Le trouble panique se caractérise par des attaques de panique répétitives et fréquentes qui interviennent sans prévenir . On estime que 25% des personnes qui sont affectées par la bipolarité souffrent également du trouble panique . L’anxiété de ces patients provoque une intensité plus forte des symptômes et une augmentation de nombre de phases dépressives . Le risque suicidaire est d’ailleurs plus élevé pour les personnes bipolaires présentant un trouble panique car le traitement est encore plus complexe à déterminer lors des crises .

C’est quoi la crise de panique ? Définition, symptômes et traitements …

Même s’il s’agit d’un trouble anxieux, le trouble panique est différencié par sa durée notamment : Les attaques de panique ( qui caractérisent le trouble panique ) sont courtes mais très intenses et elles surgissent soudainement, tandis que les troubles anxieux peuvent durer plusieurs jours ou semaines et sont stimulés par un stress récurrent . Il n’est pas possible de deviner quand va surgir une attaque de panique, mais il est possible de reconnaître certains éléments déclencheurs .

Définition du trouble panique

  1. Le trouble panique affecte les adultes comme les adolescents .
  2. Le trouble panique peut aussi être avec ou sans agoraphobie .
  3. Une personne souffrant de troubles panique se souvient généralement très bien de ses crises tellement elles sont intenses .
  4. C’est un trouble qui peut se révéler être très handicapant; en pleine crise de panique, le patient peut être dans un état de panique identique à une personne en danger de mort .
  5. On peut diagnostiquer une personne atteinte d’un trouble panique lorsqu’elle subit au moins 4 attaques de panique en 1 mois ( d’autres critères sont nécessaires afin de confirmer ce diagnostic – voir symptômes – ) .
  6. Ces attaques de panique arrivent de façons inopinées; contrairement à la phobie par exemple .
  7. Pour éviter toute crise de panique ou d’angoisse, le patient va tout faire pour échapper à une situation qui arrive / ou l’éviter .
  8. Il peut exister des points d’accroche pour minimiser la peur de la panique : un objet à avoir, une phrase à se répéter, passer par tel chemin pour ne pas avoir cette crise, savoir où se trouve telle structure en cas de crise ( WC par exemple ), etc etc …
  9. Les cycles et intensités des crises sont variables d’une attaque à l’autre et varient également selon chaque patient .
  10. Ce n’est que lorsqu’une personne est atteinte par plusieurs attaques de panique par semaine qu’elle commence à consulter un spécialiste pour son trouble .
  11. Une seule attaque de panique peut suffire à un diagnostic de trouble panique si celle-ci n’a pas lieu d’être et est persistante ou qu’elle préoccupe le patient jusqu’à arriver à faire changer son comportement .
  12. Les crises de panique interviennent généralement dans des lieux où il y a du monde – agoraphobie ou ochlophobie – ( transports en commun, magasins, etc etc … ); cependant, elles peuvent aussi surgir lors d’un moment d’isolement ou de repos .
  13. La peur panique est un symptôme bien réel qui peut se traduire par une sensation d’étouffement du sujet en situation de crise . Sa vie est « comme en danger » et l’issue est très difficile à trouver .

Comment reconnaître un trouble panique ?

Pour que le trouble panique soit diagnostiqué, il faut prendre plusieurs éléments en considération comme les symptômes de la crise ou les évènements et la récurrence des attaques .

Les symptômes de la crise de panique

Quand la personne est en crise de panique, cela signifie alors qu’elle est dans un état de malaise sévère dû à une peur pendant une courte durée ( plusieurs minutes seulement ) . Cette crise peut apparaître à tout moment, pendant une pause ou en pleine activité . Durant cette attaque de panique, la personne doit ressentir au moins 4 des symptômes suivants :

  • Sudation, transpiration excessive et soudaine .
  • Sensation de paralysie générale .
  • Convulsions, spasmes, tremblements .
  • Augmentation du rythme cardiaque, palpitations .
  • Sensation d’asphyxie, de suffocation .
  • Douleurs et/ou gênes au thorax .
  • Trac, appréhension de mourir .
  • Fourmillements, paresthésies .
  • Inquiétude devant une possible perte de contrôle de la situation, peur de devenir « fou » .
  • Ecoeurement, nausées .
  • Frémissements ou moiteurs .
  • Sensation de strangulation, d’étranglement .
  • Sensation d’évanouissement, de syncope, défaillance .
  • Sensation de ne plus être vivant, d’être dans l’irréel, dans un délire paranoïaque, de ne plus être soi-même .

