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  • 11 astuces pour calmer une crise d’angoisse

    Les crises d’angoisse sont des poussées soudaines et intenses de peur, de panique ou d’anxiété. Elles sont oppressantes et présentent des symptômes physiques et émotionnels. De nombreuses personnes qui en souffrent peuvent avoir des difficultés à respirer, transpirer abondamment, trembler, et sentir des palpitations cardiaques. (Voir notre article : qu’est ce qu’une crise d’angoisse ?)

    Certaines personnes ressentent également une douleur à la poitrine et un sentiment de détachement de la réalité ou d’eux-mêmes. Elles peuvent ressentir l’impression d’avoir une crise cardiaque. D’autres ont cru avoir eu un accident vasculaire cérébral.

    Les crises d’angoisse peuvent être effrayantes et vous toucher rapidement.

    Voici 11 astuces que vous pouvez utiliser pour les calmer.

    Utilisez la respiration profonde

    Si l’hyperventilation est un symptôme d’une crise, qui peut augmenter la peur, la respiration profonde peut réduire les symptômes de panique. Si vous êtes capable de contrôler votre respiration, vous aurez moins de chances de ressentir l’hyperventilation qui aggraverait les autres symptômes – et la crise elle-même.

    Concentrez-vous en prenant de profondes inspirations par la bouche et sentez l’air remplir lentement votre poitrine et votre ventre, puis laissez le ressortir.

    Inspirez en comptant jusqu’à quatre, attendez une seconde, puis expirez en re-comptant jusqu’à quatre.

    Prenez conscience que vous avez une crise d’angoisse

    En prenant conscience que vous avez une crise d’angoisse plutôt que de penser à une crise cardiaque, vous savez que ça n’est que temporaire, qu’elle passera et que vous allez bien.

    Éliminez la peur que vous soyez en train de mourir ou que la catastrophe imminente se profile car il s’agit de deux symptômes de la crise d’angoisse.

    Cela peut vous permettre de vous concentrer sur d’autres techniques pour réduire vos symptômes.

    Fermez les yeux

    Certaines crises d’angoisse proviennent de déclencheurs qui vous submergent. Elle peuvent être alimentées par un environnement au rythme rapide avec beaucoup de stimuli.

    Pour les réduire, fermez les yeux pendant votre crise. Cela peut bloquer tous les stimuli supplémentaires et faciliter la concentration sur votre respiration.

    Pratiquez la pleine conscience

    La pleine conscience peut vous aider à vous situer dans la réalité de ce qui vous entoure.

    Dans la mesure où les crises d’angoisse peuvent provoquer un sentiment de détachement ou de séparation de la réalité, la pleine conscience peut les combattre à l’approche ou à l’événement.

    Concentrez-vous sur les sensations physiques que vous connaissez, comme vous enfoncer les pieds dans le sol ou sentir la texture de votre jean sur vos mains. Ces sensations spécifiques vous ancrent dans la réalité et vous donnent un objectif sur lequel vous concentrer.

    Trouvez un objet de focus

    Certaines personnes trouvent efficace le fait de choisir un seul objet sur lequel concentrer toute leur attention lors d’une crise d’angoisse.

    Choisissez en un bien en vue et prenez conscience de tout ce qui est possible.

    Par exemple, vous remarquerez peut-être que l’aiguille de l’horloge tremble quand elle trotte et qu’elle est légèrement tordue.

    Décrivez les motifs, la couleur, les formes et la taille de l’objet. Concentrez toute votre énergie sur cet objet et vos symptômes d’angoisse pourraient s’atténuer.

    Utilisez des techniques de relaxation musculaire

    Tout comme la respiration profonde, les techniques de relaxation musculaire peuvent vous aider à arrêter votre crise d’angoisse en contrôlant le plus possible votre corps.

    Détendez consciemment un muscle à la fois, en commençant par quelque chose de simple, comme les doigts d’une main, et parcourez ainsi votre corps.

    Les techniques de relaxation musculaire seront plus efficaces si vous les avez déjà pratiquées.

    Imaginez votre havre de paix

    Quel est l’endroit le plus relaxant au monde auquel vous pouvez penser?
    Une plage ensoleillée avec un doux bruit de vagues? Un chalet à la montagne?

    Imaginez-vous là-bas et essayez de vous concentrer le plus possible sur les détails. Imaginez-vous en train de sentir le sable chaud recouvrir vos orteils ou de sentir l’odeur forte des pins. Cet endroit doit être calme, calme et reposant. Pas de rues de New York ou de Hong Kong, peu importe combien vous aimez les villes dans la vie réelle.

