Gaetan a 39 ans et il nous a demandé comment pouvait-il faire pour continuer à vivre avec sa compagne qui souffre de la maladie bipolaire . Il ne sait plus du tout comment s’y prendre pour faire face à la violence et aux multiples agressions verbales de cette personne bipolaire . Il voudrait pourtant tant l’accompagner et l’aider à lutter contre ses troubles de l’humeur, mais aujourd’hui, il n’a plus de solutions . Nous avons décidé de lui répondre afin qu’il comprenne vraiment comment réagir et quoi faire avec cette maladie mentale .

 

Gaetan :

Au début de notre relation, il y a presque 5 ans, j’ai su que ma conjointe était borderline, puis, avec le temps, j’ai appris qu’elle souffrait plus précisément de troubles bipolaires . Et depuis maintenant plus d’un an, je suis anéanti, épuisé par tant de colère et d’agression de la part de cette personne, que j’aime pourtant, mais que je n’arrive plus à comprendre, que je ne suis plus comment m’y prendre pour l’aider . Cindy ( ma compagne ), m’avait pourtant prévenu que vivre avec elle ne serait pas facile, mais à l’époque je n’y avais vraiment pas prêté plus d’attention que cela ! Maintenant, le chemin est parcouru, et notre vie est vraiment devenue invivable …
Je l’aime et elle aussi m’aime, mais je n’arrive plus à trouver les forces nécessaires pour continuer à l’aider dans son combat de maniaco dépressive . Ses réactions sont totalement imprévisibles, pour elle, je peux être l’homme de sa vie puis 10 minutes plus tard, je suis le pire des connards ! Lors des phases d’hystérie, elle devient très méchante envers moi, voire agressive . Après chaque crise, quand elle est plus ou moins stable, nous parlons de ce qui s’est passé, ce que je subis, mais elle me répond que ce n’est pas grave, que je ne la comprends pas, qu’elle n’est pas malade, pas folle … Elle peut même aller jusqu’à me dire que la bipolarité n’existe pas, puis m’insulter moi-même de bipolaire si j’insiste trop ! Moi, je pense personnellement que son état s’est aggravé, je ne sais plus quoi faire ! Actuellement, je me demande si je dois rester à ses côtes, ou plutôt cesser de vivre avec une bipolaire

 

Notre réponse :

De nos jours, nous parlons énormément de la bipolarité des personnes, il faut donc savoir que le terme médical de la maladie bipolaire est le stade de la psychose du maniaco dépressif . C’est une pathologie cérébrale très complexe à laquelle il faut ( presque ) ajouter obligatoirement un suivi psychiatrique .

Parmi beaucoup de symptômes bipolaires au travers de plusieurs types de bipolarité qui existent, nous pouvons trouver des malades souffrant de cyclothymie, souvent comparé aux personnes lunatiques d’ailleurs . Donc, ce type de personne cyclothymique et lunatique se rapproche beaucoup plus des gens borderline . Ensuite, nous parlons de névrose caractérielle, où à ce moment-là, le trouble bipolaire est plus accentué, mieux défini . Par exemple, la personne peut souffrir, ou avoir souffert d’abandon, et donc nous préconisons aisément une psychanalyse, une psychothérapie, qui obtiennent d’excellents résultats en général .

Vous devez arriver à encore plus lui parler, il y a une manière de l’aborder en pleine crise et une autre quand elle va mieux . Il ne faut jamais surenchérir quand elle est agressive avec vous par exemple, il faut arriver à lui faire comprendre que vous la comprenez, avec des mots de compassion par exemple afin de calmer sa crise de colère, ou des gestes d’empathie aussi . Il ne faut surtout pas contrarier une personne en phase maniaque et d’euphorie .

Si elle est dans le déni de ses troubles mentaux, ne lui répétez pas qu’elle est malade avec les termes médicaux adéquats à vos pensées, mais abordez le problème différemment, en lui faisant comprendre que votre couple ne pourra plus tenir très longtemps si elle ne va pas voir ( avec vous ) un spécialiste pour ses troubles du comportement que vous subissez tous les deux . Cela la fera réagir en douceur et lui fera comprendre que vous êtes avec elle dans une lutte que ni vous, ni elle, ne comprenez pas entièrement . Vous ne pouvez plus être son sauveur, mais vous souhaitez être son allié .

