Voici le témoignage de Sandrine, une fille qui est bipolaire . Elle nous a contacté via Facebook pour faire part de son expérience de vie avec la bipolarité, et elle souhaitait la faire partager . Pour elle, être bipolaire est un vrai combat avec une réelle souffrance invisible, interne, mais impossible de se laisser aller, elle reste forte malgré tout ce que lui font subir ses troubles de l’humeur . Voici le récit de cette jeune femme borderline, son histoire avec sa maladie …

 

Une vie pas comme les autres …

C’est vrai, souvent je me demande pourquoi moi ? Pourquoi cette vie là ? Pourquoi je suis malade ?
À peine 30 ans, diagnostiquée bipolaire avec personnalité borderline depuis 5 ans, j’ai déjà effectuée 3 hospitalisations, 11 cachets par jour à prendre, s’obliger à avoir une vie réglée, saine, et surtout sans trop d’écarts admis . Il faut toujours se protéger des grands évènements de la vie, qu’ils soient bons ou mauvais, et surtout faire comme si de rien était .
Tout le contraire de ce que j’étais … Excessive !!!!! : alcool, fête, dépenses inconsidérées, sexe, infidélité, trop de boulot, peu de sommeil ou trop, dépression, envie de suicide, angoisses, crises de panique, survoltée, infatigable, impulsive, sans limites …
Bref, jusqu’au burn-out et la triste décente aux enfers . Le diagnostic bipolaire tombe à la première hospitalisation … Dur … Alors je ne suis pas comme les autres ? Je vois la vie à ma manière …
Je devrais prendre un traitement à vie ? Dur à digérer, dur à accepter . Et on prend conscience que tous ces actes n’ont pas atteint que moi . Mon entourage en souffre également … Culpabilité …
Mais aujourd’hui, je suis à peu près stable et j’essaie de sourire à la vie malgré cette maladie psychologique et mentale . J’ai perdu mes « amis », je cache tout à ma famille quand je ne vais pas bien ( en phase dépressive principalement ) … Je vois mon psy toutes les semaines pour me soulager, mais surtout, j’ai un confident qui me tire vers le haut, et c’est grâce à lui que j’arrive à avancer jour après jour . Pour être honnête, je crois que l’on n’arrive jamais à accepter cette différence, ce que cette pathologie fait de nous, comment elle nous rend . Et si pour vous oui, vous êtes arrivé à accepter entièrement votre vie de malade maniaco-dépressif, alors je veux bien que vous me donniez votre secret !!! Peut-être est ce un atout de percevoir ou de ressentir certaines émotions ( démultipliées ) pas comme les autres . En tout cas, j’essaie de m’en persuader et de vivre avec cette bipolarité qui fait partie de moi, même si en moi je suis vide et ai le cerveau à 100 à l’heure .

 

Alors si vous avez des astuces à partager pour alléger mes angoisses, m’aider à vivre mieux pour que je puisse prendre définitivement le dessus sur « elle » j’en serais ravi . Merci d’avoir lu un échantillon de mon histoire avec mes troubles bipolaire, et merci d’avance pour vos réponses et conseils afin d’affronter encore plus sereinement cette maladie bipolaire ensemble …

 

Être malade bipolaire
La vie différente avec la maladie bipolaire
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  • Bravo de partager et merci.. bipo c est pas facile.. tous les jours il faut relever le défi de cette vie différente mais quand le positif est ma le croqué et être juste heureux

  • Je suis bipolaire et juger chaque jour on m à pris mes filles et des que j ose exprimé mes sentiment on me traite de fille le père de mes filles le juge et ase alors que je suis un traitement très llourd et que les psy m ont tous dit que j était régulé mais évite les gens qui me tire vers le vas quand ils m entouré

  • bonjour , je suis bipolaire , je m’appelle « el dge » . LA MUSIQUE m’as aider fortemement . LES PERIODES DEPRESSIVES je l’ai est canalises dans mon art ; c »est une passion et un besoin ,et l’ecriture idem .trop de silence ,comment s’exprimer ? la guitare plus fort que les mots …..

