Bonjour,
Y'a t-il des bipolaires souffrant de Paranoïa également? Ou vous ne faites confiance en personne? Même les plus proches?
C'est tellement affreux!!
En ce moment, oui... Pas nécessairement les proches (genre maman ou mes enfants, quoique des fois ça peut arriver) mais mes amies très certainement oui... j'ai l'impression de les égoutter une à une, ou de les éloigner et le pire, c'est que ça ne me fait rien! Je me sens soulagée presque... parce que pour le coup, je n'ai plus les petites voix dans ma tête par rapport à telle personne en particulier, si ça fait sens?
Et je suis d'accord, c'est atroce... même ma thérapeute qui je vois une fois par semaine depuis un an, tout à coup, j'ai des idées bien bizarre et j'en suis à me demander si ça ne serait pas mieux d'arréter de la voir aussi, alors qu'elle m'aide énormément. Tout est dans ma tête, je sais, mais purée, c'est dur de faire la part des choses...
Et puis j'ai eu aussi un épisode dans un magazin où personne n'a fait que de me regarder d'une certaine manière, et ça m'a fait vraiment peur.
J'arrive juste pas à voir ce qui est "réel" et ce qui se passe dans ma tête...
Ca fait longtemps que ca dure pour vous?
En ce moment, oui... Pas nécessairement les proches (genre maman ou mes enfants, quoique des fois ça peut arriver) mais mes amies très certainement oui... j'ai l'impression de les égoutter une à une, ou de les éloigner et le pire, c'est que ça ne me fait rien! Je me sens soulagée presque... parce que pour le coup, je n'ai plus les petites voix dans ma tête par rapport à telle personne en particulier, si ça fait sens?
Et je suis d'accord, c'est atroce... même ma thérapeute qui je vois une fois par semaine depuis un an, tout à coup, j'ai des idées bien bizarre et j'en suis à me demander si ça ne serait pas mieux d'arréter de la voir aussi, alors qu'elle m'aide énormément. Tout est dans ma tête, je sais, mais purée, c'est dur de faire la part des choses...
Et puis j'ai eu aussi un épisode dans un magazin où personne n'a fait que de me regarder d'une certaine manière, et ça m'a fait vraiment peur.
J'arrive juste pas à voir ce qui est "réel" et ce qui se passe dans ma tête...
Ca fait longtemps que ca dure pour vous?
En ce moment, oui... Pas nécessairement les proches (genre maman ou mes enfants, quoique des fois ça peut arriver) mais mes amies très certainement oui... j'ai l'impression de les égoutter une à une, ou de les éloigner et le pire, c'est que ça ne me fait rien! Je me sens soulagée presque... parce que pour le coup, je n'ai plus les petites voix dans ma tête par rapport à telle personne en particulier, si ça fait sens?
Et je suis d'accord, c'est atroce... même ma thérapeute qui je vois une fois par semaine depuis un an, tout à coup, j'ai des idées bien bizarre et j'en suis à me demander si ça ne serait pas mieux d'arréter de la voir aussi, alors qu'elle m'aide énormément. Tout est dans ma tête, je sais, mais purée, c'est dur de faire la part des choses...
Et puis j'ai eu aussi un épisode dans un magazin où personne n'a fait que de me regarder d'une certaine manière, et ça m'a fait vraiment peur.
J'arrive juste pas à voir ce qui est "réel" et ce qui se passe dans ma tête...
Ca fait longtemps que ca dure pour vous?
En ce moment, oui... Pas nécessairement les proches (genre maman ou mes enfants, quoique des fois ça peut arriver) mais mes amies très certainement oui... j'ai l'impression de les égoutter une à une, ou de les éloigner et le pire, c'est que ça ne me fait rien! Je me sens soulagée presque... parce que pour le coup, je n'ai plus les petites voix dans ma tête par rapport à telle personne en particulier, si ça fait sens?
Et je suis d'accord, c'est atroce... même ma thérapeute qui je vois une fois par semaine depuis un an, tout à coup, j'ai des idées bien bizarre et j'en suis à me demander si ça ne serait pas mieux d'arréter de la voir aussi, alors qu'elle m'aide énormément. Tout est dans ma tête, je sais, mais purée, c'est dur de faire la part des choses...
Et puis j'ai eu aussi un épisode dans un magazin où personne n'a fait que de me regarder d'une certaine manière, et ça m'a fait vraiment peur.