Il faut toujours être rassurant pour la personne bipolaire, mais jamais lui dire qu’elle souffre de bipolarité si elle est dans le déni de cette maladie psychique .

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Rassurez-la en permanence, ne baisser pas les bras devant elle, jamais ! Faîtes lui comprendre que vous êtes son homme mais pas son médecin ! Ce sont 2 personnes différentes, vous n’êtes pas psychiatre, mais vous êtes une personne qui est prête à l’aider à trouver la solution pour aller mieux, pour que votre relation de couple s’en sorte également et éviter toute séparation, divorce …

Car, si vous continuez dans l’optique que vous êtes actuellement, votre amour risque de se briser, même si elle vous aime également, vous allez avoir comme un burn-out dans votre situation amoureuse . Il faut aussi que vous lui fassiez comprendre que votre couple est en jeu si elle n’arrive pas à faire évoluer votre relation dans le bon sens . Lui poser un ultimatum, mais toujours en douceur … C’est autant pour le bien de son couple, que de la vie de son homme et aussi de sa propre santé qu’elle doit se remettre en question .

Pour cela, il lui faudra trouver ce qu’elle reproduit constamment, savoir ce qu’il s’est passé dans sa jeunesse par exemple . Si c’est le sentiment d’abandon, cela peut se retranscrire en une forme d’échec sentimental, un trouble affectif . C’est assez fréquent chez les bipolaires, s’ils ont été ( comme ) abandonnés étant petit, ils se créeront alors un aspect négatif de leur propre valeur et souhaiteront donc être heureux sans y arriver, en continu … Le problème c’est que si votre conjointe se convainc qu’elle n’est pas attirante, n’a aucune qualité par exemple, et cela depuis toute petite, alors elle en fera de même avec vous : elle sait qu’elle n’a aucune valeur positive donc elle doit le vérifier, mais vu qu’elle sait qu’elle n’en a aucune, alors elle se focalisera plus sur l’échec ( de votre relation ) afin d’avoir une preuve qu’elle n’a aucune valeur …

Tant que Cindy se concentrera sur « son passé », elle vous fera du mal, involontairement car elle ne cherchera pas la cause de son mal-être, mais plutôt à rejouer sans cesse son histoire qu’elle croit sans issue, puisqu’elle n’est pas aidée par des professionnels afin d’essayer de comprendre et soigner ce fardeau, ce secret qu’elle traîne depuis des années tel une névrose …

 

Si vous souhaitez, vous aussi apporter votre aide à Gaetan concernant le déni de la maladie par sa femme, le forum bipolaire est à vous !

 

Déni de bipolarité
Comment aider une bipolaire dans le déni
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  • Est-ce qu’une personne de 30ans reconnue bipolaire qui a eu de très bons résultats scolaires et universitaires, qui excelle dans l’animation d’une troupe thèatrale mais qui a eu des echecs successifs politiques ,peut cacher un sentiment d’abandon qu’il a eu dans sa première jeunesse.

    • Bonjour, Difficile de répondre à une telle question précisément sans connaître la personne, sans suivi . Des échecs politiques ne peuvent pas à eux seuls une cause d’un sentiment d’abandon dans la jeunesse d’un malade bipolaire . Si vous souhaitez précisément connaitre la cause des symptômes, il faut vérifier plusieurs points, comme la génétique, l’hérédité, les évènements de la vie ( jeunesse ou pas ), etc etc … Beaucoup de facteurs psychologiques sont à prendre en compte dans cette maladie, même s’il est vrai que celui du su sentiment d’abandon est très majoritaire . Dans votre cas, il y a peut-être d’autres troubles du comportement, ce qui expliquerait des échecs uniquement politiques … Bonne journée,

      • Je vis également avec une bipolaire. C est très difficile.. je suis le plus gros égoïste de la terre.. un vrai connard elle ne m aime pas elle ne m a jamais aimé je suis un bon à rien.. C est elle qui me nourrit je vis à ses crochets ect….Elle peux être très amoureuse limites pot de colle… et m annoncé qu elle n a jamais eu de sentiments pour moi.. voilà mon calvaire.. mais je l aime…

