Des blessures d'enf...
 
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Des blessures d'enfance ?

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 Anonyme
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Début du sujet  

Hello tout le monde,

 

Que ce soit dans la psychanalyse ou dans la psychiatrie, il est assez courant de se pencher sur l'enfance du sujet en souffrance. Kust tempérera un peu mieux cette affirmation que je ne puis le faire, mais les blessures d'enfance peuvent être l'une des pistes possibles pour expliquer le trouble mental. Je ne me mouille pas plus que ça, je ne suis pas spécialiste ! 😋 

Événement traumatique, schéma parental bancal, rejet, carences affectives, humiliations répétées, ces blessures peuvent prendre tout un tas de forme. Ce topic aura pour objet les blessures traumatiques que vous avez pu subir étant petit(e) : quelles sont-elles, comment avez-vous pu les surmontez et les avez-vous surmontées ?

 

Attention long, loooong post ! 

 

Pour parler un peu de moi, la présence de mes parents dans ma vie d'adulte a été une grande souffrance et j'ai fini par y mettre un terme en coupant définitivement les ponts avec ma mère l'an passé, après un énième débordement toxique de sa part (Pour la faire courte, je reprenais à peine contact avec elle après des années de silence, nous étions en vacances tous ensemble, et puis après avoir bien bu elle s'est mise à insulter copieusement mon frère et mon père, une situation que mon copain et moi n'avons pas supporté. Après que je lui ai lâché tout ce que je tiens enfui en moi depuis des années à son propos, on est partis en les laissant plantés dans le mobilhome réservé pour la semaine.)

Je n'ai pas toujours eu conscience de l'emprise néfaste que ma mère avait sur moi, cela m'est apparu lors de thérapies avec des psychologues où la conversation s'est assez naturellement tournée vers mon enfance puis s'est attachée à son personnage.

Pour remonter un peu plus loin, quand j'étais petite ma mère ne me portait qu'un amour conditionnel : si j'étais gentille, calme et que je répondais à ses attentes, elle m'aimait, sans toutefois être trop expressive à ce niveau là. En société, elle me réservait ses regards les plus doux quand on me complimentait. Cet amour-là disparaissait aussitôt que j'empruntais un autre chemin que celui qu'elle avait tracé, en d'autres termes lorsque j'exprimais ma personnalité, elle devenait alors froide et presque dégoûtée de la petite fille que j'étais, ses paroles devenaient humiliantes. Non pas que j'eus été une gamine turbulente, j'étais sage et je me suis construite autour de cette règle qu'elle m'imposait : je me suis toujours évertuée à satisfaire ses attentes. Je me suis construite dans la honte d'exprimer qui je suis et dans la volonté de toujours plaire/satisfaire les exigences d'autrui. Même encore maintenant, cela me fait encore défaut : une remarque de quelqu'un et je me mets dans tous mes états !

À l'adolescence, la cassure s'est fait nette. Comme toutes les gamines de 12-16 ans je tentais de me construire en tant qu'adulte, une chose qu'elle n'a jamais comprise et qu'elle tentait de démolir. Le moindre refus que je lui opposais entraînait sa colère. Elle m'a attribué un rôle qui n'était pas celui que l'on réserve à une gamine de 14 ans - je venais d'avoir un petit frère, j'en suis devenue la seconde maman, à devoir le garder, le nourrir, le coucher, le promener quand elle s'absentait ou non, parce que "j'avais voulu le garder (?), je devais assumer".

Toute ma scolarité durant, des mots blessants qui tendaient à me faire comprendre que quels que soient mes résultats scolaires (Honorables), je ne ferais jamais briller une lueur de fierté dans son regard. Des remarques comme quoi je n'aurais jamais mon bac, que je n'en foutais pas plus au lycée qu'à la maison, que j'étais une adolescente difficile (Qui pourtant ne sortait jamais dehors, aucun ami, toujours recluse à la maison et pas plus remuante que ça). À l'obtention de mon bac d'ailleurs, majeure de ma promo, pas une seule félicitation de sa part, juste un "Si je ne t'avais pas poussée au cul tu l'aurais pas eu". Pas plus de félicitations lorsque j'ai obtenu mon premier job, après quelques années de galère et d'errance solitaire. Ce qui m'apportait du plaisir était ou raillé, ou supprimé ; elle a ainsi décidé de stopper mes cours de piano parce que "je ne travaillais pas assez" sans qu'elle se soit jamais intéressée un seul moment à ce que ces cours m'apportaient ni à mon réel niveau. 