J'arrive juste pas à voir ce qui est "réel" et ce qui se passe dans ma tête...
Ca fait longtemps que ca dure pour vous?
En ce moment, oui... Pas nécessairement les proches (genre maman ou mes enfants, quoique des fois ça peut arriver) mais mes amies très certainement oui... j'ai l'impression de les égoutter une à une, ou de les éloigner et le pire, c'est que ça ne me fait rien! Je me sens soulagée presque... parce que pour le coup, je n'ai plus les petites voix dans ma tête par rapport à telle personne en particulier, si ça fait sens?
Et je suis d'accord, c'est atroce... même ma thérapeute qui je vois une fois par semaine depuis un an, tout à coup, j'ai des idées bien bizarre et j'en suis à me demander si ça ne serait pas mieux d'arréter de la voir aussi, alors qu'elle m'aide énormément. Tout est dans ma tête, je sais, mais purée, c'est dur de faire la part des choses...
Et puis j'ai eu aussi un épisode dans un magazin où personne n'a fait que de me regarder d'une certaine manière, et ça m'a fait vraiment peur.
J'arrive juste pas à voir ce qui est "réel" et ce qui se passe dans ma tête...
Ca fait longtemps que ca dure pour vous?
En ce moment, oui... Pas nécessairement les proches (genre maman ou mes enfants, quoique des fois ça peut arriver) mais mes amies très certainement oui... j'ai l'impression de les égoutter une à une, ou de les éloigner et le pire, c'est que ça ne me fait rien! Je me sens soulagée presque... parce que pour le coup, je n'ai plus les petites voix dans ma tête par rapport à telle personne en particulier, si ça fait sens?
Et je suis d'accord, c'est atroce... même ma thérapeute qui je vois une fois par semaine depuis un an, tout à coup, j'ai des idées bien bizarre et j'en suis à me demander si ça ne serait pas mieux d'arréter de la voir aussi, alors qu'elle m'aide énormément. Tout est dans ma tête, je sais, mais purée, c'est dur de faire la part des choses...
Et puis j'ai eu aussi un épisode dans un magazin où personne n'a fait que de me regarder d'une certaine manière, et ça m'a fait vraiment peur.
J'arrive juste pas à voir ce qui est "réel" et ce qui se passe dans ma tête...
Ca fait longtemps que ca dure pour vous?
En ce moment, oui... Pas nécessairement les proches (genre maman ou mes enfants, quoique des fois ça peut arriver) mais mes amies très certainement oui... j'ai l'impression de les égoutter une à une, ou de les éloigner et le pire, c'est que ça ne me fait rien! Je me sens soulagée presque... parce que pour le coup, je n'ai plus les petites voix dans ma tête par rapport à telle personne en particulier, si ça fait sens?
Et je suis d'accord, c'est atroce... même ma thérapeute qui je vois une fois par semaine depuis un an, tout à coup, j'ai des idées bien bizarre et j'en suis à me demander si ça ne serait pas mieux d'arréter de la voir aussi, alors qu'elle m'aide énormément. Tout est dans ma tête, je sais, mais purée, c'est dur de faire la part des choses...
Et puis j'ai eu aussi un épisode dans un magazin où personne n'a fait que de me regarder d'une certaine manière, et ça m'a fait vraiment peur.
J'arrive juste pas à voir ce qui est "réel" et ce qui se passe dans ma tête...
Ca fait longtemps que ca dure pour vous?
En ce moment, oui... Pas nécessairement les proches (genre maman ou mes enfants, quoique des fois ça peut arriver) mais mes amies très certainement oui... j'ai l'impression de les égoutter une à une, ou de les éloigner et le pire, c'est que ça ne me fait rien! Je me sens soulagée presque... parce que pour le coup, je n'ai plus les petites voix dans ma tête par rapport à telle personne en particulier, si ça fait sens?
Et je suis d'accord, c'est atroce... même ma thérapeute qui je vois une fois par semaine depuis un an, tout à coup, j'ai des idées bien bizarre et j'en suis à me demander si ça ne serait pas mieux d'arréter de la voir aussi, alors qu'elle m'aide énormément. Tout est dans ma tête, je sais, mais purée, c'est dur de faire la part des choses...
Et puis j'ai eu aussi un épisode dans un magazin où personne n'a fait que de me regarder d'une certaine manière, et ça m'a fait vraiment peur.