        • Cest mon cas aussi je vi avec lui depuis 16 ans mais la situation s’aggrave jour apres jour on a 3 filles et elles aussi sont touchées par ses comportements help

  • Bonjour,
    Moi j’ai aussi la ferme impression de connaitre une personne dans le déni:Ma Mère! En fait je ne sais pas vraiment si elle est borderline ou bipolaire, en meme temp elle a 66 ans, il est donc difficile de savoir…
    Plus j’y pense,surtout au passé, et plus je retrouve des similitudes avec cette maladie mentale.Pourtant elle ne m’en parle , jamais, mais aujourd’hui je me rend compte qu’elle arrive a me gacher ma vie et celle de mon pere aussi …
    Comment lui dire, lui demander si elle sait qu’elle est malade??
    Merci pour vos réponses

    • J’ai 70 ANS et on m’a détectée bipolaire en Juin 2016. En fait, je suis bipolaire depuis très longtemps, mais, sans le savoir!!! On ne peut pas parler de « déni » tant qu’on n’a pas connaissance de la maladie! Maintenant que je sais, je comprends mieux des attitudes que j’ai eues par le passé et je regrette simplement ne pas avoir su avant! On ne guérit pas de cette maladie, mais, en sachant, on peut s’améliorer et « vivre avec »!

  • Merci pour ces précieuses informations!
    Je suis tombé amoureux d’une femme comme Gaétan la décrit en novembre 2015. Elle habitait à 900 bornes, notre relation n’aura tenu que 6 mois.
    Je prévoyais de vivre avec elle, je perçevais bien au fond de moi que c’était la seule issue mais ces absences, ses crises d’agressivité mélées d’hallucination, la peur qu’elle a fait à mes enfants que je les lui ai présentés sur Skype, un job stressant à ce moment-là, les contingences matérielles m’ont fait pété les plombs. J’ai totalement paniqué, le coeur triste et pétri de peur……………. Un an de traversée du désert, renoncement à l’amour, à la vie, l’amour piétinné, oublié. ET la musique, le corps qui parle, se réveille, révèle ce qui était caché, enfoui, je l’aimais encore, toujours, je n’ai jamais cessé de l’aimer. Je la recontacte il y a un mois, elle a déménagé à 800 bornes et là je la retrouve sans boulot, sans fric, sans l’enfant qu’elle venait retrouver. Il y a quatre jours je pars la voir, son état est terrible à voir, elle me culpabilise, me raconte qu’elle fume du shit, bois de l’alcool, qu’elle va mal mais, vous connaissez la chanson, qu’elle a peur de rien, en mode mineur quand même cette fois.
    Je la sens blessée, profondémment meurtri, elle n’a plus le minimum qui la faisait tenir: un job, son enfant, un statut.
    Je prévois de muter en septembre dans sa région, je veux l’aider. Je comprend que me charger de culpabilité ne me permettra pas de l’aider, au contraire. Je lui envoie régulièrement des messages, positive, utilise l’humour quand je peux avec des réactions disproportionnées jouant sur la jalousie….
    Une idée sur comment l’aider au mieux sans qu’on y laisse tout les deux la peau car sur le carreau je vois pas comment je pourrais aider à quoique ce soit. Merci à tous

