première phase maniaque, savoir s’il faut cacher ou non sa maladie bipolaire à chaque rencontre socioprofessionnelle, comme elle le dit, c’est comme se demander à chaque fois si elle doit « faire un coming-out de sa bipolarité », les ( ses ) relations en deviennent très compliquées … Amour ou professionnel, doit-elle mentir et à qui, pourquoi ? Elle trouve des réponses au bout d’un moment, toujours grâce à l’analyse ( et au temps et erreurs … ) . Encore une très belle déduction qu’elle nous offre en disant qu’il est très difficile pour une société d’embaucher un malade mental, c’est en réalité un secret de polichinelle; les handicapés physiques ont d’ailleurs beaucoup plus de chances … Les troubles mentaux sont oubliés des politiciens … Dans son livre, elle nous détaille vraiment l’univers psychiatrique dans lequel la maladie vous envoie : Ennuyant, conformiste et les transitions hp à la vie réelle sont dangereuses selon elle …
Si vous souffrez de troubles unipolaires ou bipolaires, n’hésitez pas à venir partager vos impressions sur ce témoignage et les symptômes de ces troubles mentaux via notre forum bipolaire ( et unipolaire ! ) ou en laissant un commentaire ci-dessous …
Voici le premier épisode des bipotes de l’année 2017, le 10ème au total … Pour fêter cela, on vous a posé 2 questions cette fois-ci : Nicolas Sarkozy est-il bipolaire et comment vous vous traitez lorsque vous êtes en dépression ? 1 sur Facebook et l’autre sur Twitter ( pas de jaloux ) ! On verra aussi que pour ce début d’année les sujets sont très variés, on parle beaucoup de mensonges, de troubles du sommeil, d’un test bipolaire ( pour ou contre ) et de phases dépressives … Et cette année, pour les épisodes des bipotes, on a décidé de corriger toutes vos fautes d’orthographe ( enfin presque, il en reste peut-être encore quelques-unes ), oui oui, marre de toutes ces fautes qui rendent les commentaires incompréhensifs quelquefois, c’est notre petit cadeau !
Commençons donc par le sondage Twitter que nous avons proposé à nos followers …
Nicolas Sarkozy est-il bipolaire ?
Pourquoi une telle question ? Idiote pour certaines personnes et pas surréaliste pour d’autres … Le Bipolaire aime regarder les question fréquentes que se posent les internautes, et il faut dire que notre cher ancien président de la République Française, Mr. Sarkozy Nicolas, fait l’objet d’une rumeur fondée par des anonymes puis légèrement confirmée pas plusieurs psychiatres … Mais alors, est-ce que Sarkozy est bipolaire ? Est-ce un mythe fake ou une réalité ? Il faut savoir qu’en temps que président de la République, il aurait dû mettre les français au courant s’il l’était vraiment, c’est une obligation . Or il ne l’a jamais fait … Passons donc au résultat du sondage où plus de 1000 personnes ont répondu en moins de 24H, voyons voir cela de plus près …
Nicola Sarkozy est-il bipolaire ?
4 réponses étaient proposées : Oui, Non, Peut-être et J’veux pas de problèmes ( on aime bien la dernière ^^ ) … 38% ont répondu qu’ils pensent que Sarkozy est bipolaire contre seulement 12% qui ne sont pas d’accord ! On note beaucoup de personnes qui n’ont pas vraiment d’avis sur la question et 33% qui ne veulent pas de problèmes !!!! L’ex président ferait-il peur avant d’être bipolaire ? … Conclusion finale, si on se penche sur de la logique, on pourrait dire que ces 33% voulaient répondre oui, donc cela 71% des Français qui pensent que Nicola Sarkozy est bipolaire …
Voyons voir les quelques commentaires …
L’avis sur Twitter à propos de Nicolas Sarkozy …
Des avis très variés, on prendra l’exemple intéressant de Richard qui pense même que notre ancien président a un trouble de la personnalité … Quand on sait que le trouble de la personnalité peut-être causé par plusieurs échecs successifs, on se dit bien qu’il n’a pas fini de sombrer ( ndlr défaite face à Hollande en 2012 et à la primaire 2016-2017 ) …
Traitements et Dépression …
On passe maintenant au 2ème sondage, via Facebook cette fois-ci, qui concernait les traitements contre l’état dépressif . La question était simple : Par quel traitement essayez-vous de minimiser, traiter, votre dépression ? Regardons tout de suite les résultats …
Résultat de la question sur le traitement de la dépression bipolaire …
Les réponses possibles étaient les plus courantes comme les antidépresseurs, les stabilisateurs d’humeur, les somnifères, le cannabis, l’alcool, le sport, la sophrologie, plusieurs, aucun ou autres . Plus de 60% ont répondu les antidépresseurs, la base, les somnifères arrivent ( à notre grande surprise ) en seconde position puis viennent ensuite l’activité régulière et les thymorégulateurs . La consommation de cannabis atteint plus de 15% et l’alcool 11% !!! 13% des personnes sondées ont répondu prendre plusieurs traitements lors de leurs phases dépressives et près de 9% ont avoué ne prendre aucun traitement …
Sommeil, mensonges et test bipolaire : Les bipotes en parlent …
Les questions sont finies, intéressons-nous maintenant aux discussions et avis de nos fans, les bipotes, sur Facebook . On arrive bientôt à 40 000 personnes ( bipolaires ? ) qui nous suivent quotidiennement, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont bavards ^^ ! Pour les nouveaux, une petite explication s’impose concernant ces épisodes des bipotes . Donc, les épisodes des bipotes sont les commentaires laissés via les réseaux sociaux, ils sont ensuite retranscrit et mis en forme telle une histoire sans fin …
Le repos, qui est menteur ou encore faire un test de bipolarité, voilà ce qui a intéressé nos bipotes ces derniers temps .. Mais soyons large pour commencer ce nouvel épisode des bipotes, voyons tout d’abord quelques sujets diverses comme le sevrage, la manipulation ou encore le syndrome de l’intestin irritable et divers autres traitements concernant la bipolarité …
C’est avec Marie qu’on débute cet épisode, elle nous parle d’un ex-bipolaire … —> Marie D. : Moi, j’ai mon ex qui a cette maladie . Il lui faut une piqûre par mois pour être lui-même !
Fabrice est diagnostiqué bipolaire depuis une dizaine d’années, mais il ne croit pas à la cause héréditaire de cette maladie !!! —> Fabrice C. : Bonjour, je suis bipolaire reconnu depuis 10 ans, mais je ne pense pas que ça dois être héréditaire, mais ma vie a changé . Je suis divorcé …
Marie Hélène en a assez des médicaments …. —> Marie Hélène N. : Oui, mais sûrement pas avec vos cachetons de merde !!!!!
On parle encore de cette « mode bipolaire » … Marina, Wicha et Maya s’énervent … —> Marina G. M. : Vous me faites bien rire. Si vous étiez bipolaire, vous n’en rigoleriez sûrement pas.
—> Maya M. L. : Il y a que des bouffons/bouffonnes pour dire et penser des idioties pareilles!!
—> Wicha D. R. : N’importe quoi, vous croyez que cette putain de maladie est un jeu !!!???? Bande de connards pas fini … Je vous souhaite le calvaire que peuvent vivre certaines personnes atteintes de bipolarité…
Agel, Marie et Anais mettent les points sur les i sur cette pseudo-tendance d’être bipolaire pour un rien, —> Agel M. : Avant on appelait ça maniaco-dépressif, et pour ceux qui en souffrent, ce n’est pas une maladie en vogue, c’est un handicap …………………..
—> Marie S. : C est la nouvelle maladie en vogue.. Tu vas pas bien car tu changes d’humeur ou autres… Allez, ça y est, tu es classée Bipolaire … Hors ce terme était encore méconnu en 2004, et maintenant dès que tu as un petit truc bizarre, allez hop… Mais il ou elle est bipolaire !!! Bientôt on va nous pondre un autre nom à la con, plus qu’à attendre .
—> Anais M. : Je ne souhaite à personne de votre entourage d’être diagnostiqué bipolaire par un psychiatre, parce que là vous comprendrez que ce n’est pas une question de mode, mais bien une maladie. Et très difficile à vivre. Autant pour le malade que pour ses proches. Cordialement.
Coralie demande s’il y a des volontaires ? …. —> Coralie D. : Ceux qui pensent que c’est une mode, je leur laisse ma place.
Manuela a de la répartir, c’est bien répondu ! —> Manuela F. : Moi j’ai pris pour habitude de leur demander » ha bon, tu es maniaco dépressif aussi ? » D’un coup, là, il n’y a plus personne …
Magali a l’air blasée, fatigué par toutes ces personnes ignorant que c’est une vraie maladie, comme le cancer … —> Magaly R. : La plupart des gens ne connaissent pas la maladie bi polaire, ils sont ignares. Je suis bi polaire depuis 1990 et j’ai énormément souffert durant mes nombreuses hospitalisations, c’est une très grave maladie, elle bouffe la vie au quotidien, j’aimerais connaitre des gens comme moi pour en parler……. Ça aide à se sentir moins seule .
Elsa s’explique, un bipolaire ne peut pas contrôler ses actes et émotions … —> Elsa S. : Ce n’est absolument pas qu’on ne sait pas…. Juste qu’on est dans l’incapacité, on ne peut juste pas. Et dieu sait que j’aimerais les contrôler ces foutues émotions…. Si c’était aussi simple que ça, on le saurait!!
Parlons traitement avec Céline, Kankourou et Caroline . Elles parlent du Xeroquel, du lithium, teralithe … —> Kankourou C. B. : Moi c’est simple, on m’a dit que j’étais bipolaire, et pour cela, il n’y a que le cachet Xeroquel qui marche, rien d’autre . Je le dis au cas où des gens seraient pareils, ils peuvent se renseigner, ça marche super ! On dirait que je n’ai plus rien .
—> Céline C. : Moi aussi le lithium me correspond bien et est devenu dans mes habitudes . Caroline K. : Moi sous teralithe depuis 5 mois, les « crises » comme je les appelle de colère, de nervosité, et surtout ma sale manie d’avaler des tas de somnifères . En général, les prises d’un mois en 1 semaine ne se sont pas miraculeusement régulées, par contre je reconnais avoir plus de facilité à faire face aux petites choses du quotidien : sortir de mon lit, ménage, sortir de chez moi, est ce normal ? J’avoue avoir pensé tout arrêter, aussi je prends un cachet tous les soirs ( à vie ) .
Parfois, changer de psychiatre s’avère nécessaire, c’est Marie France qui le dit . —> Marie France H. : J’ai le même problème avec mon mari, et suite à une tentative de suicide à la suite d’une crise de manie, j’ai changé de psy et il est enfin reconnu bipolaire . N’hésitez pas à voir ailleurs !
Peggy se dit comme prisonnière de cette maladie bipolaire … —> Peggy T. B. : Cet article est au plus près de ce que je suis et de ce que je ressens ! Ce n’est vraiment pas évident de vivre dans un corps comme celui-ci, on est prisonnier… Même si on a un traitement et que l’on a conscience que l’on a cette maladie, c’est toujours difficile de se battre contre soi-même .
Michel nous rappelle un des symptômes récurrents du bipolaire en période de manie . —> Michel C. : Une partie des bipolaires en phase maniaque sont sujets à l’hypersexualité…
Parlons sevrage, comment arrêter les antidépresseurs ou le Lexomil par exemple … Lily nous donne sa vision pour arriver à se sevrer d’un traitement bipolaire … —> Lily F. : Optez pour un bon suivi avec un bon médecin, ce n’est vraiment pas facile une situation comme celle ci!!! Bon courage!
Chantal ne croit plus aux bienfaits de tous ces médocs . Nadège à pourtant du mal à y croire …. —> Chantal L. : Le mieux c’est de désintoxiquer le corps de toutes ces saloperies qui entretiennent la dépression… Après ça, mettez-vous au sport et profitez de voir votre entourage heureux de vous revoir enfin guérie.. Nadège L. : Personne ne guérit des troubles bipolaires, ni d’aucune pathologie mentale . Chantal L. : Alors nous sommes condamnés? Moi je n’y crois pas, et je garde espoir… Cette maladie affaiblit nos pensées positives et n’arrange rien avec des traitements qui ne font qu’accentuer une dépendance aux médocs !!! Nous ne sommes pas des gens malades mentaux crois moi..
Le sport a l’air d’être une bonne thérapie selon Grego … —> Grego B. : Moi je dis que le sport il n’y a rien de mieux comme médicament .