Autres critères pour le diagnostic du trouble panique

Après une attaque de panique, durant le mois suivant, la personne doit ressentir une certaine forme d’angoisse concernant la possible venue d’une prochaine attaque de panique et des répercussions qui y seront liées . Le patient peut aussi avoir un changement de comportement par rapport aux crises; éviter certaines situations angoissantes et liées aux précédentes crises par exemple . Des situations où il se sentira en danger …

Dans le trouble panique, c’est surtout la peur de refaire une crise qui est redoutée par la personne; viennent ensuite les symptômes de cette crise qui sont désagréables …

La crise d’un trouble panique n’est pas applicable suite à la prise excessive de drogues, d’alcool ou de médicaments .

La crise d’un trouble panique ne doit pas pouvoir être mieux assignée à un autre trouble connexe . Généralement, ces attaques de panique surgissent suite à des événements / déclencheurs précis et ne peuvent donc pas être définit comme trouble panique . Il existe par exemple :

  • La phobie où les crises se produisent dans des situations limitées, précises, bien définies ( peur d’animaux, peur de rentrer dans un endroit, etc etc … ) .
  • L’anxiété – phobie – sociale où les attaques surviennent lors de rassemblements redoutés ( foule par exemple ) . Les angoisses sont alors sur le long terme .
  • Les toc’s qui concernent les crises liées à des obsessions et où la personne va devoir créer des gestes pour éviter tout malaise .
  • Le syndrome du stress post-traumatique qui surgit lors de certains rappels d’anciens événements traumatiques .
  • Le trouble d’anxiété de séparation qui concerne les séparations affectives douloureuses entre personnes et qui peut créer des crises d’angoisse récurrentes .

En général, on estime un délai minimal de 1 an pour diagnostiquer véritablement un trouble panique . Une personne qui souffre du trouble panique voit le fonctionnement de son mode de vie changer . Les patients doivent souvent redéfinir leur vie autour de cette « peur de la prochaine attaque de panique » . Ce sont bien ces nouvelles ( et parfois farfelues ) conduites d’esquive / d’évitement qui changent profondément le comportement d’une personne sujette à ce trouble; et ce afin de limiter la venue et les conséquences que ces types de crises engendrent .

 

Traitement du trouble panique

2 solutions principales existent pour le traitement du trouble panique : Les médicaments et les psychothérapies . Le traitement de première ligne est la thérapie cognitivo-comportementale ( TCC ) puis le traitement médicamenteux sous anxiolytiques et/ou antidépresseurs .

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Les benzodiazépines sont très utilisés mais ils sont à prendre avec précaution à cause de leur accro-dépendance et ils peuvent aussi être à contre-sens lors du sevrage avec un risque de survenue d’attaque de panique . Tout comme le trouble bipolaire, l’hérédité peut être mise en cause dans le trouble panique avec un taux de 7/10 . L’alcool, la caféine ou encore le tabac peuvent être des éléments favorisant un trouble panique dans certains cas ( surconsommation ou consommation précoce ); cela reste tout de même difficilement applicable en raison d’autres troubles similaires possibles  .

La thérapie cognitivo-comportementale pour traiter le trouble panique

La TCC ( thérapie cognitive et comportementale ) obtient d’excellents résultats pour les patients atteints de troubles panique . On estime que 3 mois de thérapie suffisent pour qu’une personne ressente déjà des effets bénéfiques ( + de 80% ) .
L’objectif de ces thérapies est de favoriser la compréhension de son trouble grâce à l’analyse du fonctionnement de ses crises de panique . Il va ainsi apprendre à restructurer ses émotions en adéquation avec les déclencheurs des crises . Une mise en situation peut également être proposée au patient afin qu’il travaille sur son trouble en situation réelle mais sécurisée .

Plusieurs méthodes sont proposées et en rapport avec les symptômes ressentis lors d’attaques de panique :

  1. Pratiquer une activité physique intense pour augmenter le rythme cardiaque .
  2. Mettre le patient dans une forme de stress intense impliquant des difficultés à respirer .
  3. Mettre le patient sous tension .
  4. Effectuer des tests d’équilibre pour donner une sensation de vertige .
  5. Mettre le patient sous apnée pour recréer une sensation d’étouffement .

Ces techniques visent à mettre le patient intentionnellement en situation identique à une attaque de panique pour qu’il s’adapte aux situations et trouve instinctivement des issues positives . Ces actions doivent être réalisées aussi souvent que possible jusqu’à ce que l’anxiété ait disparue pendant ces situations .

