Ok merci pour ces précisions.
J'ai une question sur le côté angoisses. Car c'est principalement le problème que j'ai.
Au début de mon suivi la psy voulait augmenter le dosage du zyprexa (de 10mg à 15mg) pour que j'arrête les anxiolytiques mais comme ça m'assommais trop je n'ai pas suivi sa prescription.
Cela fait 4 mois que je prends des anxiolytiques, pendant 3 mois du xanax mais ça faisait peu d'effet. Depuis 1 mois du lysanxia dont je sens d'avantage les bénéfices sauf que mon cerveau risque de s'habituer si je comprends bien.
Est-ce que l'abilify peut aider à calmer les angoisses?
Le Zyprexa calme mieux les angoisses que l'Abilify, à mon humble avis. Bonjour.
Je n'ai quasiment plus d'angoisses depuis que dans un moment d'angoisse, j'ai mis le mot "peur" à la place. Ca a été magique et quasi psychanalytique (je sais qu'elle n'est pas aimée ici la psychanalyse). Mais ce fut comme une révélation étrange et ça a marché. Plus d'angoisse quasiment et pas de peurs. Révélation personnelle je pense.
Je suis allé voir un magnétiseur 2 fois, depuis j'ai retrouvé un sommeil normal et je n'ai plus d'angoisses nocturnes mais en journée ça persiste. Peut être qu'elles vont finir par s'atténuer avec le temps. Sauf que ma situation actuelle est très anxiogène à cause de ma séparation, et étant hyper sensible je souffre beaucoup de la solitude, je rumine...
Je suis jardinier paysagiste à mon compte et certains jours je n'arrive pas à franchir la porte de ma maison tellement j'ai peur. C'est une situation quasi insupportable. J'ai des idées suicidaires mais je m'accroche je ne sais comment, pour mes filles mais je ne les vois presque plus alors qu'elles étaient toute ma vie. La séparation m'a mis à terre, j'ai l'impression de vivre un cauchemar éveillé. Mon ex femme me dit que ça ira mieux petit à petit mais je ne vois pas le bout du tunnel, c'est très dur à vivre. Je me raccroche à l'espoir qu'on puisse se remettre ensemble, c'est peut être une erreur...
C'est ta bipolarité qui a provoqué la rupture avec ta femme ? Si je peux me permettre cette question.
J'ai fais une crise de jalousie aiguë en décembre dernier, je lui ai pourri la vie pendant un mois. Plus je cherchais des preuves de son infidélité, plus j'étais angoissé, j'étais pris dans un engrenage. Elle m'a quitté car j'ai fais des analyses d'un de ses sous vêtements car j'ai retrouvé un poil pubien d'homme dedans (je sais c'est glauque) et le résultat s'est avéré positif à la présence de sperme alors que nous n'avions pas eu de rapport depuis une dizaine de jours. Bref pas une preuve irréfutable mais des faits.
Maintenant est-ce que mon comportement est lié à la bipolarité?
Aujourd'hui je suis détruis.
Ok merci pour ces précisions.
J'ai une question sur le côté angoisses. Car c'est principalement le problème que j'ai.
Au début de mon suivi la psy voulait augmenter le dosage du zyprexa (de 10mg à 15mg) pour que j'arrête les anxiolytiques mais comme ça m'assommais trop je n'ai pas suivi sa prescription.
Cela fait 4 mois que je prends des anxiolytiques, pendant 3 mois du xanax mais ça faisait peu d'effet. Depuis 1 mois du lysanxia dont je sens d'avantage les bénéfices sauf que mon cerveau risque de s'habituer si je comprends bien.
Est-ce que l'abilify peut aider à calmer les angoisses?
Le lysanxia c est comme le xanax, vous auriez eu le même résultat en augmentant le xanax, il va falloir commencer à arrêter ce genre de traitement dès que possible
L abilify peut tout à fait atténuer les angoisses ( mais il en restera toujours, l angoisse fait partie de l expérience humaine ), un autre traitement pour les angoisses c est la TCC
Impossible de vous répondre quant à la participation d une bipolarité à votre épisode de jalousie désolé
Les peurs/angoisses, tremblements reviennent de plus en plus fortes chez moi, en ce moment. Je me suis sevrée récemment des anxolytiques et pas envie d en reprendre 👿.