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Mes difficultés psychologiques étaient reniées aussi, elle m'accusait de me "cacher dans ma dépression" et ma première tentative de suicide a été accueillie comme une volonté de "foutre le bordel dans ma famille" de ma part.

Lorsque le moment fut venu de prendre mon envol avec la faculté, sa colère s'est déchaînée puisque pour elle "j'abandonnais mes parents et mon petit frère". Petit à petit, son soutien s'est amenuisé. En 2013, elle m'annonce qu'elle ne pourra plus "m'aider" pour mes études, que je devrai me débrouiller seule. Le manque d'assistance de mes parents a été très difficile à vivre autant financièrement que moralement, ce qui fait qu'à 24 ans je n'ai toujours pas pu mener les études que je souhaitais, forcée d'abandonner en cours de route. En parallèle, elle m'embringuait dans ses démarches auprès de mon petit frère, autiste. Il fallait que je sois présente pour elle, pour lui, que j'adhère aux associations qu'elle fréquentait, que je sois encore là pour le garder dans mon appartement étudiant. Elle m'appelait souvent pour dénigrer mon père également, qu'elle a toujours jugé trop con/trop sale (Pas rare que dans une conversation, sur une remarque gentille de sa part, elle lui réponde de fermer sa gueule.) Pas grand monde ne trouve d'ailleurs grâce à ses yeux, même les quelques amis qu'elle peut se faire. Tout le monde est copieusement critiqué, y compris mon copain, jamais assez bien pour elle, à qui elle balance des piques pendant les repas à table ou au détour d'une conversation téléphonique. Les critiques sont légion aussi sur mes choix de vie, mon appartement, mes jobs, mon poids, ma façon de m'habiller, rien n'est suffisamment bien à ses yeux.

J'ai commencé ma vie d'adulte avec une forte anxiété sociale, j'étais alors incapable de prendre le téléphone ou de me rendre dans un magasin et d'affronter le vendeur. Je trouve enfin le repos depuis que je n'ai plus aucun contact avec elle (Quelque chose que j'avais entrepris déjà en 2015... Puis le hasard des choses a fait que j'ai retenté, à plusieurs reprises, de lui accorder une seconde chance, et la situation a toujours fini par déraper assez rapidement).

Le diagnostic qu'on m'a posé en décembre 2018 me pousse à me questionner sur l'impact de tout ça sur ma vulnérabilité. Au fond de moi, même si le problème est en parti résolu puisque je n'ai plus de contact avec elle et que j'ai enfin trouvé une certaine paix, je sais qu'il s'agit d'une énorme plaie béante masquée par du sparadrap, un rien fait resurgir la douleur et l'angoisse.

Hier, concrètement, la plaie s'est rouverte au détour d'une photo postée par mon père sur Facebook, où j'ai pu voir mon petit frère que je ne fréquente plus depuis un an. Cette situation me blesse d'autant qu'il n'a rien à voir dans cette histoire, et que c'est mon petit frère, je l'aime énormément.

Bon je ne sais pas si cette confession à coeur ouvert fera avancer le schmilblick, en tout cas ça m'a fait un bien fou de me confier à ce sujet. Peut-être trouverais-je au détour de ce forum d'autres plaies béantes recouvertes de sparadrap ! 😉

À vous ! 

Ce message a été modifié Il y a 5 ans par

   
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Hec
 Hec
(@hec)
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Posté par: NOPChan

Hello tout le monde,

 

Que ce soit dans la psychanalyse ou dans la psychiatrie, il est assez courant de se pencher sur l'enfance du sujet en souffrance. Kust tempérera un peu mieux cette affirmation que je ne puis le faire, mais les blessures d'enfance peuvent être l'une des pistes possibles pour expliquer le trouble mental. Je ne me mouille pas plus que ça, je ne suis pas spécialiste ! 😋 

Événement traumatique, schéma parental bancal, rejet, carences affectives, humiliations répétées, ces blessures peuvent prendre tout un tas de forme. Ce topic aura pour objet les blessures traumatiques que vous avez pu subir étant petit(e) : quelles sont-elles, comment avez-vous pu les surmontez et les avez-vous surmontées ?

 

Attention long, loooong post ! 