    Prenez des benzodiazépines

    Les benzodiazépines peuvent aider à traiter les crises d’angoisse si vous en prenez une dès que vous sentez l’attaque se déclencher.

    S’agissant d’un médicament sur ordonnance, vous aurez besoin d’une consultation auprès d’un médecin.

    Ce médicament peut créer une forte dépendance et le corps peut s’y habituer au fil du temps. Il ne doit être utilisé qu’avec parcimonie et seulement en cas de besoin extrême.

    Faites des exercices légers

    Les endorphines permettent la régulation du rythme cardiaque.

    Inonder notre corps d’endorphines peut améliorer notre humeur.

    Parce que vous êtes stressé, choisissez des exercices légers et doux pour le corps, comme la marche ou la natation. Exception faite si vous hyperventilez ou avez du mal à respirer. Faites ce que vous pouvez pour reprendre votre souffle en premier.

    Gardez de la lavande à portée de main

    La lavande est reconnue pour ses propriétés apaisantes et de soulagement du stress. Elle peut aider votre corps à se détendre.

    Si vous savez que vous êtes sujet aux crises d’angoisse, gardez une huile essentielle de lavande à portée de main. Mettez-en sur vos avant-bras lorsque vous en sentez monter une et respirez ce parfum.

    Vous pouvez également essayer de boire du thé à la lavande ou à la camomille. Les deux sont relaxants et apaisants.

    La lavande ne doit pas être associée aux benzodiazépines. Cette combinaison peut provoquer une somnolence intense.

    Répétez un mantra

    Répéter un mantra dans votre tête peut être relaxant et rassurant. Cela peut vous donner quelque chose auquel vous accrocher lors d’une crise de panique.

    Que ce soit simplement «ça va passer» ou un mantra qui vous parle personnellement, répétez-le en boucle jusqu’à ce que vous sentiez que la crise s’estompe.

  • 8 conseils pour faire face à l’hypomanie

    Quand on vit avec des troubles bipolaires, on ne peut nier l’attrait pour l’hypomanie, mais il existe de réels risques de ne pas la soigner. La connaissance de soi et les stratégies pratiques vous aideront à ne pas sombrer ; voici huit conseils pour vous aider à démarrer.

    (suite…)

  • 10 habitudes pour lutter contre les troubles bipolaires

    Les personnes qui se soignent bien et qui vivent avec des troubles bipolaires se rendent compte qu’il n’existe pas de programme unique en ce qui concerne les protocoles comportementaux, émotionnels et psychologiques et font de leur mieux pour concevoir les leurs. Voici dix habitudes qui ont fonctionné pour eux.

    Ils ont créé leur propre programme de traitement

    À force d’essais et d’erreurs, ces gens ont créé un programme de traitement personnalisé qui fonctionne pour eux. Pour une personne, se concentrer sur la thérapie de l’esprit peut fonctionner, alors que quelqu’un d’autre est mieux traité avec certains médicaments. Tous les traitements – pharmacologiques, thérapeutiques et de style de vie – doivent être conçus spécifiquement pour vous.

    Ils rassemblent une équipe de soutien

    Tout d’abord, ils n’ont pas peur de demander de l’aide et comprennent qu’ils ont besoin d’aide des autres quand ils ne peuvent pas s’aider eux-mêmes. Ils savent que le soutien prend plusieurs formes ; peut-être qu’ils rejoindront un groupe de soutien, en ligne ou en personne. Les personnes qui réussissent à vivre avec les troubles bipolaires s’occupent également leur équipe de soutien – restent en contact, communiquent et expriment leur profonde gratitude pour leur aide.

    Ils pratiquent la méditation

    La pratique de la méditation améliore votre capacité à gérer vos travaux, organiser des tâches et à vous concentrer lors de situations stressantes. Au cours de la dernière décennie, il a été démontré que la méditation améliore toute une série de résultats en matière de santé et de maladie ; de nouvelles études démontrent ce qui arrive au cerveau afin de produire ces effets bénéfiques sur la santé. Ils montrent que la méditation réduit l’interleukin-6, un biomarqueur de l’inflammation, chez les adultes stressés.