Sonia reste la vois de la sagesse … Cela reste tout de même plus facile à dire qu’à faire ! —> Sonia D. S. : Le mieux c’est de ne pas en prendre …. À chaque fois, ça me chavire ces camisoles chimiques …
Tandis que François reste plus sur une autre dépendance … —> François G. : Préférez la ganja
Syndrome de l’intestin irritable, ou encore côlon irritable, vous en avez certainement déjà entendu parler, non ? Patricia et Laurence préfèrent en plaisanter, même si ce n’est pas facile à vivre … —> Patricia F. : On ne peut pas raconter un problème de colon, même si c’est en rapport avec la maladie.
—> Laurence G. : Smecta est là !!!
On a trouvé quelques bipotes qui parlaient des manipulateurs et autres pervers narcissiques … Le bipolaire y est souvent assimilé, à tort bien souvent ! Nous avons même eu un manipulateur qui nous a laissé un témoignage où il expliquait avoir manipulé un ami qui souffrait du trouble bipolaire … Ce témoignage a une belle fin, ce n’est pas le cas de tout le monde, comme l’histoire de Kaya, Elie, Lolo ou encore Nicole, qui n’ont pas vraiment réussi la même chose … —> Kaya J. : Très beau.. Moi j’ai essayé avec un pervers narcissique, mais le jour où j’ai présenté toutes ses incohérences en message texto et photo, il a pris la fuite; peine perdue… Mais ça me rassure, parfois aider les autres malgré eux est utile !
—> Elise C. : Moi j’ai essayé, mais il a pris la fuite ….. J’ai été inutile .
—> Lolo P. L. : Moi aussi j’ai essayé, mais il a fui en pétant un scandale !
—> Nicole L. : Je vis la même chose et c’est très dur moralement, épuisant .
Passons à un autre témoignage maintenant, celui d’une personne bipolaire qui a écrit ce qu’elle ressentait sous la forme d’une lettre à sa bipolarité … Original et criant de vérité … Et ce n’est pas Stéphanie, Manuela ou encore Chantal qui diront le contraire, elles ont adoré cette lettre … —> Stephanie G. : Là je me reconnais parfaitement, et oui continuons à nous battre ! Salopette de maladie, tu ne m’auras pas, tu m’as déjà tant pris, déjà fait tant de mal, je ne te laisserais pas gagner . J’ai 42 ans et j’ai toujours été plus forte que toi et je continuerais, même si par moment des gens, même la famille, me traite de fille . J’ai mes filles qui comprennent et j’ai besoin que d’elles.
—> Manuela F. : Merci pour cette lettre qui m’a donné un souffle d’air de me dire « mais oui, c’est tout à fait moi ! » Vous avez écrit cette lettre comme j’aurais espéré pouvoir le faire, alors mille mercis ! Je la conserve pour la vie de bipo que j’ai, mais aussi pour un jour la faire lire à mes filles, merci encore !
—> Chantal G. : Touchant !!! Remplie de vérités ! Je salue tous les bipol ! Le courage, c’est ce que ça prend et beaucoup d’amour aussi … Voilà mes vœux adressés à tous !
Les bipotes passent le test sur le trouble bipolaire …
Beaucoup de bipotes ont passé un de nos fameux test bipolaire pour savoir s’ils étaient vraiment atteint de cette maladie psychique et mentale . Ce que l’on peut dire, c’est que les avis sont très variés, certains le passent pour rigoler, d’autres pour le sérieux …
On commence avec Axelle, elle pense que ce type de test psychologique de la personnalité et du comportement est une fumisterie … Alyssa aussi est très énervée … —> Axelle B. : Quelle connerie… Ou comment persuader tout le monde d’être malade et d’aller vite voir un psychiatre pour gober des cachetons. Bientôt on finira comme aux USA. Alyssa V. : Ce n’est pas avec un test à la con qu’on va le savoir, alors dans ce cas tout le monde est bipolaire. Putain ça m’énerve les cons comme ça. c’est une vraie maladie mentale bande de débiles .
Blandine fait partie des gens qui savent déjà s’ils sont bipolaires … Fort !!! —> Blandine F. : Pas besoin du test, je connais la réponse !
Mathilda n’est pas bipolaire, juste à la limite comme elle dit à Terence . Margaux, elle, appelle cela « flirté avec la bipolarité », original comme terme ! —> Mathilda F. : Terence, tu te trompes je ne suis pas bipolaire, je suis juste à la limite …
—> Margaux L. : D’après mes résultats, je flirte avec la bipolarité .
Par contre Eli et Alexia officialisent leur bipolarité avec plus ou moins de joie … —> Eli S. : C’est officiel, je suis bipolaire !!
—> Alexia B. : Je suis bipolaire, fantastique.
Gaelle ne veut pas savoir si elle est bipolaire ou pas ! C’est soit la peur ou tout simplement qu’elle s’en fiche ! —> Gaelle D. : Je ne le ferais même pas, je ne veux pas savoir. X)
Lou aussi n’est pas en accord avec les tests de bipolarité, elle fait une allusion à la mode bipolaire et au fait qu’un test sur la schizophrénie n’aurait pas autant de testeurs . Elle rappelle que le trouble bipolaire est une maladie psychiatrique tout aussi grave . —> Lou D. : La bipolarité est un syndrome psycho-pathologique, vous feriez des mines avec un test de schizophrénie ? Je ne pense pas que vous oseriez non, et si c’est le cas, c’est vraiment que vous n’avez pas d’éthique.
Charlène va dans le même sens, de là à critiquer les questions, c’est un peu trop tiré sur la corde … Quand on va chez un psychiatre, ces mêmes questions sont posées en complément du suivi et de la recherche des causes … À méditer … —> Charlène D. : Je trouve ce test débile, d’autant plus que certaines questions n’ont aucun sens : être bipolaire ne se résume pas à avoir des jours heureux et des jours tristes, parce que tout le monde a des jours où il est plus fatigué que d’autres, etc… Je vois des jeunes d’environ 13 ans qui commentent et ça me fait peur… S’enfoncer dans l’idée qu’on est malade nous rend vraiment malade.. Des fois j’ai l’impression que la bipolarité est une »mode » pour certains. Sauf que c’est une maladie très grave qui pourrit la vie, et un test sur Internet basé sur des questions aussi vides de sens ne pourra jamais diagnostiquer quoi que ce soit. Si vous avez des doutes sur votre santé, allez voir un médecin.
Décidément le test bipolaire ne fait pas l’unanimité, Samia est aussi contre ce type de test en ligne … —> Samia L. : Votre test est débile et sans intérêt car les bipolaires sont très différents des autres, c’est sûr ! Ils ont un génie qui dépasse la plupart des autres, pas mal de bipolaires font des carrières artistiques dans la recherche scientifique etc etc … Ils ont une sensibilité qui vous dépasse, leurs fluctuations d’humeur est considérée comme de la folie alors que pas du tout, ce sont des gens . Là je vois le monde tel qu’il est vraiment, vos tests vous pouvez vous les mettre la où je pense, et achetez-vous une éthique .
Elodie savait-elle qu’elle était bipolaire ??? —> Elodie A. : Il me dit que je suis bipolaire … pas étonnant !!!!
Un peu d’ironie de la part d’Audrey …. —> Audrey C. : Prochainement : « comment savoir si vous êtes débile ? » . Le test de la débilité fait pour vous .
Calou est bipolaire et borderline, il ne trouve pas son résultat en adéquation avec son diagnostic … Pourtant sa dernière phrase est très juste ! Laurence et Katy lui répondent . —> Calou C. : 82 ( test bidon je trouve… ) car je suis diagnostiqué bipo type 2 à tendance borderline…. Rigolez les enfants, à vous moquer de cette maladie, j’espère que l’un de vos proches seront malades un jour et que vous comprendrez .
Laurence B. : Pardon, mais ça veut dire quoi à tendance borderline ? Katy S. : Hé oui! Maintenant on se moque de tout, j’ai fait le test pour pouvoir en dire quelque chose et je confirme que c’est un pousse au crime. Les gens risquent de croire que ça ne se résume qu’à ça.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les bipolaires n’acceptent pas que d’autres plaisantent sur cette maladie, et ils ont bien raison ! Wicha et Julia en débattent … —> Wicha D. R. : N’importe quoi, vous croyez que cette putain de maladie est un jeu !!!???? Bande de connards pas finis … Je vous souhaite le calvaire que peuvent vivre certaines personnes atteintes de bipolarité… Julia D. : Ou qui ont un proche bipolaire… Wicha D. R. : Je suis bipolaire, je sais de quoi je parle et je ne supporte pas les incultes qui rient de tout et n’importe quoi…
Féliz est content d’avoir trouvé ce test bipolaire ! —> Féliz F. C. : Score : 96 sur 116 .. Il est temps qu’ils me reconnaissent depuis le nombre d’années que je consulte, psychiatre etc etc, sans parler des séjours en hp .. Leurs médicaments me butent plutôt qu’autre chose …
Tiens, on en parlait un peu plus haut, on ne vous ment donc pas ! Katy et Mélina le savent … Il suffit de bien comprendre le but du test, de bien lire la description du test et les questions . —> Katy S. : Le test juge sur des questions idiotes, je serais bipolaire parce que je m’énerve quand quelque chose m’énerve ou emballée quand il m’arrive quelque chose de bien. Ok, arrêtez les anniversaires alors! Avant de faire ce test, mettez-vous bien en tête qu’on ne peut absolument pas juger sur si peu…..
Mélina L. T. : Ah les questions posées sont aussi celles qui sont posées lors des dépistages chez les psychiatres, et oui la psychiatrie française est complètement bateau . Il n’empêche que ces questions peuvent évaluer le niveau du trouble. Katy S. : Oui mais il y a un suivi derrière et des réelles réponses.
D’ailleurs Mélina nous en dit un peu plus sur elle … Très intéressant . —> Mélina L. T. : Je suis atteinte du syndrome d’asperger, j’ai été prise pour bipolaire pendant quelques années, enfermée dans les hôpitaux psychiatriques sans raisons particulières, je score à 52 et c’est certain, même si je suis quelqu’un d’assez nerveux et touchée par des traumatismes anciens, je ne suis pas bipolaire.
Les bipotes parlent du manque de sommeil associé à la bipolarité …
On appelle cela « les troubles du sommeil » . Le bipolaire est souvent amené à beaucoup dormir en phase dépressive et très peu se reposer en phase maniaque . Mais quelles sont les conséquences sur la santé ? On en a parlé dans un article retraçant toutes les maladies possibles lorsque l’on dort peu : Les troubles du sommeil et la bipolarité . On a ensuite questionné nos bipotes pour savoir ce qu’ils en pensaient …
Emma a peur … —> Emma N. G. : Je suis dans la MERDE là …
Jenny se dit foutue … —> Jenny D. : Je suis mal barrée.
Sabine confirme bien la réalité des conséquences signalées au manque de sommeil . —> Sabine L. : Je suis passée par là. .. Case manque de sommeil… Problèmes de mémoire et TS. … Je remonte, ouf !
Tiens, Vincent nous donne un médicament miracle contre le trouble du sommeil !!! Non ce n’est pas une blague, c’est bien un somnifère … —> Vincent J. T. : Donormyl
Cathy confirme que dormi 8H par nuit est très important, ne serait-ce que pour tenir toute la journée … —> Cathy D. : À n’importe quelle heure que je me couche, je me lève 2 à 3 fois, donc je suis fatiguée la journée…
Sabrina et Céline ne voit pas l’avenir sous un bon oeil … Va falloir se ressaisir !!à! —> Sabrina S. : Océane, tu aa vu, il faut que je dorme, sinon pas bon l’histoire, lol .
—> Céline B. : Mal barrée, je n’arrive plus à dormir ! 🙁
Non Vivre, les conséquences sont bien réelles … Coeur, mémoire, cerveau, muscles, tout est touché quand on est fatigué … —> Vivre S. O.: Bipolaire, Avc et diabète, c’est vraiment du grand n’importe quoi!!!!!
Les bipotes en dépression ???
C’est encore un long dossier sur la dépression bipolaire et les traitements associés qui a fait réagir les bipotes … Est-ce qu’on obligé de prendre des antidépresseurs quand on est en dépression ? Comment faire sans ? Il faut surtout apprendre à se connaître et analyser les causes de chacune des phases dépressives afin de minimiser l’intensité des prochains états dépressifs …
Bon bah Fabienne est contente d’avoir lu l’article ! —> Fabienne M. : Super!
C’est ce qu’on appelle un groupe de dépressifs … Rien n’est perdu, il faut se battre Gilles, Maryse, Bebe et France ! —> Gilles M. : 25 ans de dépressions et 25 ans de cachetons, électrochocs, et hôpitaux psychiatriques. Je sais à 46 ans, pour moi comme pour beaucoup de personnes ( je suis calé sur le sujet ), que l’on sera éternellement dépressif. Soyons réaliste. Maryse B. : Exact, vous avez tout à fait raison . On ne s’en sort jamais avec des hauts et des bas, mais elle reste toujours la cette saloperie de dépression . Bebe M. X. ; Si, on peut en guérir … France C. B. : Je suis dépressive depuis 1978 et le suis encore mal barré pour une guérison .
