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Besoin d'aide svp

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Nath
 Nath
(@modocool)
Noble Member Admin
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 2279
 

@kust

BOOM ! 🤣 😋 


   
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Magenta
(@magenta)
Eminent Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 25
Début du sujet  

Bon ben J'ai obtenu mon 2eme avis qui valide le 1er.... cad effectivement envisager une mise sous thymoregulateur vu que les AD ne fonctionnent pas sur moi et me rendent instable .

Elle m'a dit que les phases d'euphorie pouvaient rester discrètes voire même etre remplacees par de la colère ou de l'agressivité et alterner avec des phases depressives. Qu'en pensez Vous?

J'ai demandé à arrêter progressivement les AD pour voir ce qui se passait. Elle est ok en conservant un peu de xanax qqs mois.

Elle ne fera pas mon suivi mais elle m' conseille de prendre rv avec la psychiatre du cmp vu que la psychologue me suit déjà.

Elle m'a également encouragé à prendre rv au centre expert vu toutes les questions que je me posais.

Je crois que je vais quand même prendre un 3eme ou 4eme avis avant d'envisager les thymoregulateurs....

C'est vrai qu'ils font forcément prendre du poids?

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Concernant l'alcool elle ne s'est pas trop étendue sur cet aspect mais elle a pointé que le cymbalta pouvait dans certains cas créer une sorte de "boulimie" et d'excès de nourriture et alcool. Vous en avez déjà entendu parler?

Je lui ai dit que ma psy ne pensait pas forcément à un trouble bipolaire mais qu'elle voyait bien que j'étais excessive et sans nuances toujours dans l' impulsivité mais qu'elle mettait ça sur le compte de mon immaturité et de mon besoin de tester les limites en permanence.  La psychiatre a dit qu'elle devait penser à un "état limite" peut être. Quelle est la différence ?

Bref elle ne peut pas me faire de diagnostic établi, ce que je comprends. Mais elle pencherait vers un trouble bipolaire.....

Je suis quand meme un peu désorientée. Tout le monde dans mon entourage en particulier mon compagnon s'attendait à un avis inverse. Je sens que tout le monde est déçu ou inquiet pour la suite....

Comment peut on être sûr d'un diagnostic?

 


   
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kust
 kust
(@kust)
Famed Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 3055
 
Posté par: Magenta

Bon ben J'ai obtenu mon 2eme avis qui valide le 1er.... cad effectivement envisager une mise sous thymoregulateur vu que les AD ne fonctionnent pas sur moi et me rendent instable .

ce qui est tout à fait possible; particulièrement chez les patients bipolaires

Elle m'a dit que les phases d'euphorie pouvaient rester discrètes voire même etre remplacees par de la colère ou de l'agressivité et alterner avec des phases depressives. Qu'en pensez Vous?

c'est tout à fait vrai, vous avez là  une psychiatre qui est au courant de certains points cliniques qui sont souvent ignorés, en l'occurence, le signe le plus fréquent en phase hypomane c'est l'irritabilité, et ça peut très bien prédominer le tableau clinique

J'ai demandé à arrêter progressivement les AD pour voir ce qui se passait. Elle est ok en conservant un peu de xanax qqs mois.

il va alors falloir choisir entre le xanax et l'alcool, et le xanax c'est 3 mois MAXIMUM, en incluant la période de diminution

Je crois que je vais quand même prendre un 3eme ou 4eme avis avant d'envisager les thymoregulateurs....

vous vous arrêterez à combien ? 😛

C'est vrai qu'ils font forcément prendre du poids?

c'est complètement faux

Concernant l'alcool elle ne s'est pas trop étendue sur cet aspect mais elle a pointé que le cymbalta pouvait dans certains cas créer une sorte de "boulimie" et d'excès de nourriture et alcool. Vous en avez déjà entendu parler?

jamais entendu parlé

Je lui ai dit que ma psy ne pensait pas forcément à un trouble bipolaire mais qu'elle voyait bien que j'étais excessive et sans nuances toujours dans l' impulsivité mais qu'elle mettait ça sur le compte de mon immaturité et de mon besoin de tester les limites en permanence.  La psychiatre a dit qu'elle devait penser à un "état limite" peut être. Quelle est la différence ?

je vous laisse regarder les critères DSM-5 d'un trouble bipolaire et d'un trouble de personnalité borderline, vous nous direz ce que vous en avez compris ( vous trouverez ça sur google sans difficulté )

si à un instant donné certains symptômes peuvent être retrouvés dans les deux troubles, ils n'ont sur une vie entière rien à voir

 

Je suis quand meme un peu désorientée. Tout le monde dans mon entourage en particulier mon compagnon s'attendait à un avis inverse. Je sens que tout le monde est déçu ou inquiet pour la suite....

Comment peut on être sûr d'un diagnostic?

on n'est jamais sûr d'un diagnostic avant de commencer le traitement ( au sens large ), ni parfois même après

ce dont on est sûr, c'est est ce que le patient est aidé par la prise en charge ou non

 


   
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Magenta
(@magenta)
Eminent Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 25
Début du sujet  

Bah de ce que je crois avoir compris la bipolarité est un trouble de l'humeur et l'état limite un trouble de la personnalité.  Et Qu'en gros l'un peut influencer l'autre..... et si on souffre des 2 troubles il y a un risque amplifié de vouloir mettre fin à ses jours... 