    Ils connaissent les facteurs déclenchants et ont un plan

    Comme pour la manie, savoir quels sont les facteurs de stress qui vous rendent vulnérable à la dépression peut aider à prévenir les récurrences. Le stress lié au travail, les troubles du sommeil et les événements traumatisants de la vie peuvent tous être des facteurs déclenchants et il est vital de s’organiser pour aider à prévenir la survenue de symptômes mineurs. Les personnes qui réussissent ont élaboré un plan complet, généralement avec l’aide de leur conjoint et/ou de leur famille. Ils savent comment reconnaître les débuts de la dépression ou de la manie et ce qu’il faut faire dans de tels cas.

     

    Ils ont une alimentation saine et font de l’exercice régulièrement

    Qu’ils éprouvent des difficultés ou non, ils savent qu’un mode de vie sain – bien manger et bouger plus – est un complément essentiel au plan de traitement des médicaments pour maintenir la stabilité de l’humeur. Les études prouvent maintenant que les personnes atteintes de troubles bipolaires ont plus de chances d’avoir certaines carences en vitamines et en minéraux, d’où l’extrême importance du régime alimentaire riche en nutriments.

    Ils ont de bonnes habitudes de sommeil

    Chez les personnes bipolaires, le sommeil est une cause importante de stress. Nous savons que les problèmes de sommeil n’affectent pas seulement l’humeur, ils peuvent aussi en être la cause. Les personnes qui arrivent à se soigner grâce à leur programme de traitement savent garder un rythme régulier tout au long de leur journée … aller au lit et se lever à la même heure chaque jour et en suivant la même routine au coucher.

    Ils s’en tiennent à leur quotidien/routine

    Le calendrier lui-même est personnalisé pour chaque individu, mais le fait est qu’ils s’en tiennent à leur routine, en particulier pour les aspects importants comme leur protocole médicamenteux, l’exercice, le régime alimentaire et le sommeil. Ils savent qu’en faisant quelque chose régulièrement, comme se brosser les dents, cela devient vite une seconde nature et ça ne leur demande pas de surmonter leur propre volonté. 

    Ils font attention à leurs pensées

    Ils sont conscients du lien qui existe entre la dépression bipolaire, l’anxiété et la pensée négative et travaillent dur pour se libérer de cela ; ils apprennent à sortir des modes négatifs tels que l’escalade catastrophique, le pessimisme et les auto-persuasions destructrices et à choisir plutôt une perspective plus positive et pratique à presque toutes les situations.

    Ils sont reconnaissants

    Ils comprennent que la gratitude est étroitement liée au bien-être et que cette façon d’être a une influence positive sur leur humeur, leurs relations, leurs visions et leur bonheur global qui peuvent tous protéger contre l’anxiété et la dépression. Certaines personnes ont trouvé utile de tenir un journal et d’écrire les choses pour lesquelles elles sont reconnaissantes chaque jour.

    Ils tiennent un journal

    Que ce soit pour suivre l’évolution de leur humeur, de leur régime alimentaire ou de leur activité physique ou même pour exposer les choses pour lesquelles elles sont reconnaissantes, le simple fait d’écrire quelque chose quelque part (ou même de taper) permet d’insuffler chez eux davantage de souvenirs.

  • Bien gérer son argent quand on est bipolaire

    La gestion des finances représente un défi majeur lorsqu’on souffre de troubles bipolaires. Il y a néanmoins de nombreuses stratégies et astuces qui peuvent vous aider à atteindre la sécurité financière.

    Avez-vous des difficultés financières à cause des symptômes des troubles bipolaires ? Certainement. Les troubles bipolaires sont une maladie qui peut créer d’énormes possibilités de travail et ensuite les reprendre, dès le lendemain. Quand je suis maniaque, je travaille comme un fou (le choix des mots n’est pas anodin !). Quand je suis stable, je peux travailler à temps partiel et quand je suis malade, je ne peux pas travailler du tout. Cela crée un déséquilibre qui conduit à un stress quotidien à propos de l’argent.

    S’en vouloir à propos des problèmes financiers quand on est bipolaire c’est comme si une personne atteinte de diabète crie sur son pancréas parce qu’il ne produit pas assez d’insuline.