Sylvie et Maryse pensent que les médicaments sont obligatoires en période dépressive … —> Sylvie G. : Ça fait des années que je me bats contre la dépression, si je ne prends pas mon traitement, je pète un câble ! J’ai essayé plein de choses mais rien n’y fait … Maryse B. : D’accord aussi. Sylvie G. : Merci, quand on est trop sensible, le stress et les angoisses sont difficiles à contrôler ces sentiments … Ou tu es émotive ou pas . Foutue maladie qui vous ronge de l’intérieur comme un cancer qui peut vous poussez à une tentative de suicide, une maladie des nerfs surtout .
On a trouvé notre nouveau type de médecin : Mikael . La weed est son antidépresseur personnel et ça marche ! Sabrina, Manuela et Ali s’invitent à la conversation cannabis !!! —> Mikael W. : Fumer de la weed, c’est le meilleur des anti-dépresseurs . Sabrina V. : Antistress oui, mais antidépresseur… J’ai un doute, car ça booste pas tout le monde … Mikael W. : Sur moi ça marche bien en tout cas ^^ ! Manuela C. : Putain, quelqu’un d’autre qui pense comme moi ^^, perso j’ai arrêté tous les médocs et je me contente de la weed, ça marche super bien ! Ali L. G. D. : Je suis d’accord 🙂 .
Comme le dit Jean, la dépression bipolaire est une longue histoire … —> Jean D. : Vaste sujet …..
On a de vrais beaux témoignages des fois … Corinne s’en charge et Christelle, Manon, Marie et Anne lui répondent . —> Corinne B. : Mon mari a vécu 3 ans de dépression très violente .. Il a deux anti dépresseurs … Ça n’a pas été facile pour lui comme pour moi, ou nous avec les enfants, mais on a rien lâché … On a fait beaucoup de sorties, de marche … Le booster … Me rebooster, lui trouver des centres d’intérêt comme la musique, et il est en voix de guérison. Mais il garde encore son traitement car il faut un an de bonheur pour dire que l’on est sorti de cette foutue maladie … Courage à vous tous .. Christelle M. : Un an de bonheur ! J’adore cette phrase bises . Corinne B. : Merci beaucoup bises. Manon I. : Bonsoir, j’ai 37 ans et ça fait plus de 10 ans que je fais de la dépression, et bien sûr, je suis sous anti-dépresseur et 2 anxiolytiques par jour. Je soutiens donc ceux qui font de la dépression . Courage à nous ! Corinne B. : Manon, je suis de tout coeur avec toi … Bisous. Marie G. : Optez pour le Griffonia, c’est un anti-dépresseur naturel . Au lieu de vous intoxiquer les neurones encore plus….. Ça marche!!!! Anne M. D. ; Je lui souhaite qu’il y arrive et je pense qu’il peut aller mieux quand on a une personne près de soi . C’est plus facile, moi on m’a mise de côté et je me bats seule . Que du bonheur à vous deux .
Nina est la voix de la sagesse …. Excellent conseil ! —> Nina E. : Il ne faut pas abuser de ces soi-disant anti dépresseurs . Juste le temps de se remettre puis bannissez-les !
Catherine et Sandrine donnent des alternatives aux antidépresseurs, mais Maya et Audrey n’y croient pas … —> Catherine L. : Communiquer, faire des jeux, massage, musique, parler, faire rire, rassurer … Sandrine A. J. : Se soigner avec les plantes, homéopathie … Maya M. L. : Ça ne suffit pas malheureusement ! Audrey F. : La blague ça. La grosse blague ! Bois un verre d’eau et ça te fera le même effet !!!!!!
Julia confirme qu’il n’y a pas que les médicaments pour lutter contre la dépression … —> Julia M. M. : Bien-sûr qu’il y a d’autres solutions que les anti dépresseurs !
Bebe propose la croyance … —> Bebe M. X. : Prière et ouvrir son coeur à dieu, c’est ça le miracle …
Antidépresseur = 0 – Lithium = 1 . Victoire des stabilisateurs d’humeur pour Lilly … —> Lilly F. : Personnellement, les anti dépresseurs ne servent à rien, il faut seulement un traitement bien adapté et avoir conscience de sa maladie et de ses symptômes! Pour ma part, après de nombreuses années de phases maniaques et dépressives très violentes, je le dis, c’est le lithium qui m’a sauvé la vie . Je souhaite bon courage à tous les bipolaires…
Régine est cash ! Sandrine et Audrey ne s’y opposent pas …. —> Régine M. : Il faut arrêter de se regarder le nombril et se mettre un coup de pied au cul… Les médocs font le contraire… Sandrine A. J. : Je confirme , Audrey F. : Lol….
Léo est un copain à Mikael ? ( voir plus haut ) … —> Léo B. : Un bon petit pétard et c’est parfait !
Manu pense que la dépression sans les antidépresseurs est impossible à gérer … —> Manu T. : C’est n’importe quoi cet article… On ne peut rien contrôler… Pff ^^ ….
Christine parle de la difficulté à faire comprendre la maladie dans sa généralité … —> Christine D. : C’est une maladie difficile, car invisible aux yeux des autres .
Maryse nous reparle de la difficulté à ne plus être dépressif … —> Maryse B. : On ne sort jamais de cette maladie . Moi, mon mari ça fait 17 ans qu’il est sous antidépresseurs et anxiolytiques . Quand il essaye d’arrêter c’est la catastrophe !!! Rose nous donne son conseil contre le stade dépressif, elle reste tout de même mitigée quant à l’efficacité de certains types de médicaments … —> Rose D. : Faire une thérapie pour trouver les causes de cet état de dépression . Mettre des mots sur les maux . Je suis septique aux résultats des anti anxiolytiques et autres psychotropes ..
Et si c’était Mireille qui avait la plus simple des solutions ? Non, en période de dépression, il ne faut jamais rester isolé . —> Mireille D. : M’isoler …
Virginie à un parcours difficile dans l’établissement de son diagnostic bipolaire, et ça reste encore très flou comme elle l’avoue … Ne pas se juger négativement est vraiment un bon conseil . —> Virginie M. : Alors moi, c’est autre chose… On me dit pendant presque 10 ans que j’étais bipolaire. Après une phase maniaque et de délire paranoïaque, il y a 3 mois, je vois 2 psychiatres qui me disent que non.. Donc : arrêt du traitement. Rechute dépressive en fin d’année. Et maintenant je fais de nouveaux tests… Tout cela pour dire qu’on se connaît et que l’on sait si l’on est bipolaire ou non… Pour ma part, j’ai du mal à l’admettre, mais bon, j’essaye de m’y faire et surtout j’essaye d’arrêter de me juger trop négativement. Bon courage à tous !
Nadège est la professeur ! ^^… On rajoutera tout de même que l’antidépresseur doit être pris avec un très bon suivi et en juste dose …. —> Nadège L. : Le traitement de base et indispensable est le thymorégulateur . Après, les antidépresseurs ne sont pas vraiment conseillés pour les bipolaires car ils entretiennent les hauts et les bas .
Myriem ne plaisante pas avec la maladie … Elle a raison et donne son avis . —> Myryem M. : Attention on ne rigole pas avec cette maladie . Cet article est pour donner des conseils préventifs pour un dépressif, ok, mais les médicaments sont indispensables .
Sylvie nous raconte une partie de sa vie commune avec un dépressif bi-polaire … —> Sylvie P. : Un bipolaire, quand il va faire sa crise, il achète n’importe quoi, il mange tout le temps et ne dort pas la nuit . En 17 ans de vie commune, il m’en a fait quatre, et tout le temps hospitalisé ! C’est invivable quand il y a une crise . Il a attrapé cette maladie alors qu’il était âgé de 17 ans …
Bah ce n’est pas un jeu, c’est sûr, Jean Marie ! —> Jean Marie S. : Ça fait peur la dépression suivi des angoisses ….
Chantal se fâche encore contre des gens qui rigolent de la dépression … Et boum, le message est passé !!! —> Chantal L. : Il n’y a pas de quoi rire, la dépression est une maladie qui mène en permanence à se demander si ça vaut le coup de vivre avec des traitements qui l’entretiennent justement, donc quand on ne connaît pas une maladie, on ferme sa gueule…!!!
Un préjugé, comme celui du manipulateur, doit être débattu . C’est encore avec un article décrivant exactement pourquoi le bipolaire était considéré comme un menteur, un mythomane, que les bipotes ont répondu à cette rumeur . Alors, vrai ou faux, la personne qui souffre de troubles bipolaires a-t-elle des symptômes de mythomane ? En réalité non, ce n’est pas un symptôme, bien sûr qu’un bipolaire peut aussi être un menteur mais ce n’est pas à cause de sa maladie, c’est dans sa nature et sa maladie fait peut être accentuée ce trait de caractère . Comme le disent beaucoup de bipotes : On n’est pas obligé d’être bipolaire pour être menteur, et vice-versa !
C’est Jocelyne qui se prête au jeu des réponses sur le mensonge et la bipolarité . Elle préfère rester neutre sur le sujet d’ailleurs … —> Jocelyne M. : Bipolaire et mensonges??…. 2 voies distinctes. L’humain ment, à chacun sa conscience… Humeur, mensonges : article décalé.
Estelle n’a pas tout compris, non ? Ou alors c’est nous qui n’avons pas compris son commentaire ! —> Estelle V. V. : Et comme je déteste le mensonge, me voilà rassurée… C’est bien une pathologie.
Ingrid est bipolaire mais déteste les mensonges et les menteurs aussi ! Aline a la même opinion qu’elle … —> Ingrid G. : Pour ma part, j’ai horreur du mensonge, je suis extrêmement sincère et j’ai eu la malchance de tomber sur une perverse narcissique manipulateur qui m’a menti dès le 1er jour, et je n’ai rien vue car étant sincère autant que naïve, je n’imaginais pas un instant qu’on pouvait être aussi menteur à nier l’évidence . Je suis bipo mais pas menteuse, le mensonge est terrible quand on s’en rend compte … Aline B. : Je sus d’accord. … J’ai aussi connu un pervers narcissique et je suis bipolaire, mais pas menteuse ….. Donc cet article est totalement déplacé et me gêne . La bipolarité est une pathologie faite de 2 phases : les périodes dépressives et les épisodes maniaques ….. Rien à voir avec le mensonge … Ça m’énerve au plus haut point cet amalgame de pathologie …. Chacun mêle ses petits ingrédients et pour les lecteurs non avertis … On avale cette intox….. Certes, il peut y avoir des menteurs comme chez tout être humain, « normal « . Ingrid G. : Je suis d’accord, car si on ne connaît pas quand on regarde, on associe mensonge et bipo, ce qui n’est évidemment pas une généralité . Je pense qu’il y a un amalgame avec la perte de la réalité quand elle est mal soignée voire pas du tout, donc une fausse réalité qui est traduite de façon basique par illusion, perte de contrôle, donc fausse réalité = mensonge car déni …
Vanessa a connu un menteur, c’est sûr ! —> Vanessa M. : Ho que oui, il se rend malheureux !!! Moi on m’a fait croire que des membres de sa famille étaient décédés, il a très bien joué le jeu « pleurs et compagnie » …
Lafée a tout à fait raison …. C’est pourtant simple ! —> Lafée P. : Le mensonge est le propre de l’homme. Bi polaire ou pas, qui n’a jamais menti me jette la première pierre! !!
Martine est bipolaire mais pas menteuse . Jislain nous explique tout cela d’ailleurs ! —> Martine G. : Etant concernée par cette pathologie (bipolarité), le mensonge n’est pas de mon ressort!!!! Je pense que certaines personnes profitent de la situation. Jislain A. : Bien évidemment. La bipolarité et la mythomanie sont deux pathologies distinctes. Le mensonge est humain, je pense. Après voilà, malade ou pas, celui qui veut mentir mentira et celui qui ne veut pas le faire ne le fera pas.
Sophie a pourtant connu un bipolaire menteur … —> Sophie C. : J ai vécu avec un bipolaire et il mentait pour tout et n’importe quoi, c’était très pénible à gérer.