J'arrive juste pas à voir ce qui est "réel" et ce qui se passe dans ma tête...
Ca fait longtemps que ca dure pour vous?
En ce moment, oui... Pas nécessairement les proches (genre maman ou mes enfants, quoique des fois ça peut arriver) mais mes amies très certainement oui... j'ai l'impression de les égoutter une à une, ou de les éloigner et le pire, c'est que ça ne me fait rien! Je me sens soulagée presque... parce que pour le coup, je n'ai plus les petites voix dans ma tête par rapport à telle personne en particulier, si ça fait sens?
Et je suis d'accord, c'est atroce... même ma thérapeute qui je vois une fois par semaine depuis un an, tout à coup, j'ai des idées bien bizarre et j'en suis à me demander si ça ne serait pas mieux d'arréter de la voir aussi, alors qu'elle m'aide énormément. Tout est dans ma tête, je sais, mais purée, c'est dur de faire la part des choses...
Et puis j'ai eu aussi un épisode dans un magazin où personne n'a fait que de me regarder d'une certaine manière, et ça m'a fait vraiment peur.
J'arrive juste pas à voir ce qui est "réel" et ce qui se passe dans ma tête...
Ca fait longtemps que ca dure pour vous?
En ce moment, oui... Pas nécessairement les proches (genre maman ou mes enfants, quoique des fois ça peut arriver) mais mes amies très certainement oui... j'ai l'impression de les égoutter une à une, ou de les éloigner et le pire, c'est que ça ne me fait rien! Je me sens soulagée presque... parce que pour le coup, je n'ai plus les petites voix dans ma tête par rapport à telle personne en particulier, si ça fait sens?
Et je suis d'accord, c'est atroce... même ma thérapeute qui je vois une fois par semaine depuis un an, tout à coup, j'ai des idées bien bizarre et j'en suis à me demander si ça ne serait pas mieux d'arréter de la voir aussi, alors qu'elle m'aide énormément. Tout est dans ma tête, je sais, mais purée, c'est dur de faire la part des choses...
Et puis j'ai eu aussi un épisode dans un magazin où personne n'a fait que de me regarder d'une certaine manière, et ça m'a fait vraiment peur.
J'arrive juste pas à voir ce qui est "réel" et ce qui se passe dans ma tête...
Ca fait longtemps que ca dure pour vous?
Bonjour Celine,
merci de ton retour!
Je n’arrive pas à mettre des mots plus facilement sur ce que je ressens comme vous. Mais en gros, je me sens toujours persécutée. Et le pire c’est que je suis devenue comme ça que il y a environ un an. Suite à l’incomprehension des gens qui préfèrent juger que d’avoir de l’empathie.
J’ai souvent été traitée d’irresponsable et méchante, hautaine égoïste et arrogante (un diable quoi) lors de mes phases maniaques. Punie d’une façon ou d’une autre par mes proches suite à mes conduites irréfléchies quand je suis euphorique. Donc déjà que je culpabilise à mort à cause de ça que s’ajoute La punition des mes proches donc je me sens comme enfermée dans un cercle vicieux et je m’enfonce Encore plus car trop d’angoisse et d’anxiété qui en résultent.
Je trouve ceci injuste surtout de la part des gens proches de moi. Et le cumul de ces jugements a fait que je me méfie exagérément de ces gens et deviens très distante ayant beaucoup de rancune.
Je ne sais pas comment y remédier. Car pour moi le fait qu’on ait jamais aperçu ma souffrance relève d’un manque d’empathie et d’interêt pour ce que je suis réellement.
Je ne sais pas si je m’explique Bien..
Bonjour Sana,
Tout ce que tu as écrit fait complètement sens (pour moi en tout cas...). Je sors de ma scéance avec ma thérapeute, et justement je lui en ai parlé un peu. Ce n'est pas un sentiment de persécution comme toi que je vis, pas trop en tout cas. Mais plus des sentiments que je ressens un peu trop violemment parfois, très communes apparemment. Par exemple, j'ai l'impression que tout le monde se moque de moi, parle de moi derrière mon dos, que je ne suis qu'une plaie, qu'il serait grand temps que j'arrête de tout faire porter sur le dos de la maladie etc... Sauf que la maladie morphe et qu'elle est bien trop présente pour que je l'ignore. (Ca fait à peu près 6 mois que j'ai été diagnostiquée, et tjrs pas de traitement "magique"... on en est toujours à la phase "teste").
