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Magenta
(@magenta)
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Début du sujet  

Bonsoir tout le monde

Ça fait un an que je parcours votre forum de loin pour y glaner des infos sur les troubles bipolaires. 

Ce soir je passe le cap pour échanger avec vous sur votre maladie, vos symptômes et vos parcours afin de m'aider à y voir plus clair (par contre désolée mais je ne sais pas en quoi je pourrai vous aider...)

J'ai sombré il y a un an et qqs mois dans une profonde dépression dont je ne parviens pas à expliquer l'origine. Mise sous seroplex qui ne fonctionnait pas alors je suis passée à cymbalta qui m'a donné l'impression d'avoir supprimé toute mon agressivité je me sentais bisounours et sereine c'était pas mal! J'ai baissé la dose qqs mois plus tard mais rechute au bout de 2 mois...et pas possible de remonter mon moral même en augmentant la dose. J'oscille alors entre agressivité, hyperactivité et désespoir profond...J'ai pris 10kg en moins d'un an, des effets secondaires gênants et une interaction alcool/médicaments qui inquiète ma famille à noël...

Donc le psychiatre me passe sous brintellix en février 2019. Il envisage peut être de passer à des thymoregulateurs lors du prochain rv début mai si je ne me sens pas mieux...

Parce que lors de ma première consultation l'an dernier J'ai évoqué une ou 2 periodes de ma vie où effectivement J'ai ressenti une intense euphorie... un sentiment de grandeur, une énergie décuplée, une aptitude à tout gérer et briller dans tous les domaines(en toute modestie bien sur😉).... sachant que J'ai souffert d'endometriose sans le savoir une grande partie de ma vie ce qui me fatiguait énormément et me rendait d'humeur massacrante. Sachant que J'ai longtemps été hyper complexée et timide.

J'ai donc analysé ces périodes "d'euphorie " comme une libération de tous ces poids ... et la naissance d'un nouveau moi!! Mais quelle déception quand ce nouveau moi se transforme finalement en larve molle de novembre à mai.... Je ne sais plus qui je suis en fin de compte.

Mon psychiatre ne parle pas clairement de troubles bipolaires alors je ne comprends pas la mise sous thymoregulateur. Il ne me pose pas vraiment  de questions et ne cherche pas à savoir plus que ce que je dis.

Je suis désolée pour le roman je ne sais même pas si vous tiendrez jusqu au bout!

Annonce

Je me sens perdue... J'ai déjà fait une dépression il y a qqs années traitee sans médicaments (probablement une dépression post parfum non soignee et la découverte de mon endometriose qui m'a autorisé à pousser les portes d'un cmp.  Ce que je n'avais jamais eu le courage de faire depuis mon adolescence car j'estimais que ma souffrance n'était pas légitime ! Encore aujourd'hui je ne comprends pas ce mal être. Je n'ai pas eu une enfance ou une vie particulièrement difficile et J'ai honte de m'apitoyer sur moi meme alors que J'ai tout pour être heureuse (peut être suis je simplement une sale connasse mais cette perspective ne m'enchante pas non plus )... J'ai l'habitude d'encaisser assez bien certains coups durs (maladie,douleurs, divorce, séparation, fausse couche etc....) mais à l'inverse un petit détail peut provoquer un séisme émotionnel voire une dépression!

Ma psychologue qui me connaît depuis 7 ans me conseille de prendre un second avis car sous brintellix je disjoncte complet! Hyper agitée énervée et je recommence à prendre trop de place.... Je n'ai plus d'empathie pour personne. Je hurle sur tout le monde et je sens mon entourage se fatiguer car ils pensent que je ne fais pas d'efforts ou ce qu'il faut pour me sortir de ce marasme.... que c'est mon caractère.

Après un arrêt de 4 mois (je suis auxiliaire de puériculture en creche) J'ai repris il y a 3 semaines en pleurant presque tous les jours au boulot.. aujourd'hui ma directrice m'a dit de rentrer voir le médecin  et m"a même ramenee chez moi car elle avait peur de me laisser conduire...J'ai honte d'être un boulet pour tout le monde...

Ce qui me maintient en vie c'est  ma fille de 9 ans et demi mon rayon de soleil . J'arrive à me maintenir devant elle mais je m'effondre dès qu'elle n'est plus là . Je sais que c'3st terrible de lui faire peser ma vie sur ses petites épaules....

Je pense tout le temps à l'impossibilité de continuer ma vie mais je ne me suiciderai jamais. J'ai l'habitude des luttes mentales perpétuelles . Mais J'ai tout de meme peur qu'un jour mon cerveau ne me joue des tours.

