Bonjour à tous, tout d'abord bonne année 🙂
J'ai 22 ans et depuis le début de mon adolescence je passe régulièrement par des phases de dépressions et d'hypomanies plus ou moins intenses. Il y a 1 mois j'ai décidé qu'il était temps d'aller voir un psy, et aujourd'hui elle m'a dit qu'elle pense que je suis bipolaire. (À vrai dire je m'en doutait un peu, après maintes recherches et tests sur internet)
Je me sens toute bizarre, je pense à plein de trucs et des tas de question me viennent en tête.
Comment avez -vous sensibilisé votre entourage à la maladie ? Ma bipolarité ne colle pas vraiment à l'image que les gens s'en font, et j'ai l'impression que mes proches ne me croient pas, le prennent à la légère, j'ai l'impression de ne pas être légitime... Avez-vous aussi connu ça ?
Je me pose aussi beaucoup de questions concernant le travail ; je suis en arrêt depuis plus d'un mois et je viens d'être reconduite pour un nouveau mois, le temps de me stabiliser. Comment dire à son patron qu'on a cette maladie, est-ce qu'il est possible de travailler en étant bipolaire ? Lors de mes hypomanies j'ai des pensées obsessionnelles qui me déconcentrent, ou bien je travaille beaucoup trop et je finis toujours par tomber en dépression... Avez-vous aussi connu ça ?
Je me sens extrêmement seule et incomprise dans ce que je traverse, j'aimerais beaucoup connaître vos témoignage, lire des conseils...
Merci à tous.
Toutes les familles ne réagissent pas forcément de la même façon et cela reste, de mon point de vu, une maladie assez mal comprise et perçue. Dans mon cas, ma famille ne la comprend pas, je traverse une phase dépressive extrêmement poussée et tout ce qu'ils comprennent c'est que je suis malheureux et j'ai le droit aux habituels réflexion du genre "Y'a pire dans le monde, y'a des gens qui ont une situation bien pire que la tienne, t'as un toit au dessus de la tête." Je trouve toujours cet argument foireux, voir assez débile. Je ne me plonge pas volontairement dans un état dépressif.
Cela dit il existe des organismes comme l'Unafam qui, si ta famille est un peu curieuse et motivée à te comprendre peut surement pas mal les aider, parce que les mots seront coller sur des maux par des personnes dont c'est le boulot, qu'ils sauront surement répondre à des questions qu'on ose pas forcément se poser au sein de la famille.
Pour ce qui est du travail, de mon point de vu encore une fois, je te déconseille assez vivement d'en parler à ton patron, à moins que tu es la chance de tomber sur quelqu'un de super compréhensif ça reste une maladie que les gens ne savent pas appréhender et je suis pas bien certain que ça t'aide. Mais je ne suis pas forcément du meilleur conseil concernant le monde du travail parce que j'ai énormément de mal avec, j'ai très peu travaillé et je me rendais assez vite malade.
Quant au phases hypomaniaques je n'en fait que très peu en général ça se traduit par une absence presque total de sommeil et énormément de projets que je mets en route de tout les cotés, dans le dessin, dans l'écriture, dans des idées de formation a tel point que je finis par ne rien mener à bout. Et pour ce qui est du ressenti, j'ai le même, malgres des mois de traitements, des changements de médicaments, je me sens incompris et foutrement seul à tel point que je broie beaucoup de noir.
Apres dans mon cas faut dire que j'ai déménager plusieurs fois, que j'ai perdu tout mes amis au fil des années, que je n'ai pas de travail stable et que je sors d'une histoire émotionnellement très forte qui s'est conclue sur rupture pour laquelle elle était beaucoup plus d'accord que moi. J'ai cette malchance (Je ne sais pas vraiment si c'est le cas de tout les bipolaires) d'être hypersensible, d'avoir cette sensation de tout ressentir beaucoup plus fort que les autres, comme s'il me manquait quelques pièces supposées faire barrière ou atténuer mes sentiments.
Mon témoignage n'est surement pas le plus rassurant ou réconfortant j'en suis désolé, néanmoins si t'as besoin de parler, de poser des questions, pour l'instant je suis là. Et si t'aimes la lecture j'écris beaucoup sur ce que je ressens ici : http://lacomplainte.over-blog.com/ . Attention toutefois, c'est une vision assez borgne et sombre des choses, tu trouveras surement ici des témoignage bien moins 'triste'.