Des techniques de respiration bien spécifiques sont aussi bénéfiques, comme la cohérence cardiaque ( inspiration et expiration pendant x secondes à chaque respiration pendant 5 minutes ) . Elles aident à minimiser les angoisses en réduisant ainsi le rythme cardiaque et évitant les rechutes intenses . Ces techniques sont également à faire le plus souvent possible; 3x par jour est la recommandation .

Les thérapies cognitives se concentrent sur les pensées angoissantes automatiques produites par les attaques de panique et qui créent le malaise . Arriver à contrôler ce type de pensées ne se fait pas en 1 jour ! Il faut identifier les pensées néfastes en pleine situation de crise et trouver les alternatives . C’est la restructuration cognitive . Se poser des questions, tester le degré de réalité, la croyance des conséquences désastreuses, etc etc …

Les thérapies comportementales se concentrent sur les ressentis / sensations du patient pendant l’attaque de panique . L’objectif de cette thérapie est d’enlever cette montée de l’angoisse lors des crises . Pour cela, le sujet est mis en situation afin de l’habituer à ses sensations ressenties et lui permettre de vérifier qu’elles ne sont pas signes de grave danger pour lui . Ces ressentis ne seront donc plus au départ des angoisses . C’est comme une désensibilisation face aux angoisses .

Les traitements médicamenteux pour traiter le trouble panique

Il existe un traitement préventif et un traitement de crise pour traiter le trouble panique .
Les antidépresseurs sont prescrits comme traitement préventif du trouble panique, il s’agit entre autres du Deroxat, Seroplex, ou encore du Zoloft et Effexor .
Les anxiolytiques sont prescrits comme traitement de crise contre les attaques liées aux troubles panique . Les médicaments utilisés sont généralement de type benzodiazépines ( Xanax, Lexomil, Lysanxia, Seresta ou encore Valium ) .

Comment faire face à une attaque de panique ?

Une attaque de panique ne prévient que rarement pour ne pas dire jamais, mais une chose est sûre, c’est que ces crises sont vite épuisantes, aussi bien mentalement que physiquement . Les patients qui en souffrent ont du mal à gérer ces attaques qui surgissent brutalement, ainsi que leurs conséquences sur la vie quotidienne . Voici donc quelques actions / solutions qui peuvent vous permettre de mieux vivre une attaque de panique naturellement …

Reconnaître les déclencheurs

Apprendre à mieux se connaître et prendre connaissance de sa propre santé mentale est un véritable atout; surtout au niveau des déclencheurs de symptômes . Plus vous apprenez comment vos angoisses se forment et plus vous pourrez reconnaître vos déclencheurs et ainsi mieux vivre vos attaques .

 

Prendre le large avant une situation de crise

Dès les premiers signaux de malaise et de détresse, il est possible de se retirer de l’endroit où on se trouve ( si c’est un déclencheur ) . Il ne faut pas attendre d’avoir la sensation de mourir pendant la crise … Si vous êtes au travail ou dans un magasin, vous pouvez vous réfugier dans les toilettes afin de vous sentir en sécurité et ne pas angoisser encore plus envers l’appréhension du public . Si vous êtes chez vous au calme, vous pouvez alors faire une sortie rapide pour vous changer les idées; 15 minutes suffisent .

Trouver des techniques centrées sur la réalité

Resurgir, reprendre le contrôle sur la situation, rester les pieds sur terre … Des techniques consistent à se concentrer sur ce qui vous entoure à l’aide de vos sens : la vue, l’odorat, le toucher, l’ouïe et le goût . Il vous suffit de regarder autour de vous et de chercher par exemple ( peu importe l’ordre ) :

  • 5 objets que vous pouvez voir
  • 4 objets que vous pouvez sentir
  • 3 objets que vous pouvez toucher
  • 2 choses que vous pouvez entendre
  • 1 chose que vous pouvez goûter

Cette technique vous permettra de reprendre le contrôle sur la situation qui vous entoure .

 

Pratiquer la respiration consciente et la méditation

La respiration est très importante lors d’une attaque de panique, c’est pourquoi il faut arriver à reprendre le contrôle sur son rythme . Cela peut être le fait de répéter des mots ou des phrases jusqu’à ce que la crise s’estompe .

Je vais bien . Je vais aller mieux . Je veux aller bien ….

Je suis fort(e) . Je suis le(la) meilleur(e) dans ce que je fais . Je vais réussir …

C’est sûr que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais cela peut vraiment apaiser l’intensité de la crise et surtout évacuer les pensées responsables de l’attaque de panique originale .
Vous pouvez aussi vous concentrer sur votre respiration ( pour la ralentir ) en ne pensant à plus rien d’autre .