Bref. Il n'y a qu'un seul psychiatre près de chez moi. Il faudrait que j'en trouve un à  Bordeaux . Auriez vous des  personnes à me conseiller? Est ce que Charles perrens accepte les patients hors départements?

Mon généraliste m'a fait un courrier pour le centre expert des troubles bipolaires à Bordeaux mais ils ont refusé de me prendre parce qu'il faudrait que ce soit mon psychiatre qui m'adresse a eux. Or il a complètement éludé quand je lui en ai parlé ....

Que feriez vous à ma place?

Bravo si vous avez tenu jusque là... et merci si vous avez une piste!

Bonne soirée 


   
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kust
 kust
(@kust)
Famed Member
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Posts: 3055
 

bonsoir, et bienvenue, vu que ma soirée est tombée à l'eau j'ai du temps devant moi, je suppose que votre fille est couchée et je doute que le sommeil viendra vite,  j'en profite pour vous poser quelques questions ça ne vous dérange pas 😀 

 

Ce soir je passe le cap pour échanger avec vous sur votre maladie, vos symptômes et vos parcours afin de m'aider à y voir plus clair (par contre désolée mais je ne sais pas en quoi je pourrai vous aider…)

- pourquoi ce soir, et pas hier ou demain, c'est d'avoir été raccompagnée chez vous par votre directrice ?

- vous nous dites qu'elle avait peur de vous laisser seule, est ce en lien à des idéations ou des propos suicidaires que vous auriez pu avoir ? si oui, est ce qu'elles se sont récemment aggravées ?

- quand avez vous prévu de voir le médecin ( généraliste j'imagine dans un premier temps ) ?

 

 

J'ai sombré il y a un an et qqs mois dans une profonde dépression dont je ne parviens pas à expliquer l'origine. Mise sous seroplex qui ne fonctionnait pas alors je suis passée à cymbalta qui m'a donné l'impression d'avoir supprimé toute mon agressivité je me sentais bisounours et sereine c'était pas mal! J'ai baissé la dose qqs mois plus tard mais rechute au bout de 2 mois...et pas possible de remonter mon moral même en augmentant la dose. J'oscille alors entre agressivité, hyperactivité et désespoir profond...J'ai pris 10kg en moins d'un an, des effets secondaires gênants et une interaction alcool/médicaments qui inquiète ma famille à noël...

- à quelle dose vous étiez de cymbalta ? vous avez baissé la dose parce que ça allait mieux, ou à cause d'éventuels effets secondaires ( ou autre 😛 )

- quand vous dites que vous n'avez pas réussi à retrouver le moral malgré l'augmentation de dose, vous aviez déjà commencé des consommations d'alcool ?

 

Mon psychiatre ne parle pas clairement de troubles bipolaires alors je ne comprends pas la mise sous thymoregulateur

chaque psychiatre fait à sa sauce quant à l'annonce ou la suspicion d'un trouble bipolaire, on peut également proposer des thymorégulateurs devant une dépression qui ne répond pas à un traitement antidépresseur à dose efficace ( lire : pas seulement 10 mg de Seroplex )

ça ne veut pas dire qu'il n'y pense pas, le plus simple étant encore de lui demander, quand vous lui en parlez, il en dit quoi ?

 

Bref. Il n'y a qu'un seul psychiatre près de chez moi. Il faudrait que j'en trouve un à  Bordeaux . Auriez vous des  personnes à me conseiller? Est ce que Charles perrens accepte les patients hors départements?

 

Charles Perrens sauf erreur de ma part est sectorisé et ne prendra pas de patients hors département

- vous habitez où ?

- est ce que vous avez pensé à appeler les urgences psychiatriques du CHU le plus proche de chez vous ?

 

dans l'attente de vous lire

 


   
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Nath
 Nath
(@modocool)
Noble Member Admin
Inscription: Il y a 5 ans
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Bonsoir Magenta, 

Moi je vais faire court 😉 

Je te souhaite la bienvenue  🙂 

On aime bien les romans ici 😋 

J'espère que tu trouveras toutes les réponses que tu es venu chercher 😉 

Est-ce que les psy seraient frileux à envoyer leurs patients en centre expert ? 🙄 


   
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Magenta
(@magenta)
Eminent Member
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Merci Mike 

Désolée pour vos projets de soirée tombés à l'eau.

Effectivement c'est le fait d'avoir encore craqué au boulot qui m'a fait passé le cap. Cumulé au fait que je me sens incomprise et livrée à moi même. Je vois bien que je ne tourne pas rond et J'ai l'impression qu'il faudrait que je me tranche les veines pour qu'on me dise ce qui cloche!!