Donc, si, malheureusement tu t'expliques très bien, et je me retrouve pas mal dans ce que tu me dis là. J'ai perdu ma meilleure amie récemment à cause de ça (je n'aime pas le mot "perdu"... c'est pas comme si je l'avais égarée dans une des ailes à Auchan, et que j'étais là, en train de crier son nom, qu'elle avait bel et bien disparue. Sauf que si quand même. Parce que pour le coup, je parle trop de "moi" - en même temps, burnout en janvier, terminer un master et mémoire à rédiger plus une formation pour devenir prof juin/juillet ce qui a faillit passer à la catastrophe, tout en etant maman célibataire avec 2 enfants, et un divorce à rallonge. Mais, même si je laissais toujours de la place à elle et ses problèmes dans nos conversations, c'était pas autant qu'avant c'est clair. Pour le coup, apparamment, j'ai changé (sans déc!!!!) et elle veut que je redevienne comme avant (bah, moi aussi pour le coup, mais j'ai pas de baguette magique...). Donc une meilleure pote de perdu. Et pour le coup, ca chamboule beaucoup de chose. Est-ce moi? est-ce que ça va faire pareil avec les autres? Est-ce que je peux me faire confiance sur mon choix "d'ami(e)s"? Et mes autres amies du coup, combien de temps ça va durer?
Mes phases maniques ne durent vraiment pas longtemps du tout, contrairement à toi semble-t-il. Et heureusement, parce que je peux devenir méchante, dans le sens où je ne comprends pas que les autres ne veulent pas me suivre dans mes délires, ou même arrivent à suivre mon rythme, ou autres. Et c'est cette frustration qui se manifeste parfois dans des mots venimeux, alors que cela ne me ressemble pas en vrai.
Pour ce qui est des gens qui sont proches de toi, je pense qu'il y a une imcompréhension générale face à cette maladie. En même temps, c'est tellement difficile à expliquer, que très souvent (je sais pas pour toi mais pour moi je trouve ca très isolant... passer son temps à être incomprise autant, ne plus rien partager, sauf avec sa thérapaute et sa psy, et encore...) Il serait peut être intéressant de donner à tes proches ce site, avec le lien particulier de comment gérer un bipolaire - ou je sais pas comment on est censé s'appeler...
Et en plus, je pense qu'il arrive un moment où il est plus facile de juger que d'avoir de l'empathie, parce que on est difficile à suivre. Un jour ca va, l'autre on sombre, personne ne sait pourquoi, un jour on a certaines idées et l'autre de nouvelles. Ca n'arrête pas de tourner et de changer. Je pense que c'est tout aussi compliqué pour eux. En plus c'est dur de ce dire que quelqu'un qu'on aime est en souffrance, et c'est difficile de voir qu'il ne s'agit pas tout simplement d'arrêter de penser de tel ou tel façon...
Je parle beaucoup, mais je ne sais pas si ça aide, ou si certaines de ces choses résonnent pour toi. Mais une chose, essaye de ne pas culpabiliser. Dis toi que dans ces phases maniques, ce n'estpas toi qui parle ni qui agit, même s'il te reste un peu de contrôle, c'est souvent la maladie qui prend le dessus... C'est comme si tu étais envahie par tes émotions et n'arriver plus à les gérer. Détache toi de cette culpabilité qui ne t'aidera pas, surtout dans les downs où tu ressasses tout.
Désolée pour le roman. Je ne sais pas faire court. Je ne suis vraiment pas certaine si tout cela va être d'une très grande utilité, vu l'égocentricité de ce dit roman!! Désolée... En même temps, ça fait du bien de parler avec quelqu'un qui me comprenne, ça change pour une fois!
Dis moi, ça fait longtemps que tu as été diagnostiquée, et est-ce que ton traitement est définitif? (arrive-t-il un jour à être définitif?)
Bon courage en tout cas... et évite de ressasser (dit-elle... HA!!!) ça n'apporte jamais rien de très positif... xx
Merci encore Celine de partager ces mots et surtout ton ressentis où je trouve beaucoup de similitudes avec le mien.
C’est vrai que l’on est pas faciles à cerner suites aux multiples changements d’humeurs.