Bonjour Julien, merci d'avoir pris le temps de m'écrire!
Je me reconnais dans certaines choses que tu écris, notamment cette sensation de manquer de protection à notre hypersensibilité. Je ne sais pas si cela fait partie de la maladie (je n'y connais pour l'instant pas grand-chose) mais je prend souvent les choses très a coeur, le bon comme le mauvais, et c'est très fatiguant.. Surtout dans mon travail.
Le travail justement: je crois que j'ai peut-être de la chance dans tout ça, car mes deux patrons sont compréhensifs même si impuissants à la situation. Je suis en quelque sorte leur "bébé": je suis arrivée en tant que stagiaire quand la boîte n'était qu'à ses débuts, j'ai toujours donné le maximum et on a grandi ensemble professionnellement. Ils savent que je traverse une dépression étant donné que je cumule les arrêts de travail, mais je ressens comme cette envie de me justifier, leur dire que je suis bipolaire pour qu'ils comprennent que ça n'est pas juste un coup de mou... Est-ce que quelqu'un l'a déjà dit à son équipe au travail ici?
Je connais aussi ces phrases "Tu sais il y a pire que toi..", je les trouve tellement cruelles... Heureusement pour moi mes proches me le disent peu. J'ai avoué seulement il y a très peu de temps à mes parents que j'avais des problèmes, et cela m'a permis d'apprendre que les problèmes psy sont récurrents dans notre famille. Mon compagnon lui essaye d'être là, mais nous parlons peu de tout ça car il est très perméable au mal être et veut prendre de la distance...
Merci pour ton témoignage en tout cas, je crois que je ne suis seulement qu'au début d'une looongue route vers la stabilité!
Bonjour à tous les trois.
Je viens d'être diagnostiquée bi-polaire, enfin il y'a deux mois. cela fait bien 20 ans que je faisais des dépressions chroniques sans être diagnostiquée ni soignée. je souffrais d'hypersomnie et de crises de larmes ou de panique et je tenais comme je pouvais....c'est à dire mal...en fuyant des relations affectives, mon travail, mes amis en essayant de tout changer lors de phases d'euphorie amoureuse intercurrentes qui retombent au bout de 3 ou 4 mois...
Je prends des antidépresseurs depuis 4 ans: décès de ma compagne d'un cancer terrible soigné pendant 4 ans où j'ai dû abandonner mon emploi de bibliothécaire et à sa mort, me retrouver en fin de droit devoir accepter un job d'AVS en maternelle qui m'a épuisée avec un autiste...
Depuis 1 an, une déception amoureuse et une rechute, j'étais sous Effexor qui m'a relativement aidée à retourner au travail après un arrêt d'un mois. Comme je suis partie en faisant un malaise au travail, j'ai prétexté un malaise cardiaque, ce qu m'a valu bcp de soutien;...je n'aurais jamais osé parler de ma dépression car je suis contractuelle...Je pense qu'il vaut mieux s'abstenir d'en parler au travail...c'est mal perçu.
A l'automne, l'Effexor a commencé à m'empêcher de dormir et j'ai fait une petite hypomanie...je commençais à distribuer mes livres à des profs avec lesquels je travaillais pour susciter leur intérêt...à m'exciter un peu quoi. Je dois préciser que je vis avec quelqu'un que j'aime mais qui a voulu cesser tout rapport sexuel après trois mois de relation sans explication et que cela m'a jeté dans une tristesse et un sentiment de rejet terrible. Après le deuil, cela faisait bcp. Avec les anti dépresseurs, surtout le Norset, j'ai pris bcp de poids, ce qui ne m'aide pas à me sentir bien dans mon corps. La tendresse me manque, la sexualité aussi et je désespère de retrouver un corps attirant...Bref, je ne vais pas très bien en dépit d'une suivi par psychiatre et psychothérapeute. A l'automne, on s'est orienté avec mon psychiatre vers le diagnostique bi polaire: j'ai eu une hallucination auditive: j'ai entendu appeler mon nom dans la rue alors qu'il n'y avait personne.
Il m'a prescrit du Dépakote il y a 15 jours...je ne l'ai pas pris...ce médicament me fait peur. Et je crains de grossir encore...Je ne dis rien à mes parents qui ont déjà du mal à comprendre que je suis dépressive et à mon amie non plus...de peur de la perdre un peu plus.