J'ai appelé mon psy (en vacances), mon généraliste (plus de places il faut que je retente demain), ma psy (pas dispo), le ctah pour qu'ils m'aiguillent vers un professionnel près de chez moi(lot et garonne) mais pas possible, Charles perrens qui m'a proposé d'appeler les urgences psy mais je me vois pas les déranger quand même!

Seroplex je sais plus à combien j'étais mais j'avais des contractures musculaires telles que j'ai pas pu  bouger pendant qqs jours

Cymbalta 60mg puis 30mg (mais sevrage difficile fourmis visage et vertige et sensation d'être en dehors de mon corps) puis re 60mg. J'avais baissé avec avis du psy parce que je me pensais guérie ! Tout allait mieux j'avais emménagé avec mon nouveau compagnon et ça allait au boulot j'étais redevenue joyeuse!

Pour l'alcool je ne bois pas tous les jours mais je suis/j'étais assez fetarde donc à part l'hiver dernier où j'ai ete sobre 3 mois parce que j'avais peur de mélanger xanax alcool et AD je ne limite pas vraiment ma conso Pour me détendre ou me motiver! Mais avec le cymbalta je ne sais pas pourquoi je buvais vraiment trop, sans ressentir aucune gueule de bois. C'était assez  inquiétant pour moi mais mon psy à dit que ça devait être parce que j'allais mieux......

mes proches se sont inquiétes parce que J'avais mélangé xanax et alcool un peu par provoc et pour voir ce que ça faisait....Je le referai plus je me suis endormie en 2 min C'était nul de ma part je m'en suis voulue.

J'ai moins envie de boire sous brintellix mais quand ça arrive je défonce tout le monde . je fais du mal aux autres et le lendemain je m'en veux affreusement .... sauf à ma fille bien sûr qui n'assiste pas à ces dérapages .

Pour les idées noires elles ont toujours été là depuis l'adolescence de façon plus ou moins marqué... J'ai peur d'avoir envie d'en finir mais je ne passerai jamais à l'acte.

Concernant mon psychiatre il ne veut pas me donner de fortes doses d'anti depresseurs parce qu'il craint que je sois trop"exaltee ". Là il m'a fait passer à 15mg de brintellix mais a trouvé finalement que C'était trop parce que tres agitee et agressive donc redescendu à 10mg mais comme je restais au fond il m'a repassé à 15mg. J'ai des crampes dans la mâchoire tellement je serre les dents pour me contenir. Il m'a dit si vous trouvez que c'est trop vous redescendez à 10mg..... donc j'avoue que ça me fatigue. Je ne lui fais plus confiance. J'ai l'impression que ce sont les médocs qui me rendent malades. 

Et vous quelle est votre histoire? Comment avez vous pris conscience de votre trouble? Sans vouloir vous ennuyer.

Merci bonne soirée 


   
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Magenta
(@magenta)
Eminent Member
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Merci!

Tu veux dire que je n'ai pas à m'inquiéter d'un éventuel trouble bipolaire tant que le psy ne voit pas l'intérêt de faire un bilan en centre expert? (C'était une question piège?😆)


   
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Nath
 Nath
(@modocool)
Noble Member Admin
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Ou que le psy a peur de perdre une cliente  ? 🙄 

Ou qu'il ne sait pas ce que c'est qu'un centre expert ? 🤨 

Ou qu'il boude parce qu'il n'a pas eu l'idée en premier ? 🤔 

Bon, je plaisante 😋 

Je m'interroge juste 😉 


   
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kust
 kust
(@kust)
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Charles perrens qui m'a proposé d'appeler les urgences psy mais je me vois pas les déranger quand même!

là vous voyez, c'est une pensée qui ne vous rend pas service

vous pouvez me croire sur parole, les urgences psychiatriques sont REMPLIES de gens qui ont des difficultés similaires à celles que vous traversez actuellement

si j'étais à votre place ( car c'est ce que vous avez demandé avant tout ), je m'arrangerais pour aller demander une évaluation psychiatrique au service des urgences le plus proche de chez vous, si vous allez dans un CHU c'est encore mieux

 

je vous raconterai mon histoire quand on aura trouvé comment vous aller organiser les prochains jours 😋 


   
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Magenta
(@magenta)
Eminent Member
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Nan mais c'est une bonne interrogation!🤔

Je vais lui poser la question au prochain rv !😉


   
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Magenta
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Mike

Je pensais que les urgences psy C'était surtout pour les groooossses urgences vitales. J'ai peur qu'on se moque de moi et/ou de trop me livrer (parce que je dois quand même tempérer mes propos) j'aurai trop peur qu'on m'oblige à y rester ou qu'on pense que je ne peux pas m'occuper de ma fille...

