Bonsoir, je suis nouvelle sur ce forum et je viens vous demander conseil. Je vis actuellement avec ma soeur de 30 ans, qui est bipolaire (et le sait depuis son adolescence) mais qui ne prend pas de traitement, car elle refuse de s'admettre malade.
Il arrive qu'elle fasse des crises, de la violence verbale jusqu'à de la violence physique, et à part ignorer et m'enfermer dans une pièce je ne sais pas quoi faire, et ce n'est pas viable sur le long terme.
Je me demande ce que je peux faire, et où en faut-il en arriver pour qu'elle se reconnaisse malade et prenne son traitement. Mais aussi que faire pour me protéger ? N'y a-t-il pas un moyen (c'est peut-être un peu fort) de la faire hospitaliser afin qu'elle prenne conscience de son état et suive son traitement ? Quels sont les moyens que je pourrais mettre en place ?
Merci pour votre lecture ainsi que pour vos réponses.
Elzaria
Bonsoir,
Pour ma part ma femme ne sais pas soigné pour elle mais pour nous et maintenant elle se soigne pour elle même.
Peut être votre soeur à besoin de réaliser qu'elle vous aiderait à mieux vivre sa forte sensibilité si elle prennait son traitement. Je sais que ma femme n'apprécie pas le terme maladie pour parler de sa bipolarité alors j'essaie d'utiliser le terme forte sensibilité ou sensibilité particulière.
Je vous souhaite bon courage et beaucoup de patience. Je sais que c'est dure.
Bonsoir, tout d'abord, merci pour votre réponse ainsi que votre partage.
J'ai déjà eu cette conversation plusieurs fois avec elle, en disant qu'elle était fort sensible et que ça l'aiderait beaucoup à mieux gérer ses émotions. Il arrive qu'elle en prenne conscience mais ça ne dure pas..
Elle a pris pendant une période un traitement, qui (et je le reconnais moi-même), a eu + d'effets secondaires négatifs et son état à même empiré. On en était arrivée au fait que ce traitement n'était pas pour elle et qu'elle devrait essayer autre chose. Elle l'a arrêté.. Mais elle n'en a même pas parlé à son psychiatre, lui pense que tout va bien et qu'elle continue son traitement...
Je ne suis spécialiste que de mon cas que je vis depuis l'enfance (diag à 48 ans et j'ai 58 ans) Internement, psychiatrie, les pro savent mieux que quiconque.
Je sais pas dire si un psy est bon ou pas. Mon exigence, mon cahier des charges est que je dois aller le voir avec le plaisir d'une consultation bénéfique ... et que j'en repart avec davantage de satisfaction.
Ils apprennent à la fac qu'une médication pour être efficace ne doit pas dépasser 3 médocs. Qu'il se débrouille avec ça pour me stabiliser, ou me maintenir.
La dépression: possible d'être volontaire pour consulter.
Stable: Ben pourquoi ? Je vais bien
Hypomanie: Même pas en rêve ... champion du monde
Manie:La folie purement qui s'apparente à la schyso. Rien ou internement.
Moralité, mais j'ai beaucoup d’expérience et de cycles à mon actif, c'est comme les herbes, il faut tondre et couper ras, sinon c'est impossible ou très difficile. L’herbe va pousser pousser jusqu'à tellement haute et jaunir jusqu'à brûler (manie) Pour tomber de sa belle mort en dépression, d'autant plus profonde que l’herbe sera montée haut.
Alors pas d’herbe en fumette non. Mais tout simplement ce que l'on appelle hygiène de vie.
Perso, non seulement ne pas le culpabiliser .... mais si vous lisez les recueils de psy, j'ai constaté et mon psy ne me démens pas, c'est que le bipo à morflé.
et qu'en plus d'avoir morflé, il devra se réparer et on l'éduquera même pour qu'il ne soit pas désagréable.(le bipo est insupportable c'est vrai, mais c'est pas sa faute) Même les voitures en cas de collision sont mieux considérées. (C'est le fautif qui paie via l'assurance).Elles n'ont pas de consciences les bagnoles .... c'est bien là le drame, le bipo n'en a que trop ... de sensibilité surtout.
Pardon pour les accords, j'étais parti et j'ai pas vérifié le genre pour votre sœur.
Ma contribution, mon vécu et mes choix ...
Tenez nous au jus ... au boulot
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Bonsoir, tout d'abord, merci pour votre témoignage et vos conseils..
Étant moi-même bipolaire et ayant dû être hospitalisée quelques fois pour me rendre compte de mon état, l'accepter, et le stabiliser, je ne peux que confirmer vos dires.. Mais je me sens impuissante face à des réactions de plus en plus violentes et sincèrement, vu son état, je ne vois que l'internement (car moi-même il a fallu que je passe par là pour me rendre compte de la situation ) mais je ne sais pas comment procéder.. Et à part m'enfermer et l'ignorer, je ne vois pas d'autres recours..
J'espère que votre situation actuelle est meilleure et plus vivable, bon courage à vous aussi..
