On a tous besoin de parler en tant qu aidant. En tant que malade on a honte et oui on veut pas que ça se sache
Votre situation doit être vraiment compliquée a supporter et vous avez tout a fait raison de vous confier. Personnellement, je ne l ai jamais fait auprès d'amis, parce-que je considere qu il faut bien connaître la maladie pour comprendre et être de bons conseils. La meilleure aide que j ai pu trouver, c'est ici, dans un CMP et auprès de l'Unafam. Vos enfants aussi ont surement besoin de verbaliser auprès de professionnels, pour ne pas restés traumatisés par ce qu ils ont pu voir.
- C est sans doute parfois compliqué de dissocier votre femme de la maladie, mais vous ne devez jamais oublier que c est cette dernière qui pousse votre femme a certains agissements. Et que si elle a voulu mettre fin a ses jours, c est sans doute que cette immense souffrance qu elle ressent devenait intolérable. Elle vous aime, vos enfants et vous, même si elle ne vous donne pas cette impression, mais sa guerre contre ce qui la submerge occulte tout le reste.
J espère qu elle arrivera enfin a trouver le traitement qui la stabilisera dans ce nouvel hôpital et que vous en profitez pour passer de bons moments avec vos enfants, votre famille, vos amis parce que c'est important que vous gardiez un peu de positif.
Bon courage.
Merci....
Oui, c'est difficile de faire la part des choses et de dissocier femme et maladie car cette maladie fait partie d'elle et que je ne veux plus revivre ça et encore moins que mes enfants le revivent....
Oui, c'est difficile, difficile de recevoir des textos où elle me dit être desole d'être comme elle est...à 4h du mat.
Difficile aussi d'appeler le service et de souffler l'idée que le téléphone portable toute la nuit c'est peut être pas top pour qu'elle se repose et que l'infirmière me répond :"mais on est pas en prison monsieur ici"..... Pauvre conne !
Bref, c'est difficile car comme je l'ai dit, je lui en veut bcp et en même temps je m'en veux de lui en vouloir...
Mes enfants vont bien sûr voir une psychologue pour évacuer...
Du coup, le psy de l'hp l'a laissé sous 150 de venlafaxine et lui a collé de la depakote en dénigrant la depamide.... Je vais tenter de le voir mercredi mais je pige pas l'intérêt de la laisser sous effexor....
Elle avait jamais fait de vrai virage avant l'hp et là, elle faisait des squatt et des abdos à 3 du mat.... Il y a 2 jours....
Qu'en penser ?
qu elle est en up ?
je saisi pas l effexor non plus
et la Depakotte sera a changer
qu elle est en up ?
je saisi pas l effexor non plus
et la Depakotte sera a changer
Qu'elle est up oui bien sur mais j'ai pas pigé l'effexor et la depakote sera pas changée car elle vient d'être instaurée... Elle est hospit depuis... Jeudi ou vendredi dans cet hp donc...
la depakotte chez les femmes .. je t apprends rien si ?
la depakotte chez les femmes .. je t apprends rien si ?
Ben c'est pas interdit, c'est juste qu'il faut pas avoir d'enfant sous ce traitement et une fonction hépatique non altérée.... Et là dessus c'est ok
Un dernier point....
J'ai vu longuement le psy qui l'a suivi à l'unité d'accueil de l'hp, celui qui a remonté l'effexor, arrêté la depamide puis instauré la depakote...
Je l'ai écouté et dis que je ne comprenais pas sa stratégie thérapeutique.
Et puis je lui ai raconté les événements des 12 dernières années....
J'ai insisté sur ce qui me paraît être le vrai problème : le trouble de la perso, les troubles même avec de l'hytryonisme, de la personnalité dépendante etc....
Trouble qui, chimiquement ne se traite que moyennement voir pas du tout et qui demande une analyse profonde et importante.....
Depuis, ma compagne est passé devant le jld qui a prolongé la sscdt.....
Depuis j'ai appris que chaque matin, elle emmenait les enfants à l'école, rentrait et buvait de la vodka pour se rendormir jusqu'a 15h et aller les chercher.....
Je suis vidé....
Salut à tous.
Une question à ceux qui ont suivi mes "aventures" de ces dernières semaines...
M'a compagne est toujours hospit et je lui ai déjà évoqué la rupture mais hier, lorsqu'elle a voulu m'en parler au téléphone, elle a un peu pété un plomb en mode menace, chantage etc... Bref la même que j'ai toujours connu avant traitement.