Je suis pourtant quelqu'un de très affectueux et tendre peut-être trop...
Courage et soutenons nous mutuellement.
Etes vous déjà allés eux réunions de l'association Argos?
Le Dépakote, j'en ai eu en combo avec un autre médicaments ayant pour effet secondaire la prise de poids (Vu le nombre d’ordonnance que j'ai eu je vais avoir un peu de mal à retrouver le nom du deuxième) et clairement dans mon cas j'ai à ce moment eu énorme prise de poids, environ 15 kilos, je pense clairement que ce genre de médicaments demande une certaine activité physique. Dans mon cas je me suis remis activement au sport quand j'ai vu les 15 kilos dans la gueule en un mois et demi !
Et vous avez reussi a les perdres les kilos?
Ton message ressemble mot pour mot à ce que je vie (25 ans), par contre jai mis deux ans avant d'être diagnostiquée et j'ai cumuler énormément d'arrêt les médicament on été une révélation ainsi qu'un rythme de vie plus équilibrer tu meurs (bon ya mieux cest sur mais je trouve sa deja super handicapant) pour le boulot je suis comme toi jai tendance à vouloir le crier sur tous les toits surtout qu'en deux ans les gens ont remarquer quil y avait un problème j'étais au top de ma forme et le lendemain arrêté.
Je parle beaucoup avec mes collègue parce que comme cest nouveau et que je suis TDA en plus jai du mal a pas en parler par contre je ne parle pas au superieur parce que je ne leur fait pas confiance jai peur qu'il abuse de cette faiblesse pour me stigmatiser ou me mettre au placard.
En tout cas en te lisant j'ai l'impression que tu es aussi normale que moi ?
Bonjour à tous les trois.
Je viens d'être diagnostiquée bi-polaire, enfin il y'a deux mois. cela fait bien 20 ans que je faisais des dépressions chroniques sans être diagnostiquée ni soignée. je souffrais d'hypersomnie et de crises de larmes ou de panique et je tenais comme je pouvais....c'est à dire mal...en fuyant des relations affectives, mon travail, mes amis en essayant de tout changer lors de phases d'euphorie amoureuse intercurrentes qui retombent au bout de 3 ou 4 mois...
Je prends des antidépresseurs depuis 4 ans: décès de ma compagne d'un cancer terrible soigné pendant 4 ans où j'ai dû abandonner mon emploi de bibliothécaire et à sa mort, me retrouver en fin de droit devoir accepter un job d'AVS en maternelle qui m'a épuisée avec un autiste...
Depuis 1 an, une déception amoureuse et une rechute, j'étais sous Effexor qui m'a relativement aidée à retourner au travail après un arrêt d'un mois. Comme je suis partie en faisant un malaise au travail, j'ai prétexté un malaise cardiaque, ce qu m'a valu bcp de soutien;...je n'aurais jamais osé parler de ma dépression car je suis contractuelle...Je pense qu'il vaut mieux s'abstenir d'en parler au travail...c'est mal perçu.
A l'automne, l'Effexor a commencé à m'empêcher de dormir et j'ai fait une petite hypomanie...je commençais à distribuer mes livres à des profs avec lesquels je travaillais pour susciter leur intérêt...à m'exciter un peu quoi. Je dois préciser que je vis avec quelqu'un que j'aime mais qui a voulu cesser tout rapport sexuel après trois mois de relation sans explication et que cela m'a jeté dans une tristesse et un sentiment de rejet terrible. Après le deuil, cela faisait bcp. Avec les anti dépresseurs, surtout le Norset, j'ai pris bcp de poids, ce qui ne m'aide pas à me sentir bien dans mon corps. La tendresse me manque, la sexualité aussi et je désespère de retrouver un corps attirant...Bref, je ne vais pas très bien en dépit d'une suivi par psychiatre et psychothérapeute. A l'automne, on s'est orienté avec mon psychiatre vers le diagnostique bi polaire: j'ai eu une hallucination auditive: j'ai entendu appeler mon nom dans la rue alors qu'il n'y avait personne.
Il m'a prescrit du Dépakote il y a 15 jours...je ne l'ai pas pris...ce médicament me fait peur. Et je crains de grossir encore...Je ne dis rien à mes parents qui ont déjà du mal à comprendre que je suis dépressive et à mon amie non plus...de peur de la perdre un peu plus.