Pour le moment, je tiens. Je souffle l air de mon corps en contractant mon ventre, en même temps, ça fait travailler un peu les abdos 😉
Vais je pouvoir tenir ainsi sans devoir recommencer les anxio ? Mon traitement, 800mg de tégrétol, 40mg paroxétine, 75mg levothyroxine. Le levo vient d être augmenté aujourd'hui. Il peut régler mon état ?
dépend de tes valeurs de tsh/t3/t4
c'est probablement pas la thyroïde qui est à l'origine de ce dont tu te plaints, les symptômes apparaissent pour des valeurs beaucoup plus hautes/basses
Je sais que c'est bête mais le soir l'alcool aidait vraiment a je sais pas quoi faire. J'avoue je sais pas comment gérer mes soirées sans ça...
bah le problème de gérer avec l'alcool, c'est que rapidement vous aurez deux solutions
- augmenter les doses parce que ça marchera plus, et vous flinguer petit à petit virtuellement tous les organes; et plus tard voir les angoisses réapparaitre
- arrêter l'alcool, et du coup devoir gérer le retour des angoisses ET l'arrêt de l'alcool, l'enfer sur terre
plus vous arrêtez tôt mieux c'est :p
Le pire dans tous ça c'est que j'ai une formation de sophrologue et que j'ai exercé pendant 5 ans avec de très bons résultats sur les gens (groupes et individuel). Me voilà aujourd'hui à prendre des medocs et devoir calmer mes angoisses aux anxios, l'adage du cordonnier le plus mal chaussé se vérifie. Aujourd'hui je suis incapable de faire une séance de relaxation, je suis tétanisé...
Peut on arrêter les anxiolytiques comme ça où faut il faire un sevrage progressif?
Le pire dans tous ça c'est que j'ai une formation de sophrologue et que j'ai exercé pendant 5 ans avec de très bons résultats sur les gens (groupes et individuel). Me voilà aujourd'hui à prendre des medocs et devoir calmer mes angoisses aux anxios, l'adage du cordonnier le plus mal chaussé se vérifie. Aujourd'hui je suis incapable de faire une séance de relaxation, je suis tétanisé...
Peut on arrêter les anxiolytiques comme ça où faut il faire un sevrage progressif?
Progressif
Le pire dans tous ça c'est que j'ai une formation de sophrologue et que j'ai exercé pendant 5 ans avec de très bons résultats sur les gens (groupes et individuel). Me voilà aujourd'hui à prendre des medocs et devoir calmer mes angoisses aux anxios, l'adage du cordonnier le plus mal chaussé se vérifie. Aujourd'hui je suis incapable de faire une séance de relaxation, je suis tétanisé...
Peut on arrêter les anxiolytiques comme ça où faut il faire un sevrage progressif?
Tu arrives a savoir ce qui te tétanise? Le boulot en lui même, les gens, c'est toi qui as changé par rapport à ta vision du travail?
J'ai l'impression d'être dans un vide intersidéral, avant je devorais des livres de botanique en permanence, je travaillais en biodynamie, j'ai créé un jardin botanique sur 1,5ha... Progressivement j'ai diminué mon activité pour mon consacré à mon jardin en vue de le faire visiter d'ici 5 ans, j'avais des ruches, des cochons...
Aujourd'hui avec la séparation j'ai le sentiment d'avoir tout perdu. Mon rapport au travail est une lassitude, marre de faire des tontes, de désherber, de tailler... mon angoisse je ne la maîtrise pas, elle est organique. Mais j'angoisse aussi de ne pas avoir un agenda clair et carré. Etant à mon compte, si je ne veux pas bosser, je ne bosse pas. Sauf qu'aujourd'hui je commence à être en difficulté financière car je n'ai pas travaillé en janvier et février et depuis c'est très très laborieux.
Alors qu'avant je faisais des semaines de 50 heures sans problème, aujourd'hui je me traîne à faire un 20 heures. Je repousse tout en permanence. J'avais déjà ce trait de caractère et mes phases basses auparavant passaient vite car ma femme me boostait énormément. Aujourd'hui elle me conseille de me plonger dans mon travail pour me redonner un rythme et qu'en faisant ça l'angoisse finira par se calmer, elle a sans doute raison.
Je pense avoir créé une sorte de dépendance affective très forte envers elle, je l'aime comme un fou mais c'est trop tard, pour elle la séparation est définitive, je suis allé trop loin.