Mais c’est difficile pour nous - en tout cas pour moi- je suis à cheval entre penser parfois que tout est de ma faute et par moments le contraire donc j’en veux à tous ceux qui n’ont aucune empathie vis a vis de ma souffrance que, bien entendu, j’essaIe de dissimuler en buvant afin de me montrer joyeuse et surtout forte.
J’ai été diagnostiquée il y’a un an suite à une forte dépression. J’ai commencé mon traitement qui était assez fort (j’avoue que je buvais en parallèle mais je venais de divorcer et vivais seule sur le continent donc pas simple)
j’ai arrêté mon traitement 2 mois après car problèmes d’étourderies au travail qui ont fait que j’ai démissionné.
C’est vrai que l’on m’a conseillé de me faire hospitalisé mais je refusais d’accepter d’etre “Malade”.
Je trouve et pense sincèrement que l’amour l’empathie Et la compréhension que notre entourage peut nous fournir jouent réellement un rôle important pour la stabilisation de notre humeur.
Helas qu’on les Fatigue!!! Moi à force de me faire culpabiliser par certaines personnes de mon entourage j’ai commencé aussi à penser que tout le monde même dans la rue ou au travail je pense comme toi que les gens me trouvent bizarre et se moquent de moi discrètement.
Est-ce qu’on t’a déjà jugé d’être une manipulatrice? Penses-tu qu’on l’est réellement?
Re,
Encore une fois ces quelques mots me parlent de trop peut être mais bon. Quand tu dis être à cheval, c'est exactement ce que j'ai ressenti pour ma meilleure pote. Tout à fait ça. Mot pour mot j'ai envie de dire. Et perso, je lui en veux, et même si c'est plus douloureux (je crois que mes médocs écrasent beaucoup mes émotions en ce moment, ou alors comme elles n'atteignent plus les "hauts" d'avant, j'ai l'impression d'être amorphe, ne plus rien ressentir du tout parfois). Mais je lui en veux de ne pas s'être accrocher plus longtemps ou de ne pas avoir eu plus de patience, et je facille entre "le mea-culpa" et d'être en colère après elle. (facillais, passé, comme je disais c'est plus simple maintenant, même si je lui en veux énormément).
MAis je suis pas sure que ce soit un manque d'empathie, je pense qu'il s'agit d'une imcompréhension totale. C'est pareil pour toutes les maladie qui touche le cérébral de toute façon. Comme ce n'est pas palpable et que cela ne se voit pas, apparemment cela ne nous rend pas légitime de souffrir. En même temps, je ne me sens pas légitime dans cette maladie non plus. J'ai des vagues récurrentes où je n'arrête pas de me dire que "je le fais expres", genre tout. Du début jusqu'à la fin. Les crises d'angoisse, le stresse, la paranoia, les hallucinations. Tout, je me dis très souvent que c'est moi qui me fabrique tout ça et invente tout ça. Alors que en "vrai", je sais pertinemment que c'est faux. Je sais pas si ça fais sens? Donc je pense que ça répond partiellement à ta question, "est-ce qu'on t'a déjà accusé d'être manipulatrice". Mon ex oui, mais à l'époque je n'étais pas diagnostiquée, et lui c'était un pervers narcissique de base, donc il recrachait sur moi son propre comportement pour se déculpabiliser en fait. A part lui (et pour le coup ça ne compte pas!) non. Jamais. Par contre, moi, si, je me le dis, régulièrement. Ou je me le demande, dans mon délire de "je le fais exprès"...
C'est difficile de répondre au penses-tu qu'on est manipulateur? Parce que je pense qu'on est tous touché différemment. Je pense que pourceux qui ont des périodes maniaques plus intenses et longues, il est probable qu'il devienne plus manipulateur pour arriver à leur fin. Maintenant, pour moi ces épisodes ne durent pas longtemps du tout... au début c'était la semaine (et c'était atroce, dans ma tête c'était insupportable et tellement épuisant), maintenant c'est une journée, ou même une demi-journée, et rien que ça m'épuise tellement je m'effondre de sommeil peu de temps après. Mais rien que pdt ces quelques heures, je peux être vraiment mauvaise.
Dis moi, une fois que tu étais diagnostiquée etc, ça leur a pris longtemps à trouver le bon traitement?
Bonne soirée
C’était le seul traitement qu’on m’a prescrit. Deroxat, Depakine et Prisdal. Je pense qu’ils ont des noms un peu différents en France.