Christine recarde cette rumeur … —> Christelle B. : Le bipolaire est avant tout un malade, difficile à vivre c’est sûr et difficile à vivre pour lui… Le mensonge n’est pas l’apanage de la bipolarité. Les mythomanes ne sont pas forcément bipolaires…
Nathalie raconte son histoire avec un homme bipolaire et mythomane, elle se fait légèrement chahuter par Aline et Virginie à cause de sa définition du bipolaire : Taré ! —> Nathalie R. : J’ai vécu avec 1 bipolaire, c’est horrible, il était menteur, feignant, méchant ….. Plus jamais un taré pareil !!!!! Aline B. : Rien à voir avec sa pathologie, mais juste les traits profonds de sa personnalité, c’est tout. Arrêtez les amalgames! !!!!!!!! Nathalie R. : Je dis ce que j’ai vécu, si ça ne vous plaît pas c’est pareil, Aline !!! Virginie M. : Excusez-moi mais je suis d’accord avec Aline. En effet, ce sont plus ses traits de caractère. Bien sûr que vous avez le droit de dire votre vécu. Moi ce qui me choque le plus dans vos propos, c’est « un taré pareil » . Il y a différents niveaux de bipolarité et je ne pense pas être une tarée. Nathalie R. : Et bien en ce qui concerne le personnage que j’ai connu, il était taré ( Après c’est mon vécu, mais j’espère bien qu’ils ne sont pas tous comme lui !!!!
Aurélie a eu l’occasion de vivre avec plusieurs bi polaires … Elle nous dévoile également une très jolie phrase … —> Aurélie B. : Fille et filleule de bipolaire… Cette maladie est terrible pour le patient, et son entourage ne le comprend pas toujours…. Il faut des années de pratique pour percevoir la sensibilité des bipolaires et vraiment beaucoup d’amour sincère. … Le chemin est long…
Véro participe à ce sujet et à son mot à dire ! Tout comme Josette et Maryline … —> Véro H. : Bonjour, je suis d’accord. Un bi-polaire n’est pas un menteur et un menteur n’est pas bi-polaire ! L’un comme l’autre sont des cas pénibles pour leur entourage ! Josette H. : Exactement, ma sœur est déclarée bipolaire depuis 3 ans .. 57 ans, hospitalisée plusieurs fois jusqu’à ce que l’on trouve sa pathologie et le bon traitement, tout va bien à présent et elle n’a jamais menti, au contraire toujours très droite en tout .., Et des gens pas bipolaire étaient des gros menteurs … Véro H. : En fait pour ma déduction, en ayant connu les deux cas : Le bi-polaire est très intelligent, limite manipulateur. Le menteur est bête et méchant ! Maryline P. : Complètement d’accord .
Lise ne connait pas de bipolaires, juste des mythomanes … —> Lise D. : Je connais de sacrés menteurs, voire manipulateurs, qui ne sont pas bipolaires.
Virginie ne comprend pas les préjugés, ni la maladie d’ailleurs … —> Virginie M. : Je ne vois pas pourquoi on met en relation le mensonge et la bipolarité. Et d’après tous vos dires : vivre avec un ou une bipolaire c’est très dur. Il y a différents niveaux de bipolarité. Je ne pense pas que tous les bipolaires soient si difficiles à vivre. Ce sont les traits de caractère qu’il faut remarquer. Maintenant, il est vrai que la maladie a bon dos pour toutes les excuses.
Seb, bipolaire, nous fait dire que ce préjugé est vraiment du grand n’importe quoi ! Trop de menteurs, tue les menteurs … —> Seb L. L. : Mdr, le bipolaire il a bon dos, c’est un menteur . Un humain, s’il a décidé de mentir ou pas . Donc, vous tombez sur un mytho bipolaire, forcément c’est parce qu’il est bipolaire qu’il ment …. Euh question : pour les cons c’est pareil? Je suis.bipolaire et je pense que si quelqu’un a décidé de te mentir, c’est un menteur ….
Florence préfère les bipolaires aux menteurs … —> Florence D. : Je connais des menteurs graves qui ne sont pas bipolaires, et des bipolaires qui n’ont pas une once de malice . Personnellement, je supporte mieux les bipolaires que les sales types menteurs .
Eugénie change d’avis sur la maladie bipolaire ? —> Eugénie G. : Mon ex est bipolaire et je n’ai jamais, jamais, jamais connu un menteur aussi grave que lui. J’en conclus donc que sa maladie n’était pas une excuse !
La définition de la fin, c’est Marie Claude qui nous la donner … —> Marie Claude L. : Avec un traitement adéquat, le bipolaire vit normalement, mais il faut qu’il suive son traitement jusqu’à la fin de sa vie …
Voilà, ce dixième épisode des bipotes est terminé, vous vous êtes reconnu dans les avis de nos bipotes, n’hésitez pas à donner en commentaire votre avis sur un des sujets abordés … À très vite pour le 11ème épisode des bipotes sur LeBipolaire.com …
Aujourd’hui, nous sommes à l’aube de 2017, le 30 décembre 2016 exactement, et on ne va pas vous parler d’information sur le trouble bipolaire, non, on a décidé de faire un petit bilan, un récapitulatif du réseau LeBipolaire.com . Le site a fait son apparition sur la toile en juin 2016, mais a réellement commencé à parler bipolarité en août 2016, cela fait donc 5 mois d’existence seulement . Alors, pourquoi Le Bipolaire est-il né ? Que c’est-il passé en 5 mois ? Quelles sont les prévisions pour 2017 ? Le Bipolaire va-t-il s’arrêter là ( comme beaucoup de sites datant de plus de 10 ans et n’ayant plus vraiment de nouveaux articles depuis des lustres ou que les inscriptions sont fermées ! ) ? Voici quelques détails …
Le commencement
Vous ne le savez peut-être pas mais le site LeBipolaire.com n’était pas fait pour parler de la bipolarité à son commencement … D’ailleurs, si vous naviguez un peu dans les archives du site, vous y trouverez des catégories et des articles qui n’ont pas grand choses à voir avec de l’info sur le trouble bipolaire : Amour, travail, horoscope, etc etc … Non, pas de bipolarité, allons encore plus loin, à la base il n’existait pas de site internet, juste une page Facebook Le Bipolaire avec quelques citations pour se changer les idées … Oui, à la base, c’était ça Le Bipolaire !!! Mais alors, que c’est-il passé pour que Le Bipolaire devienne un site de sensibilisation et d’information sur la bipolarité ? En réalité, la vraie question serait : Pourquoi ? …
Les réseaux sociaux
On vous l’a dit, Le Bipolaire est d’abord né sur les réseaux sociaux, sur Fb plus précisément . De citations en citations, les fans évoluent sur la page et beaucoup se posent la question de « Qui est Le Bipolaire ? », ce n’est pas aussi simple que cela … Des commentaires arrivent concernant le trouble bipolaire, alors qu’aucun site, ni articles, n’existent ! Des messages privés affluent sur la page pour demander des conseils sur cette maladie bipolaire … On répond et on nous remercie . Le site est alors né mais pas question de s’engager dans un site médical, cela demanderait beaucoup de temps et de l’investissement financier … Nous créons uniquement les mêmes citations que sur notre page fan … 1 mois, 2 mois, et les demandes ne cessent, les commentaires et petits témoignages sur cette pathologie commencent à être nombreux sur la page, ils ne concernent même plus les citations !!! LeBipolaire.com doit alors changer de ligne éditoriale, un petit coup d’oeil sur le web s’impose après la question suivante :
« Pourquoi tant de demandes sur la maladie, n’existe-t-il pas un site qui regrouperait tout sur ce syndrome de bipolarité ? »
Facebook = 0 : Très peu de pages communautaires sur le trouble bipolaire supérieures à 5000 fans …
Le web en général = 50/50 : Un forum des bipotes qui existe depuis une dizaine d’année ( et qui vient malheureusement de fermer, heureusement notre forum des bipotes est toujours actif ! ) . C’était pourtant une référence pour l’entraide entre bipotes …
Nous trouvons quelques sites d’associations comme Argos 2001, mais peu de ressources sur le web, elles agissent surtout dans la vraie vie, avec des groupes de paroles et des conférences …
Quelques blogs de bipolaire, qui pour la moitié fermeront la première année ( oui, ce n’est pas facile d’être sur internet ! ) . C’est dommage, car beaucoup sont de qualité, mais le travail est énorme …
Quelques sites spécialisés sur les troubles bipolaires, mais ces derniers ont soit fermé les inscriptions, ou affichent 1 ou 2 articles par trimestre … Généralement tenus par des bipos ou des grosses enseignes de sites d’informations ! C’est regrettable car ces sites ont plus de 10 ans …
Tout cela pour dire que nous n’avons pas réellement trouvé de sites toujours actualisés et regroupant tout ce qui concerne le trouble bipolaire . Bien souvent, on est obligé de passer un test bipolaire sur tel site, voir la définition du trouble bipolaire sur l’autre site et proposer son témoignage sur un 3ème site !!! Pas pratique tout ça, non ? Sur les réseaux sociaux, rien, juste des articles, mais aucun engagement direct avec les patients bipolaires et leurs proches … La création d’un site unique pour tout savoir sur la bipolarité doit alors être finalisée pour le besoin de toutes les personnes souhaitant s’informer rapidement sur cette maladie psycho-maniaco-dépressive . Ça tombe bien, nous connaissons très bien cette maladie, de près comme de loin, en immersion pendant plusieurs années auprès de plusieurs personnes diagnostiquées bipolaire …
Sur Facebook, nous terminons l’année 2016 avec plus de 33500 fans actifs …
Les ressources
LeBipolaire.com débute en août 2017 à rédiger des articles concernant cette maladie mentale et psychique . Sur Facebook, chacune des publications est partagé et commenté, les fans bipotes sont enthousiastes à l’idée de pouvoir se retrouver dans tel témoignage ou de pouvoir effectuer un test de bipolarité gratuitement en ligne … Un site qui parle aux bipolaires, mais aussi aux proches ( les aidants ), et qui a un avis sur tout . Les préjugés sont débattus sur le site et les réseaux sociaux, qu’ils plaisent ou non, on en parle ! Sondage, forum et réseau social bipolaire font leur apparition en fin d’année . Nous comptons déjà environ 70 membres inscrits et cela ne cesse d’évoluer … En cette fin d’année, le site comptabilise plus de 60 articles qui traitent uniquement de la bipolarité !!! C’est environ 1 article tous les 3 jours qui est publié sur le réseau !!! Sans compter les sujets du forum et les groupes du réseau social …
C’est également plus de 160 commentaires sur les articles et des milliers de partages sur les réseaux sociaux !!!
Fin 2016, c’est plus de 30 000 visiteurs uniques par mois qui visitent LeBipolaire et s’informent en ligne gratuitement …
Les objectifs
Quels sont les objectifs du bipolaire pour 2017 ? Continuer d’informer, de sensibiliser et surtout accentuer la force d’entraide entre les patients avec son forum et son réseau social .
Atteindre 50 000 fans bipolaires en fin 2017 devrait aussi être possible …
Dépasser les 150 articles et ressources concernant le trouble bipolaire et avoir une communauté encore plus active .
Nous avons aussi pour idée de mettre en place une chaîne de témoignage de personnes bipolaires sur Youtube ( voir sur le forum ).
Des groupes de paroles nouvelle génération seront aussi à l’étude, mais seulement pour une mise en service en 2018 …
Nul doute que Le Bipolaire a trouvé son public et qu’il a encore beaucoup de chemin à parcourir pour tout regrouper sur un seul et même site, mais avec beaucoup de travail et de temps, ce sera chose faite …
Nous vous souhaitons une bonne année 2017 et surtout une bonne santé …
À l’année prochaine !