    Le but est de trouver un équilibre où je peux faire assez quand je vais bien pour tenir le coup quand je suis malade. Quelles sont nos possibilités financières lorsque le trouble bipolaire fait rage ? Que pouvons-nous faire pour créer une vie équilibrée qui signifie aussi un équilibre dans nos finances ? Je compte bien comprendre cela et j’aimerais que vous vous joigniez à moi. Je commence ici :

     

    1. Soyez tolérant avec vous-même. Vous essayez. Vous en vouloir à propos des problèmes financiers quand vous êtes bipolaire, c’est comme si une personne atteinte de diabète criait sur son pancréas parce qu’il ne produit pas assez d’insuline. Les troubles bipolaires non traités entraînent des problèmes financiers. Point. Notez que j’ai dit non traités. Soigner les troubles bipolaires permet toujours d’économiser de l’argent, d’après mon expérience. Il y a donc du positif !
    2. Il n’est jamais trop tard pour créer un plan pour votre sécurité financière. J’ai 53 ans et je m’essouffle toujours. Je suis prêt à continuer d’essayer de trouver cet équilibre même si mon trouble bipolaire bousille ma capacité à travailler.
    3. Notre santé physique est aussi importante que notre santé mentale et nous avons besoin de nous en occuper à partir de maintenant. La maladie physique coûte de l’argent. Nous ne pouvons contrôler le fait que nous sommes bipolaires, mais nous avons un contrôle total de nos problèmes de santé physique qui résultent de nos choix de vie. C’est quelque chose de positif.
    4. Demander et accepter de l’aide financière peut causer de l’embarras et une certaine honte, mais ça peut être important de le faire.  Nous sommes d’après moi anormalement intelligents. Avoir des problèmes financiers lorsque nous sommes intelligents et voulons travailler est embarrassant. Nous devons vivre avec pour y faire face.

    Cela nous permet de commencer. Voici le plan :

    1. Économisez l’argent qui sort de vos poches : économiser de l’argent est presque la même chose que de gagner de l’argent. Regardez votre facture de téléphone, facture d’électricité, les coûts de transport, les achats de malbouffe, etc., et supprimez ce que vous pouvez. C’est un premier pas important vers la recherche d’un équilibre financier. Et, trouvez tous vos paiements mensuels pour les services que vous n’utilisez pas. Allez sur iTunes, à votre banque, consultez toutes les cartes de crédit et regardez les paiements mensuels. Arrêtez les dépenses de tous les services que vous n’utilisez pas. Je l’ai fait et j’ai trouvé des services que j’avais oublié, comme les livres audio que je n’écoute pas et Netflix que j’ai arrêté de regarder une fois la série Game of Thrones terminée. Je sais, cela semble un peu frivole, mais cela peut vous faire économiser des centaines d’euros par mois.
    2. Supprimez les cartes et les informations bancaires enregistrées sur les sites que vous trouvez tentants lorsque vous êtes maniaque. L’étape supplémentaire consistant à enregistrer une carte chaque fois que vous voulez acheter quelque chose aide vraiment.

    N’utilisez que du cash. C’est le plan le plus efficace que je connaisse pour contrôler vos finances. Non, ce n’est pas facile. J’ai lutté pour y arriver, mais je sais que ça marche. Coupez toutes vos cartes (elles sont remplaçables !) et utilisez des petites coupures pour tout payer. Ça vous apprend la valeur des choses et vous aide à dire non. C’est vraiment bien d’accepter de l’aide des autres. L’orgueil n’est pas votre ami quand il s’agit de troubles bipolaires. Si quelqu’un vous aide financièrement, acceptez-là.  Faites en sorte que la personne soit fière de croire en vous, mais acceptez l’argent !

  • 5 façons d’optimiser les résultats avec son psychiatre

    Lorsque vous demandez de l’aide pour vos troubles bipolaires, suivez ces conseils pour améliorer vos soins :

    #1 Définissez préalablement le problème

    Les symptômes et les problèmes liés aux troubles bipolaires peuvent changer à chaque rendez-vous. Par conséquent, définir exactement ce pour quoi vous souhaitez être aidé vous permettra de gagner du temps et de consacrer plus de ressources précieuses pour obtenir l’aide dont vous avez besoin.

    #2 Gérez votre temps en fonction de vos priorités

    Tentez de ne pas vous éparpiller et bavarder avec votre psychiatre et évoquez plutôt les choses importantes qui sont pertinentes au regard de vos problèmes. Dans cet esprit, si vous faites face à plusieurs problèmes, soulevez les sujets les plus importants au début du rendez-vous plutôt que vers la fin lorsqu’il ne reste plus assez de temps pour discuter.