  • Bonjour,
    J’ai 33 ans et je suis aussi concernée par la bipolarité de mon père qui va avoir 70 ans et qui fait vivre un cauchemar à ma mère. Il veut tout contrôler dans la maison et lui interdit certaines choses qui me mettent en colère : le jardin, arroser ses fleurs à l’extérieur, faire du tricot … car pour lui cela représente une montagne de sortir des outils de jardin, d’aller chercher de l’eau dans un arrosoir, de sortir des pelotes de laines !!! Des détails pour nous mais pour lui cela provoque des crises de paniques! Il est suivi par un psychiatre une fois par mois (c’est à mes yeux vraiment trop peu) et y’a quelques années est allé à l’hopital de jour ce qui permettait de soulager ma mère mais là de nouveau c’est invivable pour ma mère qui ne peut même pas s’isoler quand elle va mal car mon père est comme un gamin qui dès qu’il ne la voit plus hurle dans la maison à sa recherche. Sa maladie n’excuse pas tout et il n’a aucunement le droit d’interdire à ma mère de faire des choses qu’elle aime et elle m’a même raconté qu’une fois elle voulait prendre une douche et il lui avait répondu « non pas tout de suite ! »Je n’en croyait pas mes oreilles et pour éviter une crise ma mère a attendu que cela soit la bonne heure pour prendre sa douche… Ma question est donc de savoir : faut-il aller dans son sens ou le contrer et tant pis si c’est le « pétage de plomb » ? J’ai l’impression que ma mère qui pourrait vivre paisiblement sa retraite est en prison et cela me met hors de moi ! Avez-vous des solutions ? Faire hospitaliser mon père est peut être une solution radicale mais je n’en vois pas d’autres…

  • Bonjour à tous,
    J’ai une question importante pour ma vie future. J’ai rencontré une femme il y a quelques semaines. Je m’entends bien avec, mais elle présente une double personnalité étonnante entre le jour et la nuit. Au début j’ai mis cela sur le compte de la pudeur vis à vis de moi et des autres, mais en fait j’ai le soir une personne tendre, câline et tactile et le jour, quelqu’un de glacial que je peine à approcher! Quand je lui en parle elle ne me répond pas..
    Pour info j’ai 64 nos et elle 57 ans. Je pense qu’elle a des sentiments pour moi…. Mais il y a un vrai blocage….
    Est- ce que cela peut être lié à une forme de bi polarité ?
    Merci de votre aide
    Jean

  • Bonjour
    Cela fait 6 ans que j’ai rencontré un homme merveilleux. Nous avons commencé une relation et là horreur, il devenait de temps en temps très coléreux, jaloux sans raison, très méchant oralement. Je ne comprenais plus rien. J’ai dépéri, je pleurais beaucoup, il m’a fait passer de nombreuses nuits blanches pendant que lui dormait profondément et ne se rappelait de rien à son réveil.
    Je l’ai quitté plusieurs fois, à chaque fois, au bout d’un certain temps très variable il revenait à genoux, en pleurant, me disant qu’il ne pouvait se passer de moi, que j’étais la femme de sa vie. Plein de promesses, plein d’amour. Il sait qu’il me fait atrocement souffrir, il me dit qu’il s’en veut. Il ne peut pas s’en empêcher. Il me quitte sur un coup de tête et deux minutes après il s’en veut mais est incapable de revenir et de s’excuser. J’y ai cru à chaque fois. J’ai recommencé x fois car je le trouve tellement craquant quand il est amoureux. C’est comme ça que j’ai envie qu’il reste à chaque fois mais ça recommence à inévitablement.
    C’est moi qui lui ai dit un jour qu’il était bipolaire. Il a nié. Nous sommes restés séparés pendant un an. Il a rencontré quelqu’un d’autre mais il n’a pas voulu donner suite (d’après ses dires …) il est revenu après avoir vendu sa maison et en me disant qu’il avait acheté un appartement luxueux pour moi. Je l’ai revu j’ai encore craqué. Il m’a avoué être bipolaire, je suis restée quand même sachant que cela pouvait être soigné. Il m’a dit voir un psy, un gooupe de paroles et avoir un traitement. J’y ai encore cru. Le bonheur a duré un mois. J’ai mis un terme à notre relation, bien décidée à ne plus me faire piéger. C’était en janvier 2017. Aujourd’hui le revoilà. Il a trouvé encore une excuse pour me voir et j’ai accepté. Je ne veux pas redémarrer une relation amoureuse totale avec lui. Je lui propose une relation amicale qu’il refuse complètement me disant qu’elle est ambiguë car lorsque nous nous voyons nous ne pouvons nous empêcher de nous tenir la main et de nous embrasser. Il m’inonde de mots d’amour et tout recommence. Je pense qu’il est amoureux mais j’ai des doutes. Je me demande si ce n’est pas parce qu’il a compris que personne d’autre ne pouvait le supporter. Il ment beaucoup. Il cache ses ressentis lorsque nous parlons et il me ressort une agressivité terrible le lendemain concernant notre dernière conversation que je croyais entérinée.
    Je suis perdue complètement car je crois comprendre que tout repose sur mes épaules. C’est à moi à supporter ces changements d’humeur, c’est à moi à disparaître quand je sens la crise arriver car il ne s’en rend pas compte. Si je recommence ça va recommencer, je le sais. Je ne sais pas que faire. J’ai des sentiments très forts pour lui mais quand il est bien. Quand il est mal je déprime complètement, je pleure, ne dors plus. Je ne sais comment faire pour vivre avec cette maladie. Mon entourage me traite de folle quand j’y retourne. Je ne sais plus que faire. J’ai peur de ne pas être capable de le supporter volontairement. J’ai besoin d’aide. Si vous pouviez me donner des clés …. je vous en remercie vivement.