Je n'ai absolument aucune confiance dans l'hôpital  de ma ville. Le plus proche reste bordeaux je vais rappeler le secrétariat demain.

  •  

   
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kust
 kust
(@kust)
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Posté par: Magenta

Mike

Je pensais que les urgences psy C'était surtout pour les groooossses urgences vitales. J'ai peur qu'on se moque de moi et/ou de trop me livrer (parce que je dois quand même tempérer mes propos) j'aurai trop peur qu'on m'oblige à y rester ou qu'on pense que je ne peux pas m'occuper de ma fille...

Je n'ai absolument aucune confiance dans l'hôpital  de ma ville. Le plus proche reste bordeaux je vais rappeler le secrétariat demain.

  •  

beaucoup de gens pensent ça et c'est tout à votre honneur, mais c'est très faux

je vais même vous dire, des patientes POTENTIELLEMENT bipolaires POTENTIELLEMENT mixtes avec a minima une période d'introduction ou du moins de modification posologique d'anti dépresseur, qui consomment de l'alcool de façon ponctuelle ET ont des idéations suicidaires, c'est une EXCELLENTE raison d'aller aux urgences

vous avez essayé d'aller ailleurs sans succès, donc ça arrive sur les urgences, vous êtes parfaitement autorisée à le faire, au contraire

je peux vous garantir que ou que vous alliez personne ne pensera que vous ne voulez pas vous occuper de votre fille, j'irai même plus loin, le fait que vous puissiez avoir une telle peur atteste de l'état de fragilité dans lequel vous êtes

 

les hospitalisations sous contraintes c'est bien encadré, je doute fort que ça se termine en soins sous péril imminent, là encore comme pour votre fille, je craint que vous ne soyez dans un état où les peurs que vous pouvez avoir deviennent légèrement irrationnelles ( je sais pas si c'est clair ? :P)

 


   
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Magenta
(@magenta)
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Oui c'est clair je comprends. Mais je suis une grosse trouillarde j'imagine toujours le pire! J'ai dû trop abuser de Netflix pendant mon arrêt!😉

Je vais me renseigner demain pour voir comment m'organiser...

Merci pour votre ecoute en tout cas!

Bonne nuit 


   
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kust
 kust
(@kust)
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tenez nous au courant !


   
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Magenta
(@magenta)
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Bonjour 

Suite à vos conseils J'ai vu mon généraliste ce matin qui m'a orienté vers une psychiatre à Bordeaux . Je la vois demain aprèm.  

Il m'a aussi donné le numero des urgences psy de ma ville si besoin.

Je croise les doigts pour que ça s'arrête rapidement maintenant et qu'on m'extirpe cette putain de douleur. 

Bonne journée 


   
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kust
 kust
(@kust)
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bonjour, parfait, ça n'avait rien d'évident loin s'en faut, vous avez bien géré !

si vous vous emmerdez, en attendant le RDV du psychiatre, vous pouvez faire un petit graphique de vos humeurs, le temps en abscisse et votre humeur en ordonnée, en bleu ( par exemple ) les moments de dépression, en rouge les moments où l'humeur était au dessus, vous mettez les traitement dedans et comment ça a influé sur votre humeur, et les autre éléments de vie ( exemple après l'accouchement il s'est peut-être passé des choses sur votre humeur ? )

si vous arrivez à joindre un proche qui était là pour pouvoir témoigner de vos période d'élation thymique, c'est encore mieux; l'avis des patients seuls ne suffit pas pour témoigner d'une période hypomane ou maniaque ( si tant est que c'en était une )

bon courage !

 


   
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Magenta
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Encore une fois merci Mike !

J'avais lu un bouquin de elie hantouche avec des sortes de fiches techniques sur les humeurs et les variations d'énergie etc... Mais j'avoue que J'avais trouvé  ça fastidieux ...

J'ai déjà posé des questions à mes ex et à mon entourage proche concernant d'eventuels accès d'hypomanie . Mais en gros personne n'a jamais rien remarqué d'alarmant hormis mes phases dépressives récurrentes, mon agressivité exacerbée, des sautes d'humeurs souvent incomprises et ma mauvaise estime de moi même.... Mais bcp d'humour  de sensibilité de provoc de culot et de fantaisie de l'autre côté et on continue a mon grand étonnement à rechercher ma compagnie pour mettre du piquant!

Apres l'accouchement deja, j'ai dû rencontrer une psy de l'unité mère enfant de Charles perrens pour qu'ils me laissent sortir de la maternité car bcp trop angoissée mais aucun suivi mis en place donc c'est que ça allait quand même ! C'était juste pour m'informer de leur présence et me rassurer au cas où .

Ça fait des années que je refais l'historique mais pour chaque "crise" j'arrive toujours à trouver une explication rationnelle.