    #3 Expliquez en détails votre maladie

    Afin que le docteur vous aide, vous devez fournir suffisamment d’informations utiles. Cela peut signifier un historique détaillé, des dossiers provenant des traitements antérieurs, une liste de médicaments et de dosages actuels (qui comprend les médicaments non psychiatriques et en vente libre, ainsi que les suppléments alternatifs). Si vous tenez journal de santé, apportez-le aussi. Connaître la quantité de sommeil, ce que vous mangez, la quantité d’exercice, etc., peut être extrêmement bénéfique.

    #4 N’attendez pas de miracles

    Soyez lucides. Puisque tout le monde est différent, leur situation est différente et les expériences relatives aux troubles bipolaires varient, alors vous ne pouvez pas supposer que votre psychiatre comprendra comme par magie votre problème. Travaillez avec lui en lui donnant une vision complète de ce que vous vivez et en faisant preuve d’un peu de patience. Aussi, si vous demandez des conseils, alors suivez ce conseil ou expliquez les raisons pour lesquelles vous choisissez de ne pas le faire. La communication est la clé.

    #5 Soyez honnête à propos de l’observance thérapeutique

    Vous ne vous faites du mal que si vous choisissez de ne pas dire la vérité sur la prise de vos médicaments et la posologie appropriée. Si vous n’êtes pas d’accord avec la prescription ou si vous avez un problème, il est essentiel que vous abordiez ce problème avec votre psychiatre. Si vous n’êtes pas honnête concernant l’observance thérapeutique, votre médecin pourrait vous prescrire plus de médicaments ou un dosage plus élevé que ce qui est nécessaire.

  • 5 races de chien qui redonnent le sourire

    Ce ne sont que quelques-unes des races de chiens qui aident à soulager les symptômes des troubles bipolaires.

     

    Le cavalier king charles spaniel

    Ce petit chien est extrêmement affectueux et facile à dresser. Animal Planet appelle ce chien si adorable « The Love Sponge » [L’éponge adorable]. Alors qu’ils sont sûrs de mettre un sourire sur votre visage tous les jours, cette race est particulièrement exposée aux problèmes cardiaques, c’est pourquoi les rendez-vous de routine chez le vétérinaire sont nécessaires.

    Le labrador

    En plus d’être extrêmement loyaux et obéissants, les labradors semblent être les chiens les plus heureux et les plus joueurs. Et parce qu’ils sont plus joyeux en jouant à l’extérieur, cela encourage leurs propriétaires à faire de l’exercice. Ils sont également très intelligents et aiment faire plaisir à leur propriétaire en apprenant de nouveaux tours chaque jour. Il n’est pas étonnant que le labrador soit l’un des chiens de service les plus connus et les mieux dressés.

    Le caniche

    Ne vous laissez pas tromper par leur coupe de cheveux prétentieuse. Les caniches représentent beaucoup pour leurs propriétaires. Ils aiment être entourés de leurs maîtres humains et ont les mêmes personnalités – des personnalités agréables et affectueuses – que les labradors ont. Bien qu’ils nécessitent beaucoup de toilettage, ils sont hypoallergéniques. Avec leur grande intelligence et leur longue durée de vie, cette race de chiens est un excellent choix pour le soutien émotionnel. De plus, ils sont disponibles en plusieurs tailles et couleurs ; vous pouvez choisir entre un chien miniature, un moyen ou un standard.

    Les golden retrievers

    Ces chiens bienveillants font partie des chiens les plus aimants et dévoués. Ils sont bien éduqués et extrêmement intelligents, ce qui rend leur entraînement très simple, en particulier en tant que chien de service. Comme ils n’aiment faire rien d’autre que de jouer avec plaisir toute la journée, ils représentent un atout pour faire face aux symptômes dépressifs.

    Le yorkshire-terrier

    Ces mignons petits chiens intelligents sont parfaits si vous vivez dans un appartement ou si vous n’avez pas accès à un grand espace extérieur, puisqu’ils n’ont pas besoin de beaucoup d’espace pour se promener. Ils sont tellement petits qu’ils peuvent être emmenés partout (si ça ne les dérange pas de traîner dans un sac à main pour chien). lls sont extrêmement loyaux et affectueux, ce qui fait d’eux des candidats idéals pour fournir un soutien émotionnel à leurs propriétaires.

    Le chihuahua

    Il s’agit d’un autre petit chien qui aime être proche de ses propriétaires – en particulier sur leurs genoux. Les chihuahuas nécessitent un minimum de dressage et certains peuvent être dressés pour faire des tours divertissants. En tant que merveilleux animal de compagnie, ces chiens sont également facilement transportables et représentent toujours un bon moyen d’entamer la conversation en public.