Petite info de dernière minute qui concerne le trouble bipolaire, le syndrome de bipolarité, la psychose du maniaco-dépressif, les troubles de l’humeur, etc etc … Bref, vous l’avez compris, on parle du mot « BIPOLAIRE« , et plus particulièrement de la définition de bipolaire . Le moteur de recherche vient de publier le classement des requêtes les plus tapées sur internet pour la France en 2016 . Politique, actualité, travail ou les stars, tout y est ! Ce qui nous concerne est dans la catégorie « définition« , car oui, en 2016 les Français se sont demandé ce que c’était d’être bipolaire …
Bipolaire est 2ème du classement des définitions 2016 en France
Le classement des définitions les plus recherchées en France, officialisé par Google, est tombé hier, mercredi 14 décembre 2016 . Voici les résultats :
En première position nous retrouvons le mot « empathie », et en 2ème c’est nous, on recherche la définition de la bipolarité avec le terme généraliste » bipolaire » . Viennent ensuite « pragmatique », « résilience », etc etc … Nous voyons également en bas de classement la requête « narcissique », bref, beaucoup de psychologie que les internautes souhaitent connaitre leur définition . Alors, est-ce l’effet de mode bipolaire ? Est-ce que les gens se préoccupent vraiment de cette maladie des troubles bipolaires ? On ne le saura certainement jamais … Car il ne faut pas oublier que bipolaire veut avant tout dire : Qui a 2 pôles . Secteur électricité … Mais en regardant de plus près dans les analyses que nous offre Google, on se rend bien compte que c’est bien le secteur trouble mental qui est recherché par l’internaute français . Et donc, parmi les expressions les plus recherchées, il s’agit bien de l’expression exacte : Définition bipolaire . Vient ensuite le terme « trouble bipolaire » en deuxième place, puis en beaucoup moins tapés, nous retrouvons les requêtes suivantes dans l’ordre :
Bipolaire symptômes
Personne bipolaire
Bipolaire maladie
Bipolaire type
Test bipolaire
Définition ( encore )
Bipolaire définition ( encore ! )
Etc etc … Ce n’est qu’en 22ème position que l’on retrouve le 1er hors sujet santé, à savoir électricité, le mot-clé « interrupteur bipolaire » … Niveau Géographique, c’est sur la belle île de Corse que l’on recherche le plus « Bipolaire » … Le pic d’audience à été entre le 24 avril 2016 et le 30 avril 2016 : 3 fois plus de demandes qu’en temps normal !!! Soit 1 mois après la journée mondiale des troubles bipolaires qui date du 30 mars, bizarre …
Cela valait bien un petit article sur Le Bipolaire, car quoi qu’en pensent les gens ayant recherché de l’information sur le trouble bipolaire, cela signifie tout de même que la bipolarité intéresse beaucoup de personnes … Et vous, qu’en pensez-vous ? Vous trouvez cela normal que la définition de bipolaire soit si recherchée ?
Bipolaire : 2ème définition la plus tapée sur Google France en 2016
La maladie bipolaire est un trouble psychiatrique sévère où beaucoup des patients ont déjà été sujets à au moins une tentative de suicide dans leur vie . Le diagnostic est bien souvent trop tardif et beaucoup de bipolaires estiment être bernés par ce retard, surtout quand on leur annonce 10 ans plus tard et après une multitude de tests psychologies qu’ils souffrent de bipolarité . On estime d’ailleurs que près de 20% décèderont suite à un suicide … Nous avons décidé de vous donner une explication de ce que c’était d’avoir un trouble bipolaire, et pourquoi il est important de consulter un psychiatre le plus rapidement possible, dès l’apparition des premiers symptômes de cette maladie . Voici une petite infographie récapitulative de cette pathologie .
C’est quoi le trouble bipolaire ?
L’OMS ( Organisation Mondiale de la Santé ) classe ce trouble mental dans les 10 maladies les plus invalidantes !!! C’est pourquoi l’échange et la communication entre patients, médecins généralistes et médecins spécialistes des troubles de l’humeur ( psys ) est primordial . Avec ses phases maniaques ( exaltation, humeur euphorique, énergie débordante ) et ses phases dépressives ( mélancolie, isolement, idée suicidaire ), le bipolaire doit être surveillé de près afin de limiter tout débordement de son comportement et éviter les situations dangereuses liées à celui-ci .
On estime aujourd’hui en France que plus de 5% des gens sont touchés par le syndrome de bipolarité . Mais avec un diagnostic qui est généralement déclaré entre 5 et 10 ans après les premiers symptômes maniaco-dépressifs, les traitements sont très compliqués à mettre en oeuvre et les stades de manie ou d’hypomanie peuvent facilement passer inaperçus durant de longues années en attendant le fameux diagnostic du trouble bipolaire …
La HAS ( Haute Autorité de Santé ) conseille ainsi aux médecins de parler aux patients de bipolarité dès lors qu’il y a :
* Des antécédents familiaux ( héréditaires ) de dépression ou de troubles bipolaires .
* Des dépressions passagères qui sont souvent liées à des évènements et dysfonctionnements de la vie du patient .
* Un état dépressif avant l’âge de 25 ans .
* Plusieurs tentatives de suicides
* Une réaction anormale comme l’accentuation de l’agressivité du patient, suite à la prise d’antidépresseurs .
Le trouble bipolaire débute généralement à l’adolescence, entre 14 et 20 ans, il est alors conseillé aux parents de surveiller tous comportements inhabituels et anormaux pour un enfant de leur âge … Lorsqu’une tentative de suicide est réalisée chez l’ado, le trouble bipolaire doit alors être immédiatement envisagé comme diagnostic . On sait très bien que l’enfant qui rentre dans l’âge adulte est sujet à des variations d’humeurs non-psychiatriques et fréquentes, mais si les périodes sont définies et durent plusieurs jours ( 1 semaine minimum ), alors le trouble bipolaire ne doit surtout pas être exclu .
Plus tôt sera établi le diagnostic, meilleur sera le traitement du bipolaire . Dans ces cas-là, le médecin généraliste devra alors conseiller à la famille d’aller faire suivre son enfant par un psychiatre afin de convenir d’un traitement qui stabilisera l’adolescent .
Si toutes les personnes qui souffrent de troubles bipolaire auraient été diagnostiquées avant l’âge de 20 ans, on aurait alors certainement évité beaucoup de suicides et d’incompréhensions sur cette maladie . Il est certes complexe de diagnostiquer un enfant bipolaire, mais si l’on y arrive, alors les symptômes n’ont pas le temps de s’accentuer et le bipolaire pourra alors très facilement s’acclimater avec les médicaments prescrits et continuer une vie presque normale avec un traitement efficace .
Quand un malade vient tout juste d’être diagnostiqué comme bipolaire, souvent, c’est le choc et surtout l’incompréhension ! Qu’est-ce que ça veut dire trouble bipolaire ? Vous vous êtes déjà posé ces multiples questions concernant tous les termes dont vous parle votre médecin : Manie, dépression, dysthymie, cyclothymique, anxiolytique, type 2, Lithium, etc etc … Être bipolaire est nouveau pour vous ? Alors voici un petit lexique des termes les plus employés par votre psy et que vous allez certainement beaucoup entendre dans les mois à venir . Afin de mieux comprendre votre bipolarité pour mieux vivre avec vos troubles de l’humeur, vous trouverez ci-dessous une petite définition de ce que veulent dire tous ces termes médicaux …
LES PHASES ET LES TROUBLES DE L’HUMEUR
Normale : La personne se sent bien, normale, ni en dépression, ni hyperactive . Cette phase se situe généralement entre une phase dépressive et maniaque, mais elle peut aussi durer plusieurs mois, pour le plus grand bonheur de tous ! C’est la période stable du bipolaire . Si la personne prend bien son traitement pour son trouble bipolaire et qu’il est efficace, il n’y pas de raison pour que cet état ne dure pas des années … On appelle également la phase normale, une phase euthymique ( euthymie ) .
Mixte : Le stade mixte est un cas typique de la cyclothymie . Le malade oscille alors entre dépression et manie très rapidement . Les changements d’humeur sont fréquents et très rapides . D’un jour à l’autre le patient peut passer d’un état euphorique à un sentiment de tristesse profond et vice-versa . À ne pas confondre avec lunatique . Cette phase dit stable doit durer plusieurs semaines pour être identifiée . Un épisode mixte peut aussi être présent pour le passage d’un état dépressif à maniaque, il ne durera alors pas plus de 10 jours en général, suivant le type de bipolarité .
Hypomaniaque : Une version « light » de la phase maniaque . La personne est beaucoup plus active et souriante qu’en phase normale, elle ne reste pas isolée et est très sociable . C’est la phase de manie attitrée du trouble bipolaire de type 2 . Une version de la manie moins intense que la phase maniaque, mais qu’il faut tout de même surveiller de près et bien la traiter .
Maniaque : La phase maniaque donne au bipolaire un sentiment de toute-puissance avec un ego surdimensionné . Il est hyperactif et n’a aucun besoin de beaucoup dormir . Il est tellement actif, joyeux et plein de projets qu’il peut en devenir épuisant pour son entourage, sans même s’en rendre compte ! Il peut également être sensible aux addictions comme la consommation excessive d’alcool ou de cannabis . Il est également très actif sexuellement en multipliant les partenaires … Il parle également très rapidement et peut être irritable si on le contredit . Le maniaco peut avoir des hallucinations et délirer totalement en forte crise de manie, son comportement est dangereux, imprévisible et instable, à surveiller de près …
Dépressive : Être dépressif, on sait ce que c’est en général . Isolement, manque de confiance en soi, sentiment de culpabilité, etc etc … La personne dépressive est toujours très fatiguée, elle ne veut voir personne, son mental pense souvent au suicide avec des idées noires . L’auto-mutilation est la première action qui doit prévenir d’un risque suicidaire chez l’adolescent bipolaire . Le bipolaire dépressif est toujours triste, très mélancolique et il ne prend plus aucun plaisir à vivre, voire même s’adonner à ses passions habituelles, il ne s’intéresse plus à rien … Un malade en dépression, s’il n’est pas bien suivi et soigner, peut alors avoir à effectuer un séjour en hôpital psychiatrique si son état ne s’améliore pas rapidement ou s’il fait beaucoup de tentatives de suicide .
Anhédonie : C’est un symptôme de la dépression . Il représente la perte totale d’intérêts pour les activités qu’auparavant le patient pouvait avoir . Il est en manque de satisfaction pour tout ce qu’il entreprend et ne réagit même plus aux situations qui l’entourent … Néanmoins, ce symptôme est bien plus fréquent chez le schizophrène que pour le bipolaire, attention donc si ce symptôme apparaît fréquemment chez un malade bipolaire, cela résulterait à un traitement inefficace aux crises dépressives qui se seraient intensifiées avec le temps .
Dysthymie : C’est un des principaux symptômes de l’état dépressif . Ce trouble de l’humeur est chronique en phase dépressive chez le bipolaire, mais il touche aussi les dépressifs mineurs . Il est d’une intensité modérée et peut facilement passer inaperçu pendant très longtemps . Le patient atteint de dysthymie commencera à être fatigué, il aura du mal à se concentrer et aura peu d’espoir pour son futur . La perte d’appétit peut aussi se faire sentir . Légèrement mélancolique, l’irritabilité peut aussi être présente, surtout chez l’adolescent, car ce trouble est beaucoup plus présent chez l’enfant ado que chez les personnes passées la trentaine . Une version minime de la dépression bipolaire qui peut, si elle n’est pas soignée à temps, s’intensifier en dépression majeure …
LES DIFFÉRENTS TROUBLES BIPOLAIRES
Type 1 : C’est le type le plus fréquent dans un diagnostic bipolaire ( plus de 35% ) . Le bipolaire alterne alors entre phase maniaque et dépressive sur le long terme et avec intensité . Entre chaque phase, on peut également apercevoir un moment calme, sans crise bipolaire, c’est le stade normal, stable .
Type 2 : Le trouble bipolaire de type 2 est semblable au type 1, mais à la place des phases de manie, on appelle les phases hautes : Phase hypomaniaque . L’hypomanie est la forme plus faible de la phase maniaque . Bien souvent, sa joie de vivre est très difficile à déceler, c’est seulement lorsque l’épisode dépressif apparaît que le diagnostic de bipolarité peut être constaté .
Type 3 : Le type 3 de la bipolarité est encore plus complexe à soigner . Nous observons toujours des phases de manie ou d’hypomanie en alternance des stades de dépression, mais les épisodes maniaques sont principalement générés et accentués par la prise d’antidépresseurs . La dépression peut également avoir une cause génétique pour ce type 3 . Le bipolaire peut avoir des instants maniaco et dépressif en même temps ainsi que des douleurs musculaires chroniques .
Type 4 : L’intensité des crises du bipolaire de type 4 sont faibles et elles sont très difficilement diagnostiquables . Le bipolaire peut facilement osciller entre déprime et euphorie sans que l’on distingue un changement d’humeur plus intense que d’habitude . Le type 4 est quelquefois associé à la cyclothymie par certains psychiatres …
Type 5 : Les troubles bipolaires de type 5 sont quasiment indétectables par une personne non-experte en santé mentale . Le patient est dans la joie de vivre et pourtant très actif, mais cette pseudo-phase de manie peut durer des années avant que le trouble bipolaire ne soit établi par un diagnostic suite à l’arrivée d’une première dépression sévère … Avant d’être diagnostiqué bipolaire de niveau 5, le malade peut être considéré comme borderline … La première dépression bipolaire est tellement intense que le taux de tentative de suicide est 2 fois plus élevé qu’un autre type de trouble bipolaire .
Cyclothymique : Vous avez certainement entendu parler de cyclothymie ? Une personne cyclothymique est un patient sujet à de forts et rapides troubles de l’humeur . Cette forme reste toujours dans le terme médical de la bipolarité . Le malade peut également être assez irritable au quotidien, car lui aussi, est épuisé par ses sauts d’humeur au quotidien entre tristesse et euphorie . Dû aux cycles rapides et donc de faible intensité, on ne peut pas vraiment parler d’épisodes de manie ou de dépression bipolaire .