À part cette année. c'est ce qui me taraude. Je penche pour une accumulation des coups durs des dernières années non digérés ou la prise d'anti depresseurs non justifiés. Je m'en veux d'être tomber la dedans.

Après je suis partagée et je m'interroge parce que je traîne toujours les mêmes cycles redondants depuis mon adolescence.

La mort en hiver et la fête à tout prix en été mais c'est le cas de tout le monde finalement ..... J'ai toujours pensé qu'il fallait toucher le fond pour rebondir.

Je suis coupée en 2.

J'ai lu la bd de lou lubie Goupil ou face  et vivre avec un maniaco dépressif de Christian gay je crois. Forcément il y a tellement de choses qui me poignardent le ventre en les lisant....

Mais les personnes qui l'ont lu me disent que tout le monde ressent des hauts et des bas dans sa vie. Et que j'exagère comme d'habitude en me faisant des films(ma spécialité ).

J'essaie aussi d'en savoir plus sur les accidents de vie de mes ancêtres (maltraitance alcoolisme prison  dépression hospitalisation dépendance aux jeux etc....) Mais c'est trop difficile pour mes parents. Ça les fait souffrir et ils sont dans le déni total parce qu'ils se sont construits en dehors de tout ça en nous préservant de tout danger donc chaque discussion part en clash.... Je ne peux pas avoir de réel problème puisqu'ils ont tout fait pour moi et qu'EUX ont réellement souffert de dysfonctionnements familiaux .....moi non J'ai eu de la chance je n'ai pas le droit d'avoir mal sans raison... Pourtant je crois aux histoires non résolues qui traversent les générations .

Je n'ai jamais rien fait d'inconsideré, je pense, dans ma vie. ce qui m'empêche de penser que je pourrai réellement souffrir d'un trouble de l'humeur. ..

Mais d'un autre côté je me rends bien compte que vivre au quotidien me demande vraiment beaucoup trop d'efforts comparés à la plupart des gens...

Bref en tout cas vous êtes adorable et vous me faites culpabiliser de voler de votre temps sûrement pour rien!

Prenez bien soin de vous.

 


   
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Selene
(@selene)
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Posté par: Magenta

Bonsoir tout le monde

Ça fait un an que je parcours votre forum de loin pour y glaner des infos sur les troubles bipolaires. 

Ce soir je passe le cap pour échanger avec vous sur votre maladie, vos symptômes et vos parcours afin de m'aider à y voir plus clair (par contre désolée mais je ne sais pas en quoi je pourrai vous aider...)

J'ai sombré il y a un an et qqs mois dans une profonde dépression dont je ne parviens pas à expliquer l'origine. Mise sous seroplex qui ne fonctionnait pas alors je suis passée à cymbalta qui m'a donné l'impression d'avoir supprimé toute mon agressivité je me sentais bisounours et sereine c'était pas mal! J'ai baissé la dose qqs mois plus tard mais rechute au bout de 2 mois...et pas possible de remonter mon moral même en augmentant la dose. J'oscille alors entre agressivité, hyperactivité et désespoir profond...J'ai pris 10kg en moins d'un an, des effets secondaires gênants et une interaction alcool/médicaments qui inquiète ma famille à noël...

Donc le psychiatre me passe sous brintellix en février 2019. Il envisage peut être de passer à des thymoregulateurs lors du prochain rv début mai si je ne me sens pas mieux...

Parce que lors de ma première consultation l'an dernier J'ai évoqué une ou 2 periodes de ma vie où effectivement J'ai ressenti une intense euphorie... un sentiment de grandeur, une énergie décuplée, une aptitude à tout gérer et briller dans tous les domaines(en toute modestie bien sur😉).... sachant que J'ai souffert d'endometriose sans le savoir une grande partie de ma vie ce qui me fatiguait énormément et me rendait d'humeur massacrante. Sachant que J'ai longtemps été hyper complexée et timide.

J'ai donc analysé ces périodes "d'euphorie " comme une libération de tous ces poids ... et la naissance d'un nouveau moi!! Mais quelle déception quand ce nouveau moi se transforme finalement en larve molle de novembre à mai.... Je ne sais plus qui je suis en fin de compte.

Mon psychiatre ne parle pas clairement de troubles bipolaires alors je ne comprends pas la mise sous thymoregulateur. Il ne me pose pas vraiment  de questions et ne cherche pas à savoir plus que ce que je dis.

Je suis désolée pour le roman je ne sais même pas si vous tiendrez jusqu au bout!