     

  • 7 questions qu’un psychiatre peut poser pour diagnostiquer les troubles bipolaires

    Bien que les maladies mentales comme la dépression et l’anxiété soient bien connues et relativement bien comprises, d’autres maladies comme la schizophrénie et le trouble obsessionnel compulsif ne reçoivent pas le même type d’attention et sont très mal comprises. Tel est le cas du trouble bipolaire, qui peut être complètement débilitant et s’accompagne d’une rage de symptômes qui affectent tous les aspects de la vie. Le trouble bipolaire comprend à la fois des épisodes dépressifs qui peuvent être graves et des épisodes maniaques où une personne peut agir de manière erratique, risquée et même être euphorique. Ces épisodes maniaques ou hypomaniaques peuvent durer de quelques semaines à quelques mois, avant d’être à nouveau suivis d’épisodes dépressifs. Il arrive qu’un grand nombre de personnes souffrant du trouble bipolaire ne reçoivent aucun diagnostic parce qu’elles cherchent un traitement lorsqu’elles ont un épisode dépressif et que l’on diagnostique chez eux une dépression plutôt des troubles bipolaires. Cependant, avec le bon praticien, il peut être diagnostiqué correctement à l’aide de ces questions :

    Périodes d’humeur instable continue durant plusieurs jours

    Il y a une différence entre une personne se sentant mieux que d’habitude après un épisode dépressif, et quelque chose de beaucoup plus que cela. Ceux qui ont des troubles bipolaires ressentent parfois même un état d’euphorie, ce qui est fréquent lors d’un épisode maniaque. Des questions telles que « Vous êtes-vous senti trop euphorique ces derniers jours ? » ou « Avez-vous ressenti des sautes d’humeur excessives au cours des derniers jours sans aucune raison ? » peuvent être posées. Les patients peuvent également passer rapidement d’un état confiant et énergique à un état agité et réactif. Les médecins doivent découvrir si le déroulement d’une bonne journée après un épisode dépressif est dû à des circonstances particulières comme le fait de trouver un nouvel emploi, ou si cela est dû à un épisode maniaque, et cette question peut les y conduire.

    Moins de sommeil, mais aussi moins de fatigue

    « Même si vous avez moins dormi, avez-vous remarqué que vous ne ressentez pas vraiment la fatigue ? ». Les changements dans les habitudes de sommeil sont un facteur important contribuant à la manie, et une personne pourrait seulement dormir pendant quelques heures, mais se sentir énergique et revigorée. Ces changements peuvent être le premier signe de la survenance d’un épisode maniaque. Par conséquent, il devient important de comprendre comment une personne dort parce que les changements contribuent éventuellement au changement d’humeur significatif après un épisode dépressif.

    Un trop-plein d’idées ou un cerveau en cadence accélérée

    Des questions comme « Pendant votre période de bonne humeur, avez-vous eu l’impression d’avoir un trop-plein d’idées et une accélération de la pensée ? » peuvent aider. Les patients atteints de troubles bipolaires ont du mal à suivre le rythme des nombreuses pensées qui traversent leur esprit, et ils peuvent être complètement inconscients de ce qui se passe dans leur tête en plein épisode maniaque. Dans un épisode hypomaniaque, les pensées peuvent sembler vivifiantes et claires plutôt que brèves, mais caractérisent toujours l’existence du trouble bipolaire. De toute façon, le médecin devrait être capable de comprendre qu’il y a un changement dans la façon dont les patients pensent ou trouvent des idées, et comment cela affecte leur cerveau.

    Être plus bavard

    Les personnes atteintes de troubles bipolaires parlent très rapidement et ont tendance à passer d’une idée à l’autre très souvent. Des questions comme « Est-ce difficile de suivre ce qu’ils veulent dire ? », ou « Parlent-ils à cent à l’heure ? » sont posées aux soignants du patient pour avoir une meilleure idée de leur comportement. Une autre caractéristique importante du trouble bipolaire est le manque de sagacité, ce qui signifie que le patient n’a aucune idée de ce changement de comportement et continuera d’agir comme si c’était normal.