LES TRAITEMENTS ET SUIVIS POUR LA BIPOLARITÉ
Stabilisateur d’humeur – Thymorégulateur : Ce sont des régulateurs d’humeur, le plus connu est le Lithium . Ce traitement est utilisé pour réduire les phases de manie ou d’hypomanie du malade bipolaire et également prévenir les épisodes dépressifs . Le dosage est augmenté au fur et à mesure afin d’obtenir le traitement idéal qui stabilise le patient dans sa vie quotidienne . Pour les patients qui réagissent mal au lithium, le Depakote est utilisé en substitution pour stabiliser les troubles de l’humeur du bipolaire . Le thymorégulateur met généralement plusieurs mois avant de faire les effets demander : stabiliser l’humeur du patient .
Antidépresseur : Avec le thymo, c’est le médicament le plus prescrit par les psychiatres pour soigner le trouble bipolaire . À tort ou à raison … Un médicament contre les épisodes de fortes dépressions mais qui peut également accélérer la venue d’un épisode maniaque chez certains types de bipolaires … Ce type de traitement bipolaire peut mettre plus d’un mois avant que les effets indésirables disparaissent . À prendre avec précaution et ne surtout pas dépasser la dose proscrite par le médecin . Un suivi régulier chez le psy est très important lors de la prise d’un antidépresseur . Nous notons également la prise de poids assez rapide …
Anxiolytique : Les anxiolytiques sont prescrits pour les troubles de l’angoisse qu’une personne bipolaire peut avoir, généralement en phase mixte . Ils servent à tranquilliser le patient et calmer ses angoisses au quotidien, mais pas la maladie en elle-même . Ce médicament doit toujours être complété par un autre médicament pour la bipolarité . Contrairement aux antidépresseurs, les anxiolytiques agissent assez rapidement mais attention à ne pas devenir accroc ! Des troubles de la mémoire et de la concentration peuvent se faire ressentir . À prendre généralement pour de courtes durées .
Antipsychotique : Les antipsychotiques sont généralement prescrits en complément du stabilisateur d’humeur . Ils servent à réguler l’humeur dans les circonstances extrêmes de certains comportements à risques afin de plus les revoir à l’avenir . Ils ne servent que pour les crises de manie et inutile en phase dépressive .
Neurorégulateur : Souvent accompagner d’un antidépresseur, les neurorégulateurs sont généralement prescrits pour le type 1 du trouble bipolaire . Il peut agir en remplacement d’un stabilisateur d’humeur mais seulement pour les phases maniaques d’intensité modérée à forte . Ce médicament peut également être prescrit pour les adolescents en pleine crise hyperactive . Attention toutefois, les effets secondaires sont nombreux avec ce type de traitement .
Somnifère : Les somnifères peuvent être prescrits aux bipolaires afin de récupérer un rythme de sommeil normal et récupérateur après une phase maniaque . Le Zopiclone est un simple exemple, tout comme en plus naturel : la mélatonine .
Antiépileptique : Les anti-épileptiques sont de plus en plus prescrits par le corps médical, ils substituent les thymorégulateurs . Lamictal, ou plus connu sous le nom de Lamotrigine, aide à se sortir des épisodes de dépression bipolaire récurrentes, surtout chez les bipolaires 1 .
Psychoéducation : C’est comme de l’auto-gestion de sa propre maladie . La famille est aussi impliquée dans cette thérapie bipolaire . Considérer comme une rééducation du patient suivant la chronicité de la maladie et des douleurs psychiques . Elle apprend entre autres aux patients pourquoi il est important de suivre assidûment sont traitement et ne surtout pas l’arrêter . Comprendre le trouble bipolaire, le sien, est primordial afin de pouvoir, à l’avenir, prévenir et diminuer les futures crises de manie ou de dépression .
Groupes de parole : Ils sont ouverts à tous, bipolaire, entourage et même les pros s’ils le souhaitent dans certains cas . C’est une simple réunion où on peut échanger sur la vie du quotidien avec cette pathologie, pouvoir également vider son sac, prendre des informations nécessaires, avoir du soutien et être compris . Chacun est à l’écoute des autres et reste dans le respect et la confidentialité .
Sismothérapie : Electroconvulsivothérpie ou encore électrochoc vous disent certainement quelque chose ? Effrayant pour ce dernier ! Mais c’est le principe même des séances de sismothérapie, très controversées par beaucoup de professionnels et patients . Elle est considérée comme le traitement de la dernière chance par beaucoup, lorsque les médicaments n’arrivent plus à prévenir des rechutes des crises bipolaires . Ces séances se déroulent sous anesthésie générale à l’hôpital, et elles peuvent être récurrentes sur de courtes périodes car elles sont généralement très efficaces, malgré l’amnésie que cela peut provoquer .
Centres CMP : Comprenez Centre Médico-Psychologique, c’est un espace médical où vous pouvez vous informer si vous ne savez pas qui consulter pour vos troubles bipolaires . On vous guidera vers le bon médecin spécialiste ou service : psychiatre, psychologue, assistante sociale, etc etc … Les consultations sont remboursées par la sécurité sociale, donc gratuites, contrairement aux consultations directes chez un psy … Il y en a dans pas mal de grandes et moyennes villes .
Psychologue : Il est spécialisé dans les troubles de santé mentale visibles et passagers . Il peut vous aider à passer un évènement de la vie difficile ( décès, rupture, etc etc .. ) . Le suivi est généralement inférieur à 1 an, mais les séances peuvent être nombreuses : jusqu’à 1 par semaine .
Psychiatre : Il est spécialisé dans les troubles mentaux en profondeur comme la schizophrénie ou les troubles du maniaco-dépressif . Le suivi est généralement mensuel et pour une très longue période pour traiter un trouble bipolaire .
Hypnotiseur : C’est une nouvelle méthode pour trouver et accepter la cause de son trouble bipolaire . Les séances d’hypnose obtiennent de très bons résultats, mais ne sont pas encore généralisées, car des doutes subsistent quant à l’efficacité sur le long terme .
Nour est bipolaire et blogueuse depuis plusieurs mois déjà . Son blog, c’est comme une arme qu’elle utilise contre sa maladie, la bipolarité, mais aussi pour faire connaître cette pathologie mentale, donner de l’espoir aux malades qui ont aussi été abandonnés . Dire également, haut et fort, tous les blocages que peut avoir un maniaco-dépressif dans sa vie au quotidien et qui ne sont pas toujours visibles ( travail, famille, etc etc … ) . Voici son témoignage …
La bipolarité : un chemin vers la Sagesse …
Bonjour à toi qui es en train de lire mon témoignage . Je m’appelle Nour . Diagnostiquée bipolaire de type I à l’âge de 32 ans, je me soigne depuis le terrible diagnostic de maladie incurable depuis 16 ans . C’est grâce à la psychothérapie engagée depuis ce diagnostic, que j’envisage comme une sorte de travail, mais aussi grâce à la pratique de la méditation, que j’ai compris que tout avait un sens, même les épisodes maniaques qui ressemblent, vu de l’extérieur à de la folie « dure » .
Depuis avril 2016, j’écris un texte par semaine pour mon blog ( avec l’aide technique d’un ami non bipolaire ) et cette écriture me fait faire des prises de conscience . Mon psychiatre, que je vois chaque mois, lit aussi mes textes et cela fait bien avancer la psychothérapie . Mon blog est un peu particulier, car il s’adresse également aux personnes qui souffrent d’un syndrome d’abandon en plus de la bipolarité .
Le plus dur depuis que ma famille connaît ma bipolarité ? Le fait d’être bâillonnée par ma sœur et mon plus jeune frère ( mon frère aîné, schizophrène, est lui aussi exclu des conversations ) . Alors pour moi les réunions de famille, j’ai décidé de les boycotter . Je passerai Noël seule cette année mais ce n’est pas la première fois .
Ecrire dans mon blog, c’est capital pour moi : j’ai créé mon propre espace de parole, et bien sûr ma famille n’est pas au courant . C’est un blog militant, où j’ai l’intention de faire voler en éclats tous les préjugés négatifs dont souffrent les bipolaires avant même qu’ils aient ouvert la bouche !
C’est aussi à cause de ces préjugés que je suis obligée de garder ma maladie secrète vis-à-vis de mes employeurs . C’est triste d’en être encore là en 2016, qu’en pensez-vous ?
Un blog original qui traite la maladie différemment par rapport à un simple site médical sur le trouble bipolaire . Ses nombreuses histoires, souvent en plusieurs parties, sont très détaillées . Parfois triste si on rentre vraiment dans la lecture, mais toujours bien écrites . On apprend vraiment à connaître cette femme bipolaire au travers de ses publications : ses goûts, son vécu, son comportement, etc etc … La partie avec le psychiatre est particulièrement intéressante . Dépression, suivi psychiatrique, activité et les différents traitements existants qui concernent la bipolarité; un blog bipolaire vraiment complet et addictif !
Vous pouvez poser toutes vos questions à Nour ( @nourbipolaire ) , soit sur notre forum bipolaire ou directement sur son blog ( lien plus haut ) .
Voici une série de 10 questions sur la maladie bipolaire . Si vous pensez tout savoir de A à Z sur cette psychose du maniaco-dépressif, la bipolarité, alors faîtes vite ce questionnaire sur les troubles bipolaires et obtenez directement votre score ! On attend votre score en direct sur le forum pour reparler de ce quiz bipolaire !
La bipolarité est un syndrome difficile à vivre, épuisant pour certains bipotes, voire même invivable pour d’autres personnes … Voilà le ressenti de la semaine, c’est l’épisode 4 des avis de nos membres bipolaire sur Facebook : Les Bipotes . Beaucoup d’entre eux ont lu des témoignages de bipolaires et d’autres réagissent en direct sur les conseils et la définition des troubles bipolaire en simple exemple . Oui, car tout le monde a un avis sur cette maladie invisible et handicapante . Alors, arrêtons les blas-blas, et laissons la parole aux patients et aux proches …
Marie Helene a une vision d’horreur sur les psys, est-elle un peu raison ?? … Elle rajoutera plus tard qu’elle en a marre d’entendre dire que les bipolaires ne souffrent pas vraiment ! —> Marie Helene N. : ils veulent te cachtoner !!!!! c est tout !!!!! Marie Helene N. : oui ça ferait du bien à certains d encaisser la souffrance d un bipolaire …
Alpaga est très touché par un témoignage qu’elle a pu lire, quant à Laura et Laure c’est tout pareil … C’est ce qu’on appelle être touché en plein coeur ! Karen y laisse même son petit mot d’encouragement … —> Laura B. Y. : la je me sens vraiment mal.. Alpaga R. : poignant … Laure T. : Très bouleversant ! Très beau témoignage… Karen B. : Bouleversant, vraiment. La bipolarité est une maladie très difficile à diagnostiquer et encore plus à traiter. Je souhaite beaucoup de courage aux personnes qui en souffrent
Euh … C’est à moi que parle Cade ?? lol —> Cade B. : C un barge !!
Nous en parlions au début, voici Douce qui reste scotchée par un témoignage bipolaire, pourtant elle connaissait un peu cette maladie mais maintenant encore mieux ! —> Douce C. : impressionnée par ce témoignage.. Je connaissais de nom cette maladie, je savais qu’existaient les phases montantes et descendantes.. là j’ai pu voir comment dire de l’intérieur…
Nous continuons avec Julhye qui laisse un message d’espoir aux malades bipo —> Julhye K. : Courage ma femme â vraiment du mal à des Moments
Euh, Salut à toi Stef, bienvenue alors dans notre famille de bipote !!! ^^ —> Stef A. L. : Jfais partie dal famille ?
Céline bipolaire ou pas bipolaire ? En tout cas, ce qui est sûr c’est qu’elle connait un peu la pathologie …
—> Céline H. : Je confirme c dur à vivre même quand on est stabilisé. ..
Pour Loris on le sait : elle n’est pas bipolaire mais a des problèmes aussi et elle arrive à comprendre les gens qui souffrent, c’est beau ! —> Loris L. : Oh p’tain courage moi je suis pas bipolaire mais j’ai dès problème de vies et je peux comprendre force à toi
C’était un des ressentis de l’article, l’inviolabilité de la bipolarité, et c’est Isabelle qui nous le dit clairement et simplement ! —> Isabelle G. : Ses i invivables un bipolaires
Avoir une amie bipolaire, Josette sait comment ça fait … —> Josette R. : oui bouleversant, surtout quand on a connue une amie bipolaire qui a beaucoup souffert !!!