Je me sens perdue... J'ai déjà fait une dépression il y a qqs années traitee sans médicaments (probablement une dépression post parfum non soignee et la découverte de mon endometriose qui m'a autorisé à pousser les portes d'un cmp.  Ce que je n'avais jamais eu le courage de faire depuis mon adolescence car j'estimais que ma souffrance n'était pas légitime ! Encore aujourd'hui je ne comprends pas ce mal être. Je n'ai pas eu une enfance ou une vie particulièrement difficile et J'ai honte de m'apitoyer sur moi meme alors que J'ai tout pour être heureuse (peut être suis je simplement une sale connasse mais cette perspective ne m'enchante pas non plus )... J'ai l'habitude d'encaisser assez bien certains coups durs (maladie,douleurs, divorce, séparation, fausse couche etc....) mais à l'inverse un petit détail peut provoquer un séisme émotionnel voire une dépression!

Ma psychologue qui me connaît depuis 7 ans me conseille de prendre un second avis car sous brintellix je disjoncte complet! Hyper agitée énervée et je recommence à prendre trop de place.... Je n'ai plus d'empathie pour personne. Je hurle sur tout le monde et je sens mon entourage se fatiguer car ils pensent que je ne fais pas d'efforts ou ce qu'il faut pour me sortir de ce marasme.... que c'est mon caractère.

Après un arrêt de 4 mois (je suis auxiliaire de puériculture en creche) J'ai repris il y a 3 semaines en pleurant presque tous les jours au boulot.. aujourd'hui ma directrice m'a dit de rentrer voir le médecin  et m"a même ramenee chez moi car elle avait peur de me laisser conduire...J'ai honte d'être un boulet pour tout le monde...

Ce qui me maintient en vie c'est  ma fille de 9 ans et demi mon rayon de soleil . J'arrive à me maintenir devant elle mais je m'effondre dès qu'elle n'est plus là . Je sais que c'3st terrible de lui faire peser ma vie sur ses petites épaules....

Je pense tout le temps à l'impossibilité de continuer ma vie mais je ne me suiciderai jamais. J'ai l'habitude des luttes mentales perpétuelles . Mais J'ai tout de meme peur qu'un jour mon cerveau ne me joue des tours.

Bref. Il n'y a qu'un seul psychiatre près de chez moi. Il faudrait que j'en trouve un à  Bordeaux . Auriez vous des  personnes à me conseiller? Est ce que Charles perrens accepte les patients hors départements?

Mon généraliste m'a fait un courrier pour le centre expert des troubles bipolaires à Bordeaux mais ils ont refusé de me prendre parce qu'il faudrait que ce soit mon psychiatre qui m'adresse a eux. Or il a complètement éludé quand je lui en ai parlé ....

Que feriez vous à ma place?

Bravo si vous avez tenu jusque là... et merci si vous avez une piste!

Bonne soirée 

Bonsoir,

à vous lire, je ne vois rien qui m'évoque une bipolarité vraiment franche...je dirais que vous avez toutes les raisons d'être fatiguée et donc "usée" et dépressive tout simplement à cause de votre vécu.

Déjà ça a commencé trop tôt vos troubles pour statistiquement et puis ce que vous décivez...

Ne faudrait il pas plutôt chercher du côté des troubles de l'adaptation plutôt que dans la bipolarité s il faut aller plus loin que la dépression ?

Un bon test de toute façon pour savoir si on est bipolaire, c'est de prendre un thymorégulateur...personnellement à l'époque j'en ai testé 2 et les 2 m'ont aggravé et les angoisses et la déprime et donner de l'agitation et une tension interne que je n'avais pas...l'arret m'a les 2 fois apporté un net mieux du coup et les psys ont donc cessé de me classer dans les bipolaires ou les schizoaffectives.

J'ai pris de l'IXEL (IRSN) et surtout je me suis arrangée pour aller prendre l'air loin de mon (ex) mari et de ma famille.

Au bout de 15 jours j'ai pu laissé tous les traitements (anxiolytiques, somnifères, neuroleptiques....), je n ai gardé que l'IXEL.

Au bout de 2 mois j'étais métamorphosée, j'ai pu ainsi reussir une belle reconversion professionnelle (qui nécessitait de reprendre des études, de trouver des financements...) dans un métier qui me plaisait vraiment, j'ai quitté mon cher mari (qui était un porté sur la perversion sexuelle), j'ai rompu tout contact avec ma famille, fait du tri dans mes relations....

avec 12 ans de recul, je peux dire que ce dont j'ai souffert c'est de dépression exogène chronique suite à un entourage délétère....et une fois le ménage relationnel fait, aucun psy ou médecin n'imagine un instant qu'on a pu me traité un jour de bipolaire...bref j'étais malade de mon entourage...