 

Pour parler un peu de moi, la présence de mes parents dans ma vie d'adulte a été une grande souffrance et j'ai fini par y mettre un terme en coupant définitivement les ponts avec ma mère l'an passé, après un énième débordement toxique de sa part (Pour la faire courte, je reprenais à peine contact avec elle après des années de silence, nous étions en vacances tous ensemble, et puis après avoir bien bu elle s'est mise à insulter copieusement mon frère et mon père, une situation que mon copain et moi n'avons pas supporté. Après que je lui ai lâché tout ce que je tiens enfui en moi depuis des années à son propos, on est partis en les laissant plantés dans le mobilhome réservé pour la semaine.)

Je n'ai pas toujours eu conscience de l'emprise néfaste que ma mère avait sur moi, cela m'est apparu lors de thérapies avec des psychologues où la conversation s'est assez naturellement tournée vers mon enfance puis s'est attachée à son personnage.

Pour remonter un peu plus loin, quand j'étais petite ma mère ne me portait qu'un amour conditionnel : si j'étais gentille, calme et que je répondais à ses attentes, elle m'aimait, sans toutefois être trop expressive à ce niveau là. En société, elle me réservait ses regards les plus doux quand on me complimentait. Cet amour-là disparaissait aussitôt que j'empruntais un autre chemin que celui qu'elle avait tracé, en d'autres termes lorsque j'exprimais ma personnalité, elle devenait alors froide et presque dégoûtée de la petite fille que j'étais, ses paroles devenaient humiliantes. Non pas que j'eus été une gamine turbulente, j'étais sage et je me suis construite autour de cette règle qu'elle m'imposait : je me suis toujours évertuée à satisfaire ses attentes. Je me suis construite dans la honte d'exprimer qui je suis et dans la volonté de toujours plaire/satisfaire les exigences d'autrui. Même encore maintenant, cela me fait encore défaut : une remarque de quelqu'un et je me mets dans tous mes états !

À l'adolescence, la cassure s'est fait nette. Comme toutes les gamines de 12-16 ans je tentais de me construire en tant qu'adulte, une chose qu'elle n'a jamais comprise et qu'elle tentait de démolir. Le moindre refus que je lui opposais entraînait sa colère. Elle m'a attribué un rôle qui n'était pas celui que l'on réserve à une gamine de 14 ans - je venais d'avoir un petit frère, j'en suis devenue la seconde maman, à devoir le garder, le nourrir, le coucher, le promener quand elle s'absentait ou non, parce que "j'avais voulu le garder (?), je devais assumer".

Toute ma scolarité durant, des mots blessants qui tendaient à me faire comprendre que quels que soient mes résultats scolaires (Honorables), je ne ferais jamais briller une lueur de fierté dans son regard. Des remarques comme quoi je n'aurais jamais mon bac, que je n'en foutais pas plus au lycée qu'à la maison, que j'étais une adolescente difficile (Qui pourtant ne sortait jamais dehors, aucun ami, toujours recluse à la maison et pas plus remuante que ça). À l'obtention de mon bac d'ailleurs, majeure de ma promo, pas une seule félicitation de sa part, juste un "Si je ne t'avais pas poussée au cul tu l'aurais pas eu". Pas plus de félicitations lorsque j'ai obtenu mon premier job, après quelques années de galère et d'errance solitaire. Ce qui m'apportait du plaisir était ou raillé, ou supprimé ; elle a ainsi décidé de stopper mes cours de piano parce que "je ne travaillais pas assez" sans qu'elle se soit jamais intéressée un seul moment à ce que ces cours m'apportaient ni à mon réel niveau. 

Mes difficultés psychologiques étaient reniées aussi, elle m'accusait de me "cacher dans ma dépression" et ma première tentative de suicide a été accueillie comme une volonté de "foutre le bordel dans ma famille" de ma part.

Lorsque le moment fut venu de prendre mon envol avec la faculté, sa colère s'est déchaînée puisque pour elle "j'abandonnais mes parents et mon petit frère". Petit à petit, son soutien s'est amenuisé. En 2013, elle m'annonce qu'elle ne pourra plus "m'aider" pour mes études, que je devrai me débrouiller seule. Le manque d'assistance de mes parents a été très difficile à vivre autant financièrement que moralement, ce qui fait qu'à 24 ans je n'ai toujours pas pu mener les études que je souhaitais, forcée d'abandonner en cours de route. En parallèle, elle m'embringuait dans ses démarches auprès de mon petit frère, autiste. Il fallait que je sois présente pour elle, pour lui, que j'adhère aux associations qu'elle fréquentait, que je sois encore là pour le garder dans mon appartement étudiant. Elle m'appelait souvent pour dénigrer mon père également, qu'elle a toujours jugé trop con/trop sale (Pas rare que dans une conversation, sur une remarque gentille de sa part, elle lui réponde de fermer sa gueule.) Pas grand monde ne trouve d'ailleurs grâce à ses yeux, même les quelques amis qu'elle peut se faire. Tout le monde est copieusement critiqué, y compris mon copain, jamais assez bien pour elle, à qui elle balance des piques pendant les repas à table ou au détour d'une conversation téléphonique. Les critiques sont légion aussi sur mes choix de vie, mon appartement, mes jobs, mon poids, ma façon de m'habiller, rien n'est suffisamment bien à ses yeux.