Du coup je prie chaque jour pour qu'on se remette ensemble.
Je travaille moins, l impression d être fainéante.
Très vite envie d arrêter, très dur de travailler. Besoin de faire plus sur plusieurs jours, laisser de côté certaines choses.
Au repos, un peu essoufflée et battements du cœur plus rapide, c est bizarre cela. Pas souvenance d avoir eu cela dans une autre dépression. Moralement pas l impression d être très effondrée, pas de pleurs, juste envie de ne plus rien faire, de dormir. Je me force. Grosse fatigue au réveil, qui s améliore au fil des heures.
salut Lucie ;
T'as à un travail à temps partiel alors , si tu es en categorie 2 . Je suis un peu dans le même cas que toi . Je sais pas comment faire pour conjuger tout ça , l'invalidité et le travail sachant que je suis tout le temps fatigué en journée .
Biz
Salut mickael,
Je suis en Aah aussi et inapte à travailler même en ESAT.
En catégorie 2 tu n es pas obligé de travailler. C est seulement si tu peux.
Quand je dis que j'ai dû mal à travailler, je parle du travail à la maison.
Mais toi, si je me souviens bien, tu ne supporte pas d être à la maison, tu veux travailler.
Tu as du courage de travailler en étant tjs fatigué. Je n y arriverais pas.
Avant j étais très active, speed, des journées de 10h, sans problème et maintenant quand je suis en forme, après 6h très active, je suis crevée.
Effet du thymorégulateur, trop fort ? Mais s il est plus bas chez moi, il y a des hypomanies.
Depuis 2 semaines, je suis en dépression, je pense et toutes choses, c est une montagne. Je me force, plus lente, me demande des efforts, du courage. Je dors et me répose plus, mais ça ne change rien. Je fais avec et attends que cette phase soit passé. Bon, je gémis des douleurs physiques et de mon état, mon pauvre fils 🙁
Courage à toi.
Biz.
ok Lucie, je comprends mieux ta situation.
Moi je voudrai juste au moins un temps partiel . Pour montrer que je travaille quand même . Toujours le regard de l'autre, de mes proches qui me gêne. Faut que que je retravaille mais pas n'importe où et n'importe quoi .
Des fois je me dis mais mik tu sais que là tu fais ton fainéant . Mais c'est conjoncture d'évenement qui a fait ce que je suis aujourd'hui.
Sinon pour l'AAH , non je n'ai pas le droit . Ma compagne travaille. Et pis c'est déjà bien si j'ai cette pension d'invalidité même si j'ai fait mes stages à plein temps. Mais j'ai dû serrer les dents pour faire mes journées. J'étais super fatigué. MAis au final je suis fier de ce que j'ai fait .
Salut
J'ai vu ma psy hier, du coup j'arrête de zyprexa (j'étais à 2,5mg/j depuis 1 semaine)
et je prends chaque matin 5 mg d'abilify.
Par contre j'ai lu ça et là que ça pouvait être dangereux d'arrêter net l'ancien neuroleptique car il faut une quinzaine de jour pour l'abilify à se mettre en place.
La psy ne m'a pas parlé de ça... faudrait-il que je poursuive ma prise de zyprexa pdt 15 jours avant d'arrêter?
En fait on est synchro, ça fait 3 jours pour moi aussi
Moi aussi fatigué/dans le cirage, ça me plombe surtout en fin de journée.
Et ça fait 2 nuits que je me réveille à 4h alors que je dormais bien jusque là.
Je me pose la question suivante: ne devrais-je pas arrêter les neuroleptiques? Le problème c'est que mes angoisses me clouent sur place. Mais ne sont elles pas le résultat du sevrage du zyprexa? En plus de la séparation d'avec ma femme...
Du coup je ne sais plus si je vais mal à cause des médocs où à cause du traumatisme que je vis, peut être les deux. Je traverse la periode la plus difficile de ma vie, je me suis fixé une dead line pour m'accrocher, si ça ne s'améliore pas avant, je saute du train et bye bye, c'est trop de souffrance.
Je suis a 7,5mg d abilify et moi ça me booste
je vais persévérer avec l'abilify car ça ne fait que 3 jours, avec un peu de chance mon état va s'améliorer. Comme dit Christelle, normalement ça booste.