et aussi je présentais un peu d épilepsie totale avec absence non traitée provoquant une énorme fatigue et donc des symptomes de depression à force , un petit  et leger traitement anti épileptique a fait merveille (on confondait cela avec des crises d'angoisse ou autre, avec des états de psychose...bravo les psys que j'avais à l'époque, de gros nuls car ils auraient du le voir à l'aggravation de mon état par les neuroleptiques)

au fait au passage j'ai découvert que j'avais un QI bien plus élevé que la moyenne et j'ai appris que souvent on diagnostique les surdoués bipolaires ou schizoaffectif

Quoi faire ? tester un ou 2 thymorégulateurs, un IRSN et passer des tests de QI (et aussi d 'hypersensibilité, d'hyperempathie, etc..), voir un neurologue si certains symtomes persistent malgré tous les traitements...

Après je me trompe peut être complètement, mais ca ne coute rien  ou pas grand chose d'essayer !

(surtout quand on voit comment je suis épanouie maintenant)


   
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Selene
(@selene)
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Re bonsoir

j'oubliais

biensur vous abstenir de toute prise alcoolique sera du meilleur effet sur votre état mental...souvent quand on va mal on boit trop trop souvent....et après on se croit malade psy ou bipo...non c'est juste que l'alcool sur le coup ça détend et rend plutôt la vie belle mais après plus dure est la chute...angoisse et dépression majorées , mal être...yoyo des humeurs etc.....

certaines personnes ont le cerveau plus sensible à l'alcool que d'autres, notamment les hypersensibles hyperempathiques en moyenne, les surdoués, les épileptiques etc...mais pas que...donc déjà si vous enlevez l'alcool vous vous  otez des soucis.

Donc en plus de ce que j'ai déjà proposé arret de l'alcool...avec si besoin un addictologue ou sinon il y a un logiciel belge gratuit en ligne qui m'a beaucoup aidé

c'est dingue ça aussi comme on n a plus de variation d'humeur infondée ou violente quand on ne consomme plus d'alcool, plus une goutte...

c'est un test agréable à faire que la vie sans alcool

un véritable confort psychologique je trouve

espérant vous aider, merci de votre lecture

 


   
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Magenta
(@magenta)
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Bonjour Selene 

Merci de partager avec moi votre parcours. Je suis heureuse pour vous que tout se soit stabilisé maintenant. Et bravo pour votre réussite ! 

Effectivement concernant l'alcool je sais qu'il faudrait que je trouve d'autres solutions pour me détendre ou me "récompenser "....

D'un autre côté je ne pense pas non plus boire au point de déclencher des états dépressifs.... Mais des sautes d'humeurs oui probablement!

Il faudrait surtout que j'accepte qu'à cause des médocs je ne peux plus avoir la même consommation et que j'arrive à me raisonner.

On verra ce que me propose la psychiatre j'espère en apprendre plus. En fait le diagnostic m'est un peu égal tant qu'on arrive à m'enlever ce mal intérieur et que je retrouve la forme(et la ligne ce serait pas mal aussi!😆)

Merci d'avoir pris le temps de m'écrire Selene!

Bonne journée!


   
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kust
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Posté par: Magenta

Bonjour Selene 

Merci de partager avec moi votre parcours. Je suis heureuse pour vous que tout se soit stabilisé maintenant. Et bravo pour votre réussite ! 

Effectivement concernant l'alcool je sais qu'il faudrait que je trouve d'autres solutions pour me détendre ou me "récompenser "....

D'un autre côté je ne pense pas non plus boire au point de déclencher des états dépressifs.... Mais des sautes d'humeurs oui probablement!

Il faudrait surtout que j'accepte qu'à cause des médocs je ne peux plus avoir la même consommation et que j'arrive à me raisonner.

On verra ce que me propose la psychiatre j'espère en apprendre plus. En fait le diagnostic m'est un peu égal tant qu'on arrive à m'enlever ce mal intérieur et que je retrouve la forme(et la ligne ce serait pas mal aussi!😆)

Merci d'avoir pris le temps de m'écrire Selene!