J'ai commencé ma vie d'adulte avec une forte anxiété sociale, j'étais alors incapable de prendre le téléphone ou de me rendre dans un magasin et d'affronter le vendeur. Je trouve enfin le repos depuis que je n'ai plus aucun contact avec elle (Quelque chose que j'avais entrepris déjà en 2015... Puis le hasard des choses a fait que j'ai retenté, à plusieurs reprises, de lui accorder une seconde chance, et la situation a toujours fini par déraper assez rapidement).

Le diagnostic qu'on m'a posé en décembre 2018 me pousse à me questionner sur l'impact de tout ça sur ma vulnérabilité. Au fond de moi, même si le problème est en parti résolu puisque je n'ai plus de contact avec elle et que j'ai enfin trouvé une certaine paix, je sais qu'il s'agit d'une énorme plaie béante masquée par du sparadrap, un rien fait resurgir la douleur et l'angoisse.

Hier, concrètement, la plaie s'est rouverte au détour d'une photo postée par mon père sur Facebook, où j'ai pu voir mon petit frère que je ne fréquente plus depuis un an. Cette situation me blesse d'autant qu'il n'a rien à voir dans cette histoire, et que c'est mon petit frère, je l'aime énormément.

Bon je ne sais pas si cette confession à coeur ouvert fera avancer le schmilblick, en tout cas ça m'a fait un bien fou de me confier à ce sujet. Peut-être trouverais-je au détour de ce forum d'autres plaies béantes recouvertes de sparadrap ! 😉

À vous ! 

ça me fait de la peine de savoir que des mamans comme ça existent, c'est tellement important une mère... la mienne est tellement adorable, un ange de douceur, de dévouement et de soutien.. des blessures d'enfance on a tous je crois, nos parents sont des êtres humains donc parfois ils produisent des erreurs qui font blessures, mais certains parents sont vraiment affreux c'est vrai et le temps chez ceux là n'y change rien, il ne s'agit pas d'erreur chez eux mais de méchanceté.. alors oui il faut dans ce cas les éloigner... 


   
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Laurent
(@lo9761)
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Je répondrai à ton message dès que j’en aurais le temps.


   
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Laurent
(@lo9761)
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Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 1813
 

J’ai lu un quart de ton post et cela me gêne de rentrer dans ta vie privée, cela t’appartient et c’est à raconter au psy, tu pourrais te sentir volée si personne ne te fait de telles confidences en retour.

ici, malades, personnes n’a surmonté ces blessures à l’origine (avec un prédisposition génétique) de la maladie.

la plus malade est ta maman, alcoolique, elle doit se soigner.

je vais continuer à lire

 


   
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kust
 kust
(@kust)
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Posté par: Laurent

 

ici, malades, personnes n’a surmonté ces blessures à l’origine (avec un prédisposition génétique) de la maladie.

?


   
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Laurent
(@lo9761)
Noble Member
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Ta maman t’aimait, une grande blessure de l’enfant est de ne pas se SENTIR aimé. Sa perception...

Lis les 10 ou 11 principes de la méthode éducative Maria Montessori.

Ce message a été modifié Il y a 5 ans parLaurent

   
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Laurent
(@lo9761)
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1-  Les enfants apprennent de ce qui les entoure. Les parents sont donc leur meilleur modèle.

3- Si au contraire les parents complimentent régulièrement leur bambin, il apprendra à valoriser.

4- Si les parents manifestent de l’hostilité à leur enfant, il apprendra à se battre et à se disputer.

5- Si les parents ridiculisent leur enfant de façon habituelle, il sera une personne timide.

6- Si votre enfant grandit en se sentant sûr de lui, il pourra apprendre à faire confiance aux autres.

7- Si vous méprisez fréquemment votre enfant, il développera un sentiment négatif de culpabilité.