Ahh, on ne l’avait pas entendu depuis longtemps cette expression : Un bipolaire est un fou !!! Mais non voyons Jérome aucune raison que vous passiez pour un fou, ne stigmatisez pas svp … —> Jérome B. : C’est dur d’en parler de peur de passer pour un fou et vous en avez du courage
Liliane connait une personne bipolaire mais ne sait pas comment l’aider —> Liliane L. C. : bcp refusent de voir qu ils sont malades et bipolaires comment peut on les aider??et les « pousser » a se soigner
Encore un message d’encouragement et d’espoir, car on en a jamais assez, et c’est Isabelle qu’y s’y colle ! —> Isabelle T. : Courage à tous.
Qui a dit que vivre avec un bipolaire était facile ? Certainement pas Martine ! —> Martine J. : Trop complique a vivre..un jour tout blanc un jour tout noir..tu sais jamais ou t’en es..
Une petite phrase philosophique mais qui va bien à cette maladie mentale ? Merci Laurence ! —> Laurence P. : Ce qui fait peur aux gens, c’est l’inconnu.
Christelle se demande de quel type de bipolaire elle est … —> Christelle K. C. C. : Je suis lequel?
Marie nous donne aussi son ressenti sur un témoignage d’expérience d’un bi polaire —> Marie J. : C’est parlant, criant de vérité… Ça transpire la souffrance du grand écart infernal !!
Il y a aussi Sandrine qui nous rappel que les troubles de l’humeur se soignent même si c’est très difficile pour tout le monde à supporter et comprendre ! —> Sandrine V. : La bipolarité se soigne très bien si le traitement est bien ajusté et accepté par le malade car n oublions pas que ç est une maladie difficile à vivre pour le malade lui même mais également pour tout son entourage
Tiens tiens, il y a des personnes qui parlent de la psychose du maniaco-dépressif ??? … ^^ Jasmine, Ophélie et Johanna : 3 drôles de dames … —> Ophélie L. : Jean Paul, On en parlait ☺ Johanna C. : Jasmine, voilà la réponse à ta question de valeur bonne lecture mdr Jasmine B. : Mdr je lirais taleur en rentrant merci allez bouge toi on t’attend !
Sev se pose THE QUESTION : Est-ce que je suis bipolaire ? —> Sev R. R. G. : Je me demande si j’en suis une ? ….
La fibromyalgie et les troubles bipolaires ont beaucoup trop de points en commun pour ne pas être liés, sacré troubles mentaux ! C’est Pauline qui demande et Jennifer qui lui répond —> Pauline S. : Jamais je n’aurais pensé que la bipolarité pouvait entraîner de la fibromyalgie :O Jennifer C. B. : Oui c’est psychosomatique en faite ..
Mathilde pense à quelqu’un quand on parle de troubles du comportement … Mais à qui ? ( en mode curieux ) Julie ne lui répond pas ! —> Mathilde C. : Julie, il faut que tu lises l’article .. Dit moi à qui ça te fait penser
Le mot HORRIBLE revient souvent pour décrire la souffrance de cette maladie bipolaire … Sandrine le ressort —> Sandrine L. B. D. : c’est horrible de vivre avec cette maladie
Badi à un proche bipolaire et sait comment cette maladie est imprévisible et terrible mais il n’a pas perdu espoir … —> Badi S. : J’ai connu cette maladie à travers un de mes proche, l’amour inconditionnel que j’ai pour cette personne m’a permis de vivre d’accepter et surtout d’aider du mieux j’ai pu mon proche, aujourd’hui son état est stable mais je fais en sorte de rester très vigilante, car c’est vrai cette affreuse maladie vous en êtes jamais guéri. Courage à vous et continuez ce terrible combat contre cette horrible maladie.
Encore un peu de poésie, mais cette fois-ci, avec un peu de bref retour de déjà vécu on dirait pour Lydie … —> Lydie A. : sale maladie ils en souffrent, savent , ils sont coincés dans leur monde dans leur sentiments profond qu’ils arrivent pas a les faire sortirent et vivre avec un bipolaire c’est dur je fais très bref
K-ro n’est pas officiellement bipolaire mais suit un traitement pour ses sauts d’humeur, après une tentative de suicide … Ceci est son petit témoignage mélangé d’un petit coup de gueule car elle ne comprend pas pourquoi elle n’est pas diagnostiquée comme bi-polaire ! —> K-ro C. : Cela fait 16ans ke j’ai des humeurs changeantes très rapprochées en plus mais plus sot en dépression excès de colère impulsivité plus beaucoup de proches autour de moi addiction aux médicaments somnifères que je prenais tt la journee pour dormir kom pour ne pas avoir a me confronter au monde exterieur sentiments décuplés peur de l’abandon souffrance au quotidien juska il y a 2 mois ou jai fais une t.s et finit en psychiatrie et la il ne m’on pas clairement parlé de bipolarité mais m’on mis sous lithium et c ce kon donne pour cette maladie mais je comprends pas pkoi le psy ne me pose pas clairement le diagnostic
Carole a lu notre article sur les stars bipolaire, et elle rajoute une personne à la longue liste, MERCI ! ( il s’agit bien d’Albert Einstein, faute de frappe pour Carole ^^ ) —> Carole P. : Oui il y a beaucoup de génie Albert Eisenstein aussi l était.
Aly bipolaire et Emmanuelle ex-conjointe d’un bipolaire discutent de leur propre expérience …Partagez la vie d’un bipolaire c’est dur et elles le savent bien ! —> Aly S. : Très courageux de ta part moi je refuse d’avoir quelqu’un pour pas parasiter sa vie donc je reste célibataire car j’ai une forme plutôt sévère en tout cas bravo ça donne un peu d’espoir pour les gens comme nous Emmanuelle T. : Idem pour moi j’ai étais mariée à un bi polaire mes qui refusait de ce faire soigner j’ai vécue l’enfer et baisser les bras au bout de 3ans!!!
Oula, Sarah est fâchée, mécontente envers le témoignage d’un homme bipolaire … C’est bien défendu ! Puis c’est Angélique qui est fâchée contre beaucoup de monde … —> Sarah F. : Ce mec est mal tombé oui. Mais les personnes bipolaires ne sont pas toutes comme ça, faut arrêter de faire des généralité! Et la cause de cette maladie pour lui c’est le manque d’affection? N’importe quoi… j’aurai tout vu. Angélique D. : Tous autant que vous êtes vous n’avez pas l’air de savoir ce qu’est la bipolarité. cela n’a rien à voir avec ce que vous décrivez. Renseignez-vous avant de dire de telles bêtises, de juger et de critiquer.
Vivre avec un bipolaire, il y 2 choix possibles pour Betty : Sois tu acceptes l’imprévisible, sois tu le laisses seul ! —> Betty K. : C’est exactement çà !! il faut fuir car on peut pas aider qq’un qui ne veut pas l’être ….où l’accepter comme il est en étant imperméable a ses changement d’Etat !
Elo a sa maman qui souffre de trouble bipolaire, et son enfance a été très difficile avec une mère dans le déni … —> Elo D. : Ma mère est bipolaire et personnellement elle n’a pas hésité à faire souffrir ses enfants pour passer en a er plan et est également dans le déni. .. dur dur….
Après avoir lu un témoignage d’un jeune homme qui était avec une femme bipolaire, Mona tente d’expliquer qu’il ne faut pas se focaliser sur la pathologie même et ne pas écouter tout ce que l’on peut voir ou entendre sur les bipolaires, et on est plutôt d’accord ! —> Mona G. : Je pense qu’elle le pense vraiment quand elle dit qu’elle vous aime. Et je ne pense pas non plus que vous soyez co dependant ou je ne sais quoi comme connerie, vous êtes tout simplement amoureux. Franchement. . Arrêtez d’écouter les psy.. Limite ils voient des bipolaires partout. . Puis elle n’est pas manipulatrice, elle est tout simplement paumé, ce qui arrive à beaucoup de personnes. Dans ce cas là, tout le monde est bipolaire. .
Yousra commente sa propre vision d’un témoignage d’un mec bipolaire, vu sur notre site —> Yousra F. : Il a plutôt des traits de personnalité paranoïaque ( il tombe jamais dans la dépression
Fibro encore, Ronan connaît la fibromyalgie et est déçu que ces maladies handicapantes et invisibles au quotidien ne soient pas plus soutenues en France ! —> Ronan R. : la fibromalgye aussi joue pas mal , hélas en france on senfout , comme de la maladie de lyme
Anne et Titia sont épuisées par cette maladie … —> Anne B. : Dur a vivre….. Tibia L. : Moi pareil dors pas beaucoup depuis que je suis malade
Boxe fait face à un des symptômes bipolaire les plus fréquents en couple : Les séparations en continues … Il demande de l’aide —> Boxe T. M. : Qui peut m aider à comprendre mes ruptures a répétition avec ma copine qui es bipolaire ?
Voilà 2 bipotes qui se sont rencontrés, Bruno et Titia, ils font connaissance !! lol —> Patrick B. B. : enchanté moi c est patrick du havre j’ai été diagnostiquer bipolaire il y a déjà 8 ans Tibia L. : Moi depuis 2010
Jessy nous résume sa vie de bipolaire et ses tentatives de suicide lors de phases dépressives . Elle prend beaucoup de médicaments et en marre d’être considérée comme une folle … —> Jessy J. : Diagnostiquée après 20ans de maladie j ai commencer 1er ts à 16ans et bien d autres ont suivis à chaque fois on me donnait antidépresseur etc en 2007 autre ts et la encore antidépresseur et enfin au bout de 2ans d une tonne de médocs non efficaces mon thérapeute m à diagnostiquée bipolaire à ce jour lithium et autre et pour le moment plus de ts ce qui est dommage s est que l mignardise des gens nous aient passer pour des fous se qui est entièrement faut on n à juste une énorme souffrance intérieur qui ne se voit pas et qui ne peux être comprise que par ceux qui la connaisse voila
Jessy répond également au coup de gueule de Mamina qui en a marre d’être pris pour des cons ! —> Mamina G. : Ya pas de traitement bordel de merde! !! Ca f 30 ans qu’ on me maintient en vie. C tout Jessy J. : Oui on nous maintien en vie sa s est clair
Voilà une jolie discussion entre bipolaires, c’est Emilie qui nous dit que les bipo ont aussi des qualités, Elodie se demande lesquelles, et Barby ironise … Elise acquiesce en fin de discussion ! —> Emilie B. : il faut voir le bon coté des bipo et pas l’inverse, certes cela est difficile je vous l’accorde mais les qualités des bipo sont très rares ! Pauline S. : Quelles sortes de qualités ? Emilie B. : l’empathie, le don de sois la sensibilité, l’amour démesurée, la générosité, l’envie de guérir, la force de se battre, après biens sur cela dépend des gens mais nous avons aussi de belles qualités !! cachés derriere nos demons !! Barby N. : Et aussi la libido au max lors de phase euphorique !!! Lol Emilie B. : pas forcement… c’est bien plus complexe que ça Barby N. : Je connais la maladie mais c’était un exemple 🙂 Emilie B. : je comprends très bien que cela puisse être dur pour l’entourage je le vis au quotidien simplement il ne faut pas parler que des défauts mais aussi des qualités… bonne soirée a tous Zouzou Z. : Je suis bipolaire maniaco déprécie claustrophobe et en plus avec des à cou faîte dans les 2 oreilles ce son des maladies mal connu moi j’arrive à être heureux quand j’ai un travail qui me plait que je vois ma famille et mes amis de temps en temps mes malheureusement quand je perd mon travail et que ta famille te dis que c’est ta faute si tu perds ton travail ton logement car ta qu’a être moins con ,moi j’ai bo leur dire que c’est pas de ma faute je n’arrive pas à me contrôlé eu ils se moque de moi et moi après je culpabilise car je regrette ce que je dit même si je le pense et après je repasse en mode déprécie je pleure pour un rien je pense même au suicide mes heureusement que j’ai mes chiens pour me réconforter comme j’ai dit à mon médecin je suis net comme sa et malheureusement je mourais avec ces saloperie de maladie il y a des jour je suis heureux et d’autre jours je vie un en faire quand tous le monde te tourne le dos
Virginie nous livre l’avis complet et des conseils bons à prendre afin d’accepter sa bipolarité . A lire ! —> Virginie A. B. C. : Il est très important d’accepter sa pathologie, c’est comme l’hypertension et le diabète, c’est une maladie chronique qui, malgré toutes les souffrances qu’elle engendre d’une part pour la personne concernée et d’autre part pour l’entourage (personnel et travail), se régule très bien si on a : 1 – le bon psychiatre (parfois il faut en voir plusieurs avant de se sentir en « sécurité » avec un : celui qui nous « sauvera » par son approche différente de la maladie). 2 – avoir identifier les facteurs déclenchant une phase maniaque (tous les bipolaires font quelques chose qui « déclenche » la phase. Par exemple : toujours acheter un pull rouge). Une fois identifié, cela permet au psy et à l’entourage de pouvoir « anticiper » pour mieux gérer la crise qui s’annonce. 3 – le bon traitement. Il existe beaucoup de tymoregulateurs, mais encore faut-il que notre corps le tolère puisque cette maladie en partie génétique et biologique en a besoin (tout le monde ne tolère pas me doliprane, c’est pareil pour le tumo). Le téralithe par exemple ne convient pas à tout le monde alors que l’Abilify est parfois mieux toléré : chaque cas est « unique » comme chaque bipolarité peut l’être. N’oublions pas que certains tymoregulateurs font prendre du poids (donc là aussi avec une diététicienne de l’hôpital il y a des solutions à trouver) et que certains créent des troubles de la thyroïde (notamment hypothyroïdie), ou du foie, d’où l’importance de bien se faire suivre et d’être à l’écoute des symptômes. Pour autant, ne pas accepter don traitement de « base » et journalier, c’est comme rouler à 150 km/heure sans ceinture de sécurité … 4 – tenir un carnet de bord comprenant des « cases » que l’on complète le matin : « combien d’heures de sommeil ? Comment je me sens au réveil (angoisse, colère, mal à la tête, fatigue etc ..,) ? Et le soir donner une note à son humeur allant de +3 à -3 par exemple. Ainsi nous pouvons avoir une courbe mensuelle précise pour en discuter avec son psychiatre qui ne doit pas être là uniquement pour signer une ordonnance mais réellement pour que ce soit un travail d’équipe. Comme il existe plusieurs « types » de bipolarité, il est très important de connaître la sienne afin de mieux comprendre son fonctionnement. 5 – enfin, le conjoint peut avoir lui aussi besoin de se faire accompagner un temps pour mieux accepter de vivre avec un/une bipolaire. N’oublions pas que même si cette pathologie apporte beaucoup de souffrances (comme toutes les maladies « invisibles »), il y a du génie dans cette maladie et que celui-ci utilisé à bon escient peut nous permettre d’exploiter beaucoup d’un potentiel caché (écriture, peinture, théâtre etc …) pour mieux vive avec notre meilleure ennemie : la bipolarité. Belle journée à tous et j’espère que la personne qui a témoigné pourra se sentir en paix dans son couple car comme dit mon mari : c’est grisant de vivre avec une bipolaire malgré tout ! A condition d’avoir un réel amour et une complicité de tous les jours. Mais si les deux ne sont pas en osmose cela est compliqué. Il faut absolument l’acceptation par les 2 de la maladie. S’il y a du déni : c’est à 90 % perdu malheureusement. Bon courage à tous et toutes et n’oubliez pas : ce n’est pas de votre faute, vous êtes né(e)s comme ça, vous n’avez pas choisi d’être bipolaire, sinon vous auriez choisi autre chose … Mais rien n’est impossible et vivre avec l’est .