Bonne journée!

je pense que vous tenez là un élément crucial, la question n'est pas de savoir si vous êtes bipolaire ou non, mais de savoir si une prise en charge ( traitement, thérapie ) vous rend la vie plus facile


   
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kust
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Posté par: Selene

Bonsoir,

à vous lire, je ne vois rien qui m'évoque une bipolarité vraiment franche...je dirais que vous avez toutes les raisons d'être fatiguée et donc "usée" et dépressive tout simplement à cause de votre vécu.

vous avez BEAUCOUP de lecture à faire si vous pensez qu'il est possible de trancher sur une bipolarité - qu'elle soit franche ou non - en lisant ce texte

Déjà ça a commencé trop tôt vos troubles pour statistiquement et puis ce que vous décivez...

je n'ai pas compris du tout

Ne faudrait il pas plutôt chercher du côté des troubles de l'adaptation plutôt que dans la bipolarité s il faut aller plus loin que la dépression ?

la dépression étant virtuellement un trouble de l'adaptation qui dure plus longtemps et avec plus de symptômes, je pense que vous vous êtes trompée

Un bon test de toute façon pour savoir si on est bipolaire, c'est de prendre un thymorégulateur...personnellement à l'époque j'en ai testé 2 et les 2 m'ont aggravé et les angoisses et la déprime et donner de l'agitation et une tension interne que je n'avais pas...l'arret m'a les 2 fois apporté un net mieux du coup et les psys ont donc cessé de me classer dans les bipolaires ou les schizoaffectives.

ce raisonnement pourrait se tenir si les thymorégulateurs avaient un profil de réponse bien différent du leur

vous avez néanmoins raison en disant que le test thérapeutique peut faire partie des arguments diagnostics

avec 12 ans de recul, je peux dire que ce dont j'ai souffert c'est de dépression exogène chronique suite à un entourage délétère....et une fois le ménage relationnel fait, aucun psy ou médecin n'imagine un instant qu'on a pu me traité un jour de bipolaire...bref j'étais malade de mon entourage...

l'entourage est absolument insuffisant pour déclencher une dépression, c'est aujourd'hui bien établi

et aussi je présentais un peu d épilepsie totale avec absence non traitée provoquant une énorme fatigue et donc des symptomes de depression à force , un petit  et leger traitement anti épileptique a fait merveille (on confondait cela avec des crises d'angoisse ou autre, avec des états de psychose...bravo les psys que j'avais à l'époque, de gros nuls car ils auraient du le voir à l'aggravation de mon état par les neuroleptiques)

il a plusieurs symptômes qui peuvent être aggravés par les neuroleptiques, mais en psychiatrie comme ailleurs les erreurs diagnostic existent et c'est en effet toujours très lourd à porter

 

au fait au passage j'ai découvert que j'avais un QI bien plus élevé que la moyenne et j'ai appris que souvent on diagnostique les surdoués bipolaires ou schizoaffectif

c'est complètement faux, je serais curieux de voir où vous avez lu ça

Quoi faire ? tester un ou 2 thymorégulateurs, un IRSN et passer des tests de QI (et aussi d 'hypersensibilité, d'hyperempathie, etc..), voir un neurologue si certains symtomes persistent malgré tous les traitements...

les test d'hypersensibilité et d'hyperempathie et tout le taram n'ont aucune valeur prédictive sur un diagnostic de bipolarité et leur usage n'a pas été validé par la communauté médicale

on n'essaye pas un IRSNa en première intention de par le profil de tolérance moins bon que les ISRS; a fortiori dans une suscription de trouble bipolaire au vu du risque augmenté de virage, d'état mixte, et d'induction de cycle rapide des IRSNa par rapport aux ISRS

Après je me trompe peut être complètement, mais ca ne coute rien  ou pas grand chose d'essayer !

(surtout quand on voit comment je suis épanouie maintenant)

c'est bien que vous soyez épanouie, même comme si l'a dit le modo ça n'est pas vraiment visible, du moins de là où on se trouve 🙂 


   
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kust
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Posté par: Magenta

Bonjour Selene 

Merci de partager avec moi votre parcours. Je suis heureuse pour vous que tout se soit stabilisé maintenant. Et bravo pour votre réussite ! 

Effectivement concernant l'alcool je sais qu'il faudrait que je trouve d'autres solutions pour me détendre ou me "récompenser "....

D'un autre côté je ne pense pas non plus boire au point de déclencher des états dépressifs.... Mais des sautes d'humeurs oui probablement!

Il faudrait surtout que j'accepte qu'à cause des médocs je ne peux plus avoir la même consommation et que j'arrive à me raisonner.

On verra ce que me propose la psychiatre j'espère en apprendre plus. En fait le diagnostic m'est un peu égal tant qu'on arrive à m'enlever ce mal intérieur et que je retrouve la forme(et la ligne ce serait pas mal aussi!😆)

Merci d'avoir pris le temps de m'écrire Selene!

Bonne journée!

 

l'alcool peut induire virtuellement tous les symptômes psychiatriques, de l'attaque de panique à une dépression sévère dès lors qu'il est consommé de façon chronique

l'arrêt de l'alcool peut également faire place à un état dépressif qui peut se maintenir jusqu'à 3 semaines après l'arrêt

pour certains cerveaux, c'est tout à fait du poison 🙂 


   
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