    Prendre plus de risques

    Un épisode maniaque rend une personne plus impulsive, elle est donc plus encline à prendre des risques. Un médecin doit comprendre si la personne ne fait que faire la comédie ou si ce comportement est radicalement différent de son comportement habituel. Des questions comme « Avez-vous fait des choses que vous considérez risquées » sont posées à la fois au patient et aux soignants. Les épisodes maniaques sont beaucoup plus risqués que les épisodes hypomaniaques, les patients conduisant et dépensant de façon imprudente, et prenant même part à des rapports sexuels risqués. Un comportement excessif qui ne peut pas être contrôlé fait également néanmoins partie de la prise de risque, comme les achats excessifs.

    Un renforcement de l’estime de soi

    Un épisode maniaque ou hypomaniaque s’accompagne d’une humeur élevée qui peut accroître la confiance en soi, l’estime de soi et l’optimisme bien au-delà de la normale. Par exemple, un patient peut dire au clinicien qu’il a l’impression de bien faire son travail et, parce qu’il se sent si bien, qu’il veut cesser de fumer dès maintenant et lancer cette entreprise qu’il souhaite créer depuis des années sans disposer d’un plan d’action concret. Des questions comme « Vous êtes-vous senti plus intelligent, plus brillant ou plus séduisant ces derniers temps ? » peuvent être posées.

    Les antécédents familiaux

    Les antécédents familiaux peuvent être extrêmement utiles quand on essaye de diagnostiquer le trouble bipolaire. Le risque de développer un trouble bipolaire augmente de manière significative pour ceux dont les membres de la famille proche sont touchés par la maladie, comme un parent, un frère ou une sœur. De plus, il peut être utile de poser ces questions à la fois au patient et au membre de la famille parce que, souvent, un patient n’appréhende pas complètement la situation et ne peut pas toujours répondre aux questions de manière exhaustive et sincère.

  • Existe-t-il un lien entre la bipolarité et la maladie d’Alzheimer ?

    Un peu plus tôt cette semaine, des chercheurs allemands ont publié un article dans lequel ils rendaient compte d’une découverte qu’ils avaient faite grâce à une protéine dans le sang et qui permettrait de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer dix ans avant l’apparition des premiers symptômes et donc encore plus longtemps avant le diagnostic définitif. Dans le même temps, de nouvelles études semblent prouver un lien entre bipolarité et maladie d’Alzheimer.

    Des troubles cognitifs identiques

    La maladie d’Alzheimer est, aujourd’hui encore, un mystère et un défi majeur pour la science et la médecine. Il faut bien admettre que l’on ne sait pas grand-chose de la maladie et que son diagnostic est laborieux, difficile et parfois hasardeux. Il arrive même qu’une autopsie postmortem révèle que le défunt était atteint de la maladie sans qu’aucun trouble cognitif n’ait pu le laisser penser.

    Dans leurs tentatives de mieux comprendre cette dégénérescence du cerveau humain, des chercheurs l’ont comparé à d’autres troubles cognitifs, notamment la bipolarité. Ils ont alors découvert un ensemble de similarités étonnantes entre les deux types de cerveaux. Il reste encore à déterminer si la bipolarité favorise l’apparition d’Alzheimer.

    L’importance d’une bonne prise en charge et d’un bon suivi

    Quand vous découvrez que vous êtes bipolaire, il est immédiatement nécessaire de vérifier que votre prise en charge fera l’objet d’un remboursement par la mutuelle que vous avez. Effectivement, trop de personnes bipolaires refusent qu’on leur vienne en aide et ne font l’objet d’aucun suivi régulier, alors même qu’elles en ont besoin.

    Ces deux récentes découvertes au sujet d’Alzheimer le prouvent. La bipolarité, semble-t-il, mène à une dégénérescence cognitive qui s’apparente à celle de la maladie d’Alzheimer et il est important de suivre l’évolution des troubles dont le patient bipolaire est atteint. En plus, s’il s’avère que la bipolarité favorise l’apparition d’Alzheimer, pouvoir dépister la maladie de longues années avant le début des symptômes pourrait permettre une prise en charge beaucoup plus efficace.

    Les facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer

    Pour le moment, rien ne permet d’affirmer catégoriquement et définitivement que la maladie d’Alzheimer peut être favorisée par les troubles bipolaires. En revanche, la dépression et la consommation d’antidépresseurs et d’anxiolytiques font partie des facteurs à risque les plus connus. Or, les personnes bipolaires sont très concernées par ces facteurs.