Je suis pourtant quelqu'un de très affectueux et tendre peut-être trop...
Courage et soutenons nous mutuellement.
Etes vous déjà allés eux réunions de l'association Argos?
Bonjour Maud,
J'ai pris du Dépakote en association avec de l'Effexor et en effet, j'ai ressenti une augmentation de l'appétit importante, avec des kg++ à la clé vu que je ne bougeais pas du lit... où en es-tu ? As-tu pu parler avec ton psy de ta crainte de prise de poids ?
Pour l'association Argos, j'y vais pour la première fois... la semaine prochaine !
Bonjour Maud,
j'ai aussi pris du dépakote et j'ai pris 25 kg.l'abilify ne fait pas grossir.je prends du lithium,il ne m'a pas fait grossir,un ami non plus.pourtant on raconte l'inverse.c'est vrai que quand on est en dépression et qu'en plus on devient gros,c'est pire.
Bonjour à tous, je fais partie de ce monde triste et coloré des bipolaires depuis 18 ans et j'en ai 69, un psy m'a sauvé la vie grâce à ce merveilleux Lamictal. Pendant plusieurs années j'étais parfaitement "normale" avec un dosage à 100, mais à la suite d’événements personnels douloureux j'ai rechuté. Retour au Lamictal + Xeroquel . Sans en prendre conscience lentement, je suis passée en phase up, merveilleuse période où j'étais exaltée, rieuse, jonglant avec les mots, pertinente, cultivée, une mémoire aiguisée, le bonheur ! me croyant armée j'ai diminué progressivement toute seule le Xeroquel et j'ai rechuté. Donc je suis repartie avec Lamictal et Xeroquel à haute dose sans atteindre la stabilité. Personnellement je n'ai jamais pris de poids mais je suis ensuquée toute la matinée et le Xeroquel me donne des tremblement dans les mains. ..J'alterne les jours bien et les moches. Je peins, c'est une vraie thérapie et j'ai la grande chance d'avoir un compagnon depuis 19 ans qui s'est beaucoup renseigné sur ma maladie et qui me soutient. Je me suis toujours récupérée donc je suis sûre que je vais revenir ...à ma normalité. Courage à tous
Bonjour à tous, je fais partie de ce monde triste et coloré des bipolaires depuis 18 ans et j'en ai 69, un psy m'a sauvé la vie grâce à ce merveilleux Lamictal. Pendant plusieurs années j'étais parfaitement "normale" avec un dosage à 100, mais à la suite d’événements personnels douloureux j'ai rechuté. Retour au Lamictal + Xeroquel . Sans en prendre conscience lentement, je suis passée en phase up, merveilleuse période où j'étais exaltée, rieuse, jonglant avec les mots, pertinente, cultivée, une mémoire aiguisée, le bonheur ! me croyant armée j'ai diminué progressivement toute seule le Xeroquel et j'ai rechuté. Donc je suis repartie avec Lamictal et Xeroquel à haute dose sans atteindre la stabilité. Personnellement je n'ai jamais pris de poids mais je suis ensuquée toute la matinée et le Xeroquel me donne des tremblement dans les mains. ..J'alterne les jours bien et les moches. Je peins, c'est une vraie thérapie et j'ai la grande chance d'avoir un compagnon depuis 19 ans qui s'est beaucoup renseigné sur ma maladie et qui me soutient. Je me suis toujours récupérée donc je suis sûre que je vais revenir ...à ma normalité. Courage à tous
Bonjour Anne,
Oui, je lui en ai parlé mais ça ne le chagrine pas...ce n'est pas lui qui prend les kilos...
"Vous allez mieux tout de même"..
Je viens de changer de psychiatre: une femme bcp plus empathique...elle doit introduire un autre timorégulateur qui ne fait pas grossir...
J'ai un peu des doutes.
Je fais un régime important...je n'arrive pas à maigrir: il faut que j'augmente le sport mais je suis crevée après le travail le soir.
J'arrive à aller à la piscine le dimanche matin plus une fois au gymnase par semaine et sinon, je marche bcp quand je rentre le soir...
Et vous, comment allez-vous?