  • Je suis bipolaire et les sentiments décuplé sont terrible à gérer mais dans ce cas là moi j écarté toute les choses et personnes qui me font cet effet et après je pense carpe diem
    Je réduit les traitements
    En ce moment j’ai arrêter tout les traitements depuis 1 mois
    En ayant cru trouver l amour
    La chute était terrible les troubles d humeur sont terrible aussi surtout au boulot ou on doit tout cacher
    Mais le défis de vivre dans un milieu normal et d essayer d être normal donne la force de se battre

  • Bonjour à vous je suis dans le milieu professionnel la bipolarité est une maladie qui n’est pas facile ni pour le malade ni pour l’entourage mais j’aurai juste un conseil oubliez le régard de l’autre et avancez doucement mais sûrement nul ne peux prétendre être parfait…

  • Bonjour
    J’ai été diagnostiqué bipolaire il y a 10 ans je pensais que ça ne pouvait pas se guerrir.
    Aujourd’hui je suis guérie j’ai commencé par aller à l’église et prier
    Puis m’intéresser à la peinture ( à 45 ans!) aujourd’hui c’est ma passion. J’ai suivie une thérapie qui m’a fait comprendre plein de choses cela m’a enlevé toute la culpabilité en moi (un vrai poison) puis les choses se mettent en place,j’ai appris à m’aimer. un site sur YouTube que je conseille qui m’a beaucoup aidé à me reprocher de la spiritualité: Tistrya
    Bon courage je vous envoie plein d’ondes positives et d’amour

    • …Bonjour….J’ai été diagnostiquée en 2004….Aujourd’hui j’essaie de gérer les crises ,lorsque je les sens venir ,je m’isole pour passer le cap,et cela sans aucun traitement!…L’Hypnose Ericksonienne m’a beaucoup apporté et le sport aussi (aquagym )pas en mode mémère !….mais plutôt militaire!….Il faut que ça bouge vraiment!…Bon courage!

    • SUPER!
      Tu as raison , les gens ne réalisent pas la Puissance de Jésus-Christ pour délivrer de tous ces troubles mentaux.L’Amour de Dieu est une source inépuisable. Dès qu’on nous blesse , on peut aller dire cela à Dieu et déposer la douleur à Ses pieds et Lui Il nous donne cette paix que nous cherchons.
      Moi je prie également , et dès que les choses me bousculent trop , je vais dans la prière me décharger de craintes , mes tristesses , mes angoisses et Dieu me donne Sa Paix.Bonne continuation

  • Jai 43ans et suis diagnostiquée bipolaire depuis une dizaine d’année mais biensurs j’y suis depuis mes 13ans environ mais ce n’était pas connu à l’époque …maintenant je suis plus du tout maniaque ni dépressive les traitements te font perdre toute sensation trop excessive parfois je n’ai même plus d émotion forte et c’est flippant.je me renfermé dans une bulle où rien ne m’atteint vraiment. ..eh oui 30 ans de traitement de toute sorte et diagnostic de toute sorte avant de me balancer « madame vous êtes bipolaire…. borderline » dans ma jeunesse j’ai tjrs été explosive crise de nerf violente avec des crises dangoisses tres lourdes avec des crises de tetanie je volais des vêtements quand je pouvais pas me les payer je sortais et faisais la fête jours et nuit puis je misolais pour pleurer et on me considérait comme bizarre différente malsaine car je pouvais etre violente en une seconde si j’étais contrariée breff si vous avez besoin de parler ou d’en savoir +sur moi ou la maladie ..je suis la!! Bises

  • J’ai 42 ans et je suis déclarée bipolaire depuis 10 ans mais je sais que je suis née avec cette saloperie de maladie. Je m’accroche chaque jour à de petites choses et surtout à mes enfants pour résister à mes angoisses incessantes. Malgré mon lourd traitement, je joue au yoyo entre dépression et euphorie et c’est extrêmement difficile à gérer. Mon petit frère n’a jamais voulu se faire diagnostiquer alors qu’il était bipote lui aussi … il s’est suicidé il y a un mois. Son geste me renforce dans ma volonté de me faire soigner correctement et de me faire hospitaliser à chaque fois que j’en ai besoin. Ma passion pour la lecture et le cinéma m’aide beaucoup même si ça m’isole aussi. Bon courage à toi

  • Pour moi, le diagnostique de bipolarité représente un aspect parmi tant d’autres de ma personne. Cela a été très difficile à accepter au départ, mais après un certain temps j’ai tendance à ne plus me définir par ce diagnostic. De même, j’ai tendance à l’oublier et je ne le mentionne presque plus. Je n’en ressens plus le besoin. La phrase : « une personne qui a une maladie mentale est une personne avant tout et non une maladie » prends tout son sens!

  • Merci beaucoup Sandrine pour ton témoignage. Pour moi, le dx de bipolarité a été très difficile à accepter. Néanmoins avec le temps, j’ai compris que ce dx ne me définissait pas comme personne et que je suis une personne avant tout et non une maladie. Je considère que cela fait partie de moi et qu’il s’agit d’un aspect parmi tant d’autres de ma personne. Je pense que tout le monde est différent et même que tout le monde est fou à sa manière.