Et on finira enfin par Mamina qui nous aime bien après nous avoir trouvés, elle nous remercie et nous aussi … —> Mamina G. : J aime bien votre mur. Vous savez tourner cette putain de maladie en dérision. Ca fait du bien. Je ss bipolaire et le vis très mal. Vous arrivez a me distraire sur un sujet qq peu difficile a vivre. Merci
Les bipotes et leurs avis c’est fini pour cette semaine, merci à eux ( sauf pour les fautes d’orthographe, lol ), et n’hésitez pas, vous aussi, à réagir en commentaires, bipolaire ou non !
Nous le savons déjà que la maladie des troubles bipolaire est difficile à diagnostiquer chez l’adulte et parfois très longue, mais il faut savoir que la bipolarité est bien souvent là depuis de nombreuses années, au stade de l’enfant, de l’adolescent . C’est en étant petit que les premiers symptômes bipolaires apparaissent, c’est d’ailleurs très difficile car on ne parle pas vraiment d’un enfant en dépression bipolaire ni même de phase maniaque d’hystérie, mais plutôt d’hyperactivité infantile . Alors, comment reconnaitre les symptômes de l’enfant bipolaire ? Voici quelques éléments de réponse .
Comme dit précocement, plus de 25% de personnes bipolaires ont connu leurs premiers symptômes de maniaco-dépressif avant leur âge adulte ( la vingtaine d’années ) . Nous savons également qu’on ne peut parler d’un enfant bipolaire avant l’âge de 7 ans, c’est d’ailleurs tout aussi vrai que d’après un récent sondage, il y aurait moins de 2% des enfants de moins de 10 ans qui souffriraient de troubles bipolaires . Si entre 10 et 15 ans, il commence à avoir des stades dépressifs, cet état de dépression se transformera alors en trouble bipolaire dans plus de 30% des cas . Si la santé mentale est touchée chez les jeunes, c’est que bien souvent, les parents ou grands-parents, ont également souffert de phase dépressive ou de manie .
Les troubles de l’humeur comme ceux du comportement, ne sont jamais faciles à déceler car le sentiment de tristesse n’est pas aussi visible lors de dépressions que chez un adulte, il est même des fois totalement absent chez les ados . Vous avez déjà entendu parler de la fameuse » crise de l’adolescent « , c’est exactement de cela que l’on parle et avec cela que l’on peut confondre certains états émotionnels chez les jeunes . Pour la phase maniaque, la période de l’adolescence est encore une fois un ennemi, car il est très difficile de différencier un état de joie et d’excitation normal » de jeunesse » avec celui que provoque le syndrome de bipolarité . L’identification de cette maladie mentale et psychique est donc encore plus complexe que chez l’adulte .
Pourtant, les symptômes sont à surveiller de très prés chez un ado plus particulièrement, c’est à cet âge-là ( la quinzaine d’années ) que les premières tentatives de suicide se réalisent, plus de 20% des crises suicidaires sont dues à un trouble bipolaire chez ces jeunes enfants . Généralement, les premières addictions comme la cigarette, l’alcool et autres drogues dures sont également très popularisées à cet âge, ce qui peut accentuer l’intensité des phases dépressives ou de manies . Les épisodes sont très caractérisés chez les adolescents et peuvent induire en erreur, c’est pour cela qu’il est très important de faire suivre son enfant sous l’effet du doute de ce trouble mental . Comme dit le proverbe : mieux vaut prévenir que guérir …
Contrairement aux symptômes des adultes bi-polaire, on ne parlera pas de cyclothymie, mais plus d’épisode thymique pour les enfants . Quelques distinctions sur l’intensité et la spécification des symptômes sont donc maintenant différentiables . En ce qui concerne les épisodes dépressifs, on a vu plus haut que l’enfant n’était pas vraiment triste, la peur est bien plus présente que cette tristesse absente . L’adolescent sera continuellement fatigué, pourra faire du yoyo avec son poids et s’isolera socialement . Des signes de troubles anxieux de l’angoisse sont également possibles avec une mauvaise estime de soi et une forte sensation d’ennui total . L’enfant aura également ses premières vraies crises de violences, il testera ses parents en les provocants, leur parlera désagréablement allant jusqu’aux insultes suivant l’âge !! S’il ne se sent pas aider et compris, il pourra également tenter de fuir, fuguer s’il est seul, allant vouloir même voler ses parents ou dans les magasins, ceci est un appel au secours, un sos lancer aux parents pour qu’ils s’en aperçoivent, car lui, l’adolescent se sent délaisser …
Pour les stades de manie ou d’hypomanie ( intensité très faible ), l’enfant est encore plus imprévisible, par ses gestes, que l’adulte bi polaire … Il pourra avoir envie d’évacuer tout son stress, et quiconque lui reprochera quoi que ce soit, pourra le mettre dans un colère noire, courte mais terrible . Son langage étant celui d’un adolescent en crise, il sera très vulgaire envers tout le monde (amis et entourage familial ), il ne sait pas où est sa place et souhaiterait être adulte avant l’heure dans ses propos, souvent contradictoire dans le temps et la forme . Les mensonges et premiers délires sont également courants chez l’ado en crise d’euphorie, le manque de respect ( lycée, collège, famille, etc etc … ) entrainera souvent des règlements de comptes à l’école par exemple, car il sera constamment en conflit avec l’autorité ( de ses profs ou de ses parents ) . Il veut être intouchable, supérieur à tout le monde et fait tout pour l’être !!! Malgré cette hyperactivité, l’enfant pourra, comme en période de dépression, ressentir quelques troubles de l’angoisse, il se sentira stresser comme étouffer par ce monde dans lequel il vit . Il est très compliqué de faire comprendre, à un adolescent en crise maniaque, que ce n’est pas dans le bon sens qu’il va … Rien ne peut l’atteindre par devant, il garde tout pour lui, mais le jour où il lâche toutes ses émotions enfouies, alors un sentiment de culpabilité le touche et le stade dépressif arrive …
Aujourd’hui, beaucoup d’enfants peuvent être diagnostiqués comme hyperactif, les symptômes propres à la bipolarité peuvent alors se confondre avec ce simple trouble de la personnalité borderline ( TPL ), seul un diagnostic médical, qui identifiera alors l’intensité des crises d’hystérie et euphorique, pourra alors révéler soit un trouble bipolaire ou juste une hyperactivité chez l’enfant .
Si tous les parents ayant un doute sur leur enfant bipolaire à l’adolescence et qu’ils l’auraient alors fait suivre, le diagnostic bipolaire aurait été plus rapide et le traitement beaucoup moins compliqué qu’en n’étant que diagnostiquer en étant adulte … Il est parfois très difficile d’emmener son fils ou sa fille chez un psychologue ou suivre une thérapie avec un médecin psychiatre, voire même honteux chez certaines personnes, mais pour l’avenir de nos enfants, il est préférable de les faire suivre au plus tôt afin de leur simplifier leur vie d’adulte avec une maladie très difficile à vivre …
Vous cherchez à savoir la définition de bipolaire ? Qu’est-ce qu’une personne bipolaire ? Quels sont les symptômes généraux des troubles bipolaires ? La bipolarité est-elle une maladie ?
Bipolaire définition :
Le trouble bipolaire ou la psychose du maniaco dépressif est une maladie mentale pouvant être handicapante dans le quotidien du malade, et donc invalidante .
La maladie bipolaire se caractérise par 2 phases distinctes qui possèdent plusieurs symptômes bipolaires à elles-mêmes . La phase maniaque ( de manie ) ou hypomaniaque ( hypomanie ), qui est un épisode d’euphorie, de délire, de joie extrême et d’hyperactivité du patient et la phase dépressive ( dépression bipolaire ), qui est l’épisode de tristesse, mélancolie, de culpabilité avec une mauvaise estime de soi pouvant amener une crise suicidaire précédant la tentative de suicide . La personne cyclothymique ( souffrant de cyclothymie ) est une personne pouvant passer d’un instant à l’autre dans l’un de ces 2 états émotionnels . La cause de cette maladie des troubles psychiques est souvent génétique, héréditaire ( des parents dépressifs par exemple ) ou après un manque affectif ( abandon, trouble affectif, etc etc … ) durant l’enfance . Les troubles de la personnalité peuvent être dangereux au quotidien car, durant les phases maniaques, le bi-polaire peut avoir des addictions à l’alcool, drogues, sexe et même dépenser énormément financièrement . La prise en charge pour ces troubles mentaux est longue, car pour diagnostiquer une personne bi polaire, cela peut prendre facilement plus de 3 ans avec un bon suivi psychiatrique ainsi qu’un bon » bipolaire traitement « . On ne guérit pas vraiment de la bipolarité, on la soigne, la traite, la stabilise avec du lithium et autres thymorégulateurs ( stabilisateur d’humeur ) ou des antidépresseurs pour les pathologies sérieuses comprenant d’importants épisodes dépressifs . Le risque suicidaire est très élevé lors de dépression majeure, c’est l’un des symptômes les plus difficiles à contrôler . La personne peut aussi être borderline, avec des troubles anxieux et constamment en stress, elle peut s’isoler en période de dépression sévère et vouloir rencontrer beaucoup de monde lors des phases euphoriques et d’excitations . À ce moment là, elle se sent puissante, elle peut être facilement irritable à en venir agressive / violente et elle ne ressent aucune fatigue, pas besoin de sommeil; contrairement aux périodes dépressives où, là, elle connait des troubles du sommeil très déstabilisants et néfastes pour son hygiène de vie qui, elle, est très importante pour sa santé mentale . Voilà la définition bipolaire, en résumé ( courte ), concernant les troubles de l’humeur et du comportement .