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Début dans le monde du bipolaire ?

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Cédric
(@sandrepelleas)
New Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 3
Début du sujet  

Bonjour,

 

Difficile de résumer une vie de 44 ans, d’autant plus que vu la souffrance profonde de certaines personne, la mienne est tout à fait vivable, donc on se sent un peu redevable d’être juste silencieux.

 

Déclaré Bipolaire léger (je n’ai pas encore parcouru le forum, les articles pour vous dire à quel degrés).

 

Les symptômes furent à mon avis trop faibles ou alors pas assez pris en compte jeune pour être considérés comme inquiétants. Par exemple un rejet radical de l’école, dès la primaire, Au collège des moyennes de 16 à 18/20 un trimestre (dans certaines matières) et 2 ou 0 le trimestre suivant n’auront jamais interpellées les profs par exemple, juste bon à vous allumer en conseil de classe et sanctionner votre "paresse" d’un avertissement. Des déprimes flash où vous passez tout votre temps seul brutalement, et j’en passe. Puis vers l’âge de 13 ans des cauchemars monstrueux qui auront duré jusque 43 ans (en baisse depuis). Bref un comportement illisible, parfois extraverti, parfois (surtout) taciturne, très réservé. Deux personnalités.

Toujours des raisonnements stupides sur les causes de mon comportement : comprenez que si un enfant réagit de façon étonnante, en réaction forte à de l'autorité ou à des normes, c'est qu'il le cherche. heureusement nos sociétés et nos analyses évoluent.

 

Je ne vais pas m’éterniser je le ferai à un autre moment.

 

Mais comme beaucoup ici il y aura eu des effets négatifs, une forme d’autodestruction, de dépenses financières irrationnelles, des prises de drogues mais surtout dans un but festif ou récréatif (jamais quand j’allais mal) qui fatalement vous rendent heureux 4 à 12 heures (selon) et vous ruinent le reste (enfin ça dépend évidemment du produit), mais le plus étrange est que je prenais ces substances quand j’allais bien, soit après avoir retrouvé une forme d’équilibre (vie saine, sport) mais s’ajoutait à cela une excitation puissante, qui m’entraînait vers la prise de drogue… puis rebelote. Ainsi de suite. Un désir de fuite aussi, fuir Paris, fuir telle vie, fuir les autres (même si je suis relativement sociable, j'aime être seul ou en très petit groupe).

 

Pour moi il n’y avait pas de problème car un être disons malade et attiré par les drogues ne pouvait le faire que dans un état de souffrance, et les drogues lui permettaient de souffler un peu d’acquérir une once de bonheur. Il m’a fallu 25 ans pour commencer à comprendre que non, dans une phase de surexcitation, de « trop » bien être de soi, tu peux aussi tomber dedans. Et que cela représentait un trouble finalement, Bipolaire. Enfin c'est que l'on m'a dit.

 

J’ai consulté surtout pour un symptôme persistant depuis 3 à 4 ans : l’installation d’une tristesse permanente. Déprime ? Et bien non car je fais du sport, je dors bien, pas d’idées suicidaires réelles (juste un ras le bol parfois d’être éveillé, de l’existence, j'aime dans ces moment-là le début du sommeil, partir, mon meilleur moment de la journée). 

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Ce problème d’absence de dépression aura été pour moi au début une satisfaction (pas envie de prendre de AD, il aura été en réalité une plaie car devant certains psychothérapeutes, si vous n’êtes pas dépressif, c’est qu’il n’y a pas grand-chose d’autres. Vous vous savez pas clair, pas disons dans une norme (que vous connaissez parfois) et l’on vous dit que vous n’avez rien. Bon. Je culpabilisai un peu : si je suis triste, c’est que je suis un petit peu trop à mon écoute, le spleen du petit bourgeois.

 

C’est dernièrement avec un psychiatre, psychologue aussi et psychanalyste, celui-ci m’a diagnostiqué bipolaire. Je ne voulais tellement plus aller le voir deux heures avant, pour entendre la même chose ou alors tomber dans de longues séances de psychanalyses onéreuses (déjà essayé) ou alors prendre des antidépresseurs (pourquoi pas me dîtes vous), puis j’y suis aller. Forcément, j’étais bien ce jour-là,  presque heureux, alors comme lui expliquer que ce « moi » qu’il voyait était factice ? Il a vite aborder les faits plutôt que le jugement péremptoire de ce qu’il voyait, et à cité le bipolarisme. J’étais un peu circonspect, car pour moi Bipolaire c’est quelque chose de lourd (j’ai des amis comme ça), c’est difficilement vivable. Puis j’ai accepté, j’ai pris l’ordonnance, il m’a fallu cinq jour pour avaler le « diagnostique », j’ai même failli jeter l’ordonnance.

