Bonjour à tous,
Je ne sais comment commencer à écrire ces quelques lignes.
Je recherche peut-être une sorte de réconfort, ne sachant pas actuellement où me situer dans ma vie.
J'ai été par le passé diagnostiquée comme étant Borderline. Pensant que la psychothérapie suffirait, j'ai continué ma vie en pensant que j'avais réglé ce soucis.
Sauf que non.
J'ai enchainé les erreurs et les prises de mauvaises décisions. J'ai jamais reussi à finir mes formations, mon permis de conduire, ou mener à bien mes relations amicales ou amoureuses. Un vrai chaos.
J'ai vecu 4 ans depuis comme une gitane, en étant en couple avec une personne qui ne comprenait pas mes reactions. Relation compliquée. Séparation d'autant plus compliquée. J'ai malheureusement toujours été attirée par des hommes qui pouvaient me détruire.
J'ai pu retourner chez ma mère et recevoir tout son soutien pour refaire ma vie.
L'assistante sociale en faisant de meme, elle me poussa a demander un extrait de mon dossier medical pour comprendre ma situation.
Et depuis je tombe de haut. J'ai plusieurs troubles incohérent et coexistants ensemble, dont celui de bipolaire.
J'ai donc fais une nouvelle série d'examens pour comprendre ce qui ne va pas ou comment le traiter.
Une ribambelle de terme comme TDAH, agoraphobie, maniaco-depressif et j'en passe.
Donc je me retrouve aujourd'hui à 25 ans, sortant d'une relation destructrice qui en a duré 4, vivant chez ma mère, sans emploi, et sans meme avoir reussi mon permis de conduire.
Je me sens perdue et j'ai honte de moi en plus de découvrir tout ces diagnostics.
Ma question serait : Qui ici à connu un moment de sa vie où tout semble s'effondrer et en a eu honte ?
Car je devrais me sociabiliser, essayer du moins, et les gens me font peur. Je ne voudrais pas être rejetée et j'ai peur qu'on me juge.
Ca m'empeche meme de trouver un job, je suis super anxieuse à l'idée que l'équipe avec qui je travaillerais ne m'aime pas .
Enfin voilà, désolé pour cette mauvaise littérature. Apprendre la nouvelle de mes multiples diagnostics me font mourir de honte.
Avez-vous ressenti ce sentiment aussi au point d'être pétrifié pour ne plus rien faire ?
Salut et bienvenue !
Pour être honnête, je me retrouve dans une bonne partie de ton message.
Autant du coté de ton parcours de vie, que de ce sentiment de honte.
L'autostigmatisation est quelque chose de fréquent chez les personnes souffrant de troubles psychiques (la faute souvent à nos représentations sociales erronées) mais à tord. Certaines membres ici (et leurs témoignages) en sont la preuve 😉
Quoi qu'il en soit, peut-être pourrions nous plus t'aider si tu nous disais comment se manifeste ce sentiment de honte ? (anxiété sociale, angoisses, perte d'estime etc)
Salut, pareil jai eu bien honte de moi en 2008, 10 ans plus tard j'ai fait étape par étape et jai quand même réussi a pas trop mal men sortir. Lol le permis je l'ai passé enfin ya 2ans a 28ans et je l'ai perdu depuis ^_^ comme un con...
Pour les gens malsain ouais cest pareil souvent je rencontre des gens qui paraissent sain et geniaux mais c'est quune facade qui cache des personne malsaines et pas finies. Jai appris a vite les repérer et je me fais moins avoir maintenant mais je me rend compte que les belles personnes sont rare. Donc je préfère la qualité a la quantité. Bon jai 30 ans celib depuis plus d'un ans, j'suis un autiste avec les meufs mais c'est pas ça qui va me plomber le moral, je vise avant tout mon équilibre.
Bienvenu en tout cas
Merci pour vos réponses.
Tout d'abord, je suis sous traitement, un médecin psychiatre ma prescrit du Cipralex ainsi que du Seroquel. J'ai commencé à en prendre il y a une semaine et je n'aurai pas d'effet avant 15 jours m'a on dit.