8- Si vous montrez à votre enfant que ses idées et opinions sont toujours acceptées, il se sentira bien.

9- Si votre enfant évolue dans une atmosphère où il se sent protégé, intégré et aimé, il apprendra à trouver l’amour dans le monde.

10- Ne parlez pas mal de votre enfant. Ni en sa présence, ni même en son absence.

11- En tant que parent, valorisez ses bons côtés de telle façon qu’il n’y ait plus jamais de place pour les mauvais.

12- Ecoutez toujours votre enfant et répondez-lui à chaque fois qu’il vous posera une question ou qu’il fera un commentaire.

13- Respectez toujours votre enfant, même dans les moments où il commet des erreurs. Soutenez-le. Il réparera ses erreurs un jour ou l’autre.

14- Si votre enfant cherche quelque chose, vous devez être disposé à l’aider, tout comme vous pouvez lui permettre de trouver par lui-même ce qu’il cherche.

15- Lorsque vous vous adressez à votre enfant, offrez-lui le meilleur de vous.


   
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Laurent
(@lo9761)
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Posté par: kust
Posté par: Laurent

 

ici, malades, personnes n’a surmonté ces blessures à l’origine (avec un prédisposition génétique) de la maladie.

?

Sauf les guéris 😂

non mais même lorsqu’on se croit débarrassé de ces blessures , elles reviennent à l’occasion d’une dépression.

Ce message a été modifié Il y a 5 ans parLaurent

   
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Hec
 Hec
(@hec)
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Posté par: Laurent

Je répondrai à ton message dès que j’en aurais le temps.

Moi j'ai cessé de chercher midi quatorze heures quant aux causes familiales ou non de ma maladie, parce que de toute façon ça ne changera rien et je le vis bien.. à un moment donné il faut stopper.. quand on est jeune c'est normal jusqu'à 30/35 ans après il n'y a plus le temps.. il faut vivre sans revenir sur le passé... 


   
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Laurent
(@lo9761)
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Comme disait ma copine l’autre soir , arrête de te victimiser et sors toi les doigts.

(d’ailleurs elle est con car tu peux dire ça à quelqu’un (un juif par exemple) qui n’a pas lui-même subit un crime mais pas à toi qui a subit ces violences)...

merci de votre aide pour l’autre jour.

Ce message a été modifié Il y a 5 ans parLaurent

   
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Laurent
(@lo9761)
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Posté par: Laurent
Posté par: kust
Posté par: Laurent

 

ici, malades, personnes n’a surmonté ces blessures à l’origine (avec un prédisposition génétique) de la maladie.

?

Sauf les guéris 😂

non mais même lorsqu’on se croit débarrassé de ces blessures , elles reviennent à l’occasion d’une dépression.

Sans pour autant être la cause de la dépression mais à l’inverse c’est la dépression qui fait ressortir ces pensées. En fait les 2 sens sont bons.


   
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 Anonyme
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Début du sujet  
Posté par: Laurent

J’ai lu un quart de ton post et cela me gêne de rentrer dans ta vie privée, cela t’appartient et c’est à raconter au psy, tu pourrais te sentir volée si personne ne te fait de telles confidences en retour.

ici, malades, personnes n’a surmonté ces blessures à l’origine (avec un prédisposition génétique) de la maladie.

la plus malade est ta maman, alcoolique, elle doit se soigner.

je vais continuer à lire

 

Boarf, j'ai posté ça sur le mood du moment... Pas spécialement de personnes à qui en parler, évacuer, du coup je ressasse seule. Une thérapie avec un psy n'est pas exclue, j'y pense depuis hier, mais rien de tel en place actuellement.

 

J'sais pas bien si ma mère est alcoolique, elle n'est pas tout le temps sous les effets de l'alcool... Elle boit au moment de l'apéro, bien plus qu'un verre c'est vrai.


   
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Croco
(@crocolil)
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Posté par: Hec
Posté par: Laurent

Je répondrai à ton message dès que j’en aurais le temps.

Moi j'ai cessé de chercher midi quatorze heures quant aux causes familiales ou non de ma maladie, parce que de toute façon ça ne changera rien et je le vis bien.. à un moment donné il faut stopper.. quand on est jeune c'est normal jusqu'à 30/35 ans après il n'y a plus le temps.. il faut vivre sans revenir sur le passé... 