 

C’est dernièrement, après un long abandon de prise de coke, modéré mais suffisant pour me plomber mes moments de joies, et la redécouverte de la mdma et des champi que j’ai décidé de retourner voir un psy. Les deux drogues citées m’auront permis – temporairement –  de retrouver une forme de bonheur, d’allégresse, de joie. Je me suis simplement dit, tu n’auras pas cette intensité là tout le temps, mais tu dois au moins essayé de tenter le coup d’être un peu heureux, sinon plus équilibré.

 

Je démarre la depakot à 500mg puis 1000mg dans trois jours. Je verrai.

 

D’ici là je vais parcourir ce site, le forum.

 

Prenez soin de vous.

 


   
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Xavier
(@xavier31)
Active Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 14
 

Bienvenu

Je suis nouveau ici aussi. 

Je vais faire le tour des sujets comme toi. 

A bientôt peut etre


   
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Isa
 Isa
(@isa84)
Eminent Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 33
 

Bienvenus les gars, je ne suis là que depuis 1 semaine et bon courage à vous quelque soit la phase dans laquelle vous vous trouvez.

Isa

 


   
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Cédric
(@sandrepelleas)
New Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 3
Début du sujet  

Salut à tous,

Deuxième jour sous DEPAKOT. 1000 mg en deux fois. Ce matin c'est... l’assommoir, la sensation d'avoir dormi 1 heure (alors qu'à 22h30 je dormais). Je vais chercher des expériences similaire  sur le site, mais ouah, c'est pas facile.


   
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Xavier
(@xavier31)
Active Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 14
 

Bonjour Cedric.

Je suis comme toi sous Depakote 500

(latin &  soir) j'ai ha aussi eu ce genre de réaction 

Après je suis un éléphant à endormir 

Bon courage  

 


   
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Franck
(@gibson1965)
Estimable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 207
 

Bonjour à tous,

Je tenais à vous dire que je suis sous DEPAKOTE depuis 8 ans ,moi de mon coté elle ne me fatiguais pas du tout , elle m' apaisait simplement au début du traitement ,elle m' a fait prendre 6kg et j' ai perdu un peu mes cheveux, cela fait tellement longtemps maintenant que je la prend que je l' ai même oublié . Je prend 500mg le soir et 250mg le matin. Je me suis beaucoup renseigné sur cette molécule et elle est de loin "la meilleure" en terme de régulateur d' humeur. 

Bonne journée à tous

Franck


   
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Cédric
(@sandrepelleas)
New Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 3
Début du sujet  

Merci à vous 🙂

En fait j'ai eu comme une pseudo descente ce matin (bon j'ai tellement connu pire avec des psychotropes illégaux que ça ne m'inquiète pas plus).

 

Il y a 5 ans je prenais de la DEPAKINE mais à 500 mg et uniquement le soir au couché (pour une forme d’épilepsie assez rare, nocturne), je n'avais pas eu cette descente. DEPAKOTE est sensiblement pareil je crois.

 

Bonne journée à tous.

 


   
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olivier
(@pistolstar)
Reputable Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 368
 

Salut Cédric, bien vu le commencement du traitement. Le dépakote (en gellules rose si ma mémoire est bonne ?) est à diffusion lente, il est absorbé petit à petit par les intestins dans le but de garder un taux stable de principe actif sur 24h. Pas de descente ici. En règle générale les traitement de fond ne procurent pas de descente pendant le traitement.

 

 

Faut croire que je me fait ch*er au boulot moi ^^.


   
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Sébastien
(@soe56)
Active Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 8
 

Bonjour,

Déterrage de post!!!

Moi je suis traité depuis 3-4 ans avec 750mg le matin et 1000mg le soir et franchement c'est le top pour réguler l'humeur.

Les inconvénients :

- Moins de sensibilité

-Moins de mémoire, et de capacités à réfléchir (et c'est de pire en pire...) d'où mon envie grandissante de changer de taf pour moins de responsabilités et plus de travail "terre à terre", vivant.

et vous?


   
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Sébastien
(@soe56)
Active Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 8
 

Bonjour,

 

J'ai eu déjà ce même traitement qui ne m'allait pas.

Sous dépakote, je te rassure les avantages et inconvénients sont les mêmes.


   
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Christelle
(@tit29)
Reputable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 460
 

Salut,je suis sous lamictal et abilify et c'est plus ou moins pareil également!


   
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