Sauf qu'elle est sous depakote désormais, mais qu'ils lui ont laissé de l'effexor à 150 (alors que c' est n'importe quoi et que je leur ai dit).... Bref, à part la sedatee, je ne vois pas d'amélioration flagrante d'où ma question : je vois son psychiatre en fin de matinée aujourd'hui, je lui met quoi en avant ? Mes doutes sur le ttt ? Mes fortes croyances sur un trouble de la perso et le manque de ttt ? Ou plutôt le devenir, le côté quotidien (on bosse ensemble comment on fait ?, les enfants perturbés....)?
Merci
Les 3 mon capitaine
Les 3 mon capitaine
C'est ce que j'ai fait.
Sérieux la psy n'avait rien à me dire, elle n'a pas de réponse quand je lui dit que ma compagne ne va pas mieux...
Elle me dit qu'elle n'a pas le même discours avec eux qu'avec moi.... (quel scoop) et quand je lui dit que je ne sais pas comment l'avenir pro va se faire elle même dit qu'il faudra en parler....
Bref, ça sent pas bon tout ça, ça sent les crises à répétition....
Hier soir, j'ai évoqué la rupture et j'ai eu 15 appels (menaces etc....) et qd je le raconte à la psy elle me répète que ce qui se joue avec moi est différent car je suis le conjoint....
Par contre, oui, elle admet à demi mots que le troublé de la perso est possible, probable.... Et que l'un n'empêche pas l'autre (la bipo)
Je crois que c'est plus un chemin qu'un bouton poussoir taraf. Il n'y a pas de réponses toutes faites. Parfois ça marche, parfois ça échoue.
Je crois que c'est plus un chemin qu'un bouton poussoir taraf. Il n'y a pas de réponses toutes faites. Parfois ça marche, parfois ça échoue.
LE chemin risque d'être long et parsemé d'embûches
Je crois que c'est plus un chemin qu'un bouton poussoir taraf. Il n'y a pas de réponses toutes faites. Parfois ça marche, parfois ça échoue.
LE chemin risque d'être long et parsemé d'embûches
Il y a des choses quand même.....
Quand j'ai vu la psy de ma compagne j'avais soumis l'idée que la depakinemie ne pouvait pas être bonne au dosage qu'elle avait et ben devinez quoi.... 3 jours après... La depakinemie n'était pas bonne !
C'est pas grave mais on a perdu juste 3 jours.
3 jours pendant lesquels ma compagne s'enfoncait dans une dépression hytrio/victimoïte (mon conjoint veut me laisser tomber, c'est de sa faute si je suis là)....
Un tel état sous 150 mg d'effexor en plus ?
Bref, j'ai repris avec elle et essayé de remettre ses troubles du comportement au centre de l'hospitalisation...
Et en arrivant là bas pour la voir : un robot, une mâchoire rigide, une démarche de vieux etc.... Les soignants n'avaient pas remarqué que le loxapac l'avait rigidifié et que du lepticur serait souhaitable...
Alors, j'imagine qu'il n' y a pas 50 infirmiers psy qui me liront ici mais au cas où...mettez vous au boulot les gens ! C'est pas parce que vos patients ne vous disent rien qu'ils vont bien !!!
Hier, j'ai emmené mes enfants voir leur mère...
À chaque fois j'ai l'impression d'aller voir une patiente....
Ça s'est bien passé, c'est dur pour mes enfants, il ne comprennent pas tout, le grand (8ans)est perturbé, ce soir il va voir une psychologue.
Je suis passé sûr que leur maman se rende compte de l'étendu de ses actes et de leur conséquences.... Mais de toute façon, qu'elle s'en rende compte ou pas, ce qui est fait est fait me direz vous....
Non, je suis passé pour qu'elle voit ses enfants et pour qu'ils voient leur maman..
C'est juste normal, j'avais demandé au médecin si c'était possible.
Je ne crois pas qu'elle soit dans le déni de sa pathologie mais plutôt dans le déni des dégats que ses actes ont causés....
Elle prend sa dépakote, et tous les sédatifs associés (tranxène, loxapac), et bien sûr son antidép (effexor 150), bref, elle prend tout et est ravie de voir son psychiatre, sa psychologue, de dessiner etc...
Et au milieu de tout ça, elle est sur son telephone pour faire les ventes privées, liké des photos instagram bref tout sauf de la prise de conscience.
J'aurai voulu qu'elle reflechisse un peu plus profondément sur ces dernières années et tout le mal qui s'est produit, qu'elle ait une prise de conscience..
Ne me demandez pas pourquoi, j'en sais rien car comme je le disais ce qui est fait est fait
Peut être que c'est trop dur pour elle d'imaginer le mal qu'elle vous fait et que pour supporter cette idée, elle doit déjà aller un peu mieux. Et en attendant, elle fait l autruche.
Enfin ce n'est qu'une hypothèse.
Mais j'imagine bien que tout ça ne doit pas être facile pour vous.