Oui je suis d’accord pour ne pas ressasser le passé et ne pas revenir sur le passé mais ne nous méprenons pas, le corps accumule les blessures du passé et c’est lui qui revient toujours même si on n’y pense pas . Nos émotions, nos réactions sont dictés par notre petit moi . Celui qui a appris à faire ceci ou cela dès le plus jeune âge . On peut lutter bien sûr mais il faut faire un travail pour stopper ces automatismes. 


   
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Laurent
(@lo9761)
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Posté par: NOPChan
Posté par: Laurent

J’ai lu un quart de ton post et cela me gêne de rentrer dans ta vie privée, cela t’appartient et c’est à raconter au psy, tu pourrais te sentir volée si personne ne te fait de telles confidences en retour.

ici, malades, personnes n’a surmonté ces blessures à l’origine (avec un prédisposition génétique) de la maladie.

la plus malade est ta maman, alcoolique, elle doit se soigner.

je vais continuer à lire

 

Boarf, j'ai posté ça sur le mood du moment... Pas spécialement de personnes à qui en parler, évacuer, du coup je ressasse seule. Une thérapie avec un psy n'est pas exclue, j'y pense depuis hier, mais rien de tel en place actuellement.

 

J'sais pas bien si ma mère est alcoolique, elle n'est pas tout le temps sous les effets de l'alcool... Elle boit au moment de l'apéro, bien plus qu'un verre c'est vrai.

Elle est addicte, peut boire deux fois par an mais de manière addictive, elle insulte etc... (je connais)


   
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Hec
 Hec
(@hec)
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Posté par: Crocolil
Posté par: Hec
Posté par: Laurent

Je répondrai à ton message dès que j’en aurais le temps.

Moi j'ai cessé de chercher midi quatorze heures quant aux causes familiales ou non de ma maladie, parce que de toute façon ça ne changera rien et je le vis bien.. à un moment donné il faut stopper.. quand on est jeune c'est normal jusqu'à 30/35 ans après il n'y a plus le temps.. il faut vivre sans revenir sur le passé... 

Oui je suis d’accord pour ne pas ressasser le passé et ne pas revenir sur le passé mais ne nous méprenons pas, le corps accumule les blessures du passé et c’est lui qui revient toujours même si on n’y pense pas . Nos émotions, nos réactions sont dictés par notre petit moi . Celui qui a appris à faire ceci ou cela dès le plus jeune âge . On peut lutter bien sûr mais il faut faire un travail pour stopper ces automatismes. 

Je ne crois pas qu'il soit possible de sortir du déterminisme par un quelconque travail sur soi-même, dusse t-il durer sur 30 ans de thérapie, on en sort pas, impossible.. en revanche on peut apprendre à négocier avec cela, se construire une sorte de savoir faire avec, savoir s'y prendre avec... ça permet d'être en phase avec soi-même.. de se connaître, d'accepter et de s'aimer ainsi.. 


   
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 Anonyme
Inscription: Il y a 54 ans
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Début du sujet  

Dans tous les cas ce n'est pas un comportement tolérable. Et elle n'est pas toujours imbibée quand elle fait preuve de méchanceté, tout n'est pas excusable par l'alcool.


   
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Laurent
(@lo9761)
Noble Member
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La différence est que ta maman n’a pas les gènes pour être malade, ce pourquoi kust ne croit qu’en la génétique (comme les études le montrent, en grande partie).

ensuite, c’est l’état dépressif qui fait que tu penses à ces événements, dévalorisants..

Ce message a été modifié Il y a 5 ans parLaurent

   
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 Anonyme
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Début du sujet  
Posté par: Laurent

La différence est que ta maman n’a pas les gènes pour être malade

Gné ?


   
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Croco
(@crocolil)
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Comme me disait une amie on peut avoir subi des choses injustes mais la folie c’est de reproduire le schéma . 


   
Hec and reacted
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 Anonyme
Inscription: Il y a 54 ans
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Début du sujet  

J'ai un peu peur de reproduire ce schéma. Je sens que cette attitude est là latente en moi, je ne pense pas être capable de méchanceté gratuite, mais cette animosité là envers quelqu'un/quelque chose qui dépend de moi, elle transparaît parfois.

Je n'en suis pas encore là mais je flippe d'avoir des enfants, trop peur de leur infliger le même genre de truc.

 


   
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Laurent
(@lo9761)
Noble Member
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Posté par: NOPChan
Posté par: Laurent

La différence est que ta maman n’a pas les gènes pour être malade

Gné ?

Les gènes, la génétique, les prédispositions génétiques 


   
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