Bonjour Maud
Merci de prendre de mes nouvelles. En vérité ma bipolarité a pris une forme jamais encore vécue. Un jour ou deux bien, puis je rechute, je perds la mémoire, je ne trouve plus mes mots, je n'ai pas d’énergie, je suis triste comme hier par exemple. Avant le traitement faisait effet très vite et je me stabilisais. Là étonnamment, je change d'humeur dans la journée à la ramasse le matin et bien vers 17 h. Le Xeroquel m'assomme et me donne des effets secondaires mon psy m'a dit qu'on pourrait le diminuer et augmenter le Lamictal ... concernant notre maladie, je n'en parle pas ils ont tendance à dire fais un effort et bouges toi ! Mon psy m'a dit que notre maladie c'est comme si on disait à un paralytique "lève toi et marche" quand on est au fond du trou, c'est impossible m'est-ce pas.
Je pense souvent à une phrase de Guillaume Depardieu "je voudrais me quitter". Moi je fais toujours semblant et j'arrive à duper tout le monde, je mets le masque d'Anne qui rit même quand tout au fond je pleure.
Concernant mon compagnon j'ai acheté le livre de Philippe Labro, tomber 7 fois et se relever 8 ! essayez .. mais même à lui j'essaye de cacher mon mal être de peur qu'il me quitte. Je vous souhaite une belle journée et je pense à vous.
Pas simple en effet...je crois qu'il s'agit d'un état mixte...
Je suis mal le matin aussi et mieux l'après-midi...je m'accroche pour tenir le coup et aller travailler. Mes nuits sont hachées d'insomnies.
Effectivement, la volonté n'y peut pas grand chose et on se sent mal, coupable, on a encore plus de mal à s'en sortir, on a peur d'être abandonné (ce qui pour moi est l'objet d'un terreur)...
Pour ma part, je n'en n'ai pas parlé à ma compagne qui vit chez moi avec une petite fille par peur de l'effrayer...elle ne connait pas bien ces problèmes et pense que je suis simplement dépressive. J'ai tenté de le lui dire mais sans succès.
J'en ai juste parlé à ma mère et à une amie proche qui me soutient et me conseille.
Courage et soutenons nous mutuellement. Ces états passent eux aussi, peut-être le dosage n'est-il pas le bon?
Je vous souhaite d'aller mieux!
Bonne journée, profitez du soleil et de la lumière
Bonjour Maud
Alors vous aussi bien le matin et mieux le soir ... Dans des réunions j'ai entendu des personnes dire qu'elles changeaient d'humeur dans les 5 mn très up puis down. Personnellement, je pense que chacun a une pathologie qui lui est propre et le traitement qui lui convient n'est pas forcément celui qui va convenir à d’autres. Même chose pour les effets secondaires. Moi j'ai la chance d'avoir l'appétit coupé et c'est tant mieux car je surveille mon poids comme le lait sur le feu.
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs mais peut-être serait-il judicieux de faire lire des documents qui expliquent notre pathologie à votre entourage ? Il y a tellement de formes de dépression et si l’autre n’est pas au courant il peut penser qu’il est responsable de votre état dépressif … et cela peut nuire à votre relation.
Bon courage Maud
Bonsoir,
Je relis vos message et je découvre qu'il existe une association Argos jamais entendu parler ...
Merci Anne
bonjour,
"je voudrais me quitter"...c'est exactement ça.toute notre souffrance et notre cruelle impuissance dans cette petite phrase.
Bonsoir Anne,
l'association Argos est une association d'aide aux malades et aux familles : argos2001.fr
Ils ont aussi une page FB.
Je suis hyper sensible et je souffre d'une autre maladie invalidante "l'empathie". Quand je travaillais on m'appelais "mère théresa" si je ressens qu'une personne est en détresse je vais l'écouter quel que soit l'état dans lequel je me trouve. C'est plus fort que moi et j'ai beau me sermonner ... impossible d'être indifférente.
Je vais tous les mardis depuis 8 ans, dans un atelier de peinture, chacune a ses bobos. Certains terribles, mais moi, je n'évoque ma bipolarité devant les autres car, personne hormis nous, n'est capable de comprendre notre mal, sauf ici où c'est une grande famille n'est-ce pas ! .
Merci Thalinette, c'est gentil de me donner l'info je vais aller voir sur FB.
Bonsoir bonne fin de soirée