J’ai dû baisser la dose de Prisdal car je déprimais encore plus.
Je n’ai pas cherché à aller plus loin car comme j’ai dit je n’acceptais D’etre Malade.
C’est vrai que personnellement j’ai des changements d’humeur Très récurrents ce qu’on appelle cyclothymie.
J’ai décidé finalement de me faire hospitaliser à partir du 5 Novembre. J’ai mené les démarches par moi même, même si ça me fait tellement peur. Mais je le fais pour mes proches, pour leur montrer ma bonne volonté et surtout car j’ai besoin d'être auprès de gens neutres, car ma paranoïa me fatigue. Et les jugements me rendent triste.
Qu’est ce que tu prends comme traitement? Ça te fait quoi comme effet?
Je suis incapable de te dire tous les noms des médocs qui m'ont été prescript depuis le début... Je ne retiens plus rien ces jours ci, j'ai vraiment une sacrée mauvaise mémoire...
Ca fait depuis Mars que je prends du Tégrétol. Il y a deux mois j'étais à 1200mg/j, avec du Xeroquel à 150 (je supportais pas, c'était atroce, un véritable carcan chimique, j'avais l'impression d'étouffer de l'intérieur, mais qu'on m'obligeait à rester muette, atroce! - et puis un énorme appétit aussi, donc prise de poids, meme en 2 mois de temps), donc le Xeroquel a été diminué à 50 parce ce c'est un bon antidepresseur à ce dosage la (je ne fais que répéter les sages paroles de ma psy!) sauf que pour le coup, énorme déprime dont je ne peux me sortir (m^me si je ne pleure pas, parce que ça, bah, hein, c'est encore autre chose!) et pour le coup depuis une semaine, je ne prends que du Tegrétol à 800mg/j, et là, bah c'est rebelotte bagdad dans ma tête... déprime en plus du reste. Donc j'ai envie de dire, c'est pas ça encore! Mais effet du Tégrétol encore de temps en temps, ce sont les vertiges, et les dissociations (je sais pas si tu en as eu? c'est pas super agréable!)
Franchement bravo pour ta décision de te faire hospitaliser... Si j'avais pas mes loulous, je l'aurai fait, rien que pour qu'ils puissent trouver le bon "remède" en toute sécurité. Parce que ça aussi c'est autre chose encore, les médocs changent, mais leurs effets aussi, et des fois ça n'aide vraiment pas! Encore aujourdh'ui ma thérapeute m'en parlait... (en même temps, je ne pense pas que j'aurai pris autant soin de moi déjà si mes loulous n'étaient pas la... donc bon, peut être que je me fais des films) Là au moins, tu n'auras qu'à penser à toi, et te remettre sur pieds. C'est vraiment admirable comme décision et j'espère vraiment que ça te fera un bien fou... Et surtout tu seras en sécurité! Et si tu lances des vacheries sur les infirmières, elles ne t'en voudront pas 🙂
Mais, bon que tu flippes, c'est normal! le contraire aurait été étonnant! Je pense que les 2 premiers jours seront les plus durs, le temps que tu te fasses au nouvel environnement, aux nouvelles têtes, que tu prennes tes marques etc, mais après, je m'imagine ça comme un endroit où tu peux poser ton énorme fardeaux à la porte et quelqu'un de bienveillant le porte ta place et t'aide à le vider...
Par contre, fait le pour toi surtout. pour ton bien être, parce que tu veux dompter cette saloperie. Ne le fais pas pour tes proches. Pas parce qu'ils ne le méritent pas, mais parce que s'ils ne répondent pas correctement à tes démarches (ont une mauvaises atitudes à ton égard ou quoi) ça te rendra encore plus triste... et justement tu y vas pour te libérer de ce qui te pèse, et remettre de l'équilibre dans ta tête. Pour réentrainer ton cerveau à faire les connections entre neurones qu'il est censé faire à la base. Donc si tu y vas, vas y égoistement, parce que tu t'aimes et que tu mérites d'aller aussi bien que le chat de ton voisin 🙂
Bonjour Celine,
d’après ce que j’ai lu en me renseignant sur ça, selon les témoignages également, le plus adéquat et ce qui aide à trouver le bon traitement serait de noter toutes nos émotions aux différentes situations( car visiblement on a tendance à oublier ce qu’on ressent lors des crises) et tu l’as même dit toi même que tu as des pertes de mémoire.