 

Imaginer quelque chose de sécurisant

Il faut contrôler votre respiration puis fermer les yeux et s’imaginer dans un endroit qui vous plaît, sécurisé, sûr ( piscine, plage, ile … ) . Reprenez ensuite les 5 sens qui vous concentrent sur la réalité et pensez-y fortement tout en respirant calmement . Exemple pour la plage : Le bruit des mouettes ou des vagues contre les rochers, l’odeur de la mer salée, le toucher du sable chaud, le goût de l’air marin, la sensation de trouver un coquillage … Pour que cela fonctionne absolument, vous pouvez aussi vous allonger .

 

Se concentrer sur autre chose

Il faut arriver à se concentrer sur autre chose, comme avec la respiration . Cela peut passer par les chiffres en comptant de 0 à 50 à l’envers puis à l’endroit; Ou alors, vous pouvez calculer des additions ou soustractions qui vous demanderont alors beaucoup d’attention, et vous en aurez certainement plus assez pour vos angoisses …

 

Trouver un partenaire de conversation

Quand on est en panique et seul(e), le simple geste d’appeler une personne aimée peut faire diminuer la crise . Vous pouvez convenir d’un code avec votre entourage, par exemple quand vous leur envoyer que des émoticônes, ils savent qu’ils devront vous répondre car vous êtes en pleine crise . Vous pouvez aussi les appeler et trouver un sujet de discussion plaisant, peut importe la conformité de la discussion, il faut qu’elle soit interactionnelle . Vous pouvez par exemple délirer sur un futur voyage que vous aimeriez faire et imaginez ce que vous y feriez ensemble une fois là-bas ! Si vous êtes au milieu d’une foule, alors vous pouvez interpeller un inconnu et lui demander une chose banale qui engagera une conversation de quelques minutes – n’oubliez pas votre plus beau sourire – ! Encore une fois, peu importe le sujet de conversation, demandez le prix d’une orange, même s’il est indiqué plus haut, et argumentez ensuite . Beaucoup de personnes bipolaires le font quand elles souffrent du trouble panique en complément … Cela offre un sentiment de réassurance non-négligeable .

Il existe évidemment d’autres techniques pour minimiser les attaques de panique, et d’ailleurs, beaucoup d’entre elles sont très personnelles, des gestes simples trouvés à force de crises de panique; comme mettre sa main sur son ventre, lire un livre à l’envers, parler une autre langue, etc etc … Chacun sa technique ! Le principal est de se sortir des pensées angoissantes et automatiques que créent brusquement le trouble panique .

Autres choses à savoir sur le trouble panique

Pour éviter d’avoir une attaque de panique, il est possible de s’orienter vers la médecine douce . Il peut s’agir de la méditation, yoga ou de la sophrologie; des techniques qui aident à se relaxer, mais à faire souvent ( 1x par semaine est une bonne chose ) . Les massages peuvent aussi aider à décompresser d’une dure journée qui pourrait déclencher une crise de panique . Le but de ces sous-traitements préventifs est d’évacuer tout le stress qu’on accumule au cours de notre vie . Il faut toutefois noter que ces soins alternatifs doivent être complétés par des soins médicaux reconnus, surtout pour calmer les crises aiguës .

Sur le long terme, une personne qui souffre d’un trouble panique peut connaître de graves complications :

  • Une alcoolodépendance liée à une volonté d’être moins anxieux(se) .
  • Un isolement social dut à ses troubles panique et au ridicule que cela peut provoquer .
  • Une agoraphobie si le trouble n’est pas soigné rapidement .
  • Une dépression si la personne n’est pas aidée dans sa quête vers la recherche de « solutions anti-panique » .

Vous souffrez de troubles panique et/ou de troubles bipolaires ? N’hésitez pas à venir en parler sur notre forum des bipotes ou en commentaire ci-dessous . Donnez-nous aussi vos méthodes qui fonctionnent lors de vos attaques de panique pour minimiser les crises .