Mon sentiment de honte est tellement fort, que je m'empêche de rencontrer de nouvelles personnes dans l'idée que je n'ai pas un bon statut social. Bientôt sur les 26 ans, je redoute les questions telles que "tu fais quoi dans la vie, quelles sont tes passions?"
... Je n'ai pas d'emploi, pas de formation et je vis chez ma mère.
Super quoi. Je pars déjà comme étant une femme à problèmes et incapable de faire qqch de bien.
Enfin c'est comme ça que je me vois ...
bonjour katie
j ai lu tonfoutoir et tes plaintes
je ne trouves presque rien en ce qui concerne ton parcours medecins-medicaments
certains medicaments malgre leurs effets secondaires pourraient te soulager
un type qui se casse le femur marche avec une bequille
le medicament c est la bequile
apres meme si c est jardin prive faudrait parler des comorbidite, alcool, petard
Bonjour katie. Je ne sais pas si ça peut te rassurer, mais ce sentiment de honte, ici nous l'avons tous ressenti je pense. Il faut accepter notre maladie. Tant que je l'ai occultee j'avais honte de moi. Je faisais n'importe quoi, j'étais mal.. Aujourd'hui je sais que je suis malade et je n'ai pas a avoir honte de ce que je suis. Sur ce forum, chacun de nous peut te donner un coup de pouce ou un petit réconfort. On est là. Courage à toi
ah si j ai trouve
cipraloxam anti depresseur
xeroquel neuroleptique gendarme de l antidepresseur
Salut Roland
J'ai bien dormi cette nuit mais dehors j'étais obligé affronter beaucoup monde.J'ete terrifié.
Salut Katie,
Un petit mot pour te dire que je te comprends. Pas facile quand on est jeune d'apprendre qu'on a une maladie, qui plus est une maladie psychiatrique.
Ce qu'il faut que tu te dises, c'est que tu n'es pas QU'UNE maladie, un diagnostic, etc. Tu es aussi une personne avec tes qualités, ta personnalité propre, et capable sûrement de faire pleins de choses.
J'ai toujours eu peur en rencontrant des gens de ne pas être aimé, et les situations sociales sont souvent une épreuve, mais partout où tu iras tu pourras rencontrer quelques personnes avec qui accrocher, et peut-être même des gens qui auront autant de problèmes que toi !
C'est en y allant petit à petit que tu arriveras à te défaire un peu de tes peurs. Par exemple en trouvant un petit boulot à mi-temps qui ne te demande pas trop d'investissements, ou une formation. Il y a aussi la vie associative qui peut apporter beaucoup. Il faut que tu fasses en fonction de tes intérêts.
As-tu quelqu'un à qui parler de tout ça, dans ton entourage ?
Bonne soirée !
Bonjour tout le monde,
Merci pour vos réponses .
Je vais un peu mieux depuis.
Je commence à répondre au traitement avec le Cipralex. La première semaine étant difficile car j'avais tout les effets secondaires sans les principaux effets attendus.
Aujourd'hui je me sens moins triste, moins honteuse, moins... toutes ces émotions négatives. J'arrive même à reprendre goût à des passions que j'avais oubliées et mon angoisse d'être avec des gens s'est amoindri.
Je refais du sport et j'ai essayé de me refaire un cercle social. Les gens ont plutôt l'air de m'apprécier, je pense ... Avant je pensais que tout le monde complotait contre moi, même les inconnus.
J'ai toujours quelques angoisses pour l'avenir, mais ma mère dont je suis proche ma dit qu'elle a vu un grand progrès depuis quelques jours maintenant.
En tout cas je me sens soulagée de ne plus ressentir ce pique constant et extreme de tristesse, d'abattement ou d'anxiété.
Vos messages m'ont également aidé à me dire que je ne suis pas non plus défini par ça, au final je me dis que si je répond bien au traitement, je pourrais vivre normalement comme un diabétique qui aurait besoin d'insuline.
Gros bisous.
Katie