    Par ailleurs, le fonctionnement du cerveau d’une personne bipolaire est difficile à comprendre et à cartographier précisément. En revanche, beaucoup de témoignages rapportent une désagréable impression que le cerveau se consume trop vite et n’arrive pas à gérer l’afflux d’information, ce qui mène souvent à la colère. Or, le même genre de témoignage est souvent recueilli chez les malades d’Alzheimer quand la maladie commence à progresser.

  • 7 signes de bipolarité chez l’enfant

    7 signes de bipolarité chez l’enfant

    Avant de lire cet article, j’attire votre attention sur le fait que si votre enfant correspond à l’un de ces symptômes, cela ne signifie pas automatiquement qu’il sera diagnostiqué bipolaire. La première étape est l’évaluation par un psychiatre spécialiste de l’enfant ou de l’adolescent.

    Voici sept symptômes qui pourraient justifier une visite chez un professionnel de la santé mentale.

    #1 Episodes maniaques

    Selon l’Académie Américaine de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent (AACAP), certains signes indiquent que votre enfant éprouve de la manie: des valeurs irréalistes d’estime de soi, telles que le sentiment d’avoir des pouvoirs spéciaux de super-héros; l’augmentation de l’énergie et diminution du besoin de sommeil, ou être capable de dormir peu pendant des jours sans se sentir fatigué; penser et parler rapidement et répéter des comportements à risque élevé, tels que la promiscuité sexuelle, la conduite imprudente ou l’abus d’alcool et de drogues.

    #2 Episodes dépressifs

    L’AACAP décrit cet état anormal pour les enfants ou les adolescents comme ayant un faible niveau d’énergie, de la fatigue, une faible concentration et une diminution du plaisir dans les activités favorites; diminution de l’appétit ou changement majeur dans les habitudes alimentaires; les plaintes de maladies physiques, telles que les maux d’estomac et les maux de tête et les pensées de mort ou de suicide.

    #3 Colère

    Tous les enfants se mettent en colère périodiquement, mais pour les enfants et les adolescents atteints de trouble bipolaire, ils ont tendance à ressentir de la colère à un niveau très intense.Cela peut se manifester par de la violence, en attaquant éventuellement les autres ou en détruisant leurs jouets. Parce que les enfants victimes la colère bipolaire ne sont généralement pas en mesure de contrôler leurs crises, ces émotions se transforment en rage sévère qui peut durer des heures.

    #4 Fluctuations aigües de l’humeur

    Les enfants bipolaires sont plus susceptibles d’avoir un cycle rapide, allant et venant entre une humeur dépressive et une humeur maniaque sur une période courte ou également dans la même journée. Il est courant de voir un schéma de fortes fluctuations de l’humeur, l’énergie et les routines quotidiennes, qui conduisent à des difficultés de fonctionnement à l’école, avec des amis ou à la maison, explique Helena Verdeli, Ph.D., assistante prof. de psychologie clinique à l’Université de Columbia.

    #5 Antécédents familiaux

    « La plupart des enfants ont des antécédents familiaux de trouble de l’humeur ou de bipolarité », selon la pédo-psychologue Rosalie Greenberg. Les chances de développer un trouble bipolaire sont augmentées si les parents ou les frères et sœurs d’un enfant ont le trouble. Mais le rôle de la génétique n’est pas absolu et un enfant issu d’une famille ayant des antécédents de trouble bipolaire peut ne jamais en développer.

    #6 Changements à l’école

    Selon l’Alliance américaine de la maladie mentale, les symptômes chez les adolescents indiquent des problèmes scolaires. Ils peuvent connaître une baisse des notes, quitter leur équipe de sport ou une autre activité, être renvoyé de l’école pour violence ou consommation de drogue, se livrer à des comportements sexuels à risque ou parler de mort ou même de suicide. Discutez avec l’enseignant ou le conseiller d’orientation de votre enfant afin de déterminer s’il voit des comportements similaires entre l’école et la maison.

    #7 Différences avec des maladies similaires

    Les professionnels de la santé mentale peuvent avoir besoin de passer au crible le trouble bipolaire avec d’autres symptômes semblables de maladies. « Par exemple, si un enfant souffrant de TDA souffre d’insomnie, il sera fatigué le lendemain; un enfant bipolaire [qui ne dort pas] ne ressentira pas le besoin de dormir », explique Benjamin Goldstein, MD, Ph.D., psychiatre au Sunnybrook Research Institute de Toronto. L’hypersexualité est un autre marqueur bipolaire, car il s’agit d’un symptôme de manie mais non caractéristique du TDA.

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