    • Bonsoir Chris,

      C’est que ces crises n’ont pas encore été jusqu’à tes propres limites. Tu ne dois pas t’en vouloir surtout, ce n’est pas toi qui à un soucis mais lui. Cette maladie est vraiment difficile à supporter. Mon compagnon en souffre aussi. Tu dois lui dire TES limites (ce que tu accepte ou pas), après une crise il t’écoutera d’avantage, s’il s’en veut réellement. Malheureusement j’observe dans mon cas que c’est souvent après une très très violente crise qu’il m’écoute et que je me rend compte à quel point il peut faire du mal. Vis pour toi, cette maladie te permet de te connaitre toi et fais évoluer très vite le/la conjoint(e), les proches aussi, je dis ça au niveau de l’ouverture d’esprit, de ta « sagesse ». C’est le point positif, après c’est à toi à peser le pour et le contre de votre relation. Je conçois que le plus dur soi de ne pas être tenté de retourner vers lui… Mais pense à ce que toi tu as déjà dû endurer… et ce à quoi tu as échappé lorsque tu n’étais pas auprès de lui. Il faut qu’il se soigne pour LUI avant tout.

    • Bonjour, je suis moi-même dans une situation similaire. Depuis 3 ans et demi j’ai une relation jalonnée de crises récurrentes avec un homme qui, malgré les circonstances, je n’arrête pas de considérer extraordinaire pour ses qualités et ses capacités.
      Je me suis reconnue dans chacun de témoignages.
      Aimer avec la peur de ce que cet amour nous réserve d’un jour à l’autre et la conscience d’être impuissante face à l’envergure de cette situation.
      Un jour sur un piédestal, je suis une femme formidable, dont l’amour indéfectible, l’ecoute, le soutien, l’accompagnement toujours présents sont reconnus, qui mérite d’être aimée et respectée.
      Un autre jour tout est remis en question, tout ce qui lui il a fait pour moi est recraché à la figure parce que finalement je n’en valais pas la peine.
      Si cela ne concernait que moi, encore, mais mes enfants, qui ce sont beaucoup attachés, ils en souffrent aussi et ça m’est insupportable surtout quand, comme hier, il a urlé sur mon fils terrorisé de 10 ans parce que « chacun devait en avoir pour son gré » !!!
      Mon compagnon est conscient de dégâts qu’il fait autour de lui, il en a honte, quand il redescend il se confond en mille excuses avec tout le monde. Il a été voir son médecin qui lui a suggéré l’hypothèse d’un trouble bipolaire. Il a donc entamé une série de consultations chez un psychiatre. Il en est qu’au début. Continuera-t-il ? Et moi, pourrais-je encore soutenir les conséquences de ses crises ?
      Pour l’instant, il est réparti chez lui en claquant la porte et en me criant « adieu » ! Je me retranche dans une silence et une absence recuperatrice, mais je me sens spectatrice de ma vie.
      Je n’attends pas que quelqu’un puisse me donner des solutions, mais déjà le fait de voir que nous, qui sommes confrontés à ce type de réalité, sommes tous tiraillés entre nos sentiments et notre survie m’est d’une grande aide.
      Merci à tous pour le reconfort que vous m’avez donné avec le témoignage de vos histoires.