 

Attaque de panique et bipolarité
Le trouble panique
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  • Je suis bipolaire de type 1 et souffre de trouble panique. Les attaques étaient si puissantes que je ne pouvais pas rester seule une seule seconde, y compris aux toilettes.
    La 1ére crise à commencé au réveil, j’étais en tétanie et en apnée. Cela durait 20 mn puis 10 mn de calme puis 20 mn etc.. 24h/24 jusqu’à ce qu’on me gave d’anti dépresseurs et d’anxiolytique et que j’aille en hopital de jour.
    J’étais submergée par la sensation intense que j’allais mourir en devenant folle.
    Pourtant, aucun médecin n’a été capable de poser un diagnostic.
    J’ai vécu dans la terreur, sans répit, pendant 2 ans.
    Hospitalisée en clinique psy pendant 3 mois, un psy m’a diagnostiquée agoraphobe et à enlevé tout médicaments pour privilégier la thérapie comportementale.
    Impossible de réaliser quoi que ce soit.
    J’ai changé de psy sur place et celui ci m’a prescrit un nouvel antidépresseur et un anxiolytique. J’ai pu rentrer chez moi.
    La suite est longue mais en bref, j’ai changé de région et j’ai rencontré un psy comportementaliste qui m’a prescrit du Déroxat et une mise en situation très douce et progressive.
    Incroyable ! j’arrivais, pour la première fois depuis des années, à marcher seule dehors, à maîtriser les attaques en ne fuyant pas. Je pouvais rester seule dans ma chambre pendant plusieurs heures !
    Il a fallu encore 10 ans avant que je sois diagnostiquée bipolaire de type 1 et encore 5 ans avant d’avoir un traitement qui me stabilise. Celui qu’on me prescrivait me faisait prendre du poids (de 52 à 90 kgs) sans me stabiliser.
    Aujourd’hui, six ans aprés, j’ai une vie acceptable malgré les effets secondaires handicapants de mon traitement : perte de mémoire à court terme (je ne peux plus allumer le gaz en étant seule, moi qui adore cuisiner et pâtisser, difficultés de concentration (j’ai du renoncer à ma toute première passion : la lecture), confusion (impossible de trouver les mots justes donc désert social progressif), perte de motivation (hélas, moi qui adore bricoler, impossible de me lancer).
    Cependant, je préfère encore accepter ces nouveaux handicaps et renoncer à mes passions plutôt qu’être à nouveau non stable et avoir le risque de me suicider.
    J’ai survécu à un nombre impressionnant de suicide depuis mon adolescence.
    Tel est le prix de ma stabilité aujourd’hui.
    J’ai 56 ans, un fils de 29 ans qui n’est pas bipolaire, un divorce à mon actif.

  • Bonjour
    des crises du panic depuis 1 an,toujours vers 22.00 soir ça commence,palpitation de cœur,pas possibilité respire,impression que je vas mourir.Le psy bougé avec mon traitement mais pas trouvé la cause.Par hasard je passe chez mon généraliste il ma donné Seresta 50 et comme par miracle ça marche,aucun crise de panic le soir! Seul problème est fort dépendance de cet médicament. Médecin ma dis que dans 3 mois on arrêt Seresta…alors la je ne sais pas comment je vas faire avec mes crises!Peu être des autres benzodiazépine ?? Je ne sais pas.Je suis sure que je ne veux pas recommencé le cauchemar.

  • Seresta…

    Lorsque je connaissais des épisodes panique ou, les appréhendais, à cause d’un entretien « pro » par exemple, je prenais du Seresta – anxiolytique. Comme j’ai toujours été réfractaire à ces substance, je disposais de plus de celles-ci, prescrites par mon généraliste, que ce que je consommais. J’avais donc une réserve de Seresta. « Avantage » : il est dosé à 10 ou 50. « Petite panique », je prenais un 10. Grosse panique, un 50. Efficace. Mais, je me suis dit que ce n’était une solution pérenne et qu’à long terme ces poisons allaient être néfastes. Je me suis sevré donc. Totalement. Alors désormais, je compose…
    Il faut ajouter aussi, que cela me « shootait » alors, pour ne serait-ce que conduire, cela se révélait dangereux. D’où mon choix de m’en passer. Tout psychotrope modifie notre perception… Pas toujours comme nous le souhaiterions.
    PSYCHOTROPE signifie littéralement « qui donne une direction (trope) à l’esprit ou au comportement (psycho) »
    Y succomber, cela peut être « confortable » comme « dangereux ».

    Humainement.

  • prend tes trois mois de relache et tu verras apres ça fait du bien de relacher surtout quand on s’appeçoit qu »on se prend la tête pour rien. et si je fait une fixation sur un médoc comme j’ai fait pour la dépamide et aussi le xanax 0,50 à 4/jour apres c’est le manque qui commande et comme j’aime pas être commander j’ai tout stoper directe , la haine etait plus forte que tout ! moi je suis ou tout ou rien !