C'est con je me reconnais dans qqs critères mais bon.... J'ai pas envie de m'eparpiller !😅

L'un se traite avec les régulateurs d'humeur l'autre plutôt par des TCC. Si J'ai bien compris....

Oui je sais pour le xanax. En plus ça irrite mon compagnon quand Je bois de l'alcool avec les médocs.  Je vais faire une petite pause abstinente même si franchement ça me gonfle !! 

Mais je veux mettre toutes les chances de mon côté !

Je vous remercie sincèrement de m'avoir aidé à débloquer cette situation. Je me sens bizarre mais un peu mieux (même si je continue a sangloter comme un bb environ 4 fois par jour j'ai un petit peu plus d'espoir que la vie devienne moins douloureuse)

 


   
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Magenta
(@magenta)
Eminent Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 25
Début du sujet  

Bonjour tout le monde

Je reviens vers vous car ça n'avance toujours pas vraiment de mon côté et J'ai besoin de vos avis bienveillants.

D'ailleurs je ne sais pas qui a créé ce petit cocon virtuel mais je l'en remercie du fond du coeur!

J'ai diminué progressivement brintellix à 5mg en vue de l'arrêter rapidement car je persiste à penser que ce sont ces putain de médocs qui m'empechent de remonter la pente.

J'ai moins de pensées suicidaires et J'ai pu avouer aux médecins que j'en avais eues de très violentes mais que c'était ma fille qui me maintenait en vie.

Est ce que vous croyez aux actes manqués(genre oubli de gaz ou four allumé toute la journée  ou besoin de concentration extrême en voiture car les platanes sont de sacrés dragueurs )? Ou ce sont juste des conséquences de la dépression et de l'angoisse?

Le psy est ok pour me laisser faire ma propre expérience je le revois dans 15jours. Et probablement envisager et accepter les thymoregulateurs si ça ne va vraiment pas mieux.

Mais je sais que l'été en général je pète la forme donc je souhaiterai attendre pour ne pas repartir sur les montagnes russes medicamenteuses pendant qu'on tâtonne pour trouver le traitement adapté.... parce que C'est ça qui m'attend non? C'est un parcours du combattant pour trouver la solution non? Avez vous ressenti une nette amélioration de votre souffrance dès la prise de thymoregulateurs? Ça prend combien de temps? On est vraiment obligés de les prendre à vie? Même si ça va mieux?

Jusque là J'ai toujours réussi à me sortir seule (accompagnée de ma psychologue mais sans médocs ou arrets de travail) de ces épisodes dépressifs. Je ne comprends pas pourquoi ça traîne et m'handicape autant et surtout je ne comprends pas pourquoi ça m'arrive aujourd'hui alors que tout va enfin bien dans ma vie! J'ai l'impression que les dépressions s'aggravent avec le temps et deviennent de plus en plus terrifiantes et invalidantes.

Mon psychiatre m'a parlé ce matin d'une éventuelle hospitalisation... ça me fait trop peur. Sûrement à cause de préjugés bien ancrés... Mais surtout je ne me vois pas laisser ma fille! Qu'est ce que je pourrais lui dire? Comment lui expliquer? Je ne peux pas me séparer d'elle. Je ne veux pas qu'elle s'inquiète. Je lui dis depuis l'année dernière que J'ai mal au dos et que ce sont les médicaments que je prends pour me soigner qui me rendent fatiguée ou énervée. 

Comment avez vous vécu ces hospitalisations? La séparation avec vos enfants? Le regard des autres?

Ensuite je culpabilise par rapport au boulot.  Je bosse en crèche mais J'ai bien été obligée de me rendre à l'évidence que je ne supporte plus le bruit et les pleurs. Ça me met les nerfs en boule et je pars pleurer aux toilettes. Je ne suis plus disponible affectivement et que ma réactivité est égale à zéro et que j'ai de grosses angoisses genre je vais tomber dans les pommes avec l'enfant dans les bras!

C'est super dur à encaisser parce que j'étais super impliquée dans mon métier, le bien être des enfants, de leur famille et de mes collègues etc.... on attendait beaucoup de moi parce que j'étais très investie et quasi réponse à tout!😉

Aujourd'hui la professionnelle que je suis me fout la gerbe. J'ai perdu toute estime de moi.

Comment vous faites pour concilier boulot et famille dans ces moments là? Quand la crise noire est passée est ce que les traces qu'elle a laissées restent marquées a jamais? Ou est ce que la vie peut reprendre là où elle s'était arrêtée? Dois je penser à une reconversion professionnelle selon vous? Combien de temps je vais devoir rester en arrêt maladie?? 

Merci de m'avoir lu... Je me doute bien que des tas de questions resteront sans réponses mais je veux bien lire vos expériences ! Ça ne peut que m'enrichir !

Bonne journée 


   
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