    • J ai lu votre message et j ai l impression d un copie colle avec ma situation..je suis folle de lui…jamais je n avais rencontré un homme aussi attentionné et au bout de 3 jours sans raison..il m injuriait et voulait arretter la relation…tout ceci a répétition…il m a detruite…j ai perdu mon sourire…ma joie de vivre…il m a jeté comme une merde il u a une semaine…il refuse la réalité pour lui
      ..il n est pas malade…il ne veut plus me parler..et est agressif envers moi…je ne sais quelle hatitude avoir…car je l aime
      .meme si je sais que cette relation m est nuisible..
      Je vous embrasse

    • Bonjour chris,

      De la même manière que les autres réponses que tu as pu avoir, saches qu’effectivement tu n’es pas seule. Si cela peut t’aider et que tu es toujours dans cette situation.

      Pour ma part j’ai rencontré mon homme il y a 4 ans. Un coup de foudre (physique et moral).
      Peu de temps après je découvre sa jalousie maladive, et j’apprends alors qu’il m’a trompée. Nous en étions à notre 6 eme mois. Je le quitte alors. S’ensuit alors une première tentative de suicide, puis mis sous tutelle par son père quand ce dernier apprend qu’il se pourrait que son fils soit bipolaire. J’ accepte de le revoir deux mois après. Il arrive chez moi pour ne plus jamais repartir (ayant perdu son travail et s’étant mis en froid avec son père qui était le seul à vouloir l’héberger). Bien sur il ne me l’a pas dit, et c’est moi qui lui ai posé la question au bout de quelques semaines s’il retournait voir son père, réponse ‘non nous sommes en froid »
      Depuis il vit chez moi. J’ai affaire à un homme qui me sait fragile affectivement mais forte par la même. Dans ses bons moments il est l’homme que je pourrais qualifier d’idéal, me couvrant de cadeaux, d’attentions, de mots d’amour,… et puis après douche froide et retour à ce que j’appelle à présent la PATE A CREPE. Il n’a de cesse de me retourner les situations m’amenant à douter du bien-fondé de ceux qui sont les reproches que je lui fait. (avant d’ecrire ce message, j’ai découvert via plusieurs sites qu’il ne faut surtout pas faire culpabiliser le bipolaire surtout quand il est dans une mauvaise période) Cela fait plusieurs fois que je lui ai dit de partir, (la seconde fois il a refait une tentative de suicide),
      sans au fond de moi le vouloir, mais sachant qu’il n’avait pas d’argent, personne chez qui se loger, je me culpabilisais en mettant un homme de 40 ans à la rue. Mais au fond c’est surtout parce que je n’ai pas eu le cran de le perdre, me ramenant à mon abandonite personnelle. Je vois depuis des années un psy, qui s’avère être un ancien psychiatre en hopital, et qui gérait justement les bipolaires. Ce dernier m’a rassuré quant au fait que je ne l’étais pas. Car mon homme à une intelligence rare et il sait à chaque foi retourner les situations. Mon psy me conseille de partir POUR ME PROTÉGER, pour lui cette maladie est malheureusement pas l’idéal quand on souffre de manque d’amour. Certes les moments de joie sont intenses, mais la chute elle fait très mal, dans mon cas je perds confiance en moi.

      Tout cela pour dire que je pense qu’il faut être égoïste. Facile à dire plus dur à faire (vu que je suis toujours avec lui).
      Une chose est sure pour moi, c’est que pour qu’un couple fonctionne bien il faut que chaque partie ai réglé ses propres problèmes. On peut épauler mais nous ne sommes pas des médecins,

    • Bonjour je vis une situation similaire à la vôtre. Vous voulez qu on en parle ensemble ? Moi non plus je ne sais plus que faire… Je suis anéantie. Je perd toute ma personnalité et tous mes repères. C est très difficile une relation avec un bipolaire. Dès que quelque chose ne va pas il appelle tout l entourage pour se plaindre de moi ses deux fils sa mère sa sœur ses cousins ses copains mon ex mar mes filles mon fils. C est invivable et pourtant je n arrive pas a le quitter. C est une relation toxique.