Il va falloir que tu sois plus attentive à toi même, être plus à l’écoute de toi et vraiment te mettreà tout noter. Notamment si tu ne peux pas être suivie dans une structure comme je compte faire.
Et je crois aussi qu’il est nécessaire d’entamer une psychothérapie en parallèle avec voir un psychiatre pour le traitement.
Une aide tiers à analyser nos émotions et ressentis se montre nécessaire à mon avis car on peut ne pas avoir assez de recul pour faire ce travail tout seul.
J’avais une question, que ferais-tu si quelqu’un parlait de ton mal être ( pas forcément de la bipolarité précisément) mais dire que tu as des soucis mentaux, à ton entourage au travail? Pour te protéger soi disant.
Je suis écartée du travail, on me dit jamais grand chose, on commence à me faire juste des sourires de loin et le pire c’est que dans certains mails je m’aperçois que dans la liste des membres de l’equipe mon nom ne figure plus. Je précise que ma sœur est ma manager. Je trouve ça atroce de m’écarter de cette façon. Où est ce que je suis très susceptible et que c’est la bonne méthode professionnellement parlant pour que je comprenne qu’on veut plus de moi?!
Je suis confuse.
Coucou,
Au niveau de ton travail, c'est difficile à dire (désolee, je ne me sens vraiment pas au top aujourd'hui, donc je sais pas si ce que je vais dire va faire beaucoup de sens ou pas... désolée). Il est fort possible que ce soit de la bienveillance de la part de ta boite, meme si tu ne le perçois pas comme ça. EN même temps, comme tu dis te sentir parano en ce moment, c'est possible que tu projetes ces sentiments et émotions sur ce qui se passe dans ton entourage et que pour le coup tu cherches le mal partout (même si tu ne le fais pas exprès on s'entend bien mais juste parce que tu ne te sens pas en sécurité ou n'ais pas assez confiance).
Mais surtout si tu travailles pour ta soeur, je ne penses pas que ce soit fait contre toi (je ne sais rien de ta relation avec ta soeur, certe, mais le fait que tu y travailles déjà ça montre une certaine bienveillance, non?).
Pour le moment, à ta place, je ne ferais rien et ne dirais rien mais me concentrerai sur ton hospitalisation. Ne va pas te mettre dans une situation difficile à ton retour. En plus si tu as dit à tes proches que tu allais être hospitaliser, c'est peut être pour ça qu'ils préfèrent te tenir à l'écart de certains trucs en ce moment, parce que tu ne seras pas la pour voir/gérer cetaines choses pendant ton absence. DOnc non, je pense pas que c'est parce qu'on ne veut plus de toi...
Je comprends que ça doit être excessivement difficile à vivre, surtout si tu bosses pour ta soeur, mais essaye de prendre du recul pendant les 2 semaines qui suivent. Ce break va te faire un bien fou et réétablir l'ordre des choses, remettre certaines pensées à l'endroit, quand tout est torturé dans notre tête.
Pour moi, dire quoique ce soit au taf n'est pas envisageable. Je viens de commencer cette année dans un nouveau bahu suite à une formation etc, et j'ai évoqué à une collègue que j'étais suivi par une psy suite à mon burn-out, mais vraiment ça en fini là. Et c'est bien, parce qu'elle ne cherche pas à savoir non plus. Par contre, ca reste un nouvel environement dans lequel je ne me sens pas du tout du tout bien, je sais pas pourquoi, les murs, les collègues, les lieux, je prends toutes réflexions trop au sérieux et tout... Et vraiment j'aurai peur des conséquences si jamais qq'un devait l'apprendre.
Et oui, je suis suivi par une psychothérapeute, et c'est elle en fait qui a décelé les prémices de la bipolarité et elle m'a mis en relation avec une psy avec qui elle s'entend très bien. je suis hyper reconnaissante pour le travail qu'elle a fait jusqu'à présent et continue de faire. Et pour le coup je suis d'accord, la psy toute seule ça ne suffit pas du tout. Il me faut cette béquille en plus où je peux vider mon sac et où elle m'aide à y voir clair.
Par contre, je sais pas toi, mais j'en ai maclaque. De tout. De toutes les mouises dans ma tête, des pensées de travers, de toujours me poser trop de questions et de n'avoir jamais les réponses n'y de jamais pouvoir voir quelque chose au clair.