  • comment peut on aborder la possibilité d’être bipolaire avec sa mère de 67ans qui se croit tout a fait normal dans ses réactions? mon frère et moi sommes épuisés, nous ne savons plus comment nous y prendre

    MErci

  • bonsoir, je pense que ma compagne est bipolaire , mais rien que le fait de le lui dire la met hors d’elle pour info elle a vecu l’inceste
    puis est devenue alcoolique est en traitement depuis 4 mois pour ce dernier je l’aime c ‘est sur il lui arrive de me laisser sans nouvelles pendant des jours un jour elle dit quelle sen sortira le suivant que jamais elle y arrivera que faire?

  • Mon mari passe de périodes euphoriques où il parle tout le temps a des périodes silencieuses où il dort énormément. Lorsqu’il est dans sa phase dépressive (?) il ne peut manger que le soir et maigrit lorsqu’il est excité il a tendance à manger souvent trop, il grossit. Il a eu une longue période d’alcoolisme (pas à être ivre ts les jours) couple avec le canabis (tous les jours).
    Il peut dire le contraire de ce qu’il vient de dire ou changer d’idée pour des choses simples.
    Je me demande s’il n’est pas bipolaire. Les changements sont brusques et inattendu.

  • J’ai connu une femme bipolaire je l’ai su au début de notre relation et depuis on est amants.son comportement ne me fatigue pas trop elle est sous traitement et je me suis adapté va ses phases UP et down.quand elle part je reste silencieux jusqu’à son retour.cela dure depuis 7ans.il y a 3 mois après une dispute et une séparation elle est revenue mais avec une certaine froideur en me disant que qqchose en elle est morte tout en me parlant d’amour.ce nouveau pour moi je n’arrive pas à comprendre si elle ne m’aimes plus ou si c’est du à sa bipolairite.j’ai tout fait pour me rapprocher d’elle mais elle reste froide proche mais froide.dois je la quitter ou au contraire l’aider aidez moi svp je l’aime tjrs et je n’aime pas sentir que je l’ai abandonné.merci

    • Bonjour
      Je vous comprends
      Jai une fille bipolaire de 42 ans
      Cest difficile certes
      Ik faut aider ces personnes, en les aimant au mieux
      Leur parle calmement
      Un sujet sur lequel on est pa’s daccord
      Il faut laisser ne pas insister
      Remettre celui la a plutard
      Les paroles depassent la pensee
      Ne pa’s en tenir rigueur
      Donner de l amour ,de l attention
      Faire , offrir des petits plaisirs
      Tenir bon, on craque oui certes
      Mais la force fait l union
      Aimez donner de lamour
      Donner le meilleur de soit meme
      Courage et soutien a tous ceux qui connaissent un bipolaire
      Dont moi meme (jeanne)

  • Bonjour à tous
    Je comprends tous ceux qui vivent avec une personne bipolaire, car ma femme aussi fait partie,mais ce que je veux rajouter c’est que faut la patience,la comprendre cette personne, la soutenir, ne jamais baisser les bras ,un suivi avec des professionnels,je l’aime ma femme et je l’abondonnerai jamais j’ai même une claque d’elle quand elle était en phase maniaque LOL mais je sais que plus fort qu’elle, juste un conseil rester calme et ne les contrarie pas , et soyez doux avec eux et tous vas bien se passer croyez-moi

  • Je suis avec le père de mes enfants depuis presque 12ans. Un homme dans la trentaine très brillant…trop brillant. Il a un job stressant avec pleins de responsabilités. Il a vécu une enfance terrible de violence physique et psychologique. Des parents alcooliques et drogués. Il a coupé les ponts avec eux. Tout ça pour dire que je suis persuadé qu’il est bipolaire. Il est dans le déni total et même qu’il dit que c’est moi qui a un problème et des sauts d’humeurs mais au contraire..je me retiens tellement..j’avale toutes ses paroles et gestes blessants et ça me tue par en dedans. Il dort très souvent et pourtant il est toujours fatigué. Il fume du canabis tous les soirs car sinon il arrive pas a dormir..qu’il dit! Moi et les enfants on ne sait jamais quand il va se fâcher. Ca ne prend jamais grand chose d’ailleurs pour qu’il se fâche et d’autres jours, un gros événement ne le fait même pas réagir.

    Exemple: Ce weekend il s’est levé marabout et sors fumer dehors en claquant la porte. Je lui demande gentiment: « Qu’est-ce qu’il y a? Pourquoi tu clac la portes? » et lui se fâche, monte le ton après moi et me dit: « AS-TU FINI DE ME SURVEILLER?? ». Je ne comprend nullement la logique dans son comportement…en quoi lui demander ce qui se passe est « le surveiller » ? Je lui pose la question et il détourne ça vers moi..toujours..

    Il est médicamenté pour la dépression depuis 3ans environ mais a cessé de voir son psychologue quand il lui a parlé de bipolarité. Déni total! Il dit que le psy est dans le champs et veut pu rien savoir. Je l’aime comme jamais je n’ai aimé personne mais je suis vraiment perdue…épuisée. Je ne sais pas quoi faire..

    Help please! Je l’ai deja quitté une fois car j’étais pu capable et je commence à y penser encore.

  • Bonjour,

    Je souhaiterais également vous faire part de mon histoire,vivant avec un homme Bipolaire depuis maintenant plus de 10 ans, malgres nos plusieurs separations, à chaque fois il revenait et à chaque fois je le pardonnais; il me dit qu’il se soigne mais malgré un traitement, qu’il prend tous les soirs et voit un psy tous les 2 mois, il est pour moi toujours dans le déni, il n’a pas une hygiène de vie convenable, il a arrêté de boire et fumer, c’est une bonne chose déjà, mais se repose sur moi pour tout, au quotidien, il est a mi temps, je rentre tard le soir mais non il n’aura rien fait de tous l’après midi, à part sieste et assis sur le canapé à se regarder des films, oui moralement c’est dur, physiquement des fois je ne tiens plus non plus, je n’ai pas de soutien de sa famille non plus, nous nous sommes séparé plusieurs fois mais rebelotte des qu’il y a un moment de stress ou qu’il se prend la tete avec sa mère, je sens arrivé sa phase UP ! ou j’ai droit a tous les méchancetés de sa part et que comme d’habitude c’est moi qui est instable d’après lui, ce n’est pas possible de ne rien dire, sinon ils nous écraseraient, et nous tueraient moralement!sa famille aussi est dans le déni, surtout sa mère qui ne veut pas son bonheur et me reproche aussi tout, surtout que c’est elle qui veut tout diriger dans sa vie, ne le laisse rien faire, mêle même de notre relation, suite à son venu sur Paris, elle l’a excité tellement, a le contredire tout le temps, à être derrière son dos qu’il est monté en puissance et m’a quitté, parce que j’ai eu le malheur du lui dire un soir « tu aurais pu balayer » trouvez-vous ça normal de quitter quelqu’un pour ça? le lendemain je suis rentrée et il n’y avait plus aucun de ses affaires, et sa mère aucune compassion pour moi…bref pour vous dire que nous ne pouvons vraiment les contrôler, quoi qu’on leur dise, quoi qu’on fasse, ils ne nous écouteront pas dans leur phase UP par contre dés qu’il redescendent ils ne peuvent vivre sans nous etc …c’est triste car nous tenons vraiment a eux sinon nous ne serons pas là à nous exprimer pour eux ou contre eux… je ne sais plus, c’est dur moralement, épuisant…Merci de m’avoir lu ! bon courage a vous tous.

  • Bonjour,

    Mon mari n’a pas encore été diagnostiqué « bipolaire » car il voit un médecin pour d’autres problèmes. Il a un rétrécissement du canal cervical et en souffre beaucoup. Pour calmer ses douleurs on lui a prescrit du tramadol. J’ai l’impression que ce médicament, comme le skénan qu’il a également eu le rendent bipolaire. Il ment, devient violent, agressif, me fais des reproches. Je suis parti, mais il m’envoie des SMS tous les 5 minutes. Il menace de débouler à mon travail. Je ne sais plus que faire car pour lui il est tout à fait normal. Comment le médecin peut le déceler, sauf si